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B. ANATOMIE ET PHYSIOLOGIE:

5- Anatomie du Rachis…

a. La colonne vertébrale : comporte 33 vertèbres (7 cervicales,

12 thoraciques, 5 lombaires, 5 sacrées, 4 coccygiennes) et 5 ments (le ligament supra épineux, le ligament interépineux, le liga-ment jaune, les ligaliga-ments longitudinaux antérieur et postérieur. Sa stabilité est assurée par trois colonnes fonctionnelles et elle peut de-venir instable dès que deux colonnes sur trois sont atteintes. Ces co-lonnes sont :

- la colonne antérieure, formée : du ligament longitudinal anté-rieur, de la partie antérieure des corps vertébraux et des an-neaux fibreux antérieurs ;

- la colonne moyenne, formée : du ligament longitudinal posté-rieur, de la partie postérieure des corps vertébraux, des pédi-cules et des anneaux fibreux postérieurs ;

- la colonne postérieure, formée : des facettes articulaires, de l’arc postérieur et du ligament interépineux.

b. La moelle spinale : s’étend en général jusqu’au corps vertébral de L1. À la naissance, elle se trouve à la hauteur du corps vertébral de L3. L’espace péridural se trouve entre le ligament jaune et la dure-mère et s’étend du trou occipital à S2. L’espace est le plus large au niveau de L2 (environ 5 mm) et le plus étroit au niveau cervical (envi-ron 2 mm) ;

Les méninges s’étendent également jusqu’à S2.

c. Vascularisation de la moelle spinale : la moelle est vasculari-sée par l’artère spinale antérieure et l’artère spinale postérieure.

L’artère spinale antérieure vascularise les 2/3 antérieurs de la moelle spinale ; au niveau cervical et thoracique supérieur, elle est issue des artères vertébrales et radiculaires ; au niveau thoracique inférieur et

lombaire, elle provient de l’artère thoracolombaire d’Adamkiewicz, elle même issue de l’aorte à un niveau situé entre T9 et L2 (85 % des cas) ou T5 et T8 (15 % des cas). Cette artère unilatérale se trouve généra-lement à gauche (80 % des cas). En cas de lésion, le risque d’ischémie médullaire est important. L’artère spinale postérieure vascularise le tiers postérieur de la moelle spinale ; elle provient des artères verté-brales et de nombreuses anastomoses sous-clavières, intercostales et lombaires. En cas de lésion, le risque d’ischémie est relativement plus faible.

d. Physiologie de la moelle spinale

Sensibilité : elle est conduite par les systèmes lemniscal et

extralemniscal. Le système lemniscal est responsable de la sensation épicritique. Les modalités de ce système sont : la température, le tou-cher léger, la pression, la proprioception et la discrimination.

L’information est transmise par le faisceau gracile pour les membres inférieurs et par le faisceau cunéiforme pour les membres supérieurs.

Les deux faisceaux constituent les cordons postérieurs : ils sont di-rects et croisent la ligne médiane au niveau du bulbe. Le système ex-tra-lemniscal est responsable de la sensation protopathique. Il con-duit les modalités douloureuse, thermique et mécanique.

L’information est transmise par les faisceaux spinothalamiques latéral et ventral. Ces faisceaux se croisent à leur entrée dans la moelle spi-nale.

Proprioception inconsciente : l’information est transmise par les faisceaux spinocérébelleux postérieurs (faisceaux directs) et spino-cérébelleux antérieurs (faisceaux croisés).

Motricité : elle est transmise par les systèmes pyramidal et extra-pyramidal.

Morbimortalité péri-opératoire au cours de

SIDIBE Mahamadou A.

Le système pyramidal envoie des teur via :

le faisceau corticospinal latéral, qui contient 80 % des fibres ; ces fibres décussent au niveau des pyramides et sont principalement re ponsables de la commande des mouvements fins et précis ;

le faisceau corticospinal ventral, qui contient 20 % des fibres ; ces fibres décussent au-dessus du niveau segmentaire et sont davantage impliquées dans la posture.

Le système extrapyramidal est composé des structures non pyram dales impliquées dans la motricité, resp

grammation, de la synchronisation, de la coordination des mouv ments, et de la posture. En clinique, lors de lésions des noyaux gris centraux, apparaît un syndrome extrapyramidal dont le prototype est la maladie de Parkinson. Les

brospinales, vestibulospinales,

Figure 10 : Moelle épinière [31]

opératoire au cours de la neuro-anesthésie au Centre Hospitalier Mère

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Le système pyramidal envoie des projections à partir du cortex m le faisceau corticospinal latéral, qui contient 80 % des fibres ; ces fibres décussent au niveau des pyramides et sont principalement re ponsables de la commande des mouvements fins et précis ;

orticospinal ventral, qui contient 20 % des fibres ; ces dessus du niveau segmentaire et sont davantage impliquées dans la posture.

Le système extrapyramidal est composé des structures non pyram dales impliquées dans la motricité, responsables surtout de la pr grammation, de la synchronisation, de la coordination des mouv ments, et de la posture. En clinique, lors de lésions des noyaux gris centraux, apparaît un syndrome extrapyramidal dont le prototype est la maladie de Parkinson. Les projections spinales sont les voies :

vestibulospinales, réticulospinales et tectospinales.

[31] Figure 11: Anatomie de la moelle épinière [

anesthésie au Centre Hospitalier Mère –Enfant de Bamako.

Thèse de Médecine 2014

projections à partir du cortex mo-le faisceau corticospinal latéral, qui contient 80 % des fibres ; ces fibres décussent au niveau des pyramides et sont principalement res-ponsables de la commande des mouvements fins et précis ;

orticospinal ventral, qui contient 20 % des fibres ; ces dessus du niveau segmentaire et sont davantage Le système extrapyramidal est composé des structures non

pyrami-onsables surtout de la pro-grammation, de la synchronisation, de la coordination des mouve-ments, et de la posture. En clinique, lors de lésions des noyaux gris centraux, apparaît un syndrome extrapyramidal dont le prototype est projections spinales sont les voies :

ru-réticulospinales et tectospinales.

Anatomie de la moelle épinière [31]

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