• Aucun résultat trouvé

Analyses géochimiques des remplissages de structures

Ech. Couche Carbonates

% organique Matière %

Phosphates

u.c. Humus u.c. pH

Fosse à pierres chauffées 158

S1 R1 0 4,5 1 0,05 6,9 S2 R2 0 4,5 0,9 0,025 6,8 S3 R3 0 5,5 1,6 0,1 7 S4 R4 0 7,5 1,5 2 7 S5 B4.1 0 4 0,5 0,01 6,9 Fosse 167 S1 B1 0 10 1,8 0,5 6,2 S2 B3.1 0 7 0,6 0,2 6,2 S3 R1 0 6 0,8 0,2 6,3 S4 R1 0 5 1,4 0,6 6,4 S5 R2 0 6,5 4 1,4 6,5 S6 B4.111 0 4,5 0,6 0,01 6,8 S7 B4.111 0 4 <0,4 0 6,8

Le troisième et présent volume de la série consacrée au gise- ment de Delémont - En La Pran traite des occupations domes- tiques du Bronze final.

A cette période, l’environnement naturel du site est déjà bien modifié par les activités de l’homme. Les surfaces cultivées et les prairies ont pris l’ascendant sur la forêt. Les zones humides proches du ruisseau consistent en des prairies utilisées pour la pâture du bétail et la production herbagère. Les céréales sont, par contre, cultivées dans des champs situés à l’écart du cours d’eau, dans un environnement non inondable. Les céréales les plus attestées sont les blés vêtus dont l’engrain domine le spectre, suivi de l’épeautre (chap. 6). L’amidonnier est alors peu répandu. Le millet cultivé et l’orge sont aussi bien présents. Les légumineuses (lentilles, fèves et un unique pois) ne constituent qu’un faible pourcentage des plantes cultivées identifiées. Parmi les espèces animales retrouvées sur le site, le bœuf domine (chap. 5). Il est suivi, dans des proportions quasi iden- tiques, par les caprinés et le porc. La présence du cheval reste, comme sur la majorité des gisements de comparaison, tout à fait anecdotique. La faune chassée fait totalement défaut. Sur ce très vaste gisement (plus de 40 000 m2), plusieurs zones

d’intérêt ont été mises en évidences sur la base des variations de densité dans la répartition du mobilier et des structures (chap. 2). On distingue ainsi des zones où l’impact anthropique se marque fortement et d’autres où il est plus limité. Les zones denses correspondent à des lieux de vie. La découverte de céra- miques, de croissants d’argile, de fusaïoles, de fragments de meules et de nombreux lithiques brûlés coïncide avec ce que l’on trouve généralement dans le cadre des activités domes- tiques liées à un habitat (chap. 3 et 4). Des structures creuses (trous de poteau et fosses) sont présentes en de nombreux endroits du site mais leur répartition ne dessine jamais le plan d’un bâtiment complet. En revanche, dans les zones de forte densité, des effets de paroi ont été observés dans la répartition du mobilier (essentiellement de la céramique et des nodules de terre cuite). En trois endroits, ces effets de paroi permettent de visualiser le pourtour de grands bâtiments dont la surface au sol oscille entre 85 et 130 m2 (ensembles d’alignements 1, 2 et 3).

A d’autres emplacements, des effets de paroi sont préservés de façon partielle, de sorte qu’il n’est pas possible de détermi- ner la taille des bâtiments (alignements 4, 5, 6 et ensemble 7). L’absence de trous de poteau sur le tracé de ces constructions suggère le recours à des techniques autoportées, en madrier ou en torchis. Le gisement de Delémont - En La Pran permet donc, et c’est un fait unique pour l’âge du Bronze final, de visualiser l’emplacement et la dimension de bâtiments construits sans poteaux porteurs dans un contexte terrestre qui est, par défini- tion, impropre à la conservation du bois.

L’étude de la céramique issue de ces effets de paroi permet de préciser les datations 14C de chaque ensemble ou alignement, et

de distinguer au moins deux phases d’occupation successives, peut-être trois (chap. 3). On constate que les vestiges de ces phases ne sont pas superposés, mais spatialement distants, signe que l’habitat s’est déplacé au cours du temps.

Les premiers édifices du Bronze final, datés entre le Ha B1 tardif et le Ha B2, ont été implantés dans la partie ouest du domaine A,

Laurence Frei Paroz

Le plan d’un second est suggéré par un tronçon d’alignement et

par plusieurs structures creuses (zone d’intérêt 4).

Au Ha B2 à B3, de nouveaux bâtiments ont été construits une septantaine de mètres plus à l’est, dans la partie centrale du domaine A. Parmi ceux-ci, l’ensemble 1, qui est le mieux conservé, mesure 17,5 x 7,5 m. Les nombreux fragments de terre cuite découverts proviennent d’un revêtement argileux des parois qui a été préservé grâce à une cuisson accidentelle proba- blement liée à un incendie (chap. 4). Un second ensemble, légè- rement décalé au nord-est, lui est contemporain (ensemble 7). L’alignement 5, situé dans le domaine A est, se compose sur- tout de céramique dont une partie est affectée par des traces de surcuisson signalant une fois encore un incendie. De nombreux petits fragments de bronze scorifié associés à des charbons et des limons cuits livrent des indices, ténus il est vrai, en faveur d’une activité métallurgique. La typologie de la céramique montre des liens avec les ensembles datés du Ha B2 à B3. Ces alignements peuvent donc être contemporains des ensembles 1 et 7 ou être légèrement plus anciens. L’ensemble d’alignements 2 se distingue de tous les autres ensembles par une proportion de près de 90% de fragments de terre cuite provenant d’un revêtement argileux des parois. Compte tenu de la faible quan- tité de céramique présente, sa datation demeure délicate. On constate que tous les bâtiments sont orientés nord-ouest/sud-est et que cette orientation n’a pas changé au cours du Bronze final. Un peu à l’écart des vestiges d’habitat, deux fosses à pierres chauffées et une fosse riche en résidus de combustion ont été découvertes dans le lit abandonnée et comblé d’un ancien chenal (domaine B). Les trois fosses sont disposées en enfilade. Les deux premières, d’une taille d’environ 250 cm de long pour 80 à 100 cm de large, ont des parois fortement rubéfiées. Un lit de grands charbons en tapisse le fond. Les charbons sont recouverts d’une quantité de pierres calcaires portant les traces d’un intense passage au feu. La convergence des données situe leur utilisation entre le Ha B2 et Ha B3, et indique une possible contemporanéité avec les périodes d’habitat figurées par les ensembles d’alignements 1 et 7 et les alignements 5 et 6. Le présent volume a également fourni l’occasion d’enrichir les données disponibles pour un horizon Bz C et Bz D précédem- ment décrit (CAJ 22, chap. 10). Grâce à l’avancement des études, cet horizon, repéré essentiellement dans les couches de com- blement des chenaux (domaines B et D) et de manière très loca- lisée dans une zone dite « archaïque » de la plaine (domaine A), a pu être complété par l’identification au Bronze moyen à récent d’un nouveau lot de céramiques. La majorité d’entre elles prend place dans la partie ouest du domaine A, où ont également été repérés les plus anciens habitats du Bronze final. Elles font par contre totalement défaut de la zone centrale du site qui ne sera investie qu’à partir de la seconde moitié du Ha B. Il est donc tout à fait probable que les premiers défrichements ont porté sur la partie ouest du domaine A et que, dans la continuité des occupations du Bronze moyen/Bronze récent, les plus anciens habitats du Bronze final y ont pris place.

Notons, enfin, que toutes les occupations domestiques identifiées sont postérieures aux sépultures à incinération établies dans la partie nord-est du site durant le Ha B1 ancien (1050-1000 av. J.-C ; CAJ 23, à paraître). Malgré la présence d’éléments épars de cette période sur le site, l’habitat contemporain de la nécropole n’y a pas été repéré. Il devait se trouver hors de la zone fouillée.

Der vorliegende dritte Band der Delémont-En La Pran gewid- meten Publikationen behandelt die spätbronzezeitlichen Sied- lungsphasen.

Durch den Menschen verursachte Landschaftsveränderun- gen sind ab der Spätbronzezeit deutlich im Gelände erkenn- bar. Flächen für Ackerbau und Grünlandwirtschaft haben die ursprünglichen Waldgebiete zurück gedrängt. Die Feuchtzonen in Bachnähe dienen als Weideland und zur Heugewinnung. Die Getreideanbauflächen hingegen liegen ausserhalb der Schwemmebene in sicherer Entfernung zur Aue. Innerhalb des Getreidespektrums dominieren Spelzweizen, Einkorn gefolgt von Dinkel (Kapitel 6), Emmer ist anteilsmässig nur wenig vertreten. In grösseren Mengen sind Hirse und Gerste nachge- wiesen. Unter den Kulturpflanzen machen die Hülsenfrüchte (Linsen, Ackerbohnen und eine einzige Erbse) einen geringen Anteil aus.

Unter den vertretenen Tierarten überwiegen die Reste vom Rind (Kapitel 5), gefolgt von Schaf und Ziege sowie Schwein. Der Anteil an Pferdeknochen ist wie bei der Mehrheit vergleichbarer Fundkomplexe sehr gering, Wildtierknochen fehlen gänzlich. Mit über 40 000 m² handelt es sich in Delémont-En la Pran um eine flächenmässig sehr grosse Fundstelle. Aufgrund der räum- lichen Verteilung der archäologischen Funde und der Struktu- ren konnten verschiedene Aktivitätszonen definiert werden (Kapitel 2). Vom Menschen stark geprägte Bereiche unterschei- den sich von fundarmen Flächen. Zonen mit einer starken Fundkonzentration lassen sich als Wohnbereiche ansprechen. Das Fundspektrum – Keramik, « Mondhörner », Spinnwirtel, Mühlsteinfragmente und zahlreiche verbrannte Steine – ist für einen Siedlungskontext typisch (Kapitel 3 und 4). Pfostenlöcher und Gruben konnten an mehreren Stellen nachgewiesen wer- den, vollständige Hausgrundrisse lassen sich damit allerdings nicht rekonstruieren. Die Fundverteilung (insbesondere der Keramik- und Hüttenlehmfragmente) erlaubt auch den Verlauf von Wandfluchten zu lokalisieren. An drei Orten lassen sich die Umrisse grosser Gebäude erkennen, mit Grundrissflächen zwi- schen 85 m2 und 130 m2 (ensembles d’alignements 1, 2 und 3).

Andere ähnliche Fundkonzentrationen sind weniger vollständig, hier können die Gebäude nur bruchstückhaft erfasst werden (ali-

gnements 4, 5 und 6 und ensemble 3). Die seltenen Pfostenlöcher

lassen auf eine Konstruktionsweise mit tragenden Wänden aus Flechtwerk und Lehm oder in Blockbauweise schliessen. Die in Delémont-En la Pran erreichte Lokalisierung und Erkennung von auf Schwellbalken errichteten Gebäuden ist für eine Landsied- lung der Spätbronzezeit bisher einzigartig, da hier generell mit sehr schlechten Erhaltungsbedingungen für Holz zu rechnen ist. Die vergleichende Auswertung der entlang der Wandfluchten gefundenen Keramik erlaubt die Präzisierung der 14C -Datierun-

gen dieser Fundkonzentrationen bzw. Gebäuderesten. Mindes- tens zwei, vielleicht sogar drei aufeinander folgenden Siedlungs- phasen können unterschieden werden, wobei sich die Befunde nicht überschneiden sondern nebeneinander liegen, also die Verlagerung der Siedlung belegen (Kapitel 3).

Die frühesten, zwischen Ha B1 und Ha B2 datierten Gebäude befinden sich, leicht vom Bach zurück versetzt in der westlichen

Hälfte der domaine A. Der Grundriss eines rechteckigen, NW-SE orientierten Gebäudes mit den ungefähren Massen 16 m x 7 m lässt sich eindeutig rekonstruieren (ensemble 3). Ein zweiter Grundriss lässt sich aufgrund einer kurzen Wandflucht und mehreren Pfostenlöchern zumindest ansatzweise nachzeichnen (zone d’intérêt 4).

Während den Stufen Ha B2 und B3 erbaute man ungefähr 70m weiter westlich, im mittleren Bereich der domaine A neue Gebäude, wovon das ensemble 1 am besten erhalten ist (17,5 m x 7,5 m). Zahlreiche Fragmente von verbranntem Lehm der ursprünglichen Wandverkleidung zeugen von einer Brand- zerstörung (Kapitel 4). Daneben befindet sich ein zweiter, zeit- gleicher und leicht nach NW versetzter Bau (ensemble 7). Das alignement 5 in der domaine A besteht vor allem aus Kera- mik, die z.T. sekundäre Brandspuren aufweist, was wiederum auf einen Gebäudebrand schliessen lässt. Zudem liefern eine grosse Anzahl kleiner verschlackter Bronzeteilchen, die mit Holzkohle und verbranntem Lehm durchmischt sind, einen schwachen Hinweis auf eine lokale Metallverarbeitung. Die Keramiktypologie weist Parallelen zu den Ha B2 bis B3 datier- ten ensembles auf und erlaubt somit, auf eine gleiche oder wenig ältere Zeitstellung mit den ensembles 1 und 7 zu schlie- ssen. Das ensemble 2 unterscheidet sich von allen anderen durch seinen hohen Anteil an Hüttenlehm (annähernd 90%). In Anbetracht der geringen Anzahl an Keramikfragmenten bleibt jedoch seine Datierung unsicher. Eine allgemeine, im Laufe der Spätbronzezeit beibehaltene NW-SE Ausrichtung der Gebäude ist zu beobachten.

Etwas ausserhalb der Siedlung kamen in einem alten, aufge- lassenen Bachbett (domaine B) zwei mit Hitzesteinen verfüllte Ofengruben und eine weitere Grube mit Brandresten zum Vors- chein. Die drei Gruben bilden eine Reihe. Die Grubenwände der beiden ersten (Länge circa 250 cm, Breite circa 80 cm bzw. 100 cm) sind stark brandgerötet, der Grubenboden ist mit einer Schicht aus grossen Holzkohlestücken bedeckt. Darauf ruht eine grosse Anzahl Kalkbrocken mit ausgeprägten Feuers- puren. Verschiedene Anhaltspunkte erlaube es, ihren Gebrauch in die Stufen Ha B2 und Ha B3 zu datieren, sie wurden also während der Belegung der alignements 1 und / oder 7 oder der

alignements 5 und 6 benutzt.

Im vorliegenden Band können auch neue Erkenntnisse zu dem bereits publizierten Horizont Bz C - Bz D (CAJ 22, Kapitel 10) vorgestellt werden. Es handelt sich vor allem um Funde aus der Verfüllung aufgelassener Bachbette (domaines B und D) und aus einem « archaischen » Bereich, der sich eng begrenzt in der Ebene abzeichnet (domaine A). Diese Funde konzentrieren sich im westlichen Teil der domaine A, wo auch die ältesten erkann- ten Bauten der Spätbronzezeit liegen. Diese fehlen hingegen gänzlich im mittleren Bereich des Fundplatzes, wo erst für die zweite Hälfte des Ha B Siedlungsspuren bestehen. Es ist anzune- hmen, dass die ersten Rodungen und die darauf folgende mittel- bronzezeitliche Siedlung nur den westlichen Teil der domaine A besetzten; dieses Gebiet wurde möglicherweise durchgehend bis in die mittlere Spätbronzezeit genutzt.

Es ist allerdings zu bemerken, das alle analysierten Siedlungs- phasen jünger als das in der NW-Hälfte der Grabungsfläche angelegte Urnenfeld der frühen Spätbronzezeit sind (Ha B1, 1050-1000 v. Chr.; CAJ 23 in Vorbereitung). Obschon vereinzelte Funde aus dieser Zeit vorliegen, ist die zur Nekropole gehörende, ältere spätbronzezeitliche Siedlung nicht angeschnitten worden und ist deshalb ausserhalb der Grabungsfläche zu suchen.

Zusammenfassung

Riassunto

Traduzione Maruska Federici-Schenardi

Questo terzo volume della serie dedicata al sito di Delémont- En La Pran tratta le occupazioni domestiche del Bronzo finale. In questo periodo l’ambiente naturale del giacimento è già for- temente modificato dalle attività umane. Le superfici coltivate e le praterie hanno preso il sopravvento sulla foresta. Le zone umide nei pressi del fiume sono praterie sfruttate per il pascolo del bestiame e per la produzione foraggera. I cereali invece sono coltivati in campi discosti dal corso d’acqua, al di fuori della fascia inondabile. I cereali più frequenti sono i frumenti vestiti, fra cui domina largamente il piccolo farro (monococco), seguito dalla spelta (cap. 6). Il grano duro è poco diffuso. Anche il miglio coltivato e l’orzo sono ben presenti. Le leguminose (lenticchie, fave e piselli) raggiungono solo una debole percentuale delle piante coltivate.

Tra le specie animali rinvenute sul sito domina il bue (cap. 5). È seguito, in proporzioni praticamente identiche, dai caprini e dal maiale. La presenza del cavallo resta del tutto aneddotica, fatto riscontrato nella maggior parte dei siti di confronto. La sel- vaggina manca totalmente.

Su questo vastissimo sito (oltre 40 000 m2) sono state evidenziate

diverse zone di interesse sulla base delle variazioni di densità nella distribuzione spaziale dei reperti e delle strutture (cap. 2). Si distinguono così delle zone in cui l’impatto antropico è forte- mente marcato e altre in cui esso è più limitato. Le zone dense corrispondono a dei luoghi di vita. Il rinvenimento di ceramiche, di cosiddetti “alari”, di fusaiole, di frammenti di macine e di numerosi oggetti litici combusti corrisponde a quanto normal- mente si riscontra nel quadro delle attività domestiche legate ad un abitato (cap. 3 e 4). Delle strutture scavate (buche di palo e fosse) sono presenti in tanti punti del sito, ma la loro distri- buzione spaziale non disegna mai il perimetro di un edificio completo. Invece nelle zone di forte densità sono stati identifi- cati degli effetti di parete attraverso la distribuzione dei reperti (essenzialmente ceramica e noduli di terracotta). In tre posti questi effetti di parete permettono di visualizzare il perimetro di grandi edifici la cui superficie al suolo oscilla tra 85 e 130 m2

(insiemi di allineamenti 1, 2 e 3). In altri luoghi gli effetti di parete sono preservati solo parzialmente e non è dunque possi- bile determinare la dimensione degli edifici (allineamenti 4, 5 e 6 e insieme 7). L’assenza di buche di palo lungo il tracciato di queste costruzioni suggerisce l’impiego di tecniche autoportanti per erigere strutture in tavole di legno o in torchis. Il sito di Delémont - En La Pran consente quindi, fatto unico per il Bronzo finale, di visualizzare la localizzazione e la dimensione degli edi- fici costruiti senza pali portanti in ambito terrestre, il quale, per definizione, non è propenso alla conservazione del legno. Lo studio della ceramica proveniente da questi effetti di parete permette di precisare le datazioni al 14C di ogni insieme o

allineamento e di distinguere almeno due fasi di occupazione successive, forse tre (cap. 3). Le vestigia di queste fasi non si sovrappongono mai, ma sono spazialmente distanti le une dalle altre, segno che l’abitato si è spostato nel corso del tempo. I primi edifici del Bronzo finale, datati tra l’Ha B1 tardivo e l’Ha B2, sono stati costruiti nella parte occidentale del domaine A, un po’ discosti dal ruscello rappresentato dal domaine C. La pianta di un edificio di circa 16 metri di lunghezza e 7 m di

larghezza appare chiaramente (insieme 3) ed è orientata lungo l’asse nord-ovest/sud-est. La pianta di un secondo edificio è sug- gerita da un tratto di allineamento e da una serie di strutture scavate (zona d’interesse 4).

Nell’Ha B2 fino all’Ha B3 nuovi edifici sono costruiti a una set- tantina di metri a est, nella parte centrale del domaine A. Tra questi l’insieme 1, il meglio conservato, misura 17,5 x 7,5 m. I numerosi frammenti di terracotta ivi rinvenuti provengono da un rivestimento delle pareti conservato grazie ad una com- bustione accidentale, probabilmente legata ad un incendio (cap. 4). Un secondo insieme, contemporaneo, è leggermente spostato a nord-est (insieme 7).

L’allineamento 5, situato nel domaine A est, si compone essen- zialmente di ceramica, di cui una parte provvista di tracce di sovracottura che segnalano nuovamente un incendio. Numerosi piccoli frammenti di bronzo scorificati associati a dei carboni di legna e dei sedimenti cotti forniscono tenui indizi di un’attività metallurgica. La tipologia della ceramica mostra dei legami con gli insiemi datati dall’Ha B2 fino all’Ha B3. Questi allineamenti possono quindi essere contemporanei degli insiemi 1 e 7 o leg- germente più antichi. L’insieme di allineamenti 2 si distingue da tutti gli altri insiemi grazie ad una proporzione pari al 90% di frammenti di terracotta provenienti da un rivestimento delle pareti. La bassa quantità di ceramica rende delicata la sua data- zione. Si costata che tutte le costruzioni sono orientate secondo l’asse nord-ovest/sud-est e che questo orientamento non muta nel corso del Bronzo finale.

Leggermente discoste dalle vestigia d’abitato, due fosse conte- nenti pietre combuste e una terza fossa ricca di resti di combu- stione sono state rinvenute nel letto abbandonato e riempito di un antico canale (domaine B). Le tre fosse sono disposte in fila. Le prime due, di 250 cm di lunghezza e 80-100 cm di lar- ghezza, presentano delle pareti fortemente rubefatte. Il fondo è tappezzato da uno strato di grossi carboni di legna. I carboni sono ricoperti da una quantità di pietre calcaree con forti tracce di passaggio al fuoco. La convergenza dei dati situa la loro uti- lizzazione tra l’Ha B2 e l’Ha B3 e indica una possibile contem- poraneità con i periodi d’abitato rappresentati dagli insiemi di allineamenti 1 e 7 e dagli allineamenti 5 e 6.

Il presente volume ha pure dato l’occasione di arricchire i dati disponibili per un orizzonte Bz C e Bz D descritto in precedenza (CAJ 22, cap. 10). Grazie all’evoluzione degli studi questo oriz- zonte, rinvenuto essenzialmente negli strati di riempimento dei canali (domaines B e C) e in modo molto localizzato in una zona detta “arcaica” della pianura (domaine A), ha potuto essere completato grazie all’attribuzione al Bronzo medio/recente di un nuovo corpus di ceramiche. La gran parte di esse proviene dalla parte occidentale del domaine A, dove sono pure stati identificati i più antichi abitati del Bronzo finale. Mancano invece comple- tamente nella zona centrale del sito, che sarà occupata sola- mente a partire dalla seconda metà dell’Ha B. È dunque molto probabile che i primi disboscamenti abbiano riguardato la parte occidentale del domaine A e che i più antichi abitati del Bronzo finale vi abbiano preso posto nella continuità delle occupazioni del Bronzo medio/Bronzo recente.

Da rilevare, da ultimo, che tutte le occupazioni domestiche iden- tificate sono posteriori alle incinerazioni insediate nel settore nord-est del sito durante l’Ha B1 antico (1050-1000 a.C ; CAJ 23, prossima pubblicazione). Malgrado la presenza di elementi sparsi di questo periodo sul sito, l’abitato contemporaneo della necropoli non è stato identificato. Doveva essere ubicato al di

Documents relatifs