• Aucun résultat trouvé

o

=

d'". s\ ~ \

R

T.Y

\ i \

= \

o*T: \ : \

L'équation correspondant à

o*

est celle d'une fonction mémoire

{voir page 6 ). Elle peut être obtenue à partir de celle de Q en permutant R et S et en changeant Y en Y.

o* =

De cette comparaison nous pouvons tirer les implications suivantes (R=S=l)

~ (Q*

= 0)

(R=O, S=l) ::::;,

(a'•

= Q =l)

{R=l , S=O) -:::;> (Q

* -

= Q =O) {R=S=O)

~ {Q*

=Q=l)

En conséquence, le contr8le de conformité de la sortie Q~ peut être rattaché à celui de la sortie Q de la façon suivante : il suffit de suivre les variations de

o*

et après chaque variation de Q, de vérifier que

auquel cas

Q~ = Q

o*

=

o

sauf si R

=

S=0

Définition complète de la bascule TTL 5472.

La définition complète de la bascule TTL5472 peut être résumée d'une part, par la condition des seuils soupçonnée en partie par la société Texas Instruments (voir page 31)

mémoires suivantes : ·

et d'autre part, par les trois fonctions

~R 1 T

Q= y

s

YS

J

T Q

Y= J

TQKS

R

·o*s

1 T

\ o*

=

T _

R y

Le graphe général de la bascule peut être établi à l'aide de ce qui a été dit précédemment.

Nous ne représenterons ici que les points stables de ce graphe sans préciser les parcours, et en limitant les combinaisons des trois fonctions Q ,Q~

et Y à celles qui se présentent réellement.

Les points marqués d'un* ne sont pas accessibles par le changement d'une seule variable. Il faut, pour y passer, changer simultanément deux ou trois variables. Ce sont des points de commutation qui font aboutir au seul point stable de chaque colonne.

Il 1

' " 1

lco

Oil

010

Les points marqués d'un double trait ne sont également accessibles que par changement simultané de deux variables. Ils sont instables mais peuvent conduire à plusieurs points stables.

0 0 0 0 0 0 0 D ? Q ? .::::, ~ ;::; -,:::;. -,::;.

~ ,,.., ~

* -90

.,..

~ .,W.

*

~ ~ ,W.

'*

~ ~ ~ D 0 ô 0

* *

0 0 0 0 0 0 0 0 D 0 D 0 0 0

D D 0 0 D 0 0 0 1'r

*"

0 0 ô 0 0 0

*

~ ,fi,

'* *

~

.,,

of' ,,f

....

*

...

0 0 0 D

0 A '1. ~

"

S'" 6 ~ <i: ~ 10 Il 12. I l it, , , Il,.

ir

l'i' 19 1.o '2.1 2'2. '2. '; 'l.<, 1.l" 2.,!. 'L~ 2. Î z.~ se >I

R, S,7:~ t<

Séquence complète de contrôle.

Pour vérifier le circuit nous n 1avons accès que d'une part, aux entrées R, S, T, Jet K et, d'autre part, aux sorties Q et

o'•.

Il convient donc de ne plus considérer maintenant que ces variables et ces fonctions.

Le contrôle du circuit équivaut au tracé, de manière expérimentale, du graphe qui lui est propre et à la comparaison de celui-ci avec le graphe théorique.

Pour faire cela il faut, à partir de chaque point stable, explorer tous les chemins possibles obtenus par le changement d'état d'une variable.

Pour notre cas particulier le plus simple est de diviser le contrôle en deux parties :

1 ° - considérer les points stables correspondants aux 24 premières combinaisons des variables du graphe général. Pour chacune d'elles on ne doit obtenir qu'un seul point stable.

2° - considérer les points stables correspondants aux 8 dernières com-binaisons des variables du même graphe général. Le graphe qui doit alors être obtenu (voir page 44) est facilement déduit de celui donné page 36.

1 ° - Les points stables de départ peuvent être pris dans l'ordre suivant : 0, 1 , 3, 2, 6 1 7, 5, 4, 12, 13, 15, 14, 1 O, 11 , 9, 8, 16, 1 7, 19, 18, 22, 23, 21 , 20

La succession des combinaisons des variables est alors la suivante 0,2,0,4,0,8,0,16,0,

1,5,1,9,1,17 ,1 3,7 ,3,11,3,19,3 2,10,2,18,2 6;14,6,22,6 7,15,7,23,7 5, 1 3, 5, 21 , 5 4,6,4,20,4 12,14,12,28,12 13,29,13

15, 31 , 15 14, 30, 14 10,26,10

11 , 1 5, 11 , 27 , 11 9,13,9,25,9 8 , 1 0 , 8 , 1 2 , 8 , 24 , 8 0

16, 1 8, 16, 20 , 16, 24, 16 17,21,17,25,17

19,23,19,27,19 18,26,18

· 22, 30, 22 23,31,23 21,29,21

20,22,20,28,20

21 , 23, 22, 1 8, 19, 1 7, 16, 0, 8, 9, 11 , 10, 14, 15, 1 3, 12, 4, 5, 7, 6, 2, 3, 1 , 0 ce qui fait 140 changements de combinaisons.

Pour les combinaisons O à 7 inclus nous devons rester sur la ligne 111 du graphe, pour les combinaisons de 8 à 15 inclus sur la ligne 011 et pour les combinaisons 16 à 23 inclus sur la ligne 100.

Pour les combinaisons 24 à 31 inclus nous devons nous trouver - sur la ligne 010 en partant des combinaisons 14 et 15

- sur la ligne 011 en partant des combinaisons 8, 9, l O, 11, 12 et 13 - sur la ligne 1 00 en partant des combinaisons 16, 1 7, 1 8, 19, 20, et 22 - sur la ligne 1 01 en partant des combinaisons 21 et 23.

2° - Le tracé du graphe correspondant aux combinaisons 24 à 31 inclus peut

@tre obtenu par la succession des combinaisons des variables déjà donnée pages 34 et 35, c'est-à-dire :

31 (avec Q = 1) 2.'J, 31 , 27, 31 , 30,26,30,26,30

31 29

28,24,28 30

31

29,25,29,25,29 31

29

28,24,28 29

31

ce qui fait 28 changements de combinaison.

Le passage de la première partie de la séquence de contr6le à la deuxième partie peut se faire par la succession des combinaisons des variables :

0, 1 , 3, 7, 23, 31 soit cinq changements de combinaisons.

Ou encore, ce qui est licite dans le cas particulier présent :

* Cs

0, 7,231 31

I

r

I I

Q J 4 '

-0 () 0

L'expérimentation a corroboré l'étude théorique.

--=---- ,.,.

-

"-·

C) ~

- --:...

---Q l)O

0 N

-

..__,,

-

L.

g

~

0 -:;-0 ·..i.

0 ~

CONCLUSION

-Ce qui précède a montré que l'analyse binaire permet de faire une étude complète du fonctionnement logique d'un circuit à partir de son schéma et d'en tirer des méthodes de contrôle.

Les résultats présentés dans ce rapport font apparartre des contra-dictions entre le fonctionnement réel du circuit considéré et ce que l'on est en droit d'attendre à ïa lecture des définitions 7 très succintes d'ailleurs, données par le fabricant. La société Texas Instruments n'a jamais diffusé les éléments détaillés de ses études de circuits ; il ne nous est donc pas

pos-sible de savoir si ces contradictions résultent d'un choix délibéré ou bien si au contraire, il faut voir là la conséquence d'une étude plus intuitive que rationnelle. Quoi qu'il en soit, nous sommes obligés de constater que les informations fournies à l'utilisateur sont par trop insuffisantes et ne lui permettent pas de prévoir le comportement réel du circuit dans sa totalité.

Il faut malgré tout noter que dans le cas particulier de la bascule Texas-Instruments dont les fonctions sont relativement simples, la connaissance détaillée qui falt défaut, se révèle à l'usage 7 peu gênante pour les applications courantes.

Mais la complexité des fonctions logiques intégrées augmente rapide-ment 7 sous la pression de besoins qui ne sont pas toujours clairement

formulés.

Si d'une manière ou d'une autre une analyse rationnelle n'est pas faite a priori de façon à obtenir la définition précise et complète d'une fonction, rien n'assure l'utilisateur qu'au delà des informations fournies par le fabricant, ce qu'il constatera lui-même ne révèlera pas des propriétés ignorées, décevant ses espoirs ou limitant considérablement le champ d'utilisation des circuits correspondants.

Les fabricants n'ont pas jusqu'à présent assez approfondi les problè-mes de l'étude logique des circuits, n'en voyant peut être pas encore toute la nécessité. Peut-être aussi n'ont-ils pas à leur disposition des moyens théoriques adéquats.

Mais maintenant que ces moyens se précisent et se perfectionnent , il est souhaitable pour éviter des malentendus, que la description rationnelle du fonctionnement des circuits par l'analyse binaire {et pas seulement un

Documents relatifs