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Analyse et discussion des résultats

Analyse

Intérêt de l’étude

Cette étude a pour but d’évaluer la douleur et l’anxiété lors d’une amniocentèse sous hypnose. Il paraît essentiel de proposer aux patientes un confort maximum lors de gestes douloureux et angoissants pouvant compromettre le vécu de leur grossesse. Elle a aussi l’objectif de montrer aux professionnels de santé, l’importance d’une prise en charge globale de la patiente, en passant notamment son accompagnement. Même à petite échelle, les études sur l’hypnose et les gestes de diagnostic anténatal ont un intérêt pour alimenter la littérature qui reste peu conséquente sur le sujet.

Points forts

L’étude est réalisée de façon mono centrique à la maternité Monaco de Valenciennes. Le protocole étant unique, il permet une homogénéité des pratiques, notamment dans le discours d’information tenue aux femmes, mais aussi et surtout lors de la prise en charge qui va de la préparation de la patiente jusqu’à la fin de l’amniocentèse. Les patientes étaient dans le même environnement, dans les mêmes conditions. Les séances d’hypnose ont également été réalisées par la même sage-femme afin de ne pas créer de biais de classement.

Toutes les femmes ayant une bonne compréhension de la langue française pouvaient participer à l’étude si elles n’avaient pas de contre-indication à l’hypnose, ce qui permettait d’éviter le biais de sélection des patientes. Durant la période d’inclusion, aucune femme ne présentait de critère d’exclusion, et aucune femme n’a refusé de participer à l’étude. Le questionnaire était concis et n’a donc pas créé de perturbation par rapport au protocole

geste de diagnostic anténatal. Les progrès de la médecine ont parfois tendance à mettre le relationnel de côté. L’accompagnement des patients est un aspect important du soin, et avec l’essor de l’hypnose cette étude a un caractère novateur.

L’échelle d’anxiété qui accompagnait le questionnaire permettait à la patiente d’indiquer une valeur plus proche de la réalité en donnant un score aidé par un support visuel. Il en allait de même pour l’échelle de douleur.

Point faible

Le faible effectif diminue la puissance de l’étude. En effet, l’effectif total n’est que de 20 patientes, un nombre qui était souhaité, mais qui reste faible. Sur les 102 indications d’amniocentèses durant la période d’inclusion, 58 femmes ont choisi de réaliser le diagnostic prénatal non invasif qui leur était proposé (57% des indications) et 44 amniocentèses ont été réalisées (43% des indications). Les patientes n’étaient inclues dans l’étude que les jours où la sage-femme formée à l’hypnose pouvait se rendre disponible.

Le caractère descriptif de l’étude ne nous permet pas d’apporter de conclusion concernant la diminution de la douleur lors d’une amniocentèse sous hypnose. Le peu de données recueillies sur chaque patiente (âge, parité, gestité) ne permet pas de description précise de la population de l’étude.

Limites et biais de l’étude

Le questionnaire était rempli de façon instantanée, écartant tout biais de mémorisation. Le niveau d’anxiété était demandé à la patiente après la séance d’hypnose à travers deux questions. La séance d’hypnose durait le temps du geste et la patiente évaluait alors son anxiété à la fin de l’amniocentèse ; il pouvait alors exister un biais de mesure. En effet, à la fin du geste, la diminution de l’anxiété peut s’expliquer par la bonne réalisation du geste même si l’anxiété peut persister au vu des complications potentielles.

Nous aurions aimé réaliser une comparaison de la douleur des femmes sous hypnose - sans hypnose, mais l’EVA n’étant pas recueillie systématiquement, cela n’a pas été possible.

Discussion

Action de l’hypnose sur l’anxiété

L’amniocentèse est un geste générant chez les patientes une grande anxiété, une anxiété liée au geste et la douleur qu’il engendre, au résultat, et à ses complications. Plusieurs études ont montré que la douleur ressentie pendant le geste était fortement liée à l’anxiété de la patiente. [16] En diminuant l’anxiété ressentie pendant le geste, on peut alors réaliser une action sur la douleur. L’hypothèse à laquelle l’étude tente de répondre est la suivante : Les résultats de l’étude nous montrent un score moyen d’anxiété avant hypnose à 6,45/10 pour un score moyen d’anxiété à 2,35/10 après la séance d’hypnose, soit une diminution moyenne de 4,1 point sur le score d’anxiété avant et après la séance d’hypnose équivalant à une diminution de 61% du niveau d’anxiété, soit de plus de la moitié. Les résultats nous exposent aussi que l’ensemble des patientes se disent calme, en sécurité, sans inquiétude et détendue après la séance d’hypnose, alors qu’elles avaient pour 75% d’entre elles tendance à être irritables, nerveuses, crispées, tendues ou contrariées, bouleversées, inquiètes, soucieuses avant la séance d’hypnose. Ces résultats sont en accord avec une diminution du niveau d’anxiété obtenue par la séance d’hypnose, et confirme donc partiellement notre hypothèse.

Action de l’hypnose sur la douleur.

Selon l’étude de Gordon, [44] l’anesthésie locale ne permet pas de diminuer la douleur des femmes pendant l’amniocentèse. Il semble pourtant important de diminuer la douleur ressentie par ces patientes, afin d’améliorer leur vécu de l’amniocentèse. Nous avons émis l’hypothèse que la réalisation d’une séance d’hypnose pendant le geste permettrait de

geste est de 3,1/10. Au vu de la littérature, notre étude ne permet pas de montrer une diminution de la douleur lors que le geste est réalisé sous hypnose.

Selon une étude de Harris en 2004 [46], sur 121 femmes subissant une amniocentèse sans hypnose, 19,3% d’entre-elles ne ressentaient pas de douleur, et 6,7% ressentaient une douleur insupportable. Dans notre étude, 35% des femmes n’ont pas ressentie de douleur lors de l’amniocentèse sous hypnose, et 5% ont ressentie une douleur insupportable.

Comme nous l’avons vu précédemment, [16][46] la douleur pendant le geste est corrélée au niveau d’anxiété de la patiente. Notre étude montre une diminution du score d’anxiété après la séance d’hypnose. Nous pouvons alors penser qu’en ce sens l’hypnose agit sur la sensation de douleur ressentie par la patiente.

Le score moyen de douleur résultant de notre étude ne permet pas de montrer une réelle diminution de la douleur sous hypnose en le comparant celui qui est donné par la littérature. Cependant, la diminution du score d’anxiété entraînée par l’hypnose peut avoir un impact positif sur la douleur ressentie. Notre étude montre aussi un nombre plus important de femmes n’ayant pas ressentie de douleur par rapport aux données de la littérature et un pourcentage plus faible de femmes ayant ressentie une douleur insupportable.

Les résultats de cette étude ne permettent de valider que partiellement notre hypothèse : si nous pouvons penser que l’hypnose a un effet bénéfique sur la douleur ressentie pendant l’amniocentèse, l’étude ne permet pas de montrer de diminution de celle-ci. Cependant, l’étude montre une diminution de l’anxiété grâce à la séance d’hypnose, et valide alors partiellement notre hypothèse.

Propositions

Il peut être intéressant que les professionnels de santé se forment au langage hypnotique, car cette communication a toute sa place en obstétrique au vu du stress engendré par la grossesse. L’hypnose conversationnelle permet au patient de se servir de ses ressources pour améliorer son état. Une patiente en état de transe négative, est particulièrement sensible aux paroles et au comportement du soignant. En adhérant au discours négatif de la patiente, afin

de créer une relation de confiance, il est ensuite possible de reformuler ses propos sans exagérations. Cela passe par des reformulations simples, comme par exemple, parler d’inconfort plutôt que de douleur, de frais plutôt que de froid, afin de permettre à la femme de vivre ses perceptions négatives de façon moins excessive. Elle souligne les capacités de réussite de la patiente, sans la rendre responsable de toutes les manifestations de son corps. C’est une méthode intuitive pour certains professionnels qui regroupent toutes les attentions censées améliorer le confort du patient. La formation des professionnels de santé, et notamment les obstétriciens réalisant les gestes de diagnostic anténatal ou le professionnel de santé présent dans la salle de geste pour préparer la patiente, réaliser la détersion et collaborant avec le médecin, leur permettrait de proposer un accompagnement des patientes par l’hypnose. Cet accompagnement est souhaité par les patientes, puisque dans notre étude, aucune des patientes sollicitées n’a refusé la séance d’hypnose.

La transe hypnotique permet d’intensifier la relation soignant-soigné, de comprendre et d’intensifier les effets bénéfiques de la communication verbale lors des soins.

[3][38]

Une étude à plus grande échelle sur le sujet voire une étude comparant la douleur et l’anxiété chez des femmes ayant recours à un geste de diagnostic anténatal avec et sans séance d’hypnose permettrait d’obtenir une plus grande puissance des résultats. Ce type d’étude permettrait également d’alimenter la littérature, et d’engendrer une amélioration dans la prise en charge relationnelle d’une patiente subissant un geste de diagnostic anténatal, en vue d’améliorer son confort.

Perspectives – le dépistage prénatal non invasif.

Le dépistage prénatal non invasif, abordé dans la première partie, a pour but d’améliorer le dépistage de la trisomie 21 tout en diminuant le nombre de faux-positifs , ce qui entraîne alors

Il n’est toujours pas remboursé en France, mais il est proposé à chaque femme susceptible d’en bénéficier et entraîne déjà une diminution du nombre de gestes invasifs.

A l’avenir, il pourrait permettre de maitriser le potentiel anxiogène du diagnostic prénatal. Pour les femmes chez qui le geste invasif reste nécessaire, il semble d’autant plus essentiel de les accompagner suffisamment afin de limiter leur angoisse, leur douleur, et de leur éviter une parenthèse dans leur grossesse.

Conclusion

Bien que l’apparition du dépistage prénatal non invasif entraîne une nette diminution des gestes invasifs de diagnostic prénatal, ces derniers restent une source d’angoisse, et engendrent une douleur non négligeable chez les patientes y ayant recours. Il semble alors nécessaire d’éviter l’anxiété maternelle au vu de ses effets néfastes sur la grossesse et sur le lien qu’elle établira avec son futur enfant.

Cette étude montre l’intérêt d’accompagner les femmes lors des gestes invasifs à visée diagnostique afin de diminuer leur anxiété et leur douleur. La proposition d’accompagnement par une séance d’hypnose a été appréciée par les patientes et bien accueillis par les professionnels qui ont tous acceptés.

Les résultats nous montrent une diminution de l’anxiété chez les femmes accompagnées par de l’hypnose, qui semble avoir une action bénéfique sur la douleur ressentie par la patiente. L’étude ne permet pas de montrer une diminution de la douleur chez les femmes subissant une amniocentèse sous hypnose. Cependant elle montre que la majorité des patientes inclues dans l’étude ont ressentie une douleur faible, voire n’ont pas ressentie de douleur pendant le geste.

L’hypnose a donc toute sa place dans l’accompagnement des femmes lors des gestes de diagnostic anténatal. Il peut être avantageux que les professionnels de santé réalisant le geste ou présents lors de la procédure soit sensibilisés à l’hypnose conversationnelle pour proposer une prise en charge globale adaptée et souhaitée par la patiente.

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Annexes

Annexe 1 : Questionnaire

Annexe 2 : Consentement patiente

Annexe 3 : Feuillet d’information sur l’amniocentèse remis aux patientes à la maternité Monaco de Valenciennes.

Annexe 1 : Questionnaire Questionnaire d’auto-évaluation du sentiment de stress avant la séance d’hypnose. Question n° 1 : Que ressentez-vous à ce moment précis de la journée ? Consignes : cochez la réponse qui semble correspondre le plus à votre état d’esprit actuel. Je me sens calme, en sécurité, sans inquiétude, détendue. Je me sens irritable, nerveuse, crispée, tendue. Je me sens contrarié, bouleversé, inquiète, soucieuse. Question n° 2 : Sur cette échelle de 0 à 10, évaluez votre niveau d’anxiété/stress à ce moment précis de la journée. Consignes : cochez le chiffre qui vous semble le plus juste pour évaluer votre état de stress du moment. 0 = ne ressentir aucun stress. 10 = stress intense, handicapant. 0 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 Questionnaire d’auto-évaluation du sentiment de stress après la séance d’hypnose. Question n° 1 : Que ressentez-vous à ce moment précis de la journée ? Consignes : cochez la réponse qui semble correspondre le plus à votre état d’esprit actuel. Je me sens calme, en sécurité, sans inquiétude, détendue. Je me sens irritable, nerveuse, crispée, tendue. Je me sens contrarié, bouleversé, inquiète, soucieuse. Question n° 2 : Sur cette échelle de 0 à 10, évaluez votre niveau d’anxiété/stress à ce moment précis de la journée. Consignes : cochez le chiffre qui vous semble le plus juste pour évaluer votre état de stress du moment. 0 = ne ressentir aucun stress. 10 = stress intense, handicapant. 0 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 Question n°3 : évaluez votre douleur au moment du geste en cochant le chiffre correspondant à celle-ci (0 étant l’absence de douleur, 10 étant une douleur maximale inimaginable). 0 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10

Annexe 2 : Consentement Patiente.

Madame,

Dans le cadre de mon mémoire de fin d’étude, je souhaiterai réaliser un travail de recherche sur les bienfaits de l’hypnose, pendant le geste de diagnostic anténatal.

C’est pourquoi, que je vous propose une séance d’hypno-relaxation au cours de ce geste qui sera réalisé par une sage-femme formée en hypnose médicale.

Cette séance a pour but de favoriser la détente, la relaxation ainsi que le relâchement musculaire et ainsi obtenir une sensation de bien être et de confort.

La durée de la séance n’excédera pas la durée du geste.

Nous restons à votre entière disposition pour toute question ou précision à ce sujet Merci d’avance de votre participation

Lucie Baert étudiante sage-femme

Je soussignée, Mme , née le : • Accepte de participer à l’étude

• Refuse de participer à l’étude

Fait le , à .

Annexe 3 : Feuillet d’information sur l’amniocentèse remis aux patientes à la maternité Monaco de Valenciennes.

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