• Aucun résultat trouvé

, Nous savons qu'à l'état physiologique la quantiü~

d'hémoglobine est à peu près proportionnée au nombro des globules rouges, n1ais à l'état pathologique, sur-tout dans l'anémie, cette quantité peut varier dans des proportions très étendues.

Le travail le plus ancien qui a été publié sur la ma-tière colorant~ du sang dans l'anémie est celui de Foedisch. Cet auteur nous a prouvé que la quantité de fer contenue dans le sang d'une personne atteinte de chlorose est diminué et que cette diminution est proportionnelle au nombre des éléments rouges.

Duncan, se basant sur l'examen de trois cas de chlo-rose, affirme que dans cette maladie le nombre des corpuscules rouges peut êtee norn1al, n1ais leur pou-voir colorant diminué. Andral et Gavarret, qui indi-:-quaient comme poids normal des corpuscules du sang le chiffre de 127 pour 1000, trouvèrent dans un cas de chlorose le chiffre de 46 à 70 pour 1000, dans un autre cas celui de 27,9 pour 1000, par conséquent un abais-sement de 78 pour 1000. Quincke, à l'aide de lamé-thode spectroscopique, nous dit que dans un cas de chlorose, la quantité de l'hémoglobine peut descendre jusqu'à un tiers du cas normal. Dans la même

cir 2 7 cir

-constance, il a observé que l'usage_prolongé du fer et une alimentation appropriée avaient doublé la quantité d'hémoglobine. Subbotin a constaté chez une personne chlorotique une diminution de 70 pour 100. Le chiffre le plus bas que nous avons observé dans deux cas de chlorose est celui de 75 pour 100.

Les progrès de l'analyse quantitative et de l'analyse spectroscopique, imparfaitement connus des auteurs précédents, pern1ettent actuellmnent aux observateurs de calculer d'une 1nanière très approximative le nombre des globules rouges du sang. Welker, à

l'aide de cette méthode, a pu prouver que la quantité des corpuscules rouges elu sang est considérablement diminuée chez les personnes chlorotiques. C'est ainsi que dans un cas de chlorose, au lieu de 4 à 5 millions de globules rouges, il n'en a trouvé que :3 millions dans un millimètre cube. Hayem et Mallassez ont ap-porté de précieux perfectionnements ù cette n1éthode de recherches. Aussi pouvons-nous affirmer désor-n1ais qu'un grand non1bre de chloroses sont dues à une diminution dans le non1bre des éléments rouges, toutefois sans altération de la 1natière colorante et sans aucun changmnent clans le volume de ces cor-puscules.

Une autre altération clcs hématies dans la chlorose a été observée et décrite pour la première fois par An-dral et Gavarret, en 1840. C'était une altération de fonne et de volume. :Mais ce fut surtout Hayem qui nous a rendu attentifs sur la diminution du diamètre des globules rouges. Il s'exprime ainsi : « Dans tous les cas d'anémie chronique d'une certaine intensité, la 1noyenne des di1nensions globulaires est toujours in-férieure à la moyenne. >>

D'après le 1nên1e auteur, la forme des globules rouges subit aussi des variations, letir eoloration serait Inoins intense et 100 hématies d'un anémique ne dé-passeraient pas en volun1e 75 globules normaux. De plus, la n1asse de la n1atière colorante de ces 100 hé-n1aties anén1iques serait équivalente à eelle de 50 ou rnê1ne seule1nent de 25 hén1aties noJ'males. Ajoutons que la diminution elu fer dans le sang des chlorotiques,

cl~jà entrevue en 1833 par de Fœdisch, est en rapport avec la diminution d'hémoglobine. En réstnné, nous pouvons poser com1ne principe que l'appauvrissen1ent du sang en 1natière colorante est attribuable à plu-sieurs causes :

1 a A la diminution du non1bee des hématies, leur volume et leur richesse en hémoglobine restant nor-Inaux..

2° A la düninution du volun1e des hématies, sans altération dans'le nombre._et dans la I'ichesse en hé-moglobine.

3° A la düninution du pouvoir colorant des héina-ties, leur nombre et leur volume étant invariables.

4° Au pouvoir absorbant· de l'hé1noglobine pou1·

l'oxigène.

Cette dernière cause, mentionnée par Hayem, pré-sente un intérêt non moins grand que les pré~é­

dentes.

5o Au contenu anormal de la 1natière colorante dans les hématies observé chez les enfants nouveaux-nés, ceci au point de vue physiologique.

Hayem avait déjà observé dans un cas de chlorose que le contenu en hé1noglobine était nonnal, tandis (1ue le nombre des élé1nents rouges était diminué.

Quoiqu'il en soit, chacune de ces causes peut

provo--

2D-(1ue1· la dyscrasie du sang, Inais le plus souvent plu-sieurs d'entre elles sont combinées.

Il existe encore une catégorie d'anémies qui, au

· point de vue pratique, sont d'une importance très grande. Ce sont les anéinies florissantes dans les-quelles il y a contraste frappant entre l'apparence ex-térieure et la richesse du sang en hémoglobine. Les n1alades ont tous les symptômes de la chlorose, sauf que les joues et les 1nuqueuses ont la coloration nor-lnale. Cependant le sang de ces individus présente ç\

l'exmnen une diminution en hémoglobine. La déter-Inination de l'hén1oglobine est donc d'une valeur con-sidérable pour le diagnostic.

Andral avait déjà reconnu toute la valeur de l'exa-lnen du sang dans eette maladie. << Loin d'être eertaines personnes con1plèten1ent pâles et décolorées, hien qu'elles présentassent un taux normal d'hémo-globine. De là, pal'fois, ces faux diagnostics médicaux, impossibles à reconnaître si on ne fait pas le dosage préalable de la matière colorante. Rien d'étonnant alors si, dans ce cas,.l'adn1inistration des préparations ferrugineuses a été rarement couronnée de succès.

A quoi doit être attribuée cette différence entre cette quantité normale d'hé1noglobine et cette pàl~ur extt'-rieure ~ Nous devons à M. le professeur Sahli, de Berne, une explication sur la contradiction qui existe

entre un sang suffi'samment riche en hémoglobine et l'apparence extérieure de l'anérnie. Il faudr·ait l'attri-buer, dit-il : « 1 o A une variation dans le diamètre des vaisseaux des différentes régions, principalement ceux de la face. 2° A une tonicité exagérée des vais-seaux de la peau. 3° A un abaissen1ent de la pression sanguine la suite d'une maladie de cœur·, de la.

phthisie pulmonaire, etc.). »

·Les cas suivants d'anémies-chloroses nous mon-trent une diminution plus ou moins forte d'hémoglo-bine. La plus forte a été de 75

° '

0 environ. Tous les cas ont été accompagnés des symptômes typiques de l'anémie, nulle part des soupçons de tuberculose pul-Inonaire ou d'affection du cœur. C'est pourquoi nous ne donnerons pas toutes ces observations in e:ctenso, nous insisterons sur les symptômes les plus saillants, c'est-à-dire sur ceux qui pourraient le plus facilement donner lieu ù des erreurs de diagnostic si l'on ne fai-sait pas précéder le traiten1ent d'un examen n1inu-tieux du sang et, particulièren1ent\ du dosage de l'hé-moglobine.

Dans ce chapitre, notre but était, non seulement de

c~onnaître les variations de l'hémoglobine, mais aussi d'apprécier, tant au point de vue général que pou1·

chaque cas particulier, l'influence du traitement ferru-gineux. Pour faciliter cette étude, nous avons adopté la classification suivante, comprenant :

1 o Les anémies symptomatiques résultant d'une perte sanguine;

2° Les anémies essentielles ou chlorQses secon-daires à des causes multiples ;

3° Les anémies progressives pernicieuses.

La méthode que nous avons suivie dans nos

re--

31-cherches ne peut être passée sous silence. Voilà en quoi elle consiste :

Le jour de l'entrée du malade à l'hôpital, nous avons pris le taux de l'hémoglobine. Préalablmnent, le ma-lade a été pesé. Le régime suivi a été celui de l'hôpital et le malade a gardé le lit jusqu'au moment où l'on a pu constater une, mnéliorat!on sensible dans son état de santé. Le traitement n'a été appliqué qu'après une expectation attentive d'au moins 8 à 10 jours. Enfin, après avoir pris de nouveau le taux de l'hémoglobine, nous avons adn1inistré le n1édicament, en ayant soin de le varier chaque semaine. Le chiffre d'hémogio-bine et 'le poids du malade ont été pris tous les 7 à 8 jours et enregistrés tous deux sous forme graphique.

Nous avons aussi noté le jour de l'adminïstration et la nature du médicmnent.De cette 1nanière, un coup d'œil jeté sur· le graphiciue, nous indique in1médiatement la marche de la 1naladie, en d'autres termes, le pro-nostic. En outre, nous pouvons tirer une conclusion sur l'influence de tel ou tel 1nédicament, et, en parti-culier, des martiaux.

Pour les anémies résultant d'une perte sanguine considérable, nous avons les observations suivantes à I'elater.

PREMII~RE OBSERVATION. - Le 1nalade B·., âgé de GO ans, peintre en bâtiments, était sujet à de violents épistaxis qu'aucun traitement antérieur à son entré·e à l'hôpital n'avait pu arrêter. Très faible et très pâle~ ne s'étant jamais plaint de coliques de plomb, n'ayant ja-Inais eu de fièvres palustres, tel était son status. Le jour de son entrée, l'hémoglobine marquait 53 °/0

L'administration du fer, sous forme de perchlorure,

10 gouttes par jour dans un verre d'eau, l'ont délivr6 de son épistaxis et l'hérnoglobine a suivi une rnarche ascendante jusqu'à 80

°/

0 A ce moment, le rnalade a quitté l'hôpital suffisamment rétabli pour reprendre ses occupations.:

Date Hémoglobine "/u

1890. Mai 24 53

)) )) 31 65

)) Juin B 68

)) )) 15 70

2me OBSERVATION. Nous son11nes en présenee d'un purpura hémorrhagique. Le malade n'avait au-cun antécédent héréditaire et sa santé antérieure était toujours bonne. Il ne présentait aucun trouble dans les différentes fonctions de l'éconon1ie. - Lésions lo-c:ales : Le men1bre infér·ieur gauche présente dans toute sa longueur, depuis le pli fessierjusqu'aux rnal-léoles, une coloration violacée, lie de vin sur fond jaune, surtout très prononcée à la face postérieure de la cuisse, du genoux, des rnalléoles et de toute la face dorsale du pied. A ce dernier endroit, la peau est in-durée et douloureuse ù la pression. L'autre rnembre présente aussi la n1ême altération localisée seulen1ent autour des rnalléoles. La pression donne ici une sen-sation rnoins douloureuse. Dans ce cas, la dirnînution cl'hérnoglobine n'est pas considérable; elle atteint le chiffre de 32°/0 • Sous l'influence du perchloruredefer, l'hérnoglobine a suivi une marche ascendante jusqu'à l'état norrnal, avec disparition de tous les syrnptômes locaux. L'urine contient de fortes proportions d'uro-biline; l'hén1oglobine l110nte à la division de 68

°/0.

Il nous a été pern1is, dans cette observation prise

3 3

-sur M. L'H., âgé de 59 ans, monteur de boîtes, de suivre les rapports qui existent entre la matière colo-rante du sang et l'urobiline.

Date Hémoglobine "/• On sait, d'après la chimie biologique que l'urobiline est la matière colorante de l'urine et qu'elle résulte de la transformation des pigments biliaires, et, en parti-culier, de la biliverdine. Cette transformation se ferait dans l'intestin, et non pas dans le foie où une partie est résorbée et passe dans le sérum de la circulation et ensuite dans l'urine. L'urobiline a encore une autre origine; elle peut résulter d'une modification de la ma-tière colorante dans les anciens foyers d'épanchement, où l'hémoglobine se transforme en une substance amorphe et cristallisée, nommée hématoïdine, qui ne doit être rien d'autre que la bilirubine. Cette dernière serait le produit ultime de la métamorphose ou de la décomposition de ce pigment biliaire. L'urobiline que nous avons constatée dans notre cas particulier ne reconnaît pas d'autre cause, et nous pouvons en dé-duire que plus il y a d'urobiline, moins considérable est la quantité d'hémoglobine. En effet, à mesure que notre sujet approchait de la guérison, nous avons pu constater que l'hémoglobine augmentait et que l'uro-biline diminuait jusqu'à disparition complète. L'urobi-line, dans les maladies à épanchements sanguins, comme les hémorrhagies et les embolies cérébrales,

3

peut être d'une réelle importance pour le . diagnostic.

Nous pouvons maintenant nous demander comment le fer, sou~ forme de perchlorure, a pu agir dans la régénération de l'hémoglobine. Est-ce comme astrin-gent, en supprimant les pertes sanguines~ Son action est-elle la même que celle des autres préparations

fer-rugineuses~ Nous croyons devoir admettre l'hypo-thèse que le perchlorure de fer ne favorise pas le dé-veloppement et la transformation des hématies, mais diminue la lumière des vaisseaux sanguins. C'est donc grâce à cette action astringente que nous pou-vons expliquer cette amélioration en faveur de l'hé-moglobine. L'action du perchlorure de fer ne serait donc pas identique à celle des autres préparations ferrugineuses auxquelles on attribue des propriétés stimulantes sur les fonctions digestives et sur la nu-trition en général.

3me OBSERVATION. - Hé1natémèse. - Le _nommé F., graveur, âgé de 59 ans, malade depuis 10 jours, entré

ù l'hôpital le 20 septembre 1890, teint pâle, amaigri, parcheminé, ridé, froid. Le 20 septembre, le chiffre d'hémoglobine marquait 55

°

J 0 _, et, malgré que le ma-lade était soumis au régime lacté et au bouillon seule-ment, la marche de l'hémoglobine a été ascendante jus-qu'à

90 °/

0 , le 12 octobre. A partir de ce jour, on a ad-ministré le pyrophosphate de fer jusqu'au 25 octobre, jour où l'hémoglobine a atteint son taux normal. Dans ce cas particulier, nous croyons qu'il a été superflu d'administrer les préparations ferrugineuses, attendu que, dès le début de la guérison, le taux

d'hémoglo-bine est allé en augmentant : ·

/

Anémies. - Chloroses.- Les malades atteints de cette affection nous paraissent tous avoir vécu dans de très mauvaises conditions hygiéniques : nourriture insuffisante comme ,quantité et comme qualité, occu-pation pénible (repasseuse), excès de travail, vie sé-dentaire. Les influences morales, les grands chagrins ont aussi joué un certain rôle dans les différents cas que nous avons pu observer.

Il est évident qu'en éloignant les malades des diffé-rentes causes de leur affection, le traitement sera tout indiqué et l'amélioration de leur santé ne se fera pas attendre. En effet, nos graphiques nous montrent que les malades, à peine sortis de leurs mauvaises condi-tions hygiéniques, ont un taux d'hémoglobine ascen-dant dans les 8 ou 10 premiers jours d'expectation. Il est même permis de supposer que, sans traitement aucun, l'hémoglobine aurait suivi sa marche progres-sive. Dans le cas contraire, si l'on avait administré le médicament dès l'entrée à l'hôpital, nous ne pourrions attribuer les bons résultats obtenus qu'au médicament lui-même, tout en tenant compte cependant des bonnes conditions hygiéniques, de l'alimentation, etc.

Enfin, dans certains cas de chloroses secondaires, nous serions plutôt tenté de croire qu'une alimenta-tion appropriée, sans l'administraalimenta-tion des ferrugineux

-ou d'autres toniques aurait suffi p-our faire ren1onter l'hémoglobine et augmenter les forces.

Il importe encore de connaître si la forme de la pré-paration ferrugineuse peut produire des effets va-riables sur l'état général, ou plutôt si telle ou telle préparation ferrugineuse exerce les mêmes effets que telle ou telle autre. Nous croyons devoir affirmer que le succès dépendra de la forme du médica1nent. Ainsi, dans notre observation XI, le malade a été gardé en expectation pendant 14 jours, sans que l'hémoglobine ait subi la n1oindre variation. L'administration du fer, sous forme d'iodure de fer, a fait ~ubir une ascension progressive de l'hémoglobine, à tel point que le chiffre normal de 100 de notre méthode de dosage a été dé-passé (102). Cet heureux résultat doit être attribué, croyons-nous, non pas au fer uniquement, mais prin-cipalement à son adjuvant l'iode, qui a, comme exci-tant de la nutrition, agi indirectement sur l'hénloglo-bine. Ce qui confirme: du reste, ce que nous avançons, c'est que le malade était d'une nature faible et scrofu-leuse. Donc, 1nalgré toutes les brillantes théories de Bunge, Schmiedeberg, Zander et tant d'autres en-core, il nous est in1possible de déterminer quelle est l'influence du fer sur les éléments du sang.

Quant aux nombreux inconvénients qu'on attribue.

aux ferrugineux, ils reconnaissent probablementpour cause la trop longue durée du traitement. On devrait le discontinuer au moment où l'hémoglobine a atteint à peu près son chiffre normal. Ceci démontre l'impor-tance de la méthode du dosage gue nous avons suivie dans le cours de nos observations.

Cette 1néthode de dosage nous a rendu, dans cette observation, un se~vice signalé pour le diagnostic. En

)

1

3 7

-effet, le malade présentait peu les syn1ptômes de la chlorose, le mal s'était plutôt localisé dans l'est01nac et avait pour caractères : renvois aigres, nausées, vo-missements, clapotements d'eston1ac ; il y avait, en outre, forte oppression et faiblesse prononcée des lTieinbres inférieurs. Croyant être en présence d'une anémie syn1pton1atique, consécutive ù un trouble dans la sécrétion du suc gastrique, nous avons soumis ce dernier à une analyse faite par 1\1. le professeur Bourget, pharmacien en chef de l'hôpital. L'analyse Jtous a donné le résultat suivant : Le suc gastrique eon tenait 2 p. 1000 d'acide chlorhydrique, une quantité suffisante de pepsine, et pas d'acide lactique. Le sue gastrique, par conséquent, était nor1nal et la gastrite n'était que secondaire à une dyscrasie générale, d'un 1nanque d'irrigation de la muqueuse st01nacale par un sang contenant la quantité nécessaire d'hélnoglo-hine.

PH.EMIÙRE OBSERVATION. - Jeune fille de 16 ans, tailleuse, malade depuis trois ans, logement sain,

nourritu~e insuffisante, travail d\me durée de 11 heures

par jour, mnenorrhée; teint jaune-verdâtre, 1nuqueuses excessiven1ent pàles. Le jour de son entrée, le chiffre

3 8

-d'hémoglobine atteint la di vision 37. Le poids de la malade marque 47 k. 800 gr. Le jour de sa sortie, le 11 mai, l'hémoglobine s'élève à 61

°

fo et le poids égale .54 kilogs; donc augmentation de 6 k. 200 gr.

2me.OBSERVATION. - Fille de 22 ans, repasseuse, toujours debout, suppression presque cmnplète des 1nenstrues, teint pâle, pornmettes colorées : Chlorose typique. A l'hématomètre de Haye1n-Nachet, nous

trouvons 2,037,000 globules rouges dans un Inillimè-tre cube; ces globules sont de petite dimension. Un globule hlane pour· 3,?5 de rouges.

3me oBSERVATION. - Fille de 23 ans, don1estique, malade depuis 2 ans. Leucorrhée, teint jaune cireux,

tous les symptômes de la chloi·ose, bruit veineux

3 9

-dans les jugulaires. L'hén1oglobine n1onteà la division 25, le 3 fëvrier; la rnalade sort de l'hôpital le 4 mars avec un taux d'hémoglobine égal à 63.

4mP- OBSERVATION. - JVIadmne P ... Sophie, àgée de

2~) ans, employée de rnagasin, malade depuis 3 mois.

Les n1enstruations sont irrégulières, il y a leucorrhée.

La rnaladie a con1rnencé par une lassitude générale,

(ie l'oppression, des palpitations, des migraines et des ermnpes d'estomac ; anorexie, sauf pour les suhs-t:u1ccs amères.

Sm" OBSERVATIŒ'\. - J\1adame F ... J., 4ü ans,

lin-\ll.:~:t ~d"'··b s \\ '\..'l;, M ... ,,.,\ (, \\ '\ 8 ~If bo im..,,~a: 1 s Cl'i1 ma Rl'il l't'lB Ir• ~

.... !1 ~...A~.

.,

·l~

. ;:-6' 11!1 •• ~ ~· Et f1oll ·,;o -.;:

• ••

-t.J

..

lill~

...

... 11101 ~ -~~ ·;,.·~

• 1 lili:

B.r.t . .s'> l:'!.i l1

• •

r :f !!:: !!'Ki~~ ~c1.

..

IJ•.r:t. tl E!l j··, v~·. ~- ~=~·· 1 -=a ..

1 IJii'l ~ !!!!!!!!rjj ~ Il· ç!.:..

mm !!!:iii ç.,;.

Il Ett1 ll!:ii ·• Ill

. U,I!!I'!S! ·=!J!!!!::ii

••

Il

gèr·e, irrégularité dans les menstrues, leucorrhée, santé délicate, amaigrie - forme gastrique.

6me OBSERVATIOJ\". - Jeune fille, âgée de 22 ans, do-Inestique; 1nalade depuis plusieurs années, santé jours délicate, règles peu abondantes, nourriture

tou-~-~~~l)~t.

DJI1 -~e\o't. \~ h.O 1..1 Oct. lt li 1..0

11!1:1 b;x.!1:-tc a..ti.o-n. ~- . . . . l r l· P.l'

r.CI

.,

d ... .-:)~ 11111':11· " ' '.~ IIIJI!!Jiii

~

J:3 ~"' ... "' ... u ::! ! I i i·

r'.ll

m

~ "' ...d .. -~.. t-"'" ..:; liil!:iil ;.. ~~)!:ji;;

··

~

• •

m

1

liii~··.t pq d-.... . . Ill!.:

~-->~

.,.

1

~ab 0 ·,

• •

·

• • •

I l

jours insuffisante comme quantité et comme qualit~:\

faisant son travail dans de mauvaises conditions h.\·-giéniques, bouffissur·e de la face, sans albuminurie.

7me OB~ERVATION. - l\;flle l\tJ ... , domestique, 17 ans,

pas encore réglée, noürriture insuffisante, teint rt muqueuses pàles, décolorés.

sme

OBSERVATION. - l\;JIIe N ... A .. 1H ans, car·ton-nière. malade depuis 5 mois, t·ègles inégulièrcs et peu

4 1

-abondantes, nourriture insuffisante consistant en

n1a-c~aronis et en pon1mes de terre, vie sédentaire. ex-char-cutière, sa.nté ordinail·ement bonne, grande dépres-sion morale à la suite cle pertes d'argent, nlisère

n1a-c~aronis et en pon1mes de terre, vie sédentaire. ex-char-cutière, sa.nté ordinail·ement bonne, grande dépres-sion morale à la suite cle pertes d'argent, nlisère

Documents relatifs