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VASAL: La part de la Valeur Ajoutée allouée aux salariés Nous avons également, intégré cette variable comme étant un proxy de la création de valeur allouée aux salariés partenaires de

SOCIETE DE THERAPEUTIQUE

7. VASAL: La part de la Valeur Ajoutée allouée aux salariés Nous avons également, intégré cette variable comme étant un proxy de la création de valeur allouée aux salariés partenaires de

l’entreprise, et ce afin de détecter si la création de valeur actionnariale est affectée par la part de valeur allouée aux salariés et s’il y’a bien un impact de ce conflit d’intérêt entre salariés/actionnaires autour de la répartition de la valeur. (Données annuelles sur la période 2005-2009).

8. La taille de l'entreprise, Appréhendée par le logarithme du total de l’actif du bilan (Faccio et al (2001)) sur la période 2005-2009. La taille de l'entreprise a été généralement associée dans la littérature à un niveau d'endettement élevé. Ceci est expliqué par l’existence d’une relation négative entre la taille de l’entreprise et sa probabilité de défaillance, généralement formulée par l'expression "too big to fail". En effet, les investisseurs ont toujours un œil vigilant sur la taille de l’entreprise car constitue un signe d’information susceptible de les inciter à participer dans le capital de l'entreprise au lieu de lui prêter des fonds (Rajan & Zingales 1995). Ces deux auteurs soulignent en effet, que la taille peut être utilisée comme proxy de la probabilité de faillite de la firme, et que les firmes de grande taille, plus transparentes souffrent moins d’asymétrie informationnelle, et ont facilement accès au marché financier.

9. Le secteur d’activité : Les risques systématiques (les changements imprévus dans la structure des taux d’intérêts, dans les attentes des profits des entreprises…) qui diffèrent d’un secteur à l’autre sont à l’origine des différences entre les secteurs. Ces facteurs de risque tendent en effet, à influencer de façon différenciée et systématique le niveau de risque inhérent aux secteurs comme l’ont montré plusieurs études empiriques (M.Berry, E. Burmeister et M. McElroy, 1998). L’étude du lien entre le secteur d’activité et la performance boursière des entreprises a fait l’objet d’approfondissements à partir du concept de groupe stratégique118 créé par M.S.Hunt.

118C’est l’ensemble des entreprises d’un secteur qui suivent les mêmes stratégies ou des stratégies semblables suivant toutes les dimensions stratégiques (M.Porter 1981).

A .Ryans et D.Witting (1985) utilisent le MEDAF pour analyser les groupes stratégiques et concluent que les actions des entreprises d’un groupe stratégique ont tendance à évoluer ensemble.

D’autres auteurs comme Lewis.P et H.Thomas (1990) démontrent le contraire, que les performances économiques et boursières varient plus à l’intérieur des groupes stratégiques qu’entre eux, ceci signifie qu’en ce qui concerne les performances boursières, les marchés financiers s’intéressent plus aux entreprises en tant que telles qu’à leur contexte concurrentiel119.

Cependant, le faible nombre d’entreprises dans certains secteurs d’activité présentent plusieurs difficultés pratiques et rendent ainsi difficile toute comparaison. Cette variable a pris la forme d’un regroupement des firmes de l’échantillon en deux catégories, celles appartenant au secteur industriel et celles appartenant au secteur de commerce et des services. Le choix de ces variables est en effet, dicté d'une part par la volonté de comparer nos résultats avec ceux de la littérature et de l'autre part, par la contrainte de disponibilité de données.

En effet, le caractère statique de la base de données utilisée ne permet pas de construire des proxys fiables pour d’autres variables telles que la volatilité de l'activité, la structure de propriété de l'entreprise ou encore l'existence d'opportunités d'investissement.

Le tableau suivant propose un récapitulatif de l’ensemble des variables du modèle de création de valeur actionnariale :

119

Tableau 12 : Présentation synthétique des variables du modèle de création de valeur actionnariale.

Variables à expliquer : la création de valeur actionnariale.

MVA Market value added : (Valeur de marché des capitaux employés-valeur comptable des capitaux employés)/valeur comptable des capitaux employés120

MVA = (capitalisation boursière – FP comptables) / (la valeur comptable des FP et des dettes)

(données annuelles sur la période 2005-2009).

Variables explicatives et de contrôle END

DIV

INV

Politique d’endettement

Dettes financières/capitaux propres (Données annuelles sur la période 2005-2009). Montant des DIVIDENDES annuels distribués (Données annuelles sur la période 2005- 2009).

Politique d’investissement

Investissement en immobilisations corporelles/chiffre d’affaires HT (données annuelles sur la période 2005-2009).

MBE

CAAECO

VACF

VASAL

Marge brute d’exploitation

Excédent brut d'exploitation/chiffre d'affaires HT (données annuelles sur la période 2005- 2009).

CA/ACTIF ECO = L'efficacité de l'actif économique (données annuelles sur la période 2005-2009).

La part de la Valeur Ajoutée allouée aux créanciers financiers. (données annuelles sur la période 2005-2009).

La part de la Valeur Ajoutée allouée aux salariés. (données annuelles sur la période 2005-2009).

VASAL = (charges de personnel /valeur ajoutée) TAILLE

SECT

Taille

Logarithme du total des actifs (Données annuelles sur la période 2005-2009). Secteur d’activité

0=industrie, 1=commerce+services

120

Valeur de marché des capitaux employés : capitalisation boursière+valeur comptable des autres sources de financement (intérêts minoritaires+provisions pour risques et charges+dettes financières).

3.4.2.2 Les statistiques descriptives des variables du modèle de CDV actionnariale.

Graphique 2 : les courbes individuels de l’évolution de ces variables du modèle de CDV actionnariale (expliquée et explicatives) sur la période 2005-2009 : voir annexe 5.

3.4.2.3 La construction du modèle de CDV actionnariale.

Sur la base des hypothèses formulées, et des variables explicatives et de contrôle afférentes, le modèle mis en œuvre a été le suivant :

MVAi = αi + β i,1END+ β i,2 DIV + β i,3 INV + β i,4 VACF+ β i,5 VASAL + β i,6 MBE + β i,7 CAAECO + β i,8 TAILLE + β’i,9 SECT + εi,t

Avec : i ε [1;47]

εi,t : les résidus non expliqués par les variables du modèle.

3.4.3 La modélisation économétrique des modèles de CDV partenariale.

L’opérationnalisation des variables du deuxième modèle de l’approche partenariale, en particulier celle de la variable dépendante, la création de valeur partenariale, s’est efforcée d’emprunter une voie originale. En effet, en raison de la difficulté de mesure de cette valeur partenariale, nous l’avons estimée par des données de répartition de la valeur ajoutée économique sur les différents partenaires de l’entreprise à savoir :

- CDV pour les salariés ;

- CDV pour les créanciers financiers ;

- CDV pour les actionnaires (vision comptable et économique) ; - CDV pour l’Etat.

Cependant, la valeur partenariale créée est certes, différente de la valeur ajoutée, car d’une part, cette dernière est évaluée à partir des prix et coûts explicites et égale à la différence entre les ventes et les consommations externes. Par ailleurs, la mesure partenariale n’est pertinente que si les coûts d’opportunité prennent en compte, pour déterminer la rémunération d’opportunité, la nécessité de préserver la valeur du capital apporté. La mesure du coût d’opportunité doit, en effet, inclure le remboursement du capital investi (pour les créanciers, le principal). D’autre part, la valeur ajoutée ne retient comme facteur externe que les consommations de biens et services externes. Cependant, et à cause du problème

MVA END DIV INV VACF VASAL VAETA MBE CAAECO TAILL SECT Mean 583.1880 -0.185141 1.49E+08 0.369397 0.002081 0.263933 0.049426 0.185871 1.909640 8.915493 0.319149 Median 1.067400 0.038400 19550000 0.222900 0.025200 0.315500 0.109100 0.161100 1.463500 8.811000 0.000000 Maximum 135906.0 17.27370 3.67E+09 2.789100 0.925600 2.170800 3.904400 0.608000 13.91750 10.66200 1.000000 Minimum -1.000000 -130.5148 0.000000 0.000000 -7.772200 -7.255800 -23.54050 -0.941000 0.000000 7.068200 0.000000 Std. Dev. 8865.223 8.639304 3.97E+08 0.430953 0.619057 0.686183 1.590775 0.169630 1.650631 0.689626 0.467142 Skewness 15.23162 -14.66273 6.055569 2.449046 -10.80671 -7.316328 -13.90350 -0.556248 2.549026 0.283742 0.775940 Kurtosis 233.0030 222.3518 47.59714 11.04671 126.1649 73.95194 207.7242 10.75896 14.84478 2.669141 1.602083 Jarque-Bera 527079.6 479548.9 20910.93 868.9201 153109.7 51389.53 417959.4 601.5908 1628.246 4.225153 42.71619 Probability 0.000000 0.000000 0.000000 0.000000 0.000000 0.000000 0.000000 0.000000 0.000000 0.120926 0.000000 Sum 137049.2 -43.50820 3.49E+10 86.80838 0.489000 62.02430 11.61510 43.67966 448.7653 2095.141 75.00000 Sum Sq. Dev. 1.84E+10 17465.19 3.69E+19 43.45854 89.67621 110.1782 592.1522 6.733200 637.5525 111.2866 51.06383

d’opérationnalisation de cette approche partenariale, la valeur ajoutée économique s’est imposée pour sortir de l’impasse.

3.4.3.1 Les variables des modèles de Création de Valeur partenariale.

1er modèle : CDV pour les salariés :

Tableau 13 : Présentation synthétique des variables du 1er modèle. Variable à expliquer : la création de valeur pour les salariés

CDVSAL La part de la valeur ajoutée allouée aux salariés

Charges de personnel/valeur ajoutée (Données annuelles sur la période 2005- 2009).

Variables explicatives et de contrôle END

DIV

INV

Politique d’endettement

Dettes financières/capitaux propres (Données annuelles sur la période 2005- 2009).

Montant des DIVIDENDES annuels distribués (Données annuelles sur la période 2005-2009).

Politique d’investissement

Investissement en immobilisations corporelles/chiffre d’affaires HT (Données annuelles sur la période 2005-2009).

MBE

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