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Une agriculture solide et diversifiée, basée essentiellement sur l’élevage laitier . 13

L’agriculture est principalement orientée vers l’élevage laitier, à l’instar de celle du département. En effet, si les montagnes des Bauges et de La Biolle sont relativement peu labourables ils offrent d’excellentes surfaces de prairies. Les surfaces plates en plaines, de bon potentiel agricole et de bonne exposition, ont permis le développement des pépinières horticoles et des grandes cultures pour l’alimentation du bétail. La Figure 7 indique les différentes productions.

 Près de 82% des

LA FILIERE LAITIERE : STRUCTUREE EN COLLECTIF ET MISANT SUR LA QUALITE

 34 fermes laitières.

 9 400 000 litres de lait livrés en coopératives.

 Age moyen : 45,5 ans dont un peu moins d’un quart (23%) ont plus de 55 ans.

 Système herbagé : 81% des surfaces agricoles sont en herbe (prairies permanentes + prairies temporaires).

Les exploitations laitières comptent entre 5 vaches laitières et 105 pour la plus grande. On peut noter une réelle disparité entre les exploitations familiales « en fin de carrière » avec des petits troupeaux et celles qui se sont professionnalisées, modernisées voire regroupées pour faire face aux enjeux économiques.

En 2014, on compte 21 exploitations individuelles et 13 sociétés.

La filière laitière a connu 5 installations aidées ces 4 dernières années (11 au total sur les communes de La Biolle, Entrelacs et Saint Ours entre 2011 à 2015). 5 exploitations laitières ont évoqué un projet d’installation en société ou en individuel dans les 5 prochaines années.

Du fait de la forte proportion de jeunes installés en GAEC, les exploitations laitières présentent une pérennité assurée en termes de renouvellement de générations.

L’ensemble du lait produit sur répond au cahier des charges IGP lait de Savoie. Il est transformé en Tomme, Emmental de Savoie, gruyère, raclette.

Dans la Savoie, les exploitations laitières ont une place importante, puisqu’elles représentent :

7% des volumes totaux de lait

14 % du lait IGP Tomme Emmental de Savoie

Pour seulement 3 % de la surface agricole.

Environ 6 millions d’€ de chiffre d’affaire sur les exploitations.

UN POINT SUR LES COOPERATIVES LAITIERES DU TERRITOIRE DE L’ALBANAIS SAVOYARD

Le lait est collecté par quatre coopératives laitières :

 la coopérative laitière des 3 Massifs à St Germain la Chambotte qui transforme en lait IGP de Savoie ;

 la coopérative laitière de Saint-Ours – Trévignin, Entre lac et montagne, qui transforme en lait IGP de Savoie et en AOP Tome des Bauges;

 la SICA des Fermiers Savoyards qui transforme en lait IGP de Savoie (2/3) et en AOP Abondance et Reblochon (1/3) ;

 la coopérative laitière de Massingy pour une exploitation.

Volume de lait transformé par coopératives.

3 Massifs 19 Entre lac et 56%

montagnes 8 23%

Fermiers 6 18%

Massingy 1 3%

UNE FILIERE VIANDE BOVINE A LIMAGE DES TENDANCES DU DEPARTEMENT

La filière viande bovine est tout à fait représentative de la filière savoyarde : ce sont essentiellement des structures individuelles, traditionnelles qui vendent classiquement des bœufs et génisses à des négoces.

On recense 4 exploitations spécialisées « viande bovine » (c’est-à-dire en activité principale en termes de revenus). L’âge moyen des chefs d’exploitations est de 50 ans. 3 exploitations en bovins viande sur 4 affichent une pérennité assurée. Il est en revanche difficile d’établir une typologie de taille tant elles sont variables (« fourchette » : de 10 à 100 ha et de 14 à 60 UGB). Cette variation s’explique notamment par le fait que certaines exploitations combinent l’élevage de bêtes à viande avec une activité de vente de foin ou de céréales, voire avec une double activité.

En Savoie le potentiel pour valoriser la viande bovine est important : le taux d’autosuffisance sur la consommation de viande bovine s’élève à un tiers seulement (lettre d’intention au PIDA Viande des Savoie). En revanche, la filière viande bovine en Savoie doit faire face à l’importante proportion de vaches laitières de réforme qui fournissent le marché de la viande.

Ces producteurs spécialisés en bovins de race à viande ont donc une carte à jouer sur le marché local en circuit classique ou en circuit court pour profiter de la dynamique relancée autour du nouvel abattoir de Chambéry et de la CUMA de découpe qui lui est liée.

AUTRES FILIERES DELEVAGE : CHEVAUX DE LOISIRS, OVINS/CAPRINS, VOLAILLES ET PORCS

Equins :

 2 exploitations : loisirs, élevage et pension de chevaux

 17 ha en moyenne.

 3.2 ETP

 Exploitent une partie des surfaces interstitielles (dents creuses dans l’urbanisation) amenées à être artificialisées dans les prochaines années : se pose alors la question de l’autonomie fourragère assurant la pérennité de ces structures.

A noter qu’il existe de nombreuses autres structures équines sur le secteur mais « non professionnelles » car

« sur pied » à des particuliers. Les fermes positionnées en ovins viande se posent la question de la conversion vers une activité laitière/transformation/vente directe.

Volailles de chair et poules pondeuses :

 2 exploitations : une en viande, l’autre en œufs.

 0,3 ha en moyenne

 2.5 ETP

 Toutes deux orientées sur la vente directe à la ferme, en coopératives et magasin de producteurs.

Porcins :

 1 exploitation sur 2 sites : St Girod et St Germain la Chambotte

 Cette exploitation n’est pas comptabilisée dans les chiffres précédents puisqu’ayant son siège social en dehors du territoire. Néanmoins, au vu des emplois générés, elle figure ici à titre indicatif.

 5000 truies / 28000 porcelets engraissés

 40 salariés

 Vente en gros sur tout le marché national.

PRODUCTIONS VEGETALES DOMINANTES : CULTURES ET VENTE DE FOIN ET CEREALES

Grandes cultures et fourrage :

 Six exploitations : cultures en céréales et/ou prairies pour le foin. Toutes sont situées à l’Est de l’autoroute A41 et de la Deysse.

L’une d’elles est très implantée sur le secteur et réalise des prestations agricoles pour de nombreux agriculteurs ainsi que du séchage et de la vente de céréales. Cette exploitation, pérenne, est de fait, un peu à part dans le traitement des données de cette catégorie.

 Pour les 5 autres, ce sont globalement des exploitations de taille modeste: 25 ha en moyenne.

Compte tenu de ces caractéristiques, on pourrait qualifier cette agriculture de « patrimoniale », avec des compléments de revenus (retraite, double activité).

 Quatre d’entre elles complètent leurs revenus agricoles par de l’élevage ou de la pension de bovins.

Seule une exploitation sur les 6 n’est pas pérenne à court terme, le chef d’exploitation ayant largement dépassé l’âge de la retraite.

HORTICULTURE/MARAICHAGE ET PEPINIERE: DES FILIERES JEUNES, POURVOYEUSES DEMPLOIS

Les sièges d’exploitation sont situés en zone de plaine à Albens et St Girod. Ce sont des filières à forte productivité à l’hectare, peu consommatrices de surfaces et génératrices d’emplois.

 Elles exploitent au total une dizaine d’hectares sous serres et en plein champ (pour les pépinières ornementales)

 Elles emploient une vingtaine d’équivalents temps plein (chefs d’exploitation, salariés et saisonniers).

 En moyenne ces filières mobilisent environ deux temps plein par hectare.

Ces 3 exploitations sont globalement propriétaires de l’ensemble de leurs surfaces, mais dans des zones à enjeu pour l’urbanisation. Ceci a plusieurs conséquences :

 Leurs cultures sont pérennes et nécessitent plusieurs années pour être rentables (par exemple, en pépinière, certains arbres nécessitent 7 à 8 années avant d’être mis en vente). Elles ont donc besoin de stabilité du foncier, notamment pour celle qui a un projet de transmission;

 L’acquisition de réserve foncière pour faire face aux pertes est très coûteuse du fait de la pression foncière liée à l’urbanisation sur les communes de leur siège d’exploitation ;

 Elles sont contraintes dans l’évolution de leurs entreprises (besoin de surface pour augmenter la gamme, augmentation du nombre d’emplois) ;

 Un éloignement de plus en plus important est à noter entre le siège ou lieu de vente et les lieux de productions.

 L’enclavement rend parfois difficile la circulation d’engins spécialisés et les pratiques agricoles au quotidien (proximité des habitations).

Leur situation en cœur d’urbanisation peut en revanche être vue comme un atout vis-à-vis de la vente directe qui est pratiquée par l’ensemble de ces producteurs.

Les horticulteurs / pépiniéristes se tournent tous vers la vente directe pour capter la valeur ajoutée et se distinguer du marché de grande distribution : clientèle de particuliers locaux et de communes pour le fleurissement.

Ces structures sont souvent familiales, les renouvellements récents assurent leur pérennité dans le temps. Celle dont le chef d’exploitation est bientôt à la retraite, a un projet de reprise d’ici 5 ans

Pérennité des exploitations selon les productions.

FOCUS SUR LA VENTE DIRECTE DANS L’ALBANAIS SAVOYARD

Le circuit court est une filière de commercialisation du producteur au consommateur comportant éventuellement un intermédiaire maximum.

Ce mode de vente est en essor ces dernières années. C’est une réponse, pour les producteurs, au maintien de la valeur ajoutée dans les fermes et pour, les consommateurs, à un souhait de traçabilité et de qualité des produits.

Le territoire est doté de plusieurs outils permettant la vente directe :

 2 magasins de coopératives laitières (Saint-Ours/Trévignin et Saint Germain la Chambotte);

 Une association de mise en relation producteurs/consommateurs « Label Biolle » qui propose un marché tous les 15 jours à la Biolle.

 De la vente directe sur les fermes : œufs, fromages, végétaux, etc.

Ceci est un atout en termes de débouchés pour l’agriculture mais aussi pour le territoire en termes de 0%

10%

20%

30%

40%

50%

60%

70%

80%

90%

100%

Non assurée Incertaine Assurée

En synthèse : atouts et fragilités de l’agriculture de l’Albanais savoyard et principales données chiffrées

L’agriculture occupe 44 % des surfaces, c’est donc un espace prépondérant du territoire.

Avec 56 exploitations dynamiques, l’agriculture représente une activité importante en termes de gestion de l’espace et d’offre alimentaire locale.

Des atouts importants… …mais des fragilités qui demeurent :

> Près d’un quart des chefs d’exploitation a moins de 40 ans,

> 85% des exploitations sont pérennes,

> Une agriculture qui procure des espaces

« ouverts » valorisants pour le paysage

> Une autonomie fourragère majoritairement atteinte mais nécessitant de nombreux trajets,

> Une filière lait organisée et misant sur la qualité,

> Des outils coopératifs performants,

> Présences de collectifs actifs et volontaires pour des partenariats avec le territoire,

> Emergence de producteurs « hors lait » qui développent la vente directe,

> Un territoire attractif pour l’installation agricole.

> Une politique agricole en construction à l’échelle de Grand lac

> Une pression foncière qui fragilise

les structures notamment sur l’axe très prisé Albens – La Biolle,

> Des circulations très importantes

qui rendent difficiles les trajets – baux écrits et à la pression foncière qui s’accentue,

> Des îlots cultivés dispersés,

morcelés.

> Un contexte économique tendu.

Les chiffres de l’agriculture de l’Albanais Savoyard:

Nombre d’exploitations professionnelles 55 Exploitations individuelles 37 Exploitations sous formes sociétaires 18 Nombre d’actifs >155 Equivalents temps-plein 116 Nombre d’exploitations d’élevage (en production principale) 45 Nombre d’exploitations bovins-lait (en production principale) 34 Nombre d’exploitations bovins-viande (en production principale) 4

Nombre d’exploitations autres filières animales (en production

principale) 7

Nombre d’exploitations en maraîchage, horticulture et pépinière

(en production principale) 2 Nombre d’exploitations autres filières végétales (en production

principale) 6 Pérennité (nb EA à pérennité assurée) 85 %

Surface moyenne des exploitations 62,0 ha Surfaces moyenne des exploitations en élevage bovin 74 ha SAU (Surface Agricole Utile) totale dans l’Albanais savoyard 3200 ha

SAU alpages 0 ha

L

A ZONE AGRICOLE PROTEGEE D

’E

NTRELACS ET SON CONTEXTE

IV.1. Caractéristiques agricoles propres à Entrelacs

La commune d’Entrelacs étant le résultat de la fusion de six communes sur huit de l’Albanais savoyard, nous retrouvons les caractéristiques agricoles du territoire que nous avons détaillées plus haut.

UNE AGRICULTURE DE PLUS EN PLUS SOCIETAIRE QUI SE PERENNISE

Les exploitations professionnelles d’Entrelacs représentent les deux tiers (38 sur 56) de la totalité de l’Albanais savoyard. Nous retrouvons la même proportion en ce qui concerne le nombre de personnes travaillant dans l’agriculture (107 sur 150 pour l’ensemble de l’Albanais savoyard) et le nombre d’équivalents temps plein (78 sur 116).

01 23 45 67 89

Nbre d'exploitations

Nbre d'exploitations

13; 34%

25; 66%

Nbre d'exploitations

Structure collective Structure individuelle

Les formes sociétaires sont légèrement supérieures en pourcentage que pour l’ensemble de l’Albanais savoyard (34% pour 31%) mais nettement supérieure à la moyenne départementale (17% - RGA 2010).

Pour les 10 ans à venir, la pérennité de l’agriculture d’Entrelacs est assurée avec 89% des exploitations agricoles étant certaines concernant leur avenir.

Cette pérennité sera assurée, dans les années à venir, essentiellement par les reprises sous forme sociétaire.

UNE AGRICULTURE SOLIDEMENT BASEE SUR LE LAIT MAIS QUI SE DIVERSIFIE

Comme nous pouvons le voir sur le graphique, nous avons une prépondérance de l’élevage laitier mais une grande diversité des activités agricoles sur la commune d’entrelacs avec une forte proportion de l’horticulture. Cette diversité se trouve aussi au niveau de l’exploitation elle-même puisque 8 exploitations ont une deuxième activité et 3 exploitations une troisième.

34

Le territoire d’Entrelacs est concerné par deux Appellations d’Origine Protégée : Vin de Savoie et Roussette.

Huit Indications Géographiques Protégées sont également présentes sur la commune : raclette de Savoie, emmental de Savoie, emmental français Est-Central, gruyère, tomme de Savoie ; pommes et poires de Savoie ; vin des Allobroges et vin des comtés Rhodaniens.

Nous ne reprendrons pas les données concernant les filières car elles se retrouvent dans le chapitre de l’agriculture de l’Albanais savoyard ; niveau qui est le plus pertinent pour cette analyse.

Il en est de même pour les atouts et fragilités de l’agriculture d’Entrelacs qui sont les mêmes que pour l’ensemble du territoire de l’Albanais savoyard. Il faut rappeler que la principale préoccupation des exploitants agricoles de la commune d’Entrelacs pour l’avenir reste la pression foncière.

IV.2. Les enjeux liés à la Z.A.P.

Comme nous l’avons vu dans les paragraphes précédents, l’accumulation de l’urbanisation au fil des années tirée par le dynamisme des deux agglomérations proches accentue la pression sur les terres agricoles avec un mitage qui peut être fort dans certains secteurs du territoire d’ENTRELACS.

Ainsi, si nous examinons les surfaces bâties depuis 2001 dans les communes déléguées, nous obtenons le tableau suivant :

Sur le plan du dynamisme démographique, la commune a gagné 1 650 habitants entre 2002 et 2015 (recensement INSEE), soit une croissance moyenne annuelle de +2.7%, largement supérieure à la moyenne départementale qui s’élève à + 1%. Entre ces deux dates, la population est passée de 4 376 à 6 029 habitants.

Cela s’est traduit par une consommation importante des surfaces agricoles et contribue au sentiment d’insécurité des exploitants agricoles vis-à-vis du foncier et de son avenir.

D’autant plus que les exploitants n’ont pas la maîtrise du foncier qu’ils travaillent : ils sont propriétaires en moyenne de seulement 17% de leur foncier. Ceci a deux principales conséquences :

La pression foncière se ressent entre les exploitations elles-mêmes du fait de la consommation d’espaces par l’urbanisation, mais aussi avec les particuliers qui achètent ou louent des surfaces pour les loisirs (chevaux par ex). Par conséquent, les exploitations doivent faire des trajets de plus en plus longs pour travailler des surfaces qu’elles ont l’opportunité de pouvoir louer (parfois à plus de 10-15 km de leur siège). C’est le seul moyen pour garantir leur autonomie fourragère et leur rentabilité.

Cette situation génère une fragilité au quotidien, des inquiétudes pour l’avenir et limite parfois les choix entrepreneuriaux des agriculteurs, les investissements sur une exploitation étant en effet calculés sur 20-25 ans. Ils sont ainsi dépendants des orientations en matière d’aménagement de la commune et des choix des propriétaires.

Cette fragilisation de l’agriculture peut prendre plusieurs formes :

 Un retrait de la production de bonnes surfaces agricoles (souvent peu pentues) pour l’urbanisation,

 Une rétention foncière des propriétaires qui hésitent à faire des baux agricoles sur des surfaces dont l’avenir n’est pas suffisamment tranché entre l’agriculture et l’urbanisation,

 Une précarité d’utilisation par les exploitants d’où parfois une sous-utilisation de certaines parcelles,

 Une diminution des blocs d’exploitation et des surfaces épandables,

 Des problèmes de voisinage liés à une non-acceptation de plus en plus grande vis-à-vis des contraintes rurales,

 Une plus grande difficulté d’installation de jeunes exploitants agricoles.

 Face à cela, il faut offrir une vision pérenne à l’agriculture de l’Albanais Savoyard afin de permettre la consolidation des exploitations professionnelles existantes ainsi que les installations.

Les motivations qui ont conduit la communauté de communes à proposer la mise en place de la Z.A.P., sont essentiellement liées à la situation géographique particulière du territoire, à proximité des agglomérations d’Annecy et de Aix Les Bains - Chambéry, ainsi que de la demande croissante d’habitat générée par ces agglomérations.

LES OBJECTIFS DE LA Z.A.P. SONT LES SUIVANTS

 Volonté de maîtriser la pression foncière qui se manifeste de façon croissante sur l’ensemble du territoire de l’Albanais Savoyard, en créant sur certains secteurs une limite intangible à l’extension urbaine

 Volonté de préserver la qualité et le potentiel agricole des espaces emblématiques de l’activité et de l’identité du territoire

 Volonté de soutenir l’activité agricole en tant qu’activité économique, compte tenu de la présence sur le territoire, d’agriculteurs encore jeunes et très actifs, pour lesquels il est nécessaire de protéger le foncier, support de leur activité,

 Nécessité de protéger des espaces naturels et agricoles afin de préserver le cadre de vie et l’environnement des habitants.

C’est donc dans un objectif d’intérêt général et d’équilibre global entre les différentes composantes de son territoire, que la commune d’Entrelacs a fait le choix de protéger l’outil de travail de ses agriculteurs.

Ainsi la Commune souhaite offrir une vision pérenne de l’agriculture pour consolider les exploitations et favoriser les installations. Compte tenu des capitaux lourds qui s’investissent en agriculture, il faut une vision à l’échelle d’une carrière d’agriculteur.

La protection des terres agricoles vient également en support indispensable à la construction de la politique « agriculture » à l’échelle de Grand Lac.

IV.3. Le périmètre de la Z.A.P.

La Zone Agricole Protégée, telle qu’elle est délimitée, est le résultat d’une concertation entre les élus des communes, la profession agricole et l’Etat.

Les critères retenus ont été les suivants :

 Englober au maximum les terrains agricoles à enjeux forts et moyens définis par le diagnostic agricole réalisé pour le Plan Local d’Urbanisme Intercommunal.

 Etre en cohérence avec le PLUi en prenant le maximum des Zones « A » et accessoirement des Zones « N » tout en laissant des possibilités de développement urbain au-delà du classement du PLUi.

 Englober les bâtiments agricoles ainsi que les autres bâtiments isolés sachant que c’est le règlement du PLUi qui s’appliquera.

 Laisser des possibilités de développement urbain majoritairement autour des chefs-lieux et des bourgs mais aussi, dans une moindre mesure, autour des hameaux retenus par le PLUI mais dans une logique, d’une part de protection des bâtiments agricoles et d’autre part de logique d’aménagement (présence de réseaux, foncier agricole à faibles enjeux, proximité des équipements publics etc…).

 Englober quelques zones humides lorsqu’elles sont utilisées par l’agriculture ainsi que les bords des forêts et des bois.

 Les bâtiments en zone « A » pouvant changer de destination (« pastillés ») sont également inclus dans la Z.A.P. sachant que c’est le règlement du PLUi qui s’appliquera.

La Z.A.P. porte sur environ 2530 hectares qu’il faut rapprocher des 5 540 hectares de surface totale de la Commune d’Entrelacs.

IV.4. Les objectifs réglementaires de la Z.A.P.

Le projet de Zone Agricole Protégée d’Entrelacs est concernée par deux documents d’urbanisme ; le Schéma de Cohérence Territorial Métropole-Savoie, approuvé le 21 Juin 2005 et le projet de Plan Local d’urbanisme Intercommunal de l’Albanais savoyard en cours d’élaboration.

LE SCHEMA DE COHERENCE TERRITORIAL METROPOLE –SAVOIE

Le périmètre proposé de la Zone Agricole Protégée est compatible avec les orientations et la cartographie du Schéma de Cohérence Territoriale de Métropole Savoie.

Ainsi l’état initial de l’environnement du rapport de présentation du S.Co.T. identifiait l’ensemble de l’espace agricole de l’Albanais savoyard ( et donc d’Entrelacs) comme « d’intérêt majeur » pour sa production essentiellement laitière et pour son nombre important d’exploitations.

Dans les choix retenus pour l’établissement du S.Co.T. « les espaces agricoles les plus intéressants se verront attribuer un statut stable permettant aux professionnels agricoles d’envisager des projets économiques sur le long terme »

Le projet de Z.A.P. d’Entrelacs s’inscrit dans ces objectifs et répond aux attentes du S.Co.T.

LE PROJET DE PLAN LOCAL D’URBANISME INTERCOMMUNAL DE L’ALBANAIS SAVOYARD

Compte tenu de la concomitance de la réflexion de la Z.A.P. et du PLUi, le périmètre de la Z.A.P. sera intégré au dossier du PLUi en tant que servitude lorsqu’il sera approuvé.

La Z.A.P. s’inscrit en totale cohérence avec le Projet d’Aménagement et de Développement Durable du

La Z.A.P. s’inscrit en totale cohérence avec le Projet d’Aménagement et de Développement Durable du

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