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Les bons petits plats de nos grands-mères et que nous perpétuons remontent aux origines pour ma part à la vie urbaine, en Île de France avec les marchés et les commerces du coin. Mr Petit, boucher, rue de la République à St M… et tous les autres.

A Nîmes, les halles centrales avec dans l’allée centrale Daniel, et son étal d’olives cassées ou pas cassées, dénoyautés, des Picholines ou des Nyons, de morue, de brandade et de légumes secs. Les fayots ne s’appelaient pas haricots ou grains mais cocos, lingots ou flageolets avec une option couleur blanche, verte ou rouge. Les pois étaient chiches ou cassés, les lentilles ordinaires ou vertes du Puy et des fèves. Le tout en quantité familiale et industrielle. Toute une dynastie de part et d’autre de l’étal.

J’ai appris à connaitre avec mon voisin du dessous Mr Palmade qui connaissait Nîmes en tant que retraité de la poste et avait dirigé la distribution, avenue Feuchère, lui-même amateur de bonnes boufs et de bons vins. Il m’a emmené, à Manissy, voir le frère œnologue et ses foudres.

Avril 2021

Hymne à la gourmandise

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D’autre part mon épouse travaillait à la chambre de l’agriculture du Gard et s’occupait entre autre des campagnes de promotions des vins du Gard avec M. Mathieu, employé a plein temps pour cela. Il faisait entre autre la foire de Nîmes et la foire de Paris. Il y avait quelques fois des restes de promotions!!

Le goût des bonnes choses est donc une affaire d’origine et d’occupation. Ma belle mère, originaire de l’Ariège avait une cuisine rustique et montagnarde. Le cochon n’était plus élevé à la maison mais presque et le mouton… aussi étant épouse de cheminot, elle avait vécu longtemps à Sète et préparait des moules farcies comme on en fait plus. Le farci des moules sentait le cochon de l’Ariège et c’était un régal familial. Quant à ma mère, elle s’était spécialisée dans les plats en croutes, rôtis, rhubarbe etc…

C’est ainsi que je suis devenu plus gourmet que gourmand et que j’apprécie les bonnes choses préparées avec soin et amour.

Veuf depuis longtemps, il m’a fallu nourrir les enfants et m’occuper des courses, c’est pourquoi je n’ai pas les yeux dans mes poches sur les marchés et les commerces; toujours intéressé par le comment ou fait et comment ça se mange.

Yves Gendrier

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Hymne à la gourmandise

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La gourmandise

La gourmandise est un désir d'aliments jugés particulièrement agréables que certains moralistes et certaines doctrines religieuses peuvent considérer comme une faute ou un péché ; d'ailleurs la gourmandise est le 7ème péché capital.

La gourmandise commence quand on n'a plus faim disait Alphonse DAUDET, et c'est bien vrai. A la fin d'un bon repas, à Noël ou à Pâques, lorsque nous mettons les chocolats sur la table personne ne dit non. Autant les parents que les enfants, personne ne peut résister à leur appel.

Notre région possède un lieu de gourmandise emblématique, l'usine « HARIBO » à UZES, où l'on se remémore nos souvenirs d'enfance en y retrouvant tous les bonbons d'hier (et d'aujourd'hui) que l'on allait acheter parfois le dimanche après la messe. Les coquillages à lécher « roudoudous », les boules de bonbons au miel « miellines », les pastilles de menthe de couleur bleues, et bien d'autres ….

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Hymne à la gourmandise

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Nos amis à quatre pattes ne sont pas en reste. Ils attendent avec impatience la friandise qui récompense les exercices demandés ; donner la patte, aboyer à la demande, faire le beau, etc.. Cela avait bien marché pour notre amie « Nooz », avant de toucher son cœur je suis passée par son estomac.

J'avais une minette qui s'appelait « Praline », on l'avait baptisée de la sorte car à une époque je faisais beaucoup de brioche aux pralines qui étaient fort appréciées de mon gourmand de mari. Ce chat se léchait systématiquement les babines lorsqu'elle voyait sortir la bombe chantilly du frigo, elle savait qu'elle allait avoir sa part.

On a tous en mémoire une recette de grand-mère, l'odeur d'un gâteau dans le four dont on surveillait la cuisson avec gourmandise en se disant qu'on allait bien se régaler au dessert.

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Hymne à la gourmandise

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Personnellement, je craquais pour le gâteau de semoule qu'on avait au goûter les après-midi d'hiver. Je vous en livre la recette (pour 8 personnes).

Ingrédients : 1 litre de lait, 1 verre de semoule fine, 3 œufs, le zeste d'un citron, 120 grammes de sucre et du caramel pour le moule.

Préparation :

Faire bouillir le lait avec le zeste du citron, ajouter le sucre et la semoule,

Quand la semoule est cuite, ajouter les 3 jaunes d’œuf,

Montez les blancs en neige puis incorporez les au mélange précédent,

Versez le tout dans un moule caramélisé,

Mettez le tout au four pour une cuisson de 1 heure (Thermostat 5, soit 150°).

Je ne vous dirai qu'une seule chose : RE GA LEZ VOUS.

Marie-Jo

L’arrivée du printemps

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Jardinage

Au mois de mars, les jours se rallongent et le soleil se fait plus chaud et plus présent.

Jardiner est un travail manuel qui dépend de multiples qualités des plantes, de l’air et de la terre, la saison, ensoleillement et arrosage, et la « main verte ».

C’est une expression courante qui désigne une personne qui a un joli jardin et est douée dans le domaine qui concerne les plantes.

Sachant que le jardinage quelque chose de sein et écologique Ces plantes sont des êtres vivants. Si chacun aime les plantes et s’intéresse à apprendre à les soigner, a les cultiver et en être passionné.

Mme Tasa M Cadeau Mme Lourgeoux

L’arrivée du printemps

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