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La vie à Médicis. Avril. Édito. Journal interne de la Résidence. Voici le printemps! Il apporte avec lui couleurs et

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Academic year: 2022

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Texte intégral

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Journal interne de la Résidence

La vie à Médicis

1 Chemin de Fanfoussinque 30540 Milhaud Tél.: 04.66.01.71.70 medicis-milhaud@domusvi.com

Édito

Voici le printemps!

Il apporte avec lui couleurs et parfums, si agréables à notre odorat!

Il nous font penser à la cuisine qui réveille notre gourmandise, avec les plats de nos grand’mères et les souvenirs de notre enfance.

Qui a dit que la gourmandise était un vilain défaut?

Non, au contraire, c’est un vrai plaisir

Avril

2021

Les articles de ce journal ont été rédigés par les résidents et leur famille, nous laissons la liberté à nos journalistes quant au contenu et à la forme de ces articles.

Christelle Moisdon- Salvat

Responsable hébergement

Editorialiste

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Les fêtes de fin d’année

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La veillée de Noël Le cinéma en folie

Chaque année le personnel créé un spectacle pour

les résidents

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Les fêtes de fin d’année

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La suite de la veillée de Noël

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Les fêtes de fin d’année

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Noël et le jour de l’an

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Les fêtes de fin d’année

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Noël

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L’épiphanie 2021

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Avec Mr le maire

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Coté gourmand

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Un food truck de Churros pour l’épiphanie

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Coté gourmand

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Un goûter à thème tous les mois à l’Orangerie

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Coté gourmand

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Celui de la St Valentin

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Grand loto

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Du Crédit agricole

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Ateliers créatifs

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Tous en mouvement

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Siel bleu à l’Orangerie

Gym douce avec l’association Siel Bleu à l’Orangerie

Le projet À petits Pas Thé dansant et pétanque

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L

’art-thérapie

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Divers ateliers tous les lundis

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La vaccination

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La campagne de vaccination

Dès le 12 janvier, les Jardins Médicis étaient au rendez vous de la vaccination Pfizer anti covid 19. Une vraie réussite puisque plus de 97 % des Résidents et près de 85 % des professionnels ont accepté d’être vaccinés. Bravo à l’équipe soignante pour cette organisation réussie !

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Hymne à la gourmandise

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Défense de la gourmandise

Gourmandise : quel joli mot, bien sympathique !

Il évoque plein de bonnes choses, de bons petits plats, que l’on savoure avec délice ; il nous rappelle aussi l’univers de notre enfance avec pâtisseries, friandises et bonbons. Qui n’a pas, un jour, profitant que maman a le dos tourné, trempé son doigt dans la succulente crème au chocolat qu’elle vient de préparer ?

Le gourmand, selon le Larousse, c’est celui qui aime manger les bonnes choses ; une belle aura lumineuse entoure le mot « gourmandise » qui évoque des merveilles. Mais, ce même Larousse, indique que la gourmandise caractérise le défaut du gourmand. Un défaut ! Voilà qui ternit l’image.

La gourmandise aurait-elle deux visages, comme Janus, l’un des anciens dieux de Rome qui surveillait les entrées et les sorties du temple ? Dans la culture judéo-chrétienne, elle est l’un des 7 péchés capitaux ; elle y est définie comme « l’envie désordonnée de boire ou de manger quelque chose que l’on aime sans en avoir besoin, c'est-à-dire en l’absence de faim ou de soif ».

C’est cette gourmandise que nous conte François Rabelais dans les

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Hymne à la gourmandise

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aventures de Gargantua (1534). Pour Alphonse Daudet, elle « commence quand on n’a plus faim : être gourmand équivaudrait ainsi à manger au-delà de ses besoins et de sa faim. »

Après le relâchement des mœurs qui se produisit au Moyen Âge dans les monastères, Saint Thomas d’Aquin donnait la liste des cinq manières de commettre ce péché : manger trop tôt, manger trop coûteux, manger trop, manger avec trop d’impatience, manger avec trop de goût. On associait la gourmandise à la notion de quantité ; elle se confondait avec voracité et gloutonnerie.

Du point de vue religieux, être gourmand c’était donc s’adonner à des plaisirs alimentaires coupables, touchant au plaisir des sens : car, si çà donne du plaisir, c’est un vice, et ce ne peut qu’être mauvais. Combattre la gourmandise devint donc la stricte règle monastique : mortifier le corps, éloigner les tentations, pratiquer le jeûne ; elle était liée à la corruption morale, à un mythique état de nature. Les théologiens médiévaux affirmaient que le fruit de l’arbre interdit avait été croqué dans le jardin de l’Eden, par gourmandise, considérée comme le péché capital qui engendre les autres péchés ; ce que contestait Saint Augustin, pour qui la désobéissance est le premier péché originel. Cette idée continuera

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Hymne à la gourmandise

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cependant d’occuper les esprits et une bonne part de la littérature sur le sujet. Ce jugement aboutit ainsi à la condamnation morale de la gourmandise. Cependant, de plus en plus de voix se sont élevées, par la suite, pour la réhabiliter et lui donner un synonyme, un deuxième sens, excluant toute idée de quantité, de voracité et de gloutonnerie ; elle va s’appliquer aux mets légers, délicats et de peu de volume, ainsi qu’aux confitures et aux pâtisseries, que l’on consomme non plus en quantité, mais avec raffinement et goût. Car, la vraie gourmandise est faite de modération et de tempérance. Brillat-Savarin prit la tête de sa réhabilitation dans « La Physionomie du Goût (1825) » où il écrit que « ceux qui s’indigèrent ou qui s’enivrent ne savent ni boire ni manger ». En 2004, plusieurs personnalités adressèrent une supplique au Pape avec le livre du pâtissier Lionel Poilâne « Supplique au Pape pour enlever la gourmandise de la liste des péchés capitaux ».

Dans la pièce de théâtre Les 7 péchés capitaux(2007), de Jean-Paul Alègre, au cours d’une discussion surréaliste entre Dieu et Satan, ce dernier se voit retirer la gourmandise au motif qu’elle « est de plus en plus considérée comme une qualité ou, tout du moins, une caractéristique plutôt sympathique ». Madeleine, qui

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Hymne à la gourmandise

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l’incarne, est récupérée par Dieu car « elle est devenue plus belle et fine parce qu’elle a changé en douceur ».

Apprécier pleinement la nourriture que l’on mange avec modération, savourer des mets délicieux, comme les nombreuses spécialités culinaires et pâtissières de nos régions, et honorer en les dégustant les prestigieux crus de nos terroirs, voilà d’insignes petits plaisirs que peut s’offrir le gourmand pour parvenir à un état de bien-être et de plénitude, sans enfreindre les règles de la morale et de la bienséance, et qui nous réconcilient avec la gourmandise. D’ailleurs, l’écrivain franco-libanais Amin Maalouf le dit bien dans « Les Désorientés (2012)» : « quelle bénédiction du ciel quand on aime manger !... Qui a dit que la gourmandise était un vice ? C’est un cadeau du ciel ! C’est une bénédiction ! »

La gourmandise devient alors un gage de bonheur et le gourmand…un gourmet.

Concluons par le mot de Brillat-Savarin : « la gourmandise est une préférence passionnée, raisonnée et habituelle pour les objets qui flattent le goût », que nous adopterons comme sa définition.

Jacques ESCOLANO

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Hymne à la gourmandise

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« Gourmandise ! » : j’en ai l’eau à la bouche…

Lorsque le comité éditorial de notre journal a choisi comme sujet la gourmandise, aussitôt on a toutes et tous eu envie d’en parler et de partager ce que ce simple mot nous inspirait. Le sujet est vaste, mais nous fait saliver d’avance, rien qu’à l’entendre, on en a plein la bouche…

Et pour l’évoquer avec vous dans ces quelques lignes, en tant que cuisinière et pâtissière, j’ai décidé d’ouvrir mes livres, ceux qui figurent en bonne place sur une étagère spéciale de ma bibliothèque : mes livres de cuisine. Oui, j’en ai beaucoup, et rien qu’à les feuilleter, je sens déjà la gourmandise se profiler.

Certains disent que c’est un péché : le débat est ouvert… Mais pour nous donner raison il n’y a qu’à aller chez nos grands écrivains pour découvrir que c’est la chose la plus importante de notre existence.

Pour en avoir le cœur net, rien de mieux que de feuilleter « Le Ventre de Paris » d’Emile Zola. En comparant sa liste des pâtisseries avec la nôtre, on réalise que l’héritage du 19ème siècle n’est pas perdu.

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Qui mieux qu’Emile Zola connaissait le commerce des Halles de Paris au point que son écriture égale un réel travail d’historien ? L’écrivain qui a connu dans sa vie des jours difficiles - on le sait n’avoir vécu pendant plusieurs semaines que de pain trempé dans de l’huile d’olive - savait décrire les gâteaux si désirés avec le regard d’un homme qui a faim. Observateur avisé des repas des pauvres, il fréquentait également les salons bourgeois pour relater ensuite fidèlement les plats qui y étaient présentés. Et c’est en évoquant "La plus belle boulangerie de Paris" qu’il nous fait saliver : «A part ces biscuits, gâteaux et pâtisseries disponibles pour quelques sous, de vrais gâteaux de pâtissiers s'exhibaient dans les vitrines des boulangeries. A la boulangerie Taboureau rue Turbigo, toute une vitrine était réservée à la pâtisserie : gâteaux aux amandes, saint-honoré, savarins, flans, tartes aux fruits, assiettes de babas, d’éclairs, choux à la crème, ou encore des bocaux pleins de gâteaux secs, de macarons et de madeleines ».

Et chez celui que nous apprécions pour ses « Maigret », Georges Simenon, nous constatons que les plaisirs gourmands sont bien présents avec notamment les recettes de madame Maigret.

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Pour n’en citer que quelques-unes : le homard à la crème, les escargots à l’alsacienne, la friture de goujons, la brandade de morue, les truites au bleu, le coq au vin blanc, le hochepot à la gantoise, le fricandeau à l’oseille, la choucroute à la parisienne, les œufs au lait ou la tarte aux mirabelles…

Quant à notre Alphonse Daudet régional, il n’y a qu’à relire Les Trois messes basses dans les Lettres de mon moulin. Dans un château provençal imaginaire, au moment de Noël, le prêtre qui dit la messe est tenté par le diable qui, sous les traits de son jeune sacristain, décrit avec force détails l'exquis menu du réveillon.

Alors le prêtre va expédier les trois messes de Noël pour passer plus vite à table. Mais il s’agit d’un péché de gourmandise et Dieu châtiera son offense : avant d'aller au paradis, il devra réciter, un siècle durant, en compagnie de ses coupables fidèles, un office de la Nativité, soit trois cents messes basses.

Et pour finir, car j’aurais pu vous parler de « la madeleine de Proust », de « la soupe à l’oignon » de madame Bovary ou de « la galette de Peau d’âne »… Mais je vais conclure avec un de nos plus grands romanciers : Jean Giono.

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Hymne à la gourmandise

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Qui mieux que lui sait nous parler de gourmandise dans ce court texte qu’il intitule :

« Qui aime la cuisine d’un pays aime ce pays »

La vie de l’homme est une chasse au bonheur. Parmi ces bonheurs, l’exercice de la gourmandise est un des plus importants. Un pays vaut surtout par les joies qu’il procure à ses habitants et à ceux qui le visitent. La gastronomie, c’est-à-dire l’art qui satisfait la gourmandise, représente un pays au même titre que les autres arts : littérature, musique, danse et même histoire.

En effet, cet art gastronomique se sert, et dans leur qualité la plus excellente, des produits de consommation alimentaire fabriqués par le sol même de ce pays. Il les accommode suivant des procédés qui sortent d’une longue expérience et d’une infinie sagesse (dictées elles-mêmes par le pays)…En aimant son pays, on veut le faire connaître par le plus grand nombre et le rendre riche.

La gastronomie est un instrument magnifique. Elle s’accorde parfaitement avec le tourisme. L’un ne va pas sans l’autre. La cuisine fait connaître le paysage, Le paysage sert à comprendre la cuisine.

Jacqueline Chalier

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Hymne à la gourmandise

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Le gaz en France

Mon père nous expliqua en quoi consistait son travail - le gaz de France il devint chauffeur de four à Cook. C’était un rude et pénible travail. Le Cook, par lui-même, était le nom du charbon, comme l’anthracite. Il avait des défauts pour produire du mâchefer et du goudron. Des wagons entiers de Cook mouillés étaient vidés dans ces fours pour obtenir ainsi le gaz de ville. Cette action de transformation s’appelait le cracking. Il fallait boire beaucoup pour empêcher de se déshydrater.

Quand il revenait à la maison, ses bleus de travail étaient noirs de charbon, de goudron et trempés par la sueur. Ma mère et ma grand-mère, ensemble, lavaient les bleus dans de grandes lessiveuses, en frottant avec du savon de Marseille et une brosse à chiendent.

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Photos: https://fr.wikipedia.org/wiki/Histoire_du_gaz_manufactur%C3%A9

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Toujours à l’usine du GDF, de découvertes en découvertes, le gaz de Lacq naturelle, en aquitaine et le gaz de Groningue, aux Pays Bas. Mon père avait obtenu son diplôme de machines à vapeur. Et puis, comme le gaz naturel français se raréfiait, on fit chauffer du carburant car par ses vapeurs, on obtenait ainsi du gaz. Et l’usine de St Denis, en région parisienne, ferma définitivement ses portes. Les derniers gaziers furent mis d’office à la retraite, parmi eux, mon père. A la place de l’usine à gaz, naissait le stade de France.

Dans la cité où j’étais, c’était des grandes barres à plusieurs étages. Des HLM qui étaient réservés aux fonctionnaires EGDF;

électricité et gaz. Chaque famille avait son chauffage central, une chaudière en fonte, etc… Mes parents avaient acheté une cuisinière à gaz pour faire chauffer les repas.

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https://books.openedition.org/purh/11079

https://www.franceculture.fr/emissions/superfail/stade-de-france-stade-terminal

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L’alimentation en gaz avait été conçue en même temps que la construction du bâtiment. Dans ces habitations, il y avait beaucoup de familles nombreuses, nous aussi, on en faisait parti. Les agents, si ils le désiraient, avaient leur jardin potager familiale. J’ai appris, que au temps de la seconde guerre mondiale, la ville avait été rasée par les bombardements à environ 98 % à cause du terrain d’aviation d’à coté. La ville refaisait peau neuve. Il y a beaucoup de petits commerçants autour de la place du marché.

Je me souviens que beaucoup de liquides de consommation étaient dans des bouteilles en verre. Plusieurs fois des enfants ont été intoxiqués par des bouteilles de produits ménagers transvidés dans des bouteilles en verre qui n’étaient pas de leur origine. Quant aux repas de légumes secs, on était encore à trier ceux-ci manuellement.

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https://www.pinterest.fr/pin/555913147728731179/

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Les enfants curieux quelques fois assistaient à la préparation des repas par leurs parents. Ce que l’on aimait le plus à manger, c’est une espèce de gâteau moelleux cuit au four dans plusieurs plateaux ou plats en céramique, à base de pains trempés dans du lait écrasés en y rajoutant du raisin sec de Corinthe et juste avant la cuisson un peu de rhum roux.

Le plus dur pour mes parents moralement, c’est quand ils partirent en retraite dans leur maison à la campagne car il n’y avait aucun réseau de gaz dans tout le village à part des bonbonnes de gaz. On pouvait baisser ou monter progressivement la pression de la chaleur du gaz avec un bouton pour cuisiner les repas. Pareil pour la chaleur du gaz au four. Je crois même, si ma mémoire est bonne, une fois ma mère eut des ennuis en faisant cuire des lentilles dans un auto cuiseur. Le bouchon d’évacuation de la vapeur était bouché par les lentilles. Je vous laisse deviner la suite, sur quel cirque on est tombé!

Watremetez

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https://www.youtube.com/wa tch?v=V_c-LatlAgA/

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Gourmand un jour, gourmand toujours.

Et pourquoi pas? La gourmandise, même si c’est un défaut, met du piment dans la vie. Et par les temps qui courent, c’est appréciable: COVID 19, confinement, violences, inquiétude du lendemain, etc… c’est usant. Dans la balance, la gourmandise fait contrepoids et c’est heureux. Encore faut-il pouvoir la satisfaire. Je sais de quoi je parle, la frustration de gourmandise rend morose. Je l’ai vécue. En matière de gourmandise, ma vie ressemble à un conte de fée, précédé de privation.

Né dans une famille très nombreuse, je n’ai pas pour autant connu la misère. Non, simplement un train de vie où les excès étaient impossibles. Petits déjeuners avec du pain trempé dans le café au lait, sans beurre ni confiture. A midi, repas essentiellement basé sur les pommes de terre cultivées dans le jardin, très grand. Le dessert principal: les pommes (du jardin aussi) mais en morte saison, c’était parfois une moitié de

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pomme. Heureusement il y avait un grand cerisier, un noyer, quatre châtaigniers.

Repas du soir: soupe au pain.

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Puis de douze à vingt ans se fut la pension. Il ne s’y trouvait ni jardin, ni arbre fruitier. C’était l’après-guerre, légumes et viandes étaient assurées mais pas toujours en quantité suffisante. Le « turn over » était fastidieux. Tous les mardis soirs: semoule au lait, le jeudi soir: riz au lait, le dimanche soir:

œufs durs et nouilles à l’eau. La vie rêvée, quoi?

Le service militaire nous appelait avec son lot repas cantine.

C’était le début des « Trente Glorieuses » (années bénies d’après guerre) mais yaourts et petits suisses ne foisonnaient pas encore, un seul fromage avait la côte: le camembert de nos voisins les Normands.

Mais le conte de fée arriva. Imprévu et merveilleux: Le mariage. Rassurez-vous, je n’ai pas épousé la fille d’un prince ni celle d’un milliardaire. Beaucoup mieux. L’enfant et l’adolescent gourmands frustrés ont laissé place à un jeune

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homme dont le futur beau-père avait fait son apprentissage au Château de Vaux-le-Vicomte, en Seine et Marne. Allez visiter ce château, jardins magnifiques, architecture royale.

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Et surtout n’oubliez pas de visiter les cuisines: des chaudrons, des casseroles en cuivre rouge ou jaune étincelants; rien que de les voir vous vous mettez à saliver et avoir faim. L’Histoire nous assure que Louis XIV a enfermé à vie le propriétaire dont il était jaloux (pas de sa cuisine, de son argent).

Revenons à ma gourmandise: épouser la fille d’un titulaire du CAP de cuisinier, pâtissier, chocolatier dans les années 60 n’était pas la dot de tous les frustrés de gourmandise. Ce fut la mienne. La mort de mon beau-père marqua bien sur profondément la famille. Mais sa femme et sa fille, à bonne école et douées, avaient appris à fournir à mes papilles des mets succulents et toujours réussis. Nous habitions à 5 kms de la mer, riche en poissons et coquillages. La côte, dont le sol était fertile, fournissait des produits frais de qualités.

Ah les coquilles saint jacques de la baie de Saint-Brieuc, ses

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ormeaux, ses huitres, ses moules! Le gigot d’agneau de Pâques et la bûche de Noël, traditions respectées, honorées.

Le menu quotidien était soigné.

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A l’heure de la marée, on entendait les poissonnières remonter en ville en lançant leurs « Aux moules » - « Maquereaux frais ». Leurs produits étaient accommodées pour le plaisir du palais, sauces au beurre, aux pruneaux, aux raisins, à l’échalote, au persil… les viandes étaient truffées d’oignons sauvages ou cultivés, d’ail apporté par les maraichers. Les pommes de terre nouvelles, les « cocos de Paimpol », les artichauts de Saint Pol de Léon, les choux-fleurs se succédaient sans laisser de traces.

Et les desserts! Crèmes en tout genre avec ma préférence pour la crème au café. Les gâteaux au goût du jour, galettes des rois, pâtisseries bretonnes et de plusieurs régions de France. Et puis, les vins. Chez mes parents on ne buvait que du cidre fabriqué maison, même chose en pension. Avec mon épouse j’ai découvert le beaujolais, les vins de Loire, les blancs d’Alsace, les rouges de Bourgogne et du Bordelais, le rosé de Provence et du Languedoc. Bon vous avez compris. Le péché de gourmandise, j’en suis familier. Maintenant stop, excusez- moi, je m’arrête, mon ventre se met à gargouiller.

Michel

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Une affaire de famille.

Les bons petits plats de nos grands-mères et que nous perpétuons remontent aux origines pour ma part à la vie urbaine, en Île de France avec les marchés et les commerces du coin. Mr Petit, boucher, rue de la République à St M… et tous les autres.

A Nîmes, les halles centrales avec dans l’allée centrale Daniel, et son étal d’olives cassées ou pas cassées, dénoyautés, des Picholines ou des Nyons, de morue, de brandade et de légumes secs. Les fayots ne s’appelaient pas haricots ou grains mais cocos, lingots ou flageolets avec une option couleur blanche, verte ou rouge. Les pois étaient chiches ou cassés, les lentilles ordinaires ou vertes du Puy et des fèves. Le tout en quantité familiale et industrielle. Toute une dynastie de part et d’autre de l’étal.

J’ai appris à connaitre avec mon voisin du dessous Mr Palmade qui connaissait Nîmes en tant que retraité de la poste et avait dirigé la distribution, avenue Feuchère, lui-même amateur de bonnes boufs et de bons vins. Il m’a emmené, à Manissy, voir le frère œnologue et ses foudres.

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D’autre part mon épouse travaillait à la chambre de l’agriculture du Gard et s’occupait entre autre des campagnes de promotions des vins du Gard avec M. Mathieu, employé a plein temps pour cela. Il faisait entre autre la foire de Nîmes et la foire de Paris. Il y avait quelques fois des restes de promotions!!

Le goût des bonnes choses est donc une affaire d’origine et d’occupation. Ma belle mère, originaire de l’Ariège avait une cuisine rustique et montagnarde. Le cochon n’était plus élevé à la maison mais presque et le mouton… aussi étant épouse de cheminot, elle avait vécu longtemps à Sète et préparait des moules farcies comme on en fait plus. Le farci des moules sentait le cochon de l’Ariège et c’était un régal familial. Quant à ma mère, elle s’était spécialisée dans les plats en croutes, rôtis, rhubarbe etc…

C’est ainsi que je suis devenu plus gourmet que gourmand et que j’apprécie les bonnes choses préparées avec soin et amour.

Veuf depuis longtemps, il m’a fallu nourrir les enfants et m’occuper des courses, c’est pourquoi je n’ai pas les yeux dans mes poches sur les marchés et les commerces; toujours intéressé par le comment ou fait et comment ça se mange.

Yves Gendrier

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Hymne à la gourmandise

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La gourmandise

La gourmandise est un désir d'aliments jugés particulièrement agréables que certains moralistes et certaines doctrines religieuses peuvent considérer comme une faute ou un péché ; d'ailleurs la gourmandise est le 7ème péché capital.

La gourmandise commence quand on n'a plus faim disait Alphonse DAUDET, et c'est bien vrai. A la fin d'un bon repas, à Noël ou à Pâques, lorsque nous mettons les chocolats sur la table personne ne dit non. Autant les parents que les enfants, personne ne peut résister à leur appel.

Notre région possède un lieu de gourmandise emblématique, l'usine « HARIBO » à UZES, où l'on se remémore nos souvenirs d'enfance en y retrouvant tous les bonbons d'hier (et d'aujourd'hui) que l'on allait acheter parfois le dimanche après la messe. Les coquillages à lécher « roudoudous », les boules de bonbons au miel « miellines », les pastilles de menthe de couleur bleues, et bien d'autres ….

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Hymne à la gourmandise

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Nos amis à quatre pattes ne sont pas en reste. Ils attendent avec impatience la friandise qui récompense les exercices demandés ; donner la patte, aboyer à la demande, faire le beau, etc.. Cela avait bien marché pour notre amie « Nooz », avant de toucher son cœur je suis passée par son estomac.

J'avais une minette qui s'appelait « Praline », on l'avait baptisée de la sorte car à une époque je faisais beaucoup de brioche aux pralines qui étaient fort appréciées de mon gourmand de mari. Ce chat se léchait systématiquement les babines lorsqu'elle voyait sortir la bombe chantilly du frigo, elle savait qu'elle allait avoir sa part.

On a tous en mémoire une recette de grand-mère, l'odeur d'un gâteau dans le four dont on surveillait la cuisson avec gourmandise en se disant qu'on allait bien se régaler au dessert.

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Hymne à la gourmandise

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Personnellement, je craquais pour le gâteau de semoule qu'on avait au goûter les après-midi d'hiver. Je vous en livre la recette (pour 8 personnes).

Ingrédients : 1 litre de lait, 1 verre de semoule fine, 3 œufs, le zeste d'un citron, 120 grammes de sucre et du caramel pour le moule.

Préparation :

Faire bouillir le lait avec le zeste du citron, ajouter le sucre et la semoule,

Quand la semoule est cuite, ajouter les 3 jaunes d’œuf,

Montez les blancs en neige puis incorporez les au mélange précédent,

Versez le tout dans un moule caramélisé,

Mettez le tout au four pour une cuisson de 1 heure (Thermostat 5, soit 150°).

Je ne vous dirai qu'une seule chose : RE GA LEZ VOUS.

Marie-Jo

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L’arrivée du printemps

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Jardinage

Au mois de mars, les jours se rallongent et le soleil se fait plus chaud et plus présent.

Jardiner est un travail manuel qui dépend de multiples qualités des plantes, de l’air et de la terre, la saison, ensoleillement et arrosage, et la « main verte ».

C’est une expression courante qui désigne une personne qui a un joli jardin et est douée dans le domaine qui concerne les plantes.

Sachant que le jardinage quelque chose de sein et écologique Ces plantes sont des êtres vivants. Si chacun aime les plantes et s’intéresse à apprendre à les soigner, a les cultiver et en être passionné.

Mme Tasa M Cadeau Mme Lourgeoux

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L’arrivée du printemps

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Projet jardinage à l’Orangerie

Pour ce printemps, un projet jardinage voit le jour à l’Orangerie, initié par l’équipe et les résidents de l’Orangerie, depuis quelques jours.

Tout ce projet est pensé et confectionné par les résidents: des jeux de mémoires, de jeux pictogrammes, des jeux de saveurs, de photos, des lectures, des débats, des échanges de souvenirs.

Les résidents sont allés, accompagnés, dans un magasin choisir des plantes qu’ils voulaient jardiner.

Ils désherbent, aèrent la terre, plantent, rempotent, jouent avec le printemps

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Une recette

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Recette « Roti Roscoff »

Ingrédients:

- Un roti de veau - Huile d’arachide

- Beurre - Gruyère en tranche

- Crème fraiche épaisse

Acheter un bon morceau de rôti de veau (compter 1cm et demi par tranche et 2 ou 3 tranches par personne)

La veille du repas, Faire cuire le rôti au four avec un peu d’huile d’arachide et de beurre à une température de 170° environ.

Le jour du repas, couper en tranche le rôti. Entre chaque tranche, mettez-y une tranche de gruyère qui aura été précédemment recouvert de crème fraiche.

Faites cuire quelques minutes au four , juste le temps qu’il devienne chaud et que le gruyère fonde.

Servir ! Bon appétit ! Mme Mitrani

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Prescription médicale non reconnue par la Sécu

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Journal interne La vie à Médicis

Pour allonger votre jeunesse d’esprit, votre vivacité intellectuelle, on vous propose de méditer sur ces adages

évoqués au cours du café philosophique

Peut-on apprendre a être libre?

•Le travail est-ce la même chose que l’emploi?

•L’essence de toute chose est-elle une et éternelle?

Faut-il rechercher tout plaisir?

Suis-je le mieux placé pour savoir qui je suis?

•Apprendre, est-ce seulement s’informer?

L’intérêt est-il le seul lien social?

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Le saviez-vous?

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Journal interne La vie à Médicis

Les veilleuses (eurs) de nuit

L’aide-soignant(e) de nuit a pour mission d’accompagner la personne âgée dans l’accomplissement des geste de la vie quotidienne, quel que soit son niveau d’autonomie dans la continuité de la vie du résident et travaille en binôme.

Leurs missions:

Elles dispensent les soins d’hygiène et de confort nécessaires au bien-être physique et psychique du résident: contribuent au maintien de l’autonomie de la personne âgée en mobilisant ses propres ressources, réalisent des soins d’hygiène et de confort, effectuent l’entretien et l’hygiène de l’environnement, aident et guident le résident dans ses déplacements, répondent aux appels malades, participent à l’entretien des parties communes.

Elles collaborent aux actions d’intérêt professionnel pluridisciplinaire: participent et suivent le plan de soin et du projet de vie individualisé, transmettent les informations permettant la personnalisation du projet de vie, suivent les réunions de synthèse, des groupes de travail et des formations internes, stimulent la participation des résidents aux activités, communiquent tout changement, veillent à la sécurité du résident.

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COIFFEURS

À partir de 14h

David Bénezet : Jeudi

ESPACE BIEN-ÊTRE

Prise de rendez-vous auprès de Élodie ou Odette, aides-soignantes de

la résidence

Présence des professionnels libéraux

KINÉSITHÉRAPEUTES: Mme Marie-Pierre Tur et Mr Raphael Riso

du lundi au vendredi de 10h à 16h

Sur rendez-vous, auprès du secrétariat

PÉDICURE: Mme Dupasquier Mme Fontana

ORTHOPHONISTES : Mme Trives-Ségura Carolina Mme Rojel Jessy

ESTHÉTICIENNE: se rapprocher du secrétariat.

Journal interne La vie à Médicis

Bon à savoir

Présence des intervenants professionnels au sein de la résidence

Médecin coordonnateur: Docteur Christian Girard mardi - mercredi Infirmière de coordination: Isabelle Vergne lundi au vendredi Maitresses de maison: Mme Christelle Moisdon-Salvat lundi au vendredi

Psychologue: Mme Christelle Bordat mardi –mercredi –vendredi Ergothérapeute: Mme Aurélie Valéro mardi

Art-thérapeute: Mme Valérie Zéphyr lundi Éducateur de sport adapté: Mr Olivier Streit Jeudi Animatrice,

Musicothérapeute: Mme Anne Saakovidi jours et horaires animation

Secrétariat,

Mme Audrey Roux et Mme Aurore Rollot vous accueillent:

de 9h à 13h et de 14h à 18h tous les jours, sauf le mercredi de 9h à 12h et de 14h à 18h

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Divertissements

Journal interne La vie à Médicis

Pour un flirt…

Monsieur Mille- pattes flirte avec Mademoiselle Mille- Pattes.

La conversation prend un tour très tendre et la

demoiselle dit à son amoureux :

- Je vous en prie : vous pouvez

m’appeler Pat.

- En ce cas, quand vous me verrez, vous pourrez me dire : « Eh, Mille ! »

Avril 2021

Devinette:

Je marche en restant immobile, je m’arrête sans avoir bougé. Bien que jamais je ne descende, il faut toujours me remonter.

Qui suis-je?

Rep : Le Pendule

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