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Actualités internationales

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Actualités

internationales

Le standard Web Services Policy 1.5 du W3C assouplit les services Web

Développer des services Web permet d’ouvrir des fonctions d’une application à une autre voire à des systèmes d’information externes. Et SOA apporte une réponse en termes d’architecture, avec une organisation et une orchestration maî-trisées. Néanmoins, depuis plusieurs années les développeurs ont confirmé la nécessité de gagner en flexibilité, en assouplissant les contraintes de description des extensions obligatoires et facultatives utilisées par un service. Sinon, la réécri-ture d’un service s’impose trop souvent lors de la modification d’applications de plus en plus évolutives, limitant l’intérêt des services Web et augmentant d’autant les coûts. Reliant les principales normes de services Web (SOAP 1.2, WSDL 2.0 et XML Schema) à « un ensemble d’extensions qui reflètent les besoins et l’expé-rience du secteur industriel » (dixit W3C), le standard Web Services Policy 1.5 per-met de limiter ces frais. Ce standard perper-met donc aux développeurs SOA d’activer les extensions d’un service sans interrompre le fonctionnement ni modifier des descriptions de service de niveau inférieur.

Des processus éprouvés

Touchant à ce niveau de communication, on comprendra l’importance d’un stan-dard, garantissant la pérennité des développements et l’interconnexion avec les différents logiciels et plates-formes.

Bien entendu, le groupe de travail Web Services Policy a invité des responsables d’implémentation à effectuer des tests d’interopérabilité en évaluant des logiciels.

Dix implémentations de Web Services Policy 1.5 ont permis de vérifier la maturité de la spécification. Le groupe a également organisé une revue par plusieurs comi-tés techniques de services Web OASIS (UDDI, WS-RX, WS-TX et WS-SX) afin de garantir que Web Services Policy 1.5 satisfasse leurs cas d’utilisation.

Un standard non reconnu par les acteurs du marché serait stérile. Or, Web Servi-ces Policy sera certainement très répandu. En effet, ce groupe de travail du W3C compte parmi ses membres les leaders du secteur : Adobe Systems, Axway Soft-ware, BEA Systems, CA, Fujitsu, IBM, IONA Technologies, JBoss, Layer 7 Tech-nologies, Microsoft, Nokia, Nortel Networks, Oracle, SAP, Sonic Software, Sun Microsystems, webMethods et WSO2.

Un standard, pas une norme

Le World Wide Web Consortium ou W3C, est un consortium fondé en octo-bre 1994 pour promouvoir la compatibilité des technologies du World Wide Web telles que HTML, XHTML, XML, RDF, CSS, PNG, SVG et SOAP. Le W3C n’émet pas des normes au sens européen, mais des recommandations à valeur de stan-dards industriels. Sa gestion est assurée conjointement par le Massachusetts Ins-titute of Technology (MIT) aux États-Unis, le European Research Consortium for Informatics and Mathematics (ERCIM) en Europe (auparavant l’Institut national de recherche en informatique et en automatique français (INRIA)) et l’Université Keio au Japon (définition de http://fr.wikipedia.org). •

Cognos rachète Applix pour 339 millions de dollars

Après le rachat d’Hyperion par Oracle, de Cartesis par Business Objects et d’Outlooksoft par SAP, Cognos s’empare d’Applix, éditeur de solutions d’analyse financière pour 339 millions de dollars.

La société américaine propose dif-férents outils de CPM (Corporate Performance Management) pour améliorer le secteur financier. On retrouve des outils d’analyse, de reporting et de prévision, couplés à des applications d’élaboration bud-gétaire, de planification, et de consolidation.

Le numéro deux mondial du sec-teur des logiciels décisionnels (der-rière Business Objects) espère bien consolider son offre d’analyse financière en enrichissant son offre de TM1, moteur d’analyse multi-mensionnelle OLAP d’Applix.

Applix a enregistré un chiffre d’af-faires annuel de 61,2 millions de dollars sur son dernier exercice, avec une croissance annuelle de 45 %. •

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Le trésor de l’ex-pirate Napster coûte cher à Bertelsmann

L’éditeur allemand Bertelsmann, propriétaire de la plate-forme de téléchargement Napster, vient de payer la somme de 130 millions de dollars aux édi-teurs de musique américains.

Après avoir ravi les internautes avec le télécharge-ment P2P gratuit (et illégal), la plate-forme Napster devient hors-la-loi et doit fermer en 2001, suite aux démarches judiciaires menées par les majors de l’industrie du disque depuis 1999. Le 17 mai 2002, le groupe de média allemand Bertelsmann (RTL Group, éditions Random House, éditeur de maga-zines Gruner + Jahr - Prisma Presse en France -, éditeur de musique BMG, les services de com-munication Arvato, et la distribution média avec Direct Group) rachète Napster pour 8 millions de dollars, après y avoir investi 85 millions de dollars en 2000. La plate-forme est alors relancée sous une forme payante. Après paiement d’une somme de 0,99 dollar, un titre musical peut être écouté 5 fois. Des formules d’abonnement sont également possibles.

Un succès plombé par les dédommagements En 2006, Napster compte plus de 600 000 abon-nés, mais doit rivaliser avec un concurrent de taille : le service iTunes d’Apple. Début 2007, Napster remplace le site MusicNow d’AOL et porte son nombre d’abonnés à plus de 860 000.

Toutefois, dès 2003, EMI et Universal Music avaient porté plainte aux États-Unis contre le groupe allemand pour son soutien au site de musi-que en ligne.

Les 130 millions de dollars versés en septem-bre 2007, s’ajoutent aux 60 et 110 millions de dol-lars déjà versés respectivement à Universal Music et Warner Music. Soit un total de 300 millions de dollars payés par Bertelsmann pour effacer l’ar-doise. Mais pas tout à fait, car l’éditeur de musique EMI attend lui quelques dizaines millions d’euros de dédommagement.

Et si le trésor du pirate enrichissait surtout les concurrents du groupe de média allemand. •

Microsoft confirme son intérêt sur la virtualisation

Malgré les technologies au point et performantes, la virtualisation de serveurs x86 reste très faible. Pourtant, ces technologies seraient une aubaine pour les éditeurs d’OS, car chaque instance nécessite malgré tout une licence logicielle ou le paiement de support annuel pour RedHat et autres éditeurs « Open Source » (rares sont les entre-prises qui s’en affranchissent).

D’ailleurs, ce marché est très animé. Après l’entrée en bourse réus-sie de VMWare par EMC, et le rachat par Citrix de la solution de vir-tualisation Xen, Microsoft affiche ses ambitions avec Systems Center Virtual Machine Manager 2007 (VMM), sa nouvelle suite de supervision sur console unique. Une arme concurrentielle permet-tant de convertir des images virtuelles VMware au format VHD de Microsoft. De plus, VMM administre les serveurs virtuels en un point unique, et peut convertir les serveurs physiques en machines virtuel-les et réciproquement, avec des fonctions de répartition de charge sur les serveurs physiques.

Une bataille très concrète avec VMWare

La grande évolution des serveurs virtuels repose sur la présence d’un hyperviseur agissant au niveau le plus bas du système (ou hors système), et virtualisant les pilotes accédant aux ressources physi-ques de la machine. Ce qui rend la machine virtuelle indépendante du matériel. Microsoft intégrera ce mécanisme dans son prochain Windows Server 2008 (nom de code Longhorn).

En proposant une conversion des serveurs VMWare vers son environ-nement, Microsoft rétorque à son concurrent qui amène son logiciel au plus près du matériel avec sa solution ESX, qui s’affranchit pour le coup de l’obligation d’utiliser un système d’exploitation spécifique. •

Bientôt l’e-booksur Amazon ou Google ? Le leader mondial des produits de loisirs sur internet Amazon et le leader des moteurs de recherche Google lanceraient bientôt des offres de livres électroniques, mais avec des stratégies différentes.

Le libraire en ligne propose son lecteur portable Kindle connectable à Internet sans fil (« écran plat au format d’un livre, pour 400 à 500 dollars », selon le New York Times). Sony a déjà lancé un tel lec-teur en 2004 qui se connecte à un ordinalec-teur pour télécharger des livres sur un site de ses sites Web. Kindle pourra télécharger certains quotidiens en ligne, comme le Monde, le New York Times ou le Wall Street Journal, et intégrera un clavier pour prendre des notes ou de surfer sur le Web. Cependant, Amazon a opté pour son propre for-mat de livre électronique (celui de sa filiale Mobipocket, la société française rachetée en 2005) plutôt que pour le format ouvert prôné par les éditeurs.

De son côté, Google ouvre un service payant de téléchargement de livres. Depuis plusieurs mois, des centaines de milliers de

livres sont numérisés par les équipes de Google pour bâtir une bibliothèque électronique mondiale. Les revenus des téléchargements payants seront par-tagés avec les éditeurs.

Les diverses initiatives e-book (Sony ou Bar-nes & Noble) se sont jusqu’à présent sol-dées par des échecs. •

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L’Iso rejette la demande de normalisation du format OOXML de Microsoft

Le format bureautique Office Open XML (OOXML) créé par Microsoft est utilisé dans sa suite Office 2007. L’éditeur cherche à faire reconnaître OOXML comme une norme par l’ISO. Déjà reconnu comme standard par l’ECMA, OOXML suit actuellement le processus de normalisation ISO.

Dans sa décision publiée le 2 septembre 2007, l’Organisation internationale de normalisation (ISO) a rejeté la proposition de norme soumise par l’Ecma 376, dite « OOXML ». De nombreux pays votants ont néanmoins voté « Non mais… » (comme la France) ou « Oui mais… » (comme les États-Unis), ne fermant pas définitivement la porte. Bien entendu, les concurrents de Micro-soft comme IBM, Sun ou Google (entre autres) ont redoublé d’efforts pour défendre le non, et Microsoft a fait du lobbying pour appuyer le oui.

Se fermer ou non le marché du secteur public En effet, pour rester fournisseur des gouverne-ments et administrations, les logiciels doivent de plus en plus respecter les standards, afin d’assurer une interopérabilité maximale avec les solutions tierces, voire des développements internes. Ainsi, en France, nous connaîtrons dans quelques mois les conclusions et déci-sions du projet RGI (référentiel général d’inter-opérabilité) lancé par Direction générale de la modernisation de l’État (DGME).

Or, la norme actuelle ISO-ODF (Open Document format) existe déjà et est utilisée aussi bien par les logiciels open source comme Open Office, ou commerciaux comme IBM Lotus, Star Office de Sun ou Google Documents et Tableurs (ou Google Docs). Ce qui fait dire à certains qu’une seule norme suffit. Toutefois, il est clair que le

« .doc » de Microsoft reste le format de fait le plus utilisé.

Les discussions et adaptations se poursuivent ?

C’est pourquoi, il serait souhaitable qu’un accord aboutisse entre Microsoft et les instan-ces de normalisation. L’éditeur acceptera-t-il de revoir sa technologie OOXML à partir les com-mentaires publiés par les organismes nationaux de normalisation (AFNOR et autres) afin de l’ali-gner à la norme ? Jusqu’où l’Iso acceptera-t-elle un écart entre les deux, ou des spécificités ? À suivre… Les décisions définitives n’intervien-dront qu’en mars prochain. •

e-commerce français :7,8 milliards d’euros La fièvre acheteuse se confirme sur le Web français. Forte de 14 millions d’abonnés en Internet haut débit, la France assoit sa position de nation numérique avec les usages associés. Ainsi, au premier semestre 2007, les ventes en ligne ont enregistré une hausse de 38 %, pour un résul-tat de 7,8 milliards d’euros, contre 5,6 milliards un an auparavant. Selon la Fevad (Fédération du e-commerce et de la vente à distance), le panier moyen de transactions a augmenté, à 91 euros contre 88 euros au premier semestre 2006. À près de 19 millions, le nombre de cyberache-teurs plus que doublé en trois ans !

Si, les années précédentes, le phénomène touchait essentiellement les moins de 30 ans, les plus de 35 ans représentent aujourd’hui 50 % de part de marché et les « 50 ans et plus » participent à hauteur de 23,4 %. La croissance du secteur de l’habillement profite forte-ment de cet engoueforte-ment avec +59 % en un an, pour environ 900 millions d’euros, soit 3,7 % du marché total de l’habillement, contre 2,3 % en 2006, et une estimation à 4 % pour 2007. Attention toutefois : l’eldorado n’est pas promis à tous, et 15 sites majeurs assurent 80 % de l’activité, et des résultats. Le tiercé gagnant natio-nal ? Le site d’enchères eBay, le guichet virtuel de la SNCF et la Redoute. Bref, des plates-formes robustes et des investissements conséquents. En attendant, le pli semble pris. •

Internet à haut-débit dans le TGV dès cet automne

Thalys, société euro-péenne d’exploitation de trains à grande vitesse, fournira un accès Inter-net Wi-Fi à large bande à tous les passagers en Comfort 1 et Comfort 2 voyageant entre Paris, Bruxelles, Amsterdam et Cologne d’ici la mi-2008.

Pour proposer cette connexion transfrontière, Thalys a choisi un consortium réunissant le fournisseur international de services de communications Nokia Siemens Networks, le fournisseur européen de solutions satellitaires à large bande à bord des trains à grande vitesse 21Net, et le fournisseur belge de services à large bande sur le câble Telenet. Le consortium a réussi à combiner les technologies satellitaires, GPRS et UMTS à un réseau sans fil de type « hotspot » pour fournir une connexion Internet transfrontalière permanente à bord de trains circulant à une vitesse de 300 km/h. C’est une pre-mière parmi les sociétés internationales d’exploitation de trains.

Cette technologie associe un accès Internet satellitaire bidirectionnel à un réseau de points d’accès sans fil disposés dans chaque voiture Comfort 1 et Comfort 2. Un passage continu de la technologie GPRS/UMTS à la connexion satellitaire sera également prévu, afin de garantir l’accès Internet à bord des trains lors de leur passage en zone couverte telle que les gares ou les tunnels.

Les premiers trains Thalys équipés du Wi-Fi circuleront en service commercial à partir de l’automne 2007. •

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