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ACTIVATION DES VOIES DE SIGNALISATION

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V-ACTIVATION DES VOIES

Les études de protéomique ont con

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PI3K/Akt/mTOR, PKC, NFkB et mis en évidence une dérégulation de l’expression de protéines de la famille Rho/rac/cdc42 (très impliquées dans le homing et la migration)

Plusieurs études ont affirmé l’activation de la voie Akt avec une augmentation de l’expression des protéines de la voie PI3K. Cette activation confère à la cellule un avantage prolifération, en la maintenant en cycle et en inhibant l’apoptose

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ACTIVATION DES VOIES DE SIGNALISATION

Les études de protéomique ont confirmé, dans une certaine mesure, la dérégulation de nombreuses voies de signalisation intracellulaire, telles que les voi

, NFkB et mis en évidence une dérégulation de l’expression de e la famille Rho/rac/cdc42 (très impliquées dans le homing et la migration)

Plusieurs études ont affirmé l’activation de la voie Akt avec une augmentation de l’expression des protéines de la voie PI3K. Cette activation confère à la cellule un avantage prolifération, en la maintenant en cycle et en inhibant l’apoptose19. Il existe également une diminution d’expression de PTEN qui régule négativement cette voie17.

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firmé, dans une certaine mesure, la dérégulation de nombreuses voies de signalisation intracellulaire, telles que les voie Ras/MAPK, , NFkB et mis en évidence une dérégulation de l’expression de e la famille Rho/rac/cdc42 (très impliquées dans le homing et la migration) 23. Plusieurs études ont affirmé l’activation de la voie Akt avec une augmentation de l’expression des protéines de la voie PI3K. Cette activation confère à la cellule un avantage de . Il existe également une

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De différentes cyclines (impliquées dans la régulation du cycle cellulaire) et d’histones désacétylases (impliquées dans la régulation de l’accessibilité de facteurs de transcription dans le nucléosome lors du processus de transcription)83.

Plus récemment, l’analyse des profils d’expression des micro-ARN (miARN appartenant à la famille des ARN non codant dont un des rôles est de réguler l’expression de gènes en agissant au stade post-transcriptionnel) a également identifié une signature des MW qui se caractérise par une dérégulation de l’expression de Plusieurs miRNAs (155, 206, 9)84.

MiRNA 155 joue un rôle oncogénique dans les lymphoproliférations B et dans la MW en régulant la prolifération, la croissance et la survie des cellules85.

VI-MICROENVIRONNEMENT ET CYTOKINES :

Plusieurs études ont montré des anomalies de régulation ou d’expression des différents acteurs du microenvironnement médullaire dans la MW16.

Par ailleurs, il été aussi montré que l’angiogenèse médullaire dans la MW était modifiée avec une augmentation de la densité vasculaire86.

l’expression de récepteurs de chémokines telle que le CXCR4, (qui est un récepteur couplé aux protéines G qui participe aux processus de migration cellulaire et d’activation de différentes cascades de signalisation parmi lesquelles figurent RAS, Akt et NFKB)87. Et de molécules d’adhésion au niveau médullaire (comme VLA4/CD49d)88.

Certains travaux sont très préliminaires et n’ont pas encore trouvé leur place dans le schéma global de compréhension de la physiopathologie de la MW. Il a été montré un dialogue entre les mastocytes et les cellules tumorales dans la MW, via la voie du CD40/CD40L89, en effet l’augmentation du nombre des mastocytes en association avec les cellules tumorales est devenue un outil diagnostique cytopathologique dans le diagnostic de cette affection, En dehors de leur rôle bien connu dans l’hypersensibilité immédiate et retardée et dans la réponse parasitaire et bactérienne, les mastocytes dans certaines conditions expriment le CD40 ligand (CD40L) et induisent la prolifération des lymphocytes B et la sécrétion d‘immunoglobulines90.

Il a été démontré dans la MW que les mastocytes qui infiltrent les agrégats tumoraux médullaires ou se disposent en couronne à leur pourtour expriment constitutivement le

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CD40L et supportent la croissance tumorale, au moins pour une part, via le couple CD40L-CD4091.

De plus, les cellules de MW produisent du CD27 soluble (sCD27) et induisent l’expression du CD40L sur les mastocytes des patients avec une MW et sur les lignées de mastocytes, suggérant une intrication avec le microenvironnement92.

On retrouve aussi une expression de B-LyS (B-lymphocyte stimulator protein), régulatrice de la différenciation B et de la sécrétion des immunoglobulines et de ses récepteurs (BCMA, TACI et BAFFR) à la fois sur les cellules tumorales et sur les mastocytes. B-LyS stimule la production d’immunoglobuline et la croissance du clone tumoral93.

L’action de certaines cytokines a été évaluée dans la MW. Le clone B peut se différencier en plasmocytes in vitro, de façon dépendante de l’IL6 dans les IgM monoclonales de signification indéterminée et indépendamment de l’IL6 dans la MW. Ainsi, la différenciation et la survie du clone tumoral peuvent être liées à des altérations intrinsèques de la cellule tumorale mais également à des facteurs extrinsèques comme l’expression de molécules appartenant à la famille des tumor necrosis factor (TNF) récepteurs sur les cellules du microenvironnement notamment les mastocytes17.

Enfin, une élévation des taux sériques de HLA-I soluble dans la MW, marqueurs à fonction immunomodulatrice, a été rapportée dans la MW94.

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PARTIE 3:

DIAGNOSTIQUE DE LA MALADIE DE