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Chapitre 1 : Travail Collaboratif Assisté par Ordinateur

2.3 Technologies Web 2.0

2.3.2 Accroître l’interactivité

2.3.2.1 Étape 1 : interaction entre les pages Web et le système d’information

Dans [DEP 09] il a été mentionné que : « Le caractère statique des pages Web constituant

un réel frein à la progression d’Internet, les informaticiens ont tout de suite cherché des solutions. En permettant les échanges XML entre les pages Web et les applications du système d’information, il devient possible d’obtenir un premier niveau d’interaction.

Une page Web peut envoyer un flux XML à une application. XML permettant d’insérer des données dans le flux échangé, ces données sont alors entrées dans les applications du SI.

Elles sont traitées par les applications. Puis les résultats sont restitués sous forme de données et présentés à l’utilisateur dans sa page Web. »

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Dans ce cas-là l’utilisateur bénéficie d’une application de type client léger. Ce genre d’application est accessible par internet, et lancées sur des navigateurs internet comme Google Chrome et Firefox.

2.3.2.2 Étape 2 : des Web services pour une architecture orientée services (SOA)

Les Web services et la SOA

« Les systèmes d’information doivent pouvoir communiquer entre eux sans nécessité de couplages forts. Pour cela, les concepteurs utilisent des Web services qui s’appuient intégralement sur l’échange de données et d’information par le Web.

Les Web services offrent des services d’accès à des données, des informations ou à des services applicatifs tels que la résolution de règles ou de calculs utilisant des algorithmes. Ces services doivent être utilisables par des applications différentes ou des systèmes d’information différents. Il convient donc de définir à priori quels services peuvent être candidats à devenir des Web services. » [DEP 09]

Figure 2.2. Notions de Web services

Ce qui veut dire que ces services web qui sont publiés sur le web, sont accessibles par des clients par d’autres applications web. Toute architecture basée sur les services web est dite SOA.

L’utilisateur dans ce cas peut bénéficier de l’interopérabilité qui se trouve entre plusieurs types d’applications sans devoir accéder à ces dernières.

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SOA et REST

Representational State Transfer (REST) est un style d'architecture logicielle comprenant des lignes directrices et des meilleures pratiques pour la création de services Web. REST est un ensemble de contraintes appliquée à la conception de composants dans un système hypermédia distribué qui peut conduire à une architecture plus performante et maintenable.

REST a gagné l'acceptation répandue à travers le Web comme une alternative plus simple à SOAP. Les systèmes RESTful généralement, mais pas toujours, communiqueent avec HTTP avec les verbes même tehniques (GET, POST, PUT, DELETE, etc.) utilisés par les navigateurs Web pour récupérer des pages Web et envoyer des données à des serveurs distants.

2.3.2.3 Étape 3 : des utilisateurs actifs

La réactivité de l’utilisateur

Pour que l’utilisation et la manipulation des pages web devinent plus facile et plus performante il est important d’améliorer l’affichage des données et du rafraichissement de leurs contenus. Les technologies suivantes participent à l’amélioration de ce point.

- AJAX

Figure 2.3. Fonctionnement d’AJAX

L’article: A New Approach to Web Applications, insiste sur le fait qu’Ajax n’est pas une technologie en tant que telle, mais plutôt une conjonction de plusieurs technologies pour une utilisation combinée. Ici, le tout est bien plus grand que la somme des parties. [DEP 09]

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explique bien l’intérêt de cette technologie : « Sans AJAX, chaque fois que l’on doit mettre à

jour ne serait-ce qu’une ligne ou une image, c’est-à-dire qu’une partie de la page Web, ne serait ce qu’un seul mot, c’est toute la page Web qui doit faire un aller-retour entre le poste de travail de l’internaute et le serveur. C’est donc très pénalisant pour les performances. Avec AJAX, la page est divisée en bloc et seul le bloc concerné est mis à jour. On transporte donc beaucoup moins de données pendant l’aller-retour, d’où un gain de performance considérable ».

En utilisant ce genre de pages web, l’utilisateur bénéficie ainsi d’un meilleur confort d’utilisation et de temps d’attente beaucoup plus court.

- Les applications « riches » ou « Rich Internet Applications » (RIA)

Il est dommage de ne pas pouvoir profiter de la puissance de calcul du poste de travail de l’utilisateur. La technologie RIA permet de mettre en œuvre cette possibilité.

Figure 2.4. Fonctionnement de RIA

Avec les Application Internet Riche, les traitements et les calculs sont faits localement, c'est-à-dire par le poste du client. Donc ; le temps de réponse devient plus court et les performances sont améliorées. Dans les RIA, l’utilisateur n’a rien n’à faire, parce que c’est aux développeurs de déplacer les traitements au niveau du poste client.

- Les données en cache local

Echanger chaque fois toutes les données entre le serveur web et le poste de l’internaute et très pénalisant pour les performances. L’utilisation d’une mémoire cache sous forme d’un

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fichier temporaire ou d’une base de données pour stocker certaines données apporte une amélioration considérable au niveau des performances et de sécurité. Ce ficher (ou base de données) est appelée cache. Cette technique diminue le nombre d’échange entre le navigateur et le serveur web. L’application supprime ces données temporaires à la fin de la session.

- Les « master pages »

Les « master pages » sont des pages Web modèles, accompagnées d’un nombre de paramètres indiquant plusieurs variantes de présentation. Ainsi, à partir d’une même page Web « master », le programme peut avoir un affichage complètement différent selon le type de l’utilisateur, en fonction de plusieurs aspects : langue, du groupe auquel ils appartiennent ou de leur culture régionale. L’utilisateur bénéficie ainsi d’une personnalisation avancée de la page Web qu’il consulte.

- Flash et Silverlight

L’utilisation des technologies Silverlight de Microsoft et Flash d’Adobe permettent d’offrir des animations à l’intérieur des pages web. Cette animation offre aux internautes un plus grand confort pendant l’utilisation des pages. Ces technologies aident aussi les développeurs, par exemple pour la formation des utilisateurs ou la création des exemples.

L’interactivité avec les utilisateurs

Les créateurs des sites Web 2.0 offrent aux internautes la possibilité de participer à l’élaboration du Web actuel. Les technologies présentées ci-dessous sont indispensables pour obtenir cette interactivité qui est l’une des caractéristiques de la deuxième génération du Web. Les utilisateurs sont devenus une partie importante pour enrichir le contenu des pages Web.

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Figure 2.5. Le Web de l’utilisateur participatif

- Personnalisation des pages par l’utilisateur

L’utilisateur est susceptible de personnaliser lui-même les pages qu’il consulte en déplaçant des blocs de la page et en les positionnant les uns par rapport aux autres. La technologie est assez similaire à celle d’AJAX. Des blocs sont définis par le développeur sur la page Web et la mise à jour de leur contenu est réalisée à partir du serveur web. Ils sont vus et gérés en local au niveau de leur positionnement. Le système garde en mémoire ces paramètres fait par l’utilisateur lui-même et chaque fois qu’il se reconnecte, il retrouvera exactement la même fenêtre qu’il a paramétrée, avec les blocs positionnés aux mêmes endroits [DEP 09].

Les utilisateurs disposent ainsi localement sur leurs postes de la possibilité de configurer sa page selon les rubriques qu’ils veulent voir en premier. Ils deviennent libres de paramétrer des pages Web qui lui sont destinées.

- Blog

Un Blog peut être considéré comme un carnet électronique pour la prise des notes. Le Blog est un espace personnel où on peut mettre chaque jour plusieurs choses : texte, vidéo, musique, idées, proposition, documents…etc. les Blog appartient à un site, mais avec le temps son propriétaire peut le rendre un site très riche et très interactif, beaucoup plus riche qu’un site web classique.

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- Wiki

« Le wiki est un site Internet sans structure à priori. Ce sont ses visiteurs qui en créent le

contenu et peuvent le modifier à volonté. Nul besoin de compétence technique particulière. Le Wiki est un espace collaboratif permettant d’élaborer des articles de façon collective, où chacun apporte sa connaissance sur un sujet faisant l’objet d’une fiche, appelée « article », en créant une nouvelle entrée ou en modifiant par enrichissement ou correction une fiche existante. L’utilisateur peut ainsi contribuer très activement à l’élaboration d’un projet collectif. » [DEP 09]

- Twittering

« Ce mot vient du verbe anglais « to twitter », c’est-à-dire « gazouiller ». C’est un blog

instantané, composé de billets très courts, diffusé à tout moment à partir de tout type de terminal dont les téléphones portables. L’utilisateur peut confier sa position, ses préoccupations, ses états d’âme… à tout instant. » [DEP 09]

- Messagerie instantanée

La messagerie instantanée présente une grande utilité professionnelle. Elle est devenue populaire essentiellement avec les outils MSN Messenger et Skype.

La messagerie instantanée et un outil où plusieurs personnes peuvent s’envoyer des messages textuels, audio d’une manière synchrone ou se voir par webcam. Dans des réunions de travail, les collaborateurs peuvent rester connecter et échanger des informations en temps réel entre eux.

Les agrégateurs

En informatique, un agrégateur de nouvelles, également appelé agrégateur de flux, lecteur de flux, lecteur de nouvelles…etc. ou simplement agrégateur, est un logiciel client ou une application web qui agrège du contenu web syndiqué tels que les journaux en ligne, blogs, podcasts et blogs vidéo en un seul endroit pour faciliter la visualisation.

- Mashup

Un mashup, dans le développement web, est une page Web ou une application Web, qui utilise le contenu de plus d'une source pour créer un nouveau service unique affichée dans une interface graphique unique. Par exemple, vous pouvez combiner les adresses et photos de vos succursales de la bibliothèque avec une carte Google pour créer une carte mashup. Le terme implique une intégration rapide et facile, souvent à l'aide des API et des sources de données.

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- RSS

RSS souvent appelé Really Simple Syndication, utilise une famille de formats standards de flux Web pour publier des informations régulièrement mises à jour: les entrées de blog, actualités, audio, vidéo. Un document RSS (appelé "alimentation", "alimentation de bande", ou «canal») comprend le texte intégral ou résumées, et les métadonnées, comme la date de publication et le nom de l'auteur. Donc les utilisateurs sont alertés en temps réel des nouveautés.

Figure 2.6. L’agrégation

Depuis quelques années le terme Web 2.0 est devenu très utilisé. Pour bien comprendre cette notion, il faut d’abord écarter certaines idées :

-le Web 2.0 n’est pas une technologie en elle-même : « bien que composé de nombreuses

évolutions technologiques telles que l’architecture participative, les logiciels libres, les interfaces riches, etc., le Web 2.0 ne repose pas que sur des fondements technologiques » ;

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-le Web 2.0 n’est pas une révolution : « il ne s’agit pas d’un brutal passage de version 1.x

à 2.0, mais plutôt d’un changement de paradigme et d’une évolution progressive vers de nouveaux modèles d’affaires participatifs et collaboratifs » ; [LIV 11]

- le Web 2.0 n’est pas que marketing : « le terme « Web 2.0 » a souvent été utilisé pour

faire vendre. Cette exploitation a participé à le décrédibiliser. Dans les faits, le Web 2.0 correspond à une réalité sociale, celle d’un Web plus humain ». [LIV 11]