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Il arrive que le patient ne souffre pas de l’esthétique de son sourire et que l’infraclusion soit restreinte, n’empêchant pas la fonction masticatrice. Ce type de patient est rarement favorable à des traitements lourds, longs et onéreux.

De même il est parfois décidé d’attendre la fin de la croissance de l’enfant avant de mettre en place des traitements définitifs. Dans ce cas si l’enfant n’est pas en demande d’une solution de temporisation, l’abstention thérapeutique est envisageable.

53

Conclusion

L’identification du défaut primaire d’éruption est récente, de nouvelles mutations sont identifiées chaque année et il reste de nombreuses découvertes à faire sur ce sujet. Ainsi cette anomalie étant encore mal connue, des questions restent encore sans réponse.

On peut se demander pourquoi les dents antérieures ne peuvent pas être atteintes ? Selon Frazier-Bowers, comme c’est le cas d’autres gènes impliqués dans le développement de la dent (MSX, DLX2), PTHR1 pourrait jouer son rôle dans un cadre spatio-temporel précis impliquant les segments postérieurs de l’os alvéolaire préférentiellement [25].

Pourquoi chez un patient, on peut voir un quadrant atteint alors que les trois autres sont sains ?

Pourquoi la dent devient ankylosée dès que l’on applique des forces orthodontiques ?

Quel est le rôle spécifique de PTHR1 dans les phénotypes du spectre des échecs d’éruptions ?

Est-ce que d’autres gènes sont responsables d’échecs d’éruptions héréditaires ?

Comment se fait-il qu’une même mutation entraine des phénotypes différents au sein d’une famille ?

L’établissement d’un diagnostic est essentiel afin de déterminer la thérapeutique à adopter. Chaque patient atteint de DPE présente un tableau clinique qui lui est propre. Cela implique la nécessité d’une prise en charge personnalisée ainsi qu’une bonne coordination des professionnels de santé qui entrent en jeu dans le traitement. Les thérapeutiques proposées dans cet écrit n’ont pas toujours été mise en place pour soigner des patients atteints de DPE et s’inspirent souvent du traitement des dents ankylosées.

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TABLE DES FIGURES

Figure 1 : Schéma illustrant les principales étapes de l'odontogenèse [1]. .. 2 Figure 2 : Schéma illustrant la formation des dents permanentes [1]. ... 3 Figure 3 : Les phases de l’éruption [3]. ... 4 Figure 4 : Rôle des ostéoblastes dans l’activation des monocytes par la

liaison RANK-RANKL (composition personnelle). ... 8 Figure 5 : Influence de OPG sur la différenciation ostéoblastique

(composition personnelle). ... 8 Figure 6 : Photographie buccale montrant une béance latéro-postérieure

(E. Quinque) ... 17 Figure 7 : Schéma explicatif présentant les DPE de type 1 et 2 (composition

personnelle). ... 18 Figure 8 : Photographie montrant une infraclusion côté droit [22]... 19 Figure 9 : Modélisation 3D montrant des zones d'ankylose apparues suite à

un traitement orthodontique sur une dent atteinte de DPE [23]. ... 19 Figure 10 : Radiologie panoramique montrant une 47 incluse malgré un

chemin d’éruption dégagé [11]. ... 20 Figure 11 : Coupe sagittale d'un CBCT, 47 présente des apex en forme de

crochets [26]. ... 20 Figure 12 : Arbre décisionnel pour le diagnostic des défauts d'éruptions

(composition personnelle, d’après Rhoads [24] & Quinque [26]). ... 23 Figure 13 : Expression du gène PTHR1 selon les tissus du corps humain [31] 24

vi Figure 14 : Schéma détaillant la structure de la protéine PTHR1, et résumant les principaux variants nucléotidiques existants chez les patients atteints de DPE [21]. ... 25 Figure 15 : Modulation de l’expression des gènes sécréteurs de OPG,

RANKL et de CSF-1 à la suite de la fixation de PTHrP sur PTHR1 au niveau des ostéoblastes (composition personnelle). ... 26 Figure 16 : Localisation du gène PTHR1 sur le chromosome 3 chez l'homme

entre les millions de paires de bases 46,88 et 46,9 [31]. ... 30 Figure 17 : Radiologie panoramique montrant l'échec d'éruption d’une 47

malgré un chemin d'éruption dégagé [11]. ... 33 Figure 18 : Photographies montrant la variabilité d'expression de la même

mutation PTHR1 entre deux frère et sœur [25]. ... 34 Figure 19 : A, B, et C : photographies prétraitement avec présence d’une

infraclusie latérale droite D, E et F : photographies après traitement et aggravation de l’infraclusion [25]. ... 36 Figure 20 : Schéma montrant la mobilisation du segment par un ostéotome

[51]. ... 37 Figure 21 : Mobilisation du segment et sa fixation [52]. ... 37 Figure 22 : A : Immédiatement après la décoronation, le caillot sanguin se

forme dans le canal. B : Cela entraine la résorption de la racine l'apposition osseuse [54]. ... 38 Figure 23 : Radiographies du jour de la pose de l’implant montrant la

résorption de la racine 10 ans après la décoronation [56]. ... 39 Figure 24 : Protocole chirurgical. A : Décoronation, B : Racine conservée

2mm en dessous de la crête osseuse, C : Caillot sanguin dans le canal, D : Sutures [54]. ... 39 Figure 25 : Radio panoramique pré-traitement [58]. ... 42 Figure 26 : Aménagement du site avant l'autotransplantation [58]. ... 42 Figure 27 : Radiographie panoramique et photographies intrabuccales de

fin de traitement [58]. ... 43 Figure 28 : Illustration d'une corticotomie alvéolaire postérieure avec

incisions vestibulaire et palatine et associée à une greffe [62]. ... 44 Figure 29 : Photographie de la phase chirurgicale. A : Décollement du

lambeau de pleine épaisseur. B : Incisions verticales et horizontale. C : Repositionnement du lambeau et sutures [60]... 45 Figure 30 : Deux exemples de distracteurs. A : Distracteur dento-porté [64],

B : Distracteur ostéo-porté [65]. ... 46 Figure 31 : A : Ostéotomies verticales et horizontale, B : Préparation de

l'appareil de distraction avant la chirurgie, C : Mise en place de l'appareil après la chirurgie, D : Résultats après 10 jours de distraction [64]. ... 47 Figure 32 : Photographies montrant l'occlusion avant le traitement [66]. ... 48

vii Figure 33 : Appareil de distraction composé de bagues orthodontiques, de

vis et de fil métallique [66]... 48

Figure 34 : Photographies réalisées 5 mois après la fin de la distraction, lorsque l'appareil orthodontique est retiré [66]. ... 49

Figure 35 : Photographies post traitement, on peut voir les éléments prothétiques mis en place au niveau des prémolaires et molaires secteurs 2-3 et sur 16 [66]. ... 49

Figure 36 : Photographies prétraitement et post-traitement illustrant un cas d’open-bite latéral corrigé par la mise en place d'overlay [66]. ... 49

Figure 37 : Exemple de prothèse amovible en résine rétablissant l’occlusion chez l’adulte [68]. ... 50

Figure 38 : Photographie intrabuccale prétraitement de face [69]. ... 51

Figure 39 : Radiographie panoramique prétraitement [69]. ... 51

Figure 40 : Photographies de face post-traitement [69]. ... 52

TABLE DES TABLEAUX

Tableau 1 : Chronologie de l’éruption physiologique des dents temporaires [7]. ... 9

Tableau 2 : Chronologie de l’éruption physiologique des dents permanentes maxillaires [7]. ... 10

Tableau 3 : Chronologie de l’éruption physiologique des dents permanentes mandibulaires [7]. ... 10

Tableau 4 : Signes permettant de faciliter le diagnostic différentiel entre DPE et ankylose. ... 22

Tableau 5 : Correspondance entre les triplets d'ARNm et les acides aminés de la chaine peptidique obtenue après traduction [42]. ... 28

Tableau 6 : Ensemble des variants de PTHR1 identifiés chez des patients aux phénotypes de DPE et leurs effets. ... 33

SERMENT MEDICAL

En présence des Maîtres de cette Faculté, de mes chers condisciples, devant l’effigie d’HIPPOCRATE.

Je promets et je jure, d’être fidèle aux lois de l’honneur et de la probité dans l’exercice de la Médecine Dentaire.

Je donnerai mes soins à l’indigent et n’exigerai jamais un salaire au-dessus de mon travail, je ne participerai à aucun partage clandestin d’honoraires.

Je ne me laisserai pas influencer par la soif du gain ou la recherche de la gloire.

Admis dans l’intérieur des maisons, mes yeux ne verront pas ce qui s’y passe, ma langue taira les secrets qui me seront confiés et mon état ne servira pas à corrompre les mœurs ni à favoriser le crime.

Je ne permettrai pas que des considérations de religion, de nation, de race, de parti ou de classe sociale viennent s’interposer entre mon devoir et mon patient.

Même sous la menace, je n’admettrai pas de faire usage de mes connaissances médicales contre les lois de l’humanité.

J'informerai mes patients des décisions envisagées, de leurs raisons et de leurs conséquences. Je ne tromperai jamais leur confiance et n'exploiterai pas le pouvoir hérité des connaissances pour forcer les consciences.

Je préserverai l'indépendance nécessaire à l'accomplissement de ma mission. Je n'entreprendrai rien qui dépasse mes compétences. Je les entretiendrai et les perfectionnerai pour assurer au mieux les services qui me seront demandés.

Respectueux et reconnaissant envers mes Maîtres, je rendrai à leurs enfants l’instruction que j’ai reçue de leur père.

Que les hommes m’accordent leur estime si je suis fidèle à mes promesses. Que je sois déshonoré et méprisé de mes confrères si j’y manque.

PRIOUX Rosalie - Mise au point sur les défauts primaires d’éruption : établissement d’un protocole de soin.

Th. : Chir. dent. : Marseille : Aix –Marseille Université : 2018 Rubrique de classement : Chirurgie orale / Orthodontie

Résumé :

Le Défaut Primaire d’Éruption (DPE) est une anomalie génétique correspondant à un échec de l’éruption d’une dent lié à une anomalie des mécanismes biologiques d’éruption. La caractéristique clinique principale de cette pathologie est une infraclusion des dents affectées. Les diagnostics clinique et radiologique précoces sont essentiels pour mettre en place la thérapeutique adaptée. Idéalement il est confirmé par une analyse génétique. La recherche a permis d’identifier qu’une altération du gène PTHR1 était responsable du DPE cependant il reste encore de nombreuses découvertes à faire sur le sujet.

Une prise en charge orthodontique seule n’est souvent pas suffisante et doit s’accompagner d’une phase chirurgicale pour faciliter le déplacement des dents affectées : ostéotomies, corticotomies, luxations. Des solutions chirurgicales et prothétiques peuvent aussi permettre de restaurer les fonctions esthétiques et masticatoires.

Mots clés : Défaut primaire d’éruption, retard d’éruption, échec de traction orthodontique, traitement des infraclusions postérieures.

PRIOUX Rosalie - Review of primay failure of eruption: establishing a treatment protocol.

Abstract:

Primary Failure of Eruption (PFE) is a genetic anomaly characterized by a tooth fail of eruption linked with a disorder of the biological mechanisms of eruption.

The main clinical feature of this anomaly is an open-bite. Early clinical and radiological diagnostics are essential in order to choose appropriate treatment. Ideally it should be confirmed with a genetic analysis. Research has identified that an alteration of the PTHR1 gene was responsible for PFE however many discoveries have to be done about this subject. Most of the time, orthodontic treatment is not sufficient and must be associated with surgery to facilitate the movement of the affected teeth: osteotomy, corticotomy, luxation. Surgical and prosthetic solutions can also be proposed to restore esthetic and mastication functions. Key words: Primary failure of eruption, eruption delay, orthodontics failure, posterior open- bite treatment.

Adresse de l’auteur : 1500 chemin des Vérans 13100 Saint Marc Jaumegarde

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