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Discussion et conclusion

La forêt est un écosystème complexe qui englobe une grande diversité d’espèces animales et végétales. La surface forestière mondiale est d’environ 2,4 à 6 milliards d’hectares, soit près de 25% de la surface des continents (Bouhraoua, 2003).

En milieux forestiers, les insectes sont très sensibles aux variations des conditions environnementales et écologiques qui influencent leur distribution, plusieurs espèces partagent l'espace et le temps dans les peuplements forestiers et leur dispersion dépend de plusieurs facteurs naturels (DGF, 2004).

Les insectes ravageurs ont la capacité de résister aux mauvaises conditions climatiques et à plusieurs méthodes de lutte chimique ou biologique.

Le processus de la résistance immunitaire aux maladies et aux infections chez les insectes, se caractérise par plusieurs réactions adaptatives au niveau de son hémolymphe telles que: la phagocytose, l'encapsulation, la mélanisation et la coagulation (Schmid, 2005).

Les hémocytes sont les principaux éléments immunitaires représentées par des cellules chez les insectes (Rolffand et Siva-Jothy, 2003). Elles sont capables de phagocyter et d'éliminer à la fois les particules biotiques, telles que les bactéries et celles abiotiques, telles que les parasites synthétiques (Lavine et Strand, 2002).

L’hémolymphe des insectes (les invertébrés, les arthropodes, les coléoptères, les lépidoptères) est caractérisé par la présence de plusieurs types de cellules hémocytaires: les prohemocytes, les plasmocytes, les granulocytes, les œdocytoïdes et les adipo-hémocytes

(Rowley et Ratcliffe, 1981; Strand and Pech, 1995; Hartenstein, 2006; Arnold et Hinks, 1976; Kaaya et Ratcliffe, 1982).

En Algérie et comme toute forêt naturelle, celle de pin a subit depuis des siècles d’intenses dégâts naturels, (défrichement, coupes illicites, incendies, pâturage) et naturelles (sécheresses….etc). A cela s’ajoute l’effet de la chenille processionnaire, même si elle est bénéfique à la biodiversité, lorsqu’elle ne dépasse pas le taux de propagation de 20 %, la chenille peut s’avérer un destructeur en puissance des pinèdes algériennes (Bentouati, 2005).

La processionnaire du pin, Thaumetopoea pityocampa, est le principal insecte ravageur des pinèdes et défoliateur des feuilles du pin et du cèdre dans le pourtour

méditerranéen (Robinet et al, 2011). Son aire de répartition est en synchronisation avec l’évolution du climat (Rousselet, 2011).

Nous nous sommes intéressés dans notre travail à l’étude de l’abondance des nids d’hivers de la chenille processionnaire du pin et leur emplacement sur les arbres de pin dans plusieurs forêts de l’est de l’Algérie. Il s’agit de la forêt de « Safiet bellil » dans la région de Guelma, la forêt de « Boutelja » dans la région d’Al Kala, La forêt de « Medious » dans la région de Mila, et la forêt d’« El Mhisser » dans la région d’Annaba.

L’abondance totale et moyenne des nids d’hivers est estimée pour chaque forêt. Une comparaison de ces taux d’abondances nous a permis de sélectionner les facteurs biotiques, écologiques et climatiques influençant la distribution et l’emplacement de ces nids d’hiver sur les arbres dans les différentes régions étudiées.

Nous nous sommes également intéressés de l’étude de l’effet d’une molécule chimique sur la formule hemocytaire des chenilles de Thaumétopoea pityocampa. Il s’agit du Dursban 480g/L. Une molécule utilisée souvent dans la lutte contre les ravageurs des champs et des espaces verts menacés par des insectes destructeurs et défoliateurs des plantes.

Une formule hémocytaire des chenilles de Thaumetopoea pityocampa non traitée est comparé à celle des chenilles de Thaumetopoea pityocampa traitées au Dursban 480g/L a une dose de 10 mg/L.

Les cellules des chenilles de Thaumetopoea pityocampa du 5éme stade larvaire sont identifiés, les plus importantes et celles qui sont repérées dans l’hémolymphe de l’insecte sont, les plasmocytes, les granulocytes et les Oenocytoides, plusieurs formes de débris cellulaire et d’autres formes non identifié sont également repérés.

Ces débris cellulaire participent aux phénomènes de l’encapsulation humorale lors d’une réaction immunitaire. Plusieurs formes de débris cellulaires sont repérées dans l’hémolymphe de

Thaumetopoea pityocampa.

Les prohemocytes sont absentes dans l’hémolymphe de la chenille processionnaire du pin du dernier stade larvaire. Ces cellules sont plus observées dans l’âge primaire des insectes et se transforment en avançant dans les stades larvaires à d’autres formes cellulaires.

Les granulocytes sont les cellules les plus observées dans l’hémolymphe des chenilles saines de Thaumetopoea pityocampa suivis par les plasmocytes. Les Oenocytoides représentent les cellules hémocytaires les moins abondantes dans l’hémolymphe de l’insecte.

Cela est confirmé pour la plupart des insectes lépidoptères ou les granulocytes et les plasmocytes sont les cellules hémocytaires capables d'adhérer à des surfaces étrangères, et ensemble, ils forment généralement plus de 50% des hémocytes circulaire (Lackie, 1988;

Ratcliffe, 1993; Strand et Pech, 1995). Les plasmocytes représentent la majorité des cellules

des tissus hématopoïétiques chez les adultes et les larves de Carabus Lefebvre (Giglio et al.,

2008), ce qui est le cas pour les larves de Thaumetopoea pityocampa.

Les plasmocytes peuvent être comparés avec les macrophages des vertébrés. Ils sont généralement reconnus comme des cellules phagocytaires (macrophages) (Evans et al., 2003,

Hartenstein, 2006).

Les granulocytes sont impliqués dans les fonctions du développement et des fonctions métaboliques ainsi que dans les fonctions immunitaires, parmi ces fonctions, on peut citer, la coagulation sanguine, la phagocytose, l'encapsulation de pathogènes et le remodelage tissulaire

(Hartenstein, 2006; Nardi et al., 2001).

Contrairement à nos résultats qui confirment la présence des granulocytes dans l’hémolymphe de la chenille processionnaire et leur représentation de la grande masse cellulaire dans l’hémolymphe de l’insecte, l’étude immunitaire d'Aedes Aegypti a montré que ce sont les prohémocytes qui représentent la forme cellulaire la plus abondante durant tous les stades larvaires (Araujo, 2008). Ce résultat est également observé dans l’hémolymphe de Carabus

Lefebvre (Giglio et al., 2008).

Les pesticides sont des molécules biologiques ou chimiques ayant la propriété d’induire des risques sur la santé des êtres humains comme sur les animaux. L’exposition à ses composés peut augmenter l’incidence de causer des cancers, d’affecter le système immunitaire, et d’induire des perturbations du fonctionnement hormonal des êtres vivants (Merhi, et al., 2007).

Lors d’une lutte biologique ou chimique, les molécules toxiques infectent le système immunitaire des insectes, influencent leur différentes cellules hémocytaires, et augmentent ou diminuent la résistance de l’hôte vis-à-vis des molécules étrangères. (Salameh, 2006). Le traitement des chenilles de Thaumetopoea pityocampa a influencé l’abondance totale et spécifique des cellules hémocytaire

La formule hémocytaire des chenilles de Thaumetopoea pityocampa traitées au Dursban 480g/L a une dose de 10 mg/L, a enregistré des valeurs moins élevés que celle indiquée chez les cellules saines, ce qui suggère l’effet de la molécule sur le système immunitaire de la chenille. Les molécules toxique influencent l’hémolymphe de la chenille et commencent après seulement 24 heures du traitement à détruire ses cellules immunitaires.

Dans une autre étude, L’augmentation remarquable de l’abondance des cellules hémocytaire des larves de Prodenia eridenia traitées par les huiles essentielles de O. sanctum, de O. gratissimum, et de A. conyzoides, au début du traitement toxicologique, peut être due à l’activation des réactions immunitaires naturelle lors d’une infection. Une division rapide des hémocytes afin de contrôler le déséquilibre hémocytaire, et la famine peuvent entrainer l’augmentation du THC cellulaire (Rosenberger et Jones, 1960; Sharma et al., 2008).

Par contre, ( Pandey et al., 2008 et 2012) ont enregistré dans leurs études une réduction du taux de THC chez les larves d’E. kuehniella traitées par les huiles essentielles de Danaus

chrysippus L. et de Papilio demoleus L. Cette réduction peut être liée aux effets toxiques des

huiles présentes sur les hémocytes ou à leurs influences inhibitrices sur la libération des organes hémapoétiques.

L’abondance spécifique pour chaque type cellulaire a également changé après traitement, les plasmocytes et les granulocytes ont enregistré des valeurs d’abondance moins élevé que celles enregistrés chez les cellules saines.

Les Oenocytoides sont plus repérés dans l’hémolymphe des chenilles traitées. L’augmentation remarquable de leur abondance peut être due à leur rôle important de sécrétion de certaines molécules afin de maitriser l’attaque des molécules toxique chez la chenille ou à leur résistance à ses molécules grâce à leur grande taille dans l’hémolymphe de la chenille.

Le déséquilibre de l’abondance cellulaire lors d’un traitement toxicologique suggère une implication active du système de défense pour vaincre l'action toxique de l’insecticide et influence les hémocytes et leurs réactions immunitaires (Pathak, 1993; Liu et al., 2009).

L’exposition des rats à un mélange de pesticides a influencé la modification de la nature de ces cellules. Une augmentation des réactives oxydants et une peroxidation lipidique sont enregistré dans plusieurs cellules des rats après 28 heures du traitement (Aiche 2017).

L’étude de la distribution des nids d’hivers de la chenille processionnaire a enregistré des valeurs d’abondance totale et moyenne variables d’une forêt à une autre. L’abondance la plus

élevé était celle enregistré dans la forêt de « Safiet bellil » dans la région de Guelma, suivie par la forêt de « Medious » dans la région de Mila. L’abondance des nids d’hivers la moins élevé est celle enregistré dans les forêts de « Boutelja » dans la région d’Al kala et celle de d’El« Mhisser » dans la région d’Annaba.

Le taux d’infestation par la chenille processionnaire du pin a atteint toute la forêt de « Safiet bellil », 87% de la forêt de « Medious », 79% des arbres de la forêt de « Boutelja », et la moitié de la forêt de « Mhisser ».

Plusieurs facteurs peuvent influencer la distribution des nids de la chenille processionnaire du pin dans les forêts naturelles ou le reboisement du pin, comme l’altitude de la forêt et sa longévité. La forêt qui est caractérisée par l’altitude la plus élevé est celle « Safiet bellil ». Elle est d’une hauteur de plus de 1000 m, et la forêt qui est caractérisé par la longévité la plus élevé est celle de « Boutelja ». Son reboisement s’est installé en 1956.

La hauteur des arbres de la forêt et leur étage climatique peuvent également jouer sur la distribution et l’abondance des nids d’hivers de la chenille processionnaire dans la forêt. La hauteur des arbres la plus élevé est enregistrée dans la forêt de « Boutelja » dans la région d’Al Kala avec une moyenne qui peut atteindre les 20 m d’hauteur. Le climat subhumide est le climat qui caractérise toutes les forêts étudiées.

Une étude de la dynamique des infestations par la processionnaire du pin dans les forêts de cèdres de Chréa a indiqué que le taux d’infestation des arbres est particulièrement lié à son potentiel d’adaptation et à sa capacité de propagation (Sebti et Chakali, 2014). Un total de 5580 nids est dénombré, avec une moyenne de 7 nids par arbre. Selon l’altitude de ces forêts : à la première hauteur (1 000 à 1 200 mètres) 2542 nids sont dénombrés avec une moyenne de 6,3 nids par arbre. Et pour la seconde altitude (1200-1400 mètres), le nombre de nids est de 3038, avec une moyenne de 7,5 nids par arbre (Sebti et Chakali, 2014).

Les nids de la chenille de Thaumetopoea pityocampa s’emplacent sur les façades ensoleillées des arbres dans toutes forêts étudiées. Les façades les moins ensoleillées dans les régions sombres et plus profondes sont moins touchées par l’attaque de la chenille.

Demolin en 1969 suggère que les formations denses des forêts de grands arbres sont moins attaquées par la processionnaire.

Les observations et le comptage des nids d’hiver dans 3 différents sites des forêts de pin dans la région de Borj Bou arreridj, indiquent que le taux d’infestation est le même pour les sites dont la moyenne d’hauteur d’arabes est proche ou identique (Ziouche et al., 2017).

Nous concluons que la nature de l’espèce de pin parasité par l’insecte est le facteur le plus influençant de la distribution des nids dans la forêt. La nature de la feuille de pin et son odeur attire le papillon pour la ponte des œufs lors de la saison de la reproduction.

Le pin d’Alep est l’espèce qui caractérise les forêts de « Safiet bellil » et « Medious » ou on a enregistré les taux d’abondance les plus élevées. Ce qui fait du pin d’Alep, l’espèce la plus préféré pour la chenille processionnaire du pin.

La hauteur des arbres peut avoir un effet sur l’emplacement des chenilles de la même forêt, les conditions climatiques peuvent également avoir un effet sur la nature et la fraicheur des feuilles de pin, mais la qualité du pin et la hauteur de la forêt sont les deux facteurs limitants de la distribution, l’emplacement et la densité des nids d’hiver sur les arbres de pin dans une forêt.

Nous concluons également que les produits chimiques utilisées pour la lutte contre les insectes ravageurs peuvent avoir un effet direct sur les cellules hémocytaire de l’insecte afin de diminuer son pouvoir de résistance contre les molécules toxique dans son hémolymphe.

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