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Les évolutions de teneurs en eau volumique à chaque station pour la période du 5 septembre au 2 octobre 2019 sont présentées aux figures 5-23 à 5-28. Pendant cette période, les précipitations représentées n’incluent pas les précipitations artificielles de l’essai de mouillage. Le taux de précipitation maximal enregistré est de 24 mm/h et 26 épisodes de pluie ont été comptabilisés. Aucun épisode de précipitations n’a été recensé entre le 8 septembre et le 2 octobre 2019.

Résultats de l’essai de mouillage

Eau totale 11,08 m3 100%

Eau de ruissellement 10,5 m3 95%

Eau infiltrée estimée 0,4 m3 3%

Eau perdue dans les buses, les boyaux et par le vent

Évolution de la teneur eau/succion au droit de la station PW2 (bas de pente)

Pour la station PW2, les valeurs de TEV sont présentées à la figure 5-21 et de succions à la figure 5-22. Suite à l’essai de mouillage, la succion de la couche 1 diminue drastiquement et la TEV qui augmente atteint un pic à 0,10 environ. La baisse de la succion dans la couche 2 est moins rapide, et encore moins dans la couche 3. La teneur en eau volumique de la première couche augmente à partir de 10h40 (28 min après le début essai) pour atteindre un pic vers 15h50 soit 5 heures et 10 minutes après le début de l’essai. La teneur en eau diminue à partir de 16h35 soit 6 heures et 17 minutes après le début de l’essai. La successions des épisodes de pluie entraine une diminution continue de la succion pendant cette période. La succion dans la couche 1 et 2 atteignent 10 kPa 10 jours après le début de l’essai.

De manière générale, les succions et les TEV sont plus sensibles aux précipitations dans la couche 1 que dans la couche 2 et 3. Des pics de succions équivalents à 30 kPa environ pour une variation de TEV de 0,01 sont observés dans la couche de surface malgré l’absence de de pluie. La baisse successive des succions dans les 3 couches jusqu’au 16 septembre indique la présence d’un gradient de succion vertical descendant.

Figure 5-21 : Teneurs en eau volumiques et précipitations mesurées du 5 septembre 2019 au 2 octobre 2019 à la station PW2. Aucun épisode de précipitaitons n’a été recensé entre le 8 septembre et le 2 octobre 2019.

Figure 5-22 : Succions mesurées du 5 septembre 2019 au 2 octobre 2019 à la station PW2 à 90 cm (rouge) , 50 cm (orange) et 20 cm (vert) de profondeur.

Évolution de la teneur eau/succion à la station PW3 (milieu-bas de pente)

Les figures 5-23 et 5-24 présentent respectivement les évolutions de la TEV et des succions mesurées du 5 septembre au 2 octobre 2019. Une diminution de la succion associée à l’essai de mouillage est observée. La teneur en eau de la première couche augmente à partir de 10h55 (+37 min/ début essai) pour atteindre un pic vers 17h30 à 0,08 soit 6 heures et 35 minutes plus tard. La teneur en eau diminue à partir de 17h40 soit 7 heures et 22 minutes après le début de l’essai. La teneur en eau varie de 0,07 à 0,09 dans la couche de surface durant cette même période. Cette différence est non significative car les variations rentrent dans l’erreur de précision de la sonde. Suite aux divers épisodes de pluie, les succions diminuent. Cette diminution est aussi marquée que pour la station PW2. Pendant cette période, la TEV augmente de 0,02. Pour le reste de la période étudiée, la succion de la couche 2 tend vers celle de la couche 1. Avec l’absence de précipitations l’évapotranspiration entraine une variation importante de la succion.

Une légère augmentation de la succion est observée dans les trois couches en l’absence de précipitations. La succion dans la couche 3 se stabilise autour de 40 kPa. Dans la couche 1 des pics de TEV apparaissent, mais ils correspondent à des variations inférieures à 0,02 ce qui est dans l’erreur de précision de la sonde. Ils pourraient aussi correspondre à de petites venues d’eau depuis les 10 premiers centimètres de la couche. La succion dans la couche 3 diminue lentement pendant

cette période. A l’inverse la TEV augmente. Avec la diminution de la succion dans la couche 2, le gradient de succion de la couche 3 semble moins important que celui de la station PW2.

Figure 5-23 : Évolution des teneurs en eau volumique et des précipitations mesurées du 5 septembre 2019 au 2 octobre 2019 à la station PW3.

Figure 5-24 : Succions mesurées du 5 septembre 2019 au 2 octobre 2019 à la station PW3 à 90 cm (rouge) , 50 cm (orange) et 20 cm (vert) de profondeur.

Évolution de la teneur eau/succion à la station PW4 (milieu-haut de pente)

L’évolution de la TEV et de la succion au droit de la station PW4 enregistrées du 5 septembre au 2 octobre 2019 sont présentés aux figures 5-25 et 5-26.

La TEV est en générale plus faible (autour de 0,07) qu’aux stations PW2 et P23 (0,09 en moyenne). Elle demeure assez stable tout au long de la période. La TEV est de 0,07 dans la couche de surface, de 0,08 dans la couche 2 et de 0,07 à 0,09 dans la couche 3 pendant la période de mesure. La succession des épisodes de pluie entraine une augmentation de la TEV de 0,02. Pour le reste de la période étudiée, des pics de TEV sont enregistrés dans la couche 1 et dans la couche 2. Ces variations sont au maximum de 0,02 ce qui entre dans l’incertitude de mesure des sondes. L’évolution de la TEV n’est donc pas significative durant cette période. Les données de succion enregistrées jusqu’au 11 septembre ne sont pas cohérentes. Elles sont censées varier comme la TEV de la même couche. Les courbes de succion dans la couche 1 et 2 sont identiques à celles enregistrées pour la station PW3. La succion dans la couche 3 tend à se stabiliser autour de 20 kPa, soit une valeur inférieure à la station PW3. Le gradient de succion est quasiment inexistant dans cette couche.

Figure 5-25 : Évolution des teneurs en eau volumique et des précipitations mesurées du 5 septembre 2019 au 2 octobre 2019 à la station PW4.

Figure 5-26 : Succions mesurées du 5 septembre 2019 au 2 octobre 2019 à la station PW4 à 90 cm (rouge) , 50 cm (orange) et 20 cm (vert) de profondeur.

Évolution de la teneur eau/succion au droit de la station PW5 (haut de pente) Les données de TEV et de succion sont présentées aux figures 5-27 et 5-28. Les TEV sont en moyenne de 0,10 dans la couche 1, de 0,08 dans la couche 3 et de 0,07 dans la couche 2. Les variations de TEV sont atténuées par rapport à celles observées à la figure 5-21. Le front d’infiltration est observé 3 heures après le début de l’essai. L’arrivée du front de mouillage dans la couche 2 est observée 4 heures après le début de l’essai. L’augmentation de la TEV dans troisième couche 3 est observée 1 heure après le début de l’essai, ce qui ne correspond pas aux résultats des autres stations. La succion diminue simultanément dans les couches 2 et 3 jusqu’au 17 septembre 2019 indiquant un gradient de succion descendant et donc un écoulement de la couche 2 vers la couche 3. La variation de succion est plus marquée dans la couche 1. Ces variations montrent des venues d’eau sporadiques. L’évapotranspiration a pu entrainer une variation importante de la succion de surface. Enfin, les succions dans les couches 2 et 3 sont stables à partir du 17 septembre 19. Il est donc supposé qu’aucun transfert d’eau significatif ne se produit pendant cette période.

Figure 5-27 : Évolution des teneurs en eau volumique et des précipitations mesurées du 5 septembre 2019 au 2 octobre 2019 à la station PW5.

Figure 5-28 : Succions mesurées du 5 septembre 2019 au 2 octobre 2019 au droit de la station PW5 à 90 cm (rouge) , 50 cm (orange) et 20 cm (vert) de profondeur.

INTERPRÉTATIONS DES RÉSULTATS ET DISCUSSION