• Aucun résultat trouvé

ÉVOLUTION GLOBALe de LA crOIssANce dANs Les PAys de L’ÉcHANTILLON

Dans le document Afrique subsaharienne (Page 43-48)

Mozambique, Ouganda, Rwanda et Tanzanie — qui ont enregistré la croissance la plus soutenue entre 1995 et 2010, alors qu’ils ne produisaient pas de ressources naturelles.

Même si chaque trajectoire est unique, un certain nombre de points communs apparaissent1. Ils sont naturellement liés entre eux, mais nous ne tente-rons pas ici d’établir des relations de causalité. Ces points communs sont également mis en évidence par une régression sur données de panel concernant la croissance dans les pays à faible revenu pauvres en ressources naturelles (annexe 2.1). Les principales conclusions sont les suivantes :

• Tous les pays en question ont réussi à créer un cercle vertueux : des politiques avisées, inspi-rées par une vision à moyen terme, et d’impor-tantes réformes structurelles ont stimulé les flux d’aide; conjugués à un allégement de la dette, ces flux ont créé un espace budgétaire qui a permis l’essor rapide des dépenses sociales et des dépenses d’équipement (pour l’infrastructure, par exemple), qui ont à leur tour dopé la crois-sance; cette évolution a parfois été observée après une guerre civile ou un changement de régime radical.

• Bien que les transformations structurelles de-meurent limitées, l’agriculture a été un facteur de progrès dans certains pays et offre un potentiel très intéressant pour l’avenir. Les services ont aussi joué un rôle important; le secteur manu-facturier, en revanche, voit sa croissance toujours entravée par la petite taille des marchés intérieurs et l’insuffisance des infrastructures.

• À l’avenir, il s’agira surtout de combler le déficit d’infrastructures et d’augmenter la productivité, en particulier dans le secteur agricole, qui emploie une majorité de la population. Ceci contribuerait non seulement à soutenir la croissance, mais aussi à en répartir plus équitablement les fruits.

1Parmi les études déjà consacrées à la croissance de certains pays durant cette période, on peut citer : FMI, Perspectives économiques régionales : Afrique subsaharienne, avril 2011, pour le Rwanda, l’Ouganda et la Tanzanie; d’autres travaux sur la Tanzanie de Nord et al. (2009) et Robinson, Gaertner et Papageorgiou (2011);

des travaux sur l’industrie manufacturière en Éthiopie de Dinh et al. (2012) et sur le Mozambique, de Jones et Tarp (2013).

ÉVOLUTION GLOBALe de LA crOIssANce

statistique et l’action publique. D’autres indicateurs, en revanche, paraissent globalement confirmer la forte croissance des six pays de l’échantillon, et tout porte à croire que les estimations de PIB qui sont effec-tuées sur de nouvelles bases dans de nombreux pays d’Afrique subsaharienne amèneront vraisemblable-ment à relever les estimations des niveaux de produc-tion moyens (voir l’encadré 2.1 et l’annexe 1.1).

S’agissant des principales caractéristiques de la croissance dans les six pays de l’échantillon, la pré-sente analyse met en évidence des variations non négligeables d’un pays à l’autre (graphique 2.3, ta-bleau 2.1). Toutefois, chaque pays avait défini une vision et un cadre stratégique globaux :

• Au Burkina Faso, le décollage de la croissance a été soutenu par la dévaluation du franc CFA, en 1994, par la décision prise très tôt par les pouvoirs publics de privilégier une planification macroéconomique à moyen terme, et par une meilleure gestion de la filière coton.

• L’Éthiopie, qui est de loin le plus peuplé des pays de l’échantillon, a dopé sa croissance en soute-nant activement l’agriculture et certains produits et services d’exportation (fleurs coupées, tou-risme, transport aérien).

• Le Mozambique a attiré d’importants flux d’in-vestissement direct étranger (IDE) et d’autres capitaux extérieurs à la fin des années 90, qui lui ont permis de financer de très grands projets à forte intensité de capital dans le domaine de la production et du transport d’électricité (pour la production d’aluminium) et de gaz.

• L’Ouganda s’est engagé dans d’importantes ré-formes macroéconomiques et structurelles juste avant 1990, a stimulé l’investissement privé et lancé une diversification de sa base d’exportation, élargie aux produits non traditionnels.

• Le Rwanda a bénéficié d’un effet de rebond après avoir stabilisé sa situation politique en s’appuyant sur une stratégie de relance nationale judicieuse-ment axée sur des secteurs spécifiques comme le tourisme ou la filière café.

• La Tanzanie a obtenu une croissance

vigou-macroéconomiques et structurelles bien ordon-nées et couvrant tous les secteurs.

S’agissant de la contribution des différents secteurs à la croissance, l’étude des pays de l’échantillon met en évidence le rôle essentiel des services et, dans certains cas, de l’agriculture (graphique 2.4).

La croissance du secteur agricole a considérablement stimulé la croissance globale en Éthiopie et au Rwanda, mais beaucoup moins dans les autres pays, en particu-lier en Ouganda. Dans tous les pays de l’échantillon, les services ont connu une croissance rapide, avec un taux pouvant atteindre 8 % à 10 % en moyenne par an dans les pays ayant enregistré la croissance la plus rapide. En Ouganda, la construction et les services ont

50 100 150 200 250 300 350 400

1985 1990 1995 2000 2005 2010

Indice, 1995 = 100

Burkina Faso Éthiopie Mozambique Rwanda Tanzanie Ouganda indice du PIB réel

Source : FMI, base de données des Perspectives de l’économie mondiale.

Croissance du PIB réel

Croissance du PIB réel par habitant

Burkina Faso 6,2 3,2

Éthiopie 7,3 4,6

Mozambique 8,1 5,9

Ouganda 7,4 4,0

Rwanda 9,6 5,2

Tanzanie 5,8 3,3

Tableau 2.1. Échantillon de pays subsahariens : croissance du PIB réel et du PIB réel par habitant, moyenne 1995–2010

(Pourcentage)

Source : FMI, base de données des Perspectives de l’économie mondiale.

La production manufacturière a augmenté dans tous les pays, mais son niveau initial était si bas que sa contribution à la croissance globale est demeurée limitée durant la période considérée (tableau 2.2).

C’est en Éthiopie que sa part était la plus modeste, à 5 % du PIB. En Ouganda et au Rwanda, les parts étaient respectivement de 7 % et 8 % et donc compa-rables à la part médiane calculée pour les pays à faible revenu d’Afrique subsaharienne. L’essor de l’industrie manufacturière continue de se heurter à des obstacles structurels comme le coût élevé des intrants et l’insuf-fisance des infrastructures. L’approvisionnement li-mité et coûteux en électricité, en particulier, constitue toujours un problème majeur.

Malgré une croissance soutenue, les transforma-tions structurelles observées dans les pays de l’échan-tillon restent limitées. Au chapitre 3 de l’édition d’octobre 2012 des Perspectives économiques régionales : Afrique subsaharienne, la transformation structurelle est brièvement définie comme la migration des travailleurs des secteurs à faible productivité du travail (l’agricul-ture, en général) vers les secteurs à productivité du travail au dessus de la moyenne (industrie et certains

Services Industrie hors construction et Fabrication fabrication

Construction Agriculture 0

1 2 3 4 5 6 7 8 9 10

Burkina Faso Éthiopie Mozambique Ouganda Rwanda Tanzanie

Pourcentage

Graphique 2.4. Échantillon de pays subsahariens : contributions sectorielles à la croissance

du PIB réel, moyenne 1995–2010

Source : FMI, base de données des Perspectives de l’économie mondiale.

Tableau 2.2. Échantillon de pays subsahariens : contributions sectorielles à la croissance du PIB réel (Pourcentage)

Source : FMI, bases de données du Département Afrique.

1Dans le cas de la Tanzanie, les données se rapportent à la période 1999–2010.

Part du PIB

total 1995 Croissance 1995–2010

Contribution à la croissance totale

1995–2010

Part du PIB total

1995 Croissance 1995–2010

Contribution à la croissance

totale

1995–2010 Part du PIB

total 1995 Croissance 1995–2010

Contribution à la croissance totale

1995–2010 Part du PIB

total 1995 Croissance 1995–2010

Contribution à la croissance

totale

1995–2010 Part du PIB

total 1995 Croissance 1995–2010

Contribution à la croissance

totale 1995–2010

Burkina Faso 34,6 5,30 1,60 13,9 4,33 0,51 4,7 7,70 0,36 1,4 14,64 0,33 45,4 6,93 3,21

Éthiopie 73,5 6,14 4,26 5,4 11,51 0,32 3,2 17,00 0,58 3,3 23,96 0,55 14,5 9,10 1,59

Mozambique 40,2 7,02 2,32 6,5 12,26 1,19 2,8 19,89 0,69 1,8 30,96 0,55 48,7 6,76 3,00

Ouganda 47,2 1,18 0,22 7,1 9,08 0,70 7,1 16,61 1,62 1,2 19,94 0,42 37,2 11,82 5,35

Rwanda 43,8 8,37 3,40 7,8 6,62 0,46 4,9 21,19 0,89 1,2 11,86 0,14 42,3 10,12 4,22

Tanzanie1 33,0 4,32 1,26 9,0 7,86 0,73 5,7 9,42 0,59 4,4 8,31 0,41 47,9 7,30 3,59

Services

Agriculture Fabrication Construction Industrie hors fabrication et construction

Services Industrie hors construction et Fabrication fabrication

Construction Agriculture 0

1 2 3 4 5 6 7 8 9 10

Burkina Faso Éthiopie Mozambique Ouganda Rwanda Tanzanie

Pourcentage

Part du PIB

total 1995 Croissance 1995–2010

Contribution à la croissance totale

1995–2010

Part du PIB total

1995 Croissance 1995–2010

Contribution à la croissance

totale

1995–2010 Part du PIB

total 1995 Croissance 1995–2010

Contribution à la croissance totale

1995–2010 Part du PIB

total 1995 Croissance 1995–2010

Contribution à la croissance

totale

1995–2010 Part du PIB

total 1995 Croissance 1995–2010

Contribution à la croissance

totale 1995–2010

Burkina Faso 34,6 5,30 1,60 13,9 4,33 0,51 4,7 7,70 0,36 1,4 14,64 0,33 45,4 6,93 3,21

Éthiopie 73,5 6,14 4,26 5,4 11,51 0,32 3,2 17,00 0,58 3,3 23,96 0,55 14,5 9,10 1,59

Mozambique 40,2 7,02 2,32 6,5 12,26 1,19 2,8 19,89 0,69 1,8 30,96 0,55 48,7 6,76 3,00

Ouganda 47,2 1,18 0,22 7,1 9,08 0,70 7,1 16,61 1,62 1,2 19,94 0,42 37,2 11,82 5,35

Rwanda 43,8 8,37 3,40 7,8 6,62 0,46 4,9 21,19 0,89 1,2 11,86 0,14 42,3 10,12 4,22

Tanzanie1 33,0 4,32 1,26 9,0 7,86 0,73 5,7 9,42 0,59 4,4 8,31 0,41 47,9 7,30 3,59

Services

Agriculture Fabrication Construction Industrie hors fabrication et construction

Part du PIB

total 1995 Croissance 1995–2010

Contribution à la croissance totale

1995–2010

Part du PIB total

1995 Croissance 1995–2010

Contribution à la croissance

totale

1995–2010 Part du PIB

total 1995 Croissance 1995–2010

Contribution à la croissance totale

1995–2010 Part du PIB

total 1995 Croissance 1995–2010

Contribution à la croissance

totale

1995–2010 Part du PIB

total 1995 Croissance 1995–2010

Contribution à la croissance

totale 1995–2010

Burkina Faso 34,6 5,30 1,60 13,9 4,33 0,51 4,7 7,70 0,36 1,4 14,64 0,33 45,4 6,93 3,21

Éthiopie 73,5 6,14 4,26 5,4 11,51 0,32 3,2 17,00 0,58 3,3 23,96 0,55 14,5 9,10 1,59

Mozambique 40,2 7,02 2,32 6,5 12,26 1,19 2,8 19,89 0,69 1,8 30,96 0,55 48,7 6,76 3,00

Ouganda 47,2 1,18 0,22 7,1 9,08 0,70 7,1 16,61 1,62 1,2 19,94 0,42 37,2 11,82 5,35

Rwanda 43,8 8,37 3,40 7,8 6,62 0,46 4,9 21,19 0,89 1,2 11,86 0,14 42,3 10,12 4,22

Tanzanie1 33,0 4,32 1,26 9,0 7,86 0,73 5,7 9,42 0,59 4,4 8,31 0,41 47,9 7,30 3,59

Services

Agriculture Fabrication Construction Industrie hors fabrication et construction

Encadré 2.1. La réalité de la croissance. Références possibles pour évaluer les estimations du PIB

Dans la majorité des pays d’Afrique subsaharienne, les statistiques sur la croissance économique présentent des lacunes considérables. Des études récentes (Jerven, 2013; Young, 2012) consacrées à ce problème semblent mon-trer que les estimations du PIB établies par bon nombre de pays africains manquent de précision et de fiabilité.

Faute de capacités et de moyens financiers suffisants, les données de comptabilité nationale n’offrent pas la qua-lité et la couverture souhaitées, car les enquêtes réalisées ne sont ni régulières ni fiables (chapitre 1, annexe 1.1).

L’importance du secteur informel, y compris le rôle toujours prépondérant de l’agriculture de subsistance, constitue également un obstacle à l’obtention de données exactes, ce qui conduit certains observateurs à s’inter-roger sur leur utilité pour l’analyse statistique et le choix des politiques.

La comparaison entre les données relatives aux PIB et des indicateurs quantitatifs provenant d’autres sources et me-surés dans ces pays permet d’avoir une vision plus large du décollage de la croissance dans les pays de l’échantillon (graphique 2.1.1). Les six secteurs utilisés pour les comparaisons sont l’agriculture, la construction, les services d’utilité publique, l’hôtellerie–restauration, les transports et les communications, et les services financiers. Ils repré-sentent l’essentiel de la production dans les pays étudiés (Burkina Faso, Éthiopie, Mozambique et Rwanda). Pour chaque secteur, les barres rouges correspondent aux taux de croissance issus des comptes nationaux, sur la base de la valeur ajoutée, tandis que les barres vertes correspondent à la production physique de certaines des composantes de chaque secteur. Il est normal que la somme des composantes ne soit pas égale aux totaux sectoriels en raison de bases différentes (production ou valeur ajoutée), mais on pourrait s’attendre à ce que les composantes soient géné-ralement supérieures aux données des comptes nationaux.

Si l’on compare les données sur la production des principales cultures et les estimations des comptes nationaux pour le secteur agricole, il semble que, en Éthiopie et au Rwanda, les cultures vivrières aient enregistré une croissance bien plus rapide que le secteur agricole en général; le maïs a progressé très faiblement au Mozambique et le millet a peu progressé au Burkina Faso. Pour ce dernier pays, toutefois, la croissance sectorielle globale ne paraît pas trop en dé-calage. Au Mozambique, le taux de croissance officielle de l’agriculture est difficile à rapprocher parce que même les cultures commerciales n’ont pas eu une croissance très rapide. S’agissant du secteur de la construction, le taux de crois-sance de la consommation de ciment est comparable au taux de croiscrois-sance sectoriel au Mozambique et au Rwanda, mais il lui est largement supérieur en Éthiopie. Quel que soit le pays considéré, les données sur les services d’utilité publique ne semblent pas être trop élevées. La production d’électricité a fortement progressé ces dernières années en Éthiopie et, dans une mesure légèrement moindre, au Mozambique et au Rwanda. Dans ce dernier pays, le taux de croissance élevé de la production électrique ne correspond pas à celui des services d’utilité publique en général parce qu’une partie importante des importations a servi au processus de production, si bien que la valeur ajoutée est faible.

Pour les services aussi, la croissance figurant dans les comptes nationaux correspond aux valeurs d’autres indica-teurs. La croissance de l’hôtellerie–restauration était globalement conforme à la celle des entrées touristiques, mais il faudrait davantage exploiter la durée des séjours pour établir un taux de croissance sectoriel de référence, car la longueur des séjours peut s’écarter de manière significative des entrées. À l’heure actuelle, le Mozambique est le seul pays à exploiter les informations sur les durées de séjour pour établir une référence. Dans les transports et les communications, la pénétration de la téléphonie mobile a été très forte dans les quatre pays, ce qui contribue à ex-pliquer les taux de croissance sectoriels figurant dans les comptes nationaux, supérieurs aux taux de croissance mo-destes des transports routier et ferroviaire ainsi que du fret. Sauf en Éthiopie, la croissance réelle du crédit intérieur a été comparable à l’estimation de la croissance des services financiers, la croissance réelle des dépôts étant plus va-riable (cas du Burkina Faso et du Rwanda en particulier).

Globalement, les indicateurs sous-jacents corroborent donc les estimations de croissance élevée pour ces pays.

Cet encadré a été préparé par Alun Thomas.

0 5 10 15 20 25 30

Construction Consom. ciment Construction Consom. ciment Construction Consom. ciment

Éthiopie Mozambique Rwanda

Pourcentage

Construction et consommation de ciment

0 5 10 15 20 25 30

Agriculture

Maïs Millet Sorgho Agriculture Maïs

Manioc Haricots

Agriculture Maïs

Manioc Haricots

Agriculture Maïs Manioc

Burkina Faso Éthiopie Mozambique Rwanda

Pourcentage

Agriculture et denrées de base

0 5 10 15 20 25 30

Services publics Production d'électricité Services publics Production d'électricité Services publics Production d'électricité Services publics Production d'électricité

Burkina Faso Éthiopie Mozambique Rwanda

Pourcentage

Services publics et production d'électricité

0 5 10 15 20 25 30

Hôtels et restaurants Arrivées de touristes

Hôtels

Recettes touristiques Hôtels et restaurants Arrivées de touristes

Hôtels

Recettes touristiques Hôtels et restaurants Arrivées de touristes

Hôtels

Recettes touristiques Hôtels et restaurants Arrivées de touristes

Hôtels Recettes touristiques

Burkina Faso Éthiopie Mozambique Rwanda

Pourcentage

Hôtels et restaurants et indicateurs

0 5 10 15 20 25 30 35 40 45 50

Transports et communications

Réseau routier Transport de fret Téléphonie mobile Transports et communications

Réseau routier Transport de fret Téléphonie mobile Transports et communications

Réseau routier Transport de fret Téléphonie mobile Transports et communications

Réseau routier Transport de fret Téléphonie mobile

Burkina Faso Éthiopie Mozambique Rwanda

Pourcentage

Transports et communications et indicateurs

0 5 10 15 20 25 30

Financement Crédit intérieur réel Dépôts réels Financement Crédit intérieur réel Dépôts réels Financement Crédit intérieur réel Dépôts réels Financement Crédit intérieur réel Dépôts réels

Burkina Faso Éthiopie Mozambique Rwanda

Pourcentage

Services bancaires et crédit intérieur

Source : calculs des services du FMI d’après les données communiquées par les autorités nationales.

1Dans le cas du Rwanda, les données se rapportent à 2000–12.

Graphique 2.1.1. Afrique subsaharienne : comparaison entre les taux de croissance sectoriels et les indicateurs sous-jacents, 2000–111

Encadré 2.1 (fin)

élaborée à partir d’enquêtes effectuées auprès des mé-nages dans une trentaine de pays subsahariens permet d’évaluer le degré de transformation structurelle dans les pays de l’échantillon et de faire des comparaisons avec d’autres pays de la région (Fox et al., 2013). Cette analyse montre que les migrations les plus importantes ont eu lieu au Rwanda et en Tanzanie, en entraînant un recul substantiel de la part des emplois agricoles et de fortes hausses de l’emploi dans les services (ta-bleau 2.3). De manière générale, les travailleurs des pays étudiés ont quitté le secteur agricole essentielle-ment pour rejoindre celui des services; cette évolution est comparable à celle qu’on observe dans le pays le plus peuplé de la région et également son premier pro-ducteur de pétrole, le Nigéria, mais aussi dans d’autres économies africaines plus avancées.

rÉsULTATs des ÉTUdes

Dans le document Afrique subsaharienne (Page 43-48)