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Évaluer l’insertion professionnelle pour nourrir l’offre de formation et améliorer l‘attractivité

Dans le document Rapport d'activité 2018 de l'Enssib (Page 64-66)

Le suivi de l’insertion professionnelle des diplômés

Le BSIP réalise des enquêtes annuelles de suivi de l’insertion des diplômés des formations étu- diantes. En 2018, l’enquête a porté sur les promotions 2015/2016, à 18 mois de la sortie, et 2016/2017, à 10 mois de la sortie. Les taux de réponse sont respectivement de 75% et 79%, ce qui correspond à 57 et 64 répondants.

Les principaux enseignements sur la promotion 2016/2017

L’enquête auprès des diplômés de master révèle une insertion professionnelle de qualité : de très bons taux d’insertion puisque, dans la mention Sciences de l’information et des bibliothèques, la totalité ou presque des étudiants ont un emploi au moment de l’enquête : taux d’insertion de 98%. 40% de ces diplômés ont trouvé leur emploi avant la fin de la formation, la durée d’obtention du 1er emploi est de moins de 3 mois. 100% des diplômés travaillent en France, pour 75 % d’entre eux en entreprise et 25% dans la fonction publique. 82 % sont employés au niveau A ou B (ingénieur ou technicien pour le privé). Enfin, 48% disposent d’un CDI et 13% ont obtenu un concours.

Les chiffres des débouchés des étudiants du parcours Cultures de l’écrit et de l’image sont à pren- dre avec plus de précautions puisque nous analysons les réponses de 14 répondants seulement. Nous pouvons constater un bon taux d’insertion, de 85%, incluant une très forte proportion de CDD. La moitié des diplômés sont employés dans la fonction publique. La totalité d’entre eux tra- vaillent en France, pour plus de la moitié sur des postes de niveau B ou technicien.

L’insertion professionnelle des diplômés du COBD revêt un caractère différent car la plupart d’entre eux travaillent déjà et effectuent cette formation dans l’optique d’une reconversion ou d’une évolution professionnelle. En effet, pour seulement 2 des 8 répondants, l’emploi actuel est le premier emploi ; 7 ont travaillé pendant leur année de formation ; la moyenne d’âge au moment de l’enquête est de 35 ans. Les intitulés de postes sont les suivants : adjoint principal du patrimoine et des bibliothèques, chargé de mission projets culturels politique de la ville, assistant de conserva- tion, animateur numérique, responsable de médiathèque et chargé de projets culturels, assistant de conservation du patrimoine, responsable du service aux usagers. 2 d’entre eux sont fonction- naires, 3 travaillent en CDD et 1 en CDI, tous sont en poste dans la fonction publique et 2 sont en recherche d’emploi. Une diplômée s’est expatriée en Allemagne. Enfin il est à noter que 4 diplô- més, tout en étant en emploi, recherchent un nouvel emploi pour évoluer soit parce qu’un con- cours territorial a été obtenu, soit parce que leur contrat actuel est à durée déterminée ; 2 mentionnent un projet de reprise d’études, dont le master SIB.

Les principaux enseignements sur la promotion 2015/2016

Le taux d’insertion est de 86 % pour les diplômés de master de la mention Sciences de l’information et des bibliothèques, sur des postes qui ne sont plus un premier emploi pour plus de la moitié des diplômés. 75% d’entre eux travaillent en entreprise, pour moitié en CDI, et pour moi- tié également sur des postes de niveau A ou ingénieur. 80% des diplômés estiment que le diplôme a joué un rôle évalué de « non négligeable » à « décisif » dans l’obtention de leur emploi. 40% des diplômés, bien qu’en situation de travail, recherchent un nouvel emploi, pour des raisons liées à leur contrat de travail à durée déterminée.

Pour ce qui concerne le master Cultures de l’écrit et de l’image, avec les mêmes réserves que pré- cédemment concernant l’effectif, on peut noter la très forte proportion de diplômés passant les concours après leur formation (91%) : ils passent essentiellement les concours des bibliothèques,

de conservateur à bibliothécaire assistant spécialisé, mais également le CAPES. Le taux d’insertion est de 70%, et les emplois pour la quasi-totalité en CDD (à l’exception d’une réussite à un con- cours) et exclusivement dans la fonction publique, en France. 88% des diplômés ayant un emploi estiment que le diplôme a joué un rôle qualifié de « non négligeable » à « décisif » dans l’obtention de l’emploi.

Tous les diplômés du diplôme COBD ont un emploi, qui n’est pas le premier pour plus de la moitié d’entre eux. 4 sur 9 sont fonctionnaires, 1 travaille en CDI et 4 en CDD ou en vacation. 2/3 travail- lent pour la fonction publique et 1/3 en catégorie B. 2 diplômés se sont expatriés à l’étranger, au Maroc et au Canada. Les intitulés des emplois sont les suivants : agent de bibliothèque, bibliothé- caire, bibliothécaire coordinateur du réseau de proximité, bibliothécaire-documentaliste adjointe au responsable du centre de documentation chargé de ressources documentaires, contrôleur des finances publiques, médiateur documentaire, médiathécaire. À noter ici encore que 7 diplômés sur les 9 en poste recherchent un emploi pour des raisons de durée limitée du contrat, d’inadéquation du poste avec le diplôme ou d’obtention d’un concours territorial.

Évaluation différée de la formation des élèves fonctionnaires

Le BSIP prend également en charge la mise en œuvre et le suivi de l’enquête d’évaluation différée de la formation des conservateurs et des bibliothécaires d’État, enquête réalisée tous les deux ans dans le cadre du Réseau des écoles de service public (RESP). Il s’agit de mesurer l’adéquation de la formation aux besoins des employeurs et aux besoins des élèves lors de leur prise de poste. Cette enquête est réalisée un an après cette prise de poste.

L’enquête téléphonique a été opérée par la société Moaï, titulaire du marché, du 18 septembre au 12 octobre 2018 auprès de 50 anciens élèves des promotions DCB 25 (janvier 2016 - juin 2017), FIBE06 (octobre 2016 – mars 2017) et de 34 supérieurs hiérarchiques.

Il convient de noter que les conservateurs sortants interrogés n’ont pas été concernés par la mise en place de la réforme du DCB, intervenue début 2017, même si la dynamique lancée à l’Enssib dès 2016 a permis d’opérer certaines modifications dans la formation dès cette promotion DCB 25. Les résultats sont en progression sur l'ensemble des critères et les taux d'image positive de l’École et de la formation n'ont jamais été aussi bons depuis 2008 : 60 à 72 %.

L’accueil et la disponibilité des services de l’Enssib, la qualité des intervenants, l’encadrement pé- dagogique, les conditions matérielles et le contenu des stages sont plébiscités par les élèves, avec des taux de satisfaction de 80 à 98%. Les souhaits d’amélioration portent sur le rythme de la for- mation, la dimension professionnalisante et la progression pédagogique, aspects que les réformes des diplômes en cours s’efforcent de prendre en compte.

Les enseignements particulièrement appréciés par les élèves sont la gestion de projet, la connais- sance et la compréhension de l’environnement, les services aux publics. Les élèves conservateurs mentionnent également la recherche d’information. Ces enseignements correspondent aux prin- cipales activités qu’ils exercent en poste.

Concernant les employeurs, si ceux-ci jugent toujours très positivement l'Enssib (86%), ils esti- ment peu connaître la formation : ce chiffre est de nouveau en hausse. Leurs attentes vis-à-vis des activités à réaliser par les élèves concernent le management, la gestion de projet, les services aux publics et la recherche documentaire. Les supérieurs hiérarchiques attendent avant tout des ca- pacités relationnelles, managériales, de conduite de projets (pour les élèves conservateurs) et pédagogiques (pour les élèves bibliothécaires). La totalité des employeurs a trouvé chez les an- ciens élèves les capacités et compétences attendues et estime qu’ils se sont adaptés facilement.

Dans le document Rapport d'activité 2018 de l'Enssib (Page 64-66)