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Echantillon et démarchés de cueillette de données

(N=200) Étudiants/es Total

Périodes Secteur professionnel Secteur général n % n % n % Heure du dîner 1 1 9 20 1 4 31 1 2 Soirs 36 31 1 8 1 3 54 21 Avant-midi 27 23 46 32 73 28 Après-midi 43 37 58 41 101 39 Total 117 142 259

COMMENTAIRES DES ETUDIANTS/ES ET DES DIPLOMES/ES

La dernière question de l'instrument de cueillette de données utilisé avec les étudiants/es visait â obtenir leurs commentaires généraux. Les pages suivantes en présentent la liste. Le lecteur remarquera que les répondants/es manifestent une insatisfaction marquée au sujet de la rareté des occasions de contacts avec le marché du travail et des moyens de publicité utilisés pour faire connaître les activités d'information.

Les répondants/es diplômés/es, pour leur part, ont eu â se prononcer sur la façon dont ils/elles auraient souhaité acquérir une meilleure préparation pour entrer sur le marché du travail (question no 6). Ces commentaires concernent les trente-cinq (35) diplômés/es (voir tableau III) qui ont déclaré être insatisfaits/es quant à la quantité et la qualité d'information reçue durant leur séjour au Collège Limoilou.

COMMENTAIRES DES ETUDIANTS/ES

CONTACT AVEC LE MARCHE DU TRAVAIL

SECTEUR PROFESSIONNEL:

On a grandement besoin d'information quant au marché du travail et nos possibilités (4 répondants/es)

Informations concernant les conditions de travail et particularités de ces emplois (3 répondants/es)

On aurait besoin de savoir où on va et si ça vaut la peine. Rencontrer des employeurs, des personnes dans le milieu.

La maquette de cours devrait comprendre un cours où l'on pourrait s'informer des milieux de travail, de notre profession.

A chaque semaine, prendre quelques heures (1-2 heures) pour nous parler des différents métiers: 1 par semaine à l'aide de conférences. Plus d'informations reliées plus particulièrement à notre spécialisation.

SECTEUR GENERAL:

Rencontres avec des gens oeuvrant dans le milieu de travail qui nous intéresse (4 répondants/es)

Voir des choses concrètes.

Pouvoir parler â des professeurs qui sont en contact avec le domaine professionnel qui nous intéresse.

Beaucoup trop d'information universitaire, mais un manque évident d'information sur les emplois eux-mêmes.

RECHERCHE D'EMPLOI SECTEUR PROFESSIONNEL:

Le plus important serait d'avoir plus d'information sur les méthodes de recherche d'emploi (4 répondants/es)

Avoir plus d'activités organisées pour la recherche d'emploi, plus d'entrevues organisées par le cégep pour nos milieux.

Offrir un cours complémentaire tel que: comment chercher un emploi, méthodes de recherche d'emploi.

MOYENS D'INFORMATION

SECTEUR GENERAL:

Je vais souvent sur «Repères» mais l'ordinateur n’est pas capable de me faire sortir des professions.

La plupart des activités devraient être accessibles tout au long de l'année. (Ex.: Repères).

Une information plus abondante, des reportages sur une profession pourraient être faits dans «1'Afficheur» de temps en temps.

Avoir plus de journées d'information.

Essayer de sensibiliser les gens à la présence des moyens pour s'informer (Publicité).

CREATION D'EMPLOI

SECTEUR PROFESSIONNEL:

La formation devrait-être plus axée sur la possibilité de créer sa propre entreprise.

Où s'adresser pour avoir de l'aide pour partir en affaires.

TRAVAIL ET/OU ETUDES A L'ETRANGER

SECTEUR PROFESSIONNEL:

Où s'adresser pour travailler dans d'autres pays.

«Ce serait intéressant de prendre contact avec les gens de d'autres pays dans le même domaine d'études que nous. On verrait les chances de connaître l'actualité dans ce domaine à l'étranger afin d'avoir une petite idée du marché du travail (Diététique)».

SECTEUR GENERAL:

Information sur les universités à l'extérieur car, les étudiants n'ayant pas utilisé le Service d'orientation ne savent pas où aller.

PROMOTION DES DIPLOMES/ES PAR LE COLLÈGE

SECTEUR PROFESSIONNEL:

Notre formation est nouvelle et pas assez connue dans le milieu industriel technique des systèmes ordinés (T.S.O.). Faire de la publicité auprès des employeurs (radio, journaux).

Nous faire connaître, peut-être faire venir la télévision.

La promotion des diplômés devrait être faite par le collège auprès des employeurs des différentes spécialisations (3 répondants).

SECTEUR GENERAL:

Nous aider à se faire connaître par les employeurs puisque sans expérience il est difficile de se trouver un emploi.

STAGES

SECTEUR GENERAL:

L'idéal serait de suivre quelqu'un de notre branche ayant déjà un emploi, le suivre autant dans son horaire journalier que dans l'organisation de son travail et ainsi enlever les pressions que nous avons sur les épaules à savoir: «Est-ce que je vais aimer ce travail plus tard?». (Stage d'observation).

AUTRES

SECTEUR PROFESSIONNEL:

Avoir la possibilité de suivre un ou des cours d'été reliés à la session d'automne de 3ème année (diététique) qui est une session très chargée et qui nous permettrait ainsi de mieux approfondir la matière et de mieux apprécier cette session d'automne de 3ème année.

SECTEUR GENERAL:

Le plus grand manque, c'est au niveau du choix de concentration au Cégep. On ne nous renseigne pas sur les différentes alternatives au cégep et les conséquences de celles-ci pour l'université.

COMMENTAIRES DES DIPLOMES/ES

BESOIN DE DEFINITION DE TÂCHES OU DESCRIPTION DE FONCTIONS

Avoir plus d'information relative au marché du travail selon les options possibles avant le choix d'une voie de sortie. (2 répondants)

Une meilleure définition des tâches de l'emploi de la part du département et/ou du Collège.

INFORMATION SUR LES CONDITIONS DE TRAVAIL

Meilleure information du marché du travail, avantages et inconvénients de l'emploi. «(On ne nous parle pas du travail de nuit, du travail durant les jours de fête, ...)» (2 répondants).

ECART ENTRE L'ENSEIGNEMENT REÇU ET LA REALITE DU MARCHE DU TRAVAIL

Une meilleure collaboration entre les départements et les milieux de travail, les enseignants ne connaissent pas ce qui se fait sur le marché du travail; la formation est coupée du monde du travail. (9 répondants).

Les enseignants ne sont pas très réalistes durant les cours, la situation du marché est présentée très belle mais la réalité est différente. (3 répondants).

«Les profs ne sont pas réalistes par rapport au marché du travail: Je cherche quelque chose dans un autre domaine, c'est pour te dire comment je suis déçu de ma formation.»

J'aurais aimé avoir un cours sur le fonctionnement d'une entreprise, l'employeur est convaincu que l'on connaît ça en arrivant, mais c'est faux.

On devrait apprendre le fonctionnement des entreprises.

«J'ai eu une formation â l'opposé de ce qui se passe dans les milieux de travail. C'est un bon programme mais pas adaptable sur le marché du travail. Soins infirmiers: toucher la personne dans sa globalité, ce n'est pas possible dans le système actuel. Les infirmières sont surchargées présentement, donc on ne peut pas utiliser ce qu'on a appris.»

Il y a un manque de concret, d'exemples actuels. (Techniques adminis­ tratives)

DEBOUCHES PROFESSIONNELS RELIES A LA FORMATION

Entendre parler du marché du travail et des débouchés avant la 3ême année. (3 répondants/es)

Manque d'information concernant les possibilités d'emploi, genre d'emploi et types de poste après la formation.

Manque d'information sur les «nombreuses possibilités à faire» avec un D.E.C.

CONTACTS DIRECTS AVEC DES TECHNICIENS/NES

Plus de visites en milieux de travail pour voir des tâches concrètes. (5 répondants).

Aurais aimé avoir l'information d'une technicienne par une conférence ou exposé plutôt que par un conseiller.

Conférence de techniciens qui présentent des cheminements de carrière possibles.

STAGES

Avoir plus de stages (11 répondants/es)

Avoir de courts stages dans différents secteurs et non un seul.

«Avoir des stages plus longs à chaque année avec une spécialisation en 3ème année comme par exemple, en administration ou en diéto-thérapie; présentement, je ne me sers que de un dixième (1/10) de ma formation».

PROCESSUS DE PREPARATION A L'ENTREE SUR LE MARCHE DU TRAVAIL

Atelier sur les méthodes de recherche d’emploi. (5 répondants)

Durant la dernière session, il devrait y avoir une heure par semaine pour être dirigé: où chercher l'information, où chercher l'emploi et comment s'y préparer. (3 répondants/es)

«Aurais aimé plus de pratique d'entrevue et connaissance de soi et de mes goûts.»

Avoir plus d'activités que vous avez mentionnées dans le sondage.

Les séances d'information reçues par le département étaient trop brèves.

DIVERS

. PERSONNE-RESSOURCE

Les conseils du conseiller en emploi ont été importants et judicieux. (8 répondants)

. NORMES DU TRAVAIL ET SYNDICAT

Avoir plus d'information sur les lois du travail et le syndicat.

. INFORMATION AU SECONDAIRE

«On a été mal renseigné au secondaire de ce que c'est le Cégep». (2 répondants/es)

• EMPLOYEURS POTENTIELS

Avoir des contacts directs avec les employeurs (3 répondants/es)

Avoir une liste d'employeurs plus â-jour, dans la liste reçue le 3/4 des employeurs n'embauchaient pas de diplômés/es dans notre domaine (2 répondants).

CHAPITRE IV

INTERPRETATION DES RESULTATS

Après avoir défini le contexte théorique qui a supporté l’élaboration des instruments de cueillette de données, après avoir défini notre méthodologie et après avoir présenté les résultats obtenus auprès de différentes cohortes consultées, il reste maintenant à interpréter ces résultats en relation avec les écrits théoriques recensés.

LES SUJETS DE PREOCCUPATIONS DES REPONDANTS/ES

a) Les finissants/es et diplômés/es du secteur professionnel

Tel que présenté au chapitre précédent, les finissants/es du secteur professionnel sont tout d’abord intéressés à connaître les employeurs po­ tentiels. Cette information leur permet alors de faire le choix des «pre­ mières pistes d’atterrissage» dans le monde du travail (Riverin-Simard,

1984) et de commencer à se définir en relation avec un nouvel environnement (Saint-Arnaud, 1974). Dans un deuxième temps, nous avons vu que selon la fréquence des réponses des membres de cette cohorte, ce sont le taux de placement, les secteurs de spécialisation plus prometteurs, les exigences des employeurs et le délai d’obtention du premier emploi qui retiennent leur attention. Nous pouvons tout de suite constater que trois (3) de ces éléments réfèrent à des exigences très pragmatiques (Giguère et Linteau, 1984; Rochais, 1984) et peuvent refléter leurs inquiétudes face à leur ave­ nir professionnel, leurs possibilités de trouver un emploi relié à leur do­ maine de formation et ce, dans un délai relativement court (Limoges et

coll., 1983; Giguère et Linteau, 1984; Rochais, 1984). Ils/elles cher­ chent à confronter les possibilités d'emploi à leurs attentes. Quant â l'aspect exigences des employeurs, il révèle un questionnement lié aux fa­ çons d'aborder le monde du travail (Riverin-Simard, 1984) et un désir de négocier les conflits entre les valeurs de la culture scolaire et celles du marché du travail. La nature des sujets de préoccupation de ces der- niers/es laisse voir toute l'importance accordée à une intégration rapide au marché du travail et l'insécurité que peuvent vivre les finissants/es de niveau collégial au secteur professionnel.

Dans un deuxième temps, nous avons examiné les résultats des diplô­ més/es. Comme nous l'avons vu précédemment, le taux de placement et les secteurs de spécialisation plus prometteurs viennent en tête de lice. Ici encore, nous constatons que la majorité d'entre eux nourrissaient des ob­ jectifs très concrets, pragmatiques. Le deuxième groupe d'éléments qui rallient plusieurs répondants/es contient les sujets salaires, employeurs potentiels et tâches.

En ce qui a trait au salaire et aux tâches, soulignons que le souci de trouver un emploi bien rémunéré chez les finissants du collégial a été noté par Landry et coll., (1977) et Dumas et coll., (1982). Limoges <1985) a également relevé leurs attentes énormes et rigides face à leur futur statut social où revenu élevé est souvent synonyme de réussite. Finalement, ils/elles accordaient plus d'importance à l'aspect des tâches; de telles informations permettent de mieux synthétiser et de mettre en pratique les faits et connaissances se rapportant à l'occupation choisie (Landry et coll., 1977).

Bien que les préoccupations des finissants/es et celles des diplômés /es se rejoignent quelquefois quant aux sujets visés, nous remarquons des écarts suffisamment marqués pour induire une certaine différence de perception entre les étudiants/es et les diplômés/es qui ont vécu l'expérience de l'intégration au marché du travail. Ainsi, en plus de variations relatives â l'ordre d'importance, la réalité immédiate des étudiants/es du secteur professionnel les incite à porter notamment plus d'attention que les diplômés/es aux exigences des employeurs et au délai d'obtention du premier emploi.

b) Les étudiants/es du secteur général

Les étudiants/es du secteur général ne font pas exception. En effet, même si l'entrée sur le marché du travail est pour eux une réalité plus lointaine sur le plan temporel, les taux de placement et les secteurs d'em­ ploi plus prometteurs représentent leurs premières préoccupations. Ceci nous amène à croire que la stabilité professionnelle et la sécurité maté­ rielle font partie des critères de choix de nombreux/ses étudiants/es en instance d'orientation ou de ré-orientation. Ils/elles peuvent ensuite dé­ velopper des plans scolaires, vocationnels et familiaux (Chickering, 1972, cité Landry et coll., 1977), et esquisser le style de vie désiré pour la période adulte. Ensuite, nous retrouvons dans le deuxième groupe des su­ jets de préoccupation, les tâches et les salaires. Ceux-ci sont donc très intéressés à mettre en relation les tâches inhérentes â une profession avec les aptitudes intellectuelles et physiques ainsi que les intérêts dominants identifiés lors de l'exploration de leurs caractéristiques personnelles, afin d'en arriver â un choix professionnel congruent (Tryon et Lilienthal,

L'élément des salaires fait encore appel au désir de s'assurer une certaine sécurité financière, et pour d'autres plus exigeants, c'est la recherche d'une aisance financière capable de garantir la possibilité de matérialiser le style de vie envisagé.

Maintenant, le dernier regroupement des sujets de préoccupation inclut les projets de développement de compétences et de connaissances avant l'ob­ tention d'un emploi, le délai d'obtention du premier emploi, et enfin, les méthodes de recherche d'emploi. Les projets de développement de compéten­ ces comme nous l'avons souligné, intéressent davantage cette catégorie de répondants/es. Pour eux, la préparation à une occupation (Erickson, 1968, cité par Landry et coll., 1977) est un processus â long terme. Ils/elles sont intéressés/es à s'outiller et à développer les habiletés requises (Landry et coll., 1977; Dumas et coll., 1982) pour mieux réussir dans la carrière choisie. Ensuite, l'élément délai d'obtention du premier emploi révèle, comme chez leurs pairs du secteur professionnel, une certaine insécurité vis-à-vis leur intégration sur le marché du travail (Giguère et Linteau, 1984; Rochais, 1984; Limoges et coll., 1983). En dernier lieu, nous retrouvons l'aspect méthodes de recherche d'emploi. Face à ce groupe, nous pouvons attribuer ce choix, d'une part, au désir de recevoir de l'aide pour la recherche d'emploi d'été, ainsi que l'indiquent les commentaires (page 57), et d'autre part, à une certaine appréhension relative à la recherche d'emploi (Limoges, 1985).

Le bilan des principales préoccupations des étudiants/es du secteur général nous indique qu'ils sont eux aussi inquiets/es de ce que l'avenir leur réserve. De plus leurs choix sont davantage diversifiés, ce qui peut refléter le fait qu'il leur reste un plus grand nombre de décisions â

prendre. Ainsi, ils/elles sont peut-être plus disposés/es et plus disponi­ bles pour poursuivre l'exploration des possibilités (projets de développe­ ment de compétences) qui s'offrent à eux/elles.

Dans l'ensemble, nous remarquons à l'intérieur des trois (3) catégo­ ries de répondants/es, une nette tendance vers des choix qui rejoignent des objectifs très pragmatiques. Une telle répartition des réponses vis-à-vis les sujets de préoccupations suggérés laisse voir que plusieurs étu­ diants/es vivent l'insécurité qui, selon quelques auteurs, caractérise la jeune génération au sortir de la dure crise économique du début de la pré­ sente décennie.

c) Les intervenants/es

Par rapport aux éléments d'information traités par les divers interve­ nants/es consultés/es, nous pouvons confirmer la grande importance accordée par les étudiants/es des deux secteurs à la dimension du placement et de la sécurité d'emploi (conditions de travail: saisonnier, à contrat, temps partiel, etc.). En plus, leur mobilité géographique semble plutôt res­ treinte. Ensuite, d'après la quantité de demandes d'information relatives aux secteurs de spécialisation plus prometteurs et les commentaires expri­ més par des étudiants/es, une attention particulière devrait être portée sur les activités d'aide au choix des options (voies de sortie) dans les programmes de techniques.

Finalement, compte tenu des besoins exprimés par les étudiants/es et des propos des consei1lers/es et des coordonnateurs/rices, nous pouvons

retenir la nécessité d'offrir une information des plus adéquates en ce qui a trait aux tâches inhérentes aux professions, aux salaires, aux méthodes de recherche .d'emploi et aux projets de développement de compétences et de connaissances avant l'obtention d'un emploi.

LES MOYENS DE DIFFUSION DES CONTENUS D'INFORMATION

a) Les répondants/es étudiants/es et diplômés/es

Comme nous l'avons dit au chapitre précédent, les moyens de diffusion de l'information qui supposent des contacts directs avec la réalité du mar­ ché du travail et des interactions avec ceux qui y oeuvrent sont privilé­ giés. Ainsi, les activités conférences avec des professionnels/les ou des techniciens/nes et visites en milieu de travail intéressent la majorité des répondants/es des trois (3) cohortes. De plus, ces moyens sont tout-â-fait appropriés pour transmettre l'information relative aux exigences des em­ ployeurs, aux tâches, aux salaires et à la satisfaction des récents/es di plômés/es.

Par ailleurs, la banque de données «Repères» apparaît dans le deuxième groupe des préférences de l'ensemble des répondants/es, tandis que le cen­ tre de documentation spécialisée est davantage apprécié par les répon­ dants/es du secteur professionnel. En plus d'être accessibles en tout temps et de pouvoir préparer 1'étudiants/es à une discussion avec un/e con- seiller/e, ces deux (2) moyens sont tous désignés pour ceux et celles qui

veulent connaître quels sont les secteurs d'emploi plus prometteurs, qui sont les employeurs potentiels dans un domaine donné, quelles sont les tâ­ ches courantes et les salaires moyens correspondant à certaines profes­ sions, et finalement, les taux de placement et les délais d'obtention du premier emploi dans un secteur spécifique.

A l'instar des conférences et des visites en milieu de travail, les journées-carrières demandées par les étudiants/es du secteur général, peuvent constituer une activité d'information des plus pertinente pour ceux et celles qui désirent entendre parler des exigences des employeurs, des employeurs potentiels, des tâches reliées à une profession, de la question des salaires et du degré de satisfaction des récents/es diplômés/es mainte­ nant en emploi.

Quant aux moyens qui exigent une plus grande implication personnelle et qui ont le potentiel d'amener des remises en question chez la personne qui consulte, ils sont, comme nous l'avons vu, moins souvent retenus. Tou­ tefois, les rencontres individuelles avec un/e conseiller/ère et les ren­ contres de groupes, en plus de permettre â l'étudiant/e d'être guidé/e dans sa démarche de choix et d'intégration de ses acquis personnels, conviennent très bien à la discussion d'éléments relatifs aux exigences des employeurs, aux méthodes de recherche d'emploi et aux projets de développement de compétences et de connaissances avant l'obtention d'un emploi.

b) Les intervenants/es

Compte tenu des moyens de diffusion de l'information privilégiés par les répondants/es étudiants/es et diplômés/es et ceux suggérés par les in­

tervenants/es, nous pouvons confirmer la pertinence des moyens qui permet­ tent un contact direct avec la réalité du marché du travail, la nécessité de maintenir et d'accentuer la disponibilité de la banque de données «Repères», et l'importance de produire une synthèse des études de Relance auprès des diplômés/es de la région afin de répondre a de nombreuses ques­

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