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Le ôle d’IRF dans les DC et les macrophages nous a mené à tester un éventuel défaut des cellules myéloïdes, lié à la mutation R98W. Nous avons tout d’a o d comparé la fréquence des trois sous-populations de DC présentes dans le sang, à savoir, les pDC (CD303+), les cDC1 (CD1c+) et les cDC2 (CD141+), chez un patient et un individu homozygote sauvage de la famille sa s u’au u e diff e e sig ifi ati e e soit o se e. Ces analyses ne nous ont donc pas pe is de ett e e ide e de d fauts hez le patie t. D’aut e pa t, il a ai te ant été démontré chez la souris, que seuls les macrophages résidents du derme (192), du œu (193), et su tout de l’i testi (194), se différenciaient à partir de monocytes circulants qui alimentent

49 Études de la mutation dans les cellules myéloïdes

continuellement ces tissus, en particulier durant un épisode inflammatoire. Les modèles in

vitro de différenciation (classique et alternative) de macrophages à partir de monocytes

circulants (MDM) nous ont semblé alors tout indiqués pour étudier les conséquences du défaut en IRF4 su les a ophages, d’auta t plus ue les patie ts e p se taie t pas de monocytopénie. Nous avons donc adapté des modèles in vitro de MDM décrits dans la littérature (195, 196). Les monocytes circulants de patients et de contrôles ont été cultivés pendant deux semaines en présence de GM-CSF ou de M-CSF puis a ti s ou o pa l’ajout d’IFN-γ ou d’IL-4, respectivement, pendant deux jours. Nous avons alors testé la polarisation de es MDM, ai si ue l’e p essio d’IRF da s les diff e ts o pa ti e ts ellulai es toplas e et o au . Nous a o s o se u e e p essio d’IRF o pa a le da s les MDM de patients et de contrôles, et ce, quel que soit le compartiment cellulaire et les conditions de diff e iatio et d’a ti atio s utilis es. De plus, les MDM des patie ts o t aie t u e i eau d’e p essio de a ueu s sp ifi ues HLA-DR, CD11b, CD86, CD206, CD209) que le o t ôle, sugg a t u’il ’ a ait pas de d faut de pola isatio . L’e se le de es expériences ne nous ont donc pas permis de détecter de défauts chez les patients. Différentes hypothèses peuvent expliquer cela: i) les macrophages et les DC ne sont pas les cellules responsables de la maladie, ii le d faut d’IRF ’a pas de o s ue es su les ph ot pes ellulai es tudi s, iii os e p ie es MDM ’o t pas t alis es e o ditio s d’i fe tio , l e t esse tiel pou o se e u phénotype cellulaire, iv) la différenciation de o o tes e a ophages hez l’ho e e e d pas o pte de la sp ifi it ellulai e des macrophages au sein du tractus digestif, contrairement à ce qui a été montré chez la souris, v) un potentiel défaut des DC hez les patie ts e pou ait t e d te t u’au i eau de sous- populations spécifiques plus rares.

50 Conclusions et perspectives

Conclusions et perspectives

Nous avons identifié la première forme génétique de la MW chez quatre patients d’o igi e f a çaise appa te a t à u e e famille. Le gène causal est IRF4, et la mutation hétérozygote c.292C>T (R98W) ségrége avec la maladie suivant un modèle de transmission AD à p t a e li i ue i o pl te li e à l’âge. La a a t isatio de ette utatio a o t ue l’all le R W tait d l t e pa u a is e d’haplo-insuffisance pour la fonction de fa teu de t a s iptio de la p ot i e et u’il i duisait gale e t u e aug e tatio de la localisation cytoplasmique de la protéine, aussi bien dans un système de surexpression que dans les cellules des patients. Cela se traduit par une réponse transcriptomique altérée dans les PBMC des patients en réponse à l’i fe tio pa des a ti o a t ies T. whipplei et BCG). Cependant, beaucoup de travail reste à accomplir afin de comprendre la pathogénie de la

aladie et la po se i u itai e ise e pla e au ou s d’u e i fe tio pa T.whipplei.

Dans un premier temps, la caractérisation moléculaire de la mutation R98W doit être poursuivie. Il faudrait o pl te l’ tude de liaiso à l’ADN su les autres séquences consensus, telles que la séquence AICE faisant intervenir le complexe AP-1, ainsi que le mécanisme de dominance en cas de perte de fo tio . Il faud ait gale e t o pl te l’ tude d’a ti it transcriptionnelle en étudiant les séquences consensus EICE et AICE, séquences pour lesquelles les complexes IRF4/PU.1 et IRF4/AP- espe ti e e t se lie t a e plus d’affi it ue l’ho odi e IRF à la s ue e ISRE. De plus, il faudrait aussi compléter la caractérisation des allèles rapportés dans gno AD et ui ’o t pas e o e t test s. E suite, il se ait essai e de o fi e et d’app ofo di l’ tude t a s ipto i ue. Pou ela, plusieu s di e tio s so t à e isage . Tout d’a o d, il faud ait lai e e t fai e la o latio entre le défaut de réponse transcriptomique observé dans les PBMC infectés des patients, le

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d faut de liaiso à l’ADN d’IRF R W au i eau de p o oteu s de g es sp ifi ues o e l’IFN-γ ou STAT pa e e ple, et gale e t le ph ot pe de lo alisatio toplas i ue identifié, pouvant potentiellement inhiber la voie de signalisation NF- B d pe da te de M D . Pou ela, je pe se ue des te h i ues telles ue l’i u op ipitatio , l’ELISA et la RT-qPCR, mais également le séquençage de fragments immunoprécipités de la chromatine (ChIP-seq), devront être utilisées. De plus, la ChIP-seq est une technique quantitative, elle ous pe ett ait d’esti e la ua tit de p ot i es se lia t à u lo us do et do d’e t apole la ua tit de p ot i es uta tes elati e au p ot i es sau ages da s le o au des cellules des patients. Il faudrait focaliser ces études sur les sous-populations cellulaires potentiellement impliquées dans le développement de la MW, telles que les sous-populations de lymphocytes T CD4+et de ellules loïdes. L’utilisatio de te h i ues e tes telles ue le séquençage de l’ARN à pa ti de ellules u i ues ’est ie sû pas à e lu e, e si leu s p i este t e o e le s, elles pe ett aie t d’a oi des sultats plus p is ua t à la po se t a s ipto i ue, i t g a t la a ia ilit au sei d’u e e sous-population de ellules et e, à pa ti d’u e populatio ellulai e h t og e. E fi , des te h i ues de o- immunoprécipitation, de co-localisation ou également de spectrométrie de masse devraient être utilisées pour déterminer les potentiels partenaires protéi ues toplas i ues d’IRF et les conséquences de la mutation sur ces interactions. Ensuite, les altérations fonctionnelles de la utatio R W de o t t e tudi es à l’ helle des oies de sig alisatio s par des te h i ues telles ue l’ELISA, ou le Western-blot. Il faudra bien sûr discriminer les o s ue es fo tio elles dues au fo tio s toplas i ues d’IRF à elles dues à ses fo tio s u l ai es, e utilisa t pa e e ple des te ps d’a ti atio s ou ts et des i les p o hes d’IRF da s les oies de signalisations étudiées. Bien entendu, les techniques ne

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rentrant pas da s ot e do ai e d’e pe tise se o t sujets de olla o atio s a e des uipes ayant les compétences nécessaires.

De manière surprenante, alors que les macrophages et les DC sont les cellules a didates ajeu es pou e pli ue la MW, ous ’a o s o se de d fauts i e te e de lo alisatio d’IRF da s les MDM ou de pola isatio s de es de i es, ni en terme de fréquence des DC. Nous serons probablement amenés à étudier des modèles de différenciation in vitro de DC à partir de monocytes circulant de patients et de contrôles afin d’ tudie leu s pola isatio s. Il faud a gale e t aliser des e p ie es d’i fe tio s su ces modèles de différenciations in vitro afin de pouvoir détecter un éventuel défaut des fonctions de phagocytoses et/ou de dégradation de T. whipplei, e lie a e le d faut IRF . L’id al se ait cependant de pouvoir étudier les cellules myéloïdes des patients sans avoir à passer par une étape de différenciation in vitro ais ela se le e t e e t o pli u à l’heu e a tuelle. E effet, les od les d’ tudes ellulai es d’o ga oïdes s ex vivo à partir des cellules humaines au sein desquels on pourrait théoriquement étudier les cellules immunitaires des patients se rapprochant des cellules résidentes in vivo, bien que prometteurs, n’e sont encore u’à leu s d uts (197).

Après ces expériences complémentaires, nous espérons avoir une corrélation génotype/phénotype cellulaire et peut-être un début de dissection du mécanisme physiopathologique responsable de la MW. Cependant, la poursuite de la dissection génétique de la prédisposition à la MW est indispensable pour décortiquer la réponse immunitaire contre T. whipplei. En premier lieu, nous devons nous focaliser sur les autres familles multiplexes, puis sur les cas sporadiques en cherchant des mutations dans les gènes codant des pa te ai es d’IRF et/ou intervenant dans les voies de signalisations déjà mises en avant

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da s la MW, telles ue les oies i pli ua t l’IFN-γ et/ou STAT pa e e ple. Les a al ses préliminaires des WES du reste de la cohorte ont déjà montré des mutations candidates prometteuses, u’il faudra bien sûr valider expérimentalement. Beaucoup de travail doit donc encore être mené afin de mieux comprendre et de définir les mécanismes cellulaires sous- jacents au d eloppe e t de la MW et de l’i fe tio de T. whipplei. L’e se le de es futu es connaissances devraient, à terme, permettre de concevoir un test génétique pour prédire l’ olutio de l’i fe tio e s la MW ou d’aug e te la aleu p di ti e d’u e suspi io clinique et ainsi améliorer le conseil aux familles. Cela permettrait également de prévenir la bactériémie et les infections aiguës de T. whipplei observées notamment chez les enfants africains et asiatiques.

L’e se le de es sultats alide ot e h poth se ue la MW est u e aladie infectieuse, inflammatoire, et également génétique. En effet, mes découvertes montrent u’IRF est la p e i e tiologie g ti ue de la MW, ou a t ai si la oie à la d ou e te d’aut es g es de p dispositio à la MW et à u e eilleu e o p he sio de la pathog ie de la maladie. Les premiers résultats de l’ tude des ellules des patie ts et la p dispositio génétique spécifique à cette famille, suggèrent en effet que les mécanismes de la MW sont su tils, u’ils tou he t l’i u it p ote ti e o t e T. whipplei et u’il est possi le u’ils e soie t d ela les u’au i eau du t a tus gast o-intestinal. Enfin, ces résultats corrèlent pa faite e t a e la th o ie d elopp e pa le la o atoi e ui suit l’h poth se ue la majorité, voire la quasi-totalité des manifestations cliniques les plus sévères d’i fe tio s peu e t a oi u e ase g ti ue et ele e d’u e ou elle lasse de PID.

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