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épineuse. En ce point, exagération des vibrations thoraeiques

Submatité au sommet droit. Sonorité normale dans le reste du poumon.

A gauche, respiration rude, expiration

prolongée,

craquements au sommet en avant. En arrière, respirationsoufflanteàpartir de lafosse,

sous-épineuse.

Plus bas

égophonie

et

pectoriloquie

aphone. Le

signe

dusou est net au-dessousde la

ligne

mate. Pas de déformation

thora-cique. Lesvibrations

thoraeiques

sont abolies au-dessousde la pointe

de

l'omoplate.

Le murmure respiratoire est presque nul en avant

comme en arrière dans lazone mate.

Percussion : en avant, ie malade étant couché, sonorité normale sous la clavicule. La matité commence à partir de la troisième côte avec une

dépression

près du sternum.Cette

dépression disparaît

et la matité remonte de untravers de doigt si le malade s'assied.

L'espace

de Traubeest normal

(hauteur

verticale sur la ligne

ma-melonnaire,

neuf

centimètres)

et ne diminuepas dans la position ver¬

ticale. En arrière, matité diffuse. Le thorax reste plus sonore le long

de lacolonne vertébrale.

Diagnostic

du chef du service: pleurésie sèche. Une ponction explo¬

ratrice fournit duliquide.

19 avril. Même matité en avant que le 14. En arrière,, la matité est plus nette. Le malade étant assis, elle suit une ligne partant de la neuvième vertèbre dorsale, s'écarte de trois

doigts

de la colonne ver¬

tébraleet décritunecourbe à convexité

supérieure

dont le pointculmi¬

nant arrive au niveau de la sixième vertèbre à deux doigts au-dessus de la pointe de l'omoplate. Le malade étant couché sur le ventre, la matitépart de la dixième vertèbre et décrit une courbe à rayon plus

46

grand que la

précédente.

Elle est donc située à quatre

doigts

au-des¬

sous d'elle.

Frottement-râles à la fin de

l'inspiration

au niveau de la limite de matité antérieure.

Broncho-égoplionie, pectoriloquie

aphone àla base.

L'espace de Traube reste toujours sonore.

Largeur

maxima: dix cen¬

timètres; hauteur maxima: neufcentimètres.

Les battements du cœur sont bien

frappés.

La pointe bat dans

l'angle formé

par

l'appendice

xyphoïde et lerebord costal.

23avril.—La matité antérieure ne commence plus

qu'à

la qua¬

trième côte: toujoursun peu affaissée

près

du sternum mais très peu.

La matité ne remonte pas si le malade se tient verticalement. Seule cettetrès

légère dépression

près du sternum s'efface.Espace de Traube normal, ne varie pas dans les positions diverses du malade.

28 avril. Le malade étant couché, [tas de matité en avant. S'il se tient assis, apparaît une zone mate en forme de

demi-ellipse.

La con¬

cavité de la courbe est

dirigée

enbaset endedans. Sonpointculminant affleure lacinquième côte. La base de la

demi-ellipse,

obliqueenhaut

La pointe du cœur ne bat plus dans

Pépigastre.

Mais nous ne pou¬

vons percevoirses battements.

et endedans suit le bord supérieur de la sep¬

tième côte. La hauteur verticale de la zone mate est dequatre centimètres. Elle est

séparée

'du sternum par deux doigts de sonorité. Si on

percute un sou en pleine sonorité en avant, le signe du sous'entend bien dans tout lepoumon.

Si on le percute ailleurs, on ne l'entend plus qu'à labase en arrière.

En arrière, la matité baisse; sa diffusion ne

permetpasde discerner le dénivellement.

à la base: frottements

Les vibrations thoraciques reviennent un peu

s en avant au niveau de la

cinquième

côte.

i s

47

2 mai. Submatité diffuse a Ja baseenarrière. Aucune malité en

avant, même le malade étant assis.

7 mai. Le malade va bien. Ildemande à sortir.

Observation Y

(personnelle).

Pleurésie double.

» i

Louis P....

cinquante-un

ans, menuisier, entré à l'hôpitalle 10 avril, salle20, lit 18.

Aucun antécédent sérieux, ni héréditaire, ni personnel.

Il y a une

vingtaineule

jours passa unenuit sous un

hangar

dans

la campagne.

Douleurs vagues dans le thorax ; toux,

légère

oppression. A la contre-visite, l'interne reconnaît un double épanchement pleural et se décide à les ponctionner

après

avoirreconnu unchangementde niveau très net.

11 avril. A droite en avant, le malade étant couché, sonorité

exagérée

sous Ja clavicule.

Lanullité part du sternum au niveau de Ja septième côte, affleure ensuite Ja sixième qu'elle suit surla partie latérale du thorax. Elle suit donc une ligne

à

peu

près horizontale.

Assis : matité horizontale partant du sternum au

niveau du quatrième

espace intercostal.

Denivellement de six centimètres. A gauche, matité horizontale part

du cinquième espace

intercostal. C'est à peine si

elle se

relève

un peu

près

du sternum

quand le malade s'assied. Espace de Traube

normal.

V

I

En arrière, à droite, le malade étant assis, la matitécommence entre les neuvièmeet dixièmeapophyses

épineuses

dorsales. Ellese

dirige

ensuite en dehorspendant neufcentimètres en s'abaissant de un cen¬

timètre. De là elle remonte vers l'aisselle.

Le maladeétant couché sur leventre, la matité commenceauniveau de la onzième apophyse et se

dirige

horizontalement en dehors.

A gauche, matité fixe horizontale auniveau de la onzième apophyse

épineuse

dorsale.

Qne le malade soit assis ou étendu, tant en avant qu'en arrière, les vibrations

thoraciques

sont suppriméesà partir du niveau même de la matité.

La respiration s'entend bien dans les deux poumons.

Pas de souffle. De

légers

frottements en avant à gauche autour de la limite de matité.

Peetoriloquie

aphone et

égophonie

très peu nettes.

Le phénomène du sou est trèsnet quand la pièce percutée et l'oreille sont dans lazone mate. Mais si l'une des deux est placée dans une

région

sonore, le tintement devient un peu sourd pour le devenir complètement quand oreille et sou sont appliqués sur une partie

sonore.

Rien au cœur dont la pointe batun peu en dedans et au-dessous du mamelon.

14 avril.

Erysipèle

de la face.

17avril. En avant, matité suit à droite le

cinquième

espace intercostal; elleremonte d'un

doigt

quand le malades'assied. Agauche elle suit

également

le

cinquième

espace, mais ne remonte pas.

Matitéindélimitable en arrière.

Respiration

humée partout,

signe

du sou aux deux bases;

peetoriloquie

aphonele

long

du rachis.

23 avril.

L'érysipèle

est

guéri.

Auscultation et percussion ne

dénotent rien d'anormal dans le poumon droit.

F

?

WÊÊM HHBI

Observation VI

(personnelle).

Recueillie dans le service du docteur Dumagny

Pleurésie tuberculeuse

T...

Germaine, vingt-quatre

ans, salle4,lit 22.Entre le27 mars1894.

k- Pas d'antécédents

pathologiques

héréditaires. Mari tuberculeux.

é

Etat

de santé personnel toujours excellent.

En

février,

à la suite de

refroidissements, fatigue,

douleurs dans le

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