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E 17 énoncé Liban 2015

Dans le document Exercices bac -- 2011-2016 -- matrices (Page 54-63)

Candidats ayant suivi l'enseignement de spécialité

1. On a q1=0, 6 et donc p1=10, 6=0, 4. 2. On a le graphe probabiliste suivant :

F F Il faut donc écrire dans le tableur :

en B3 : =0,9 *B2+0,4*C2 ;

Démonstration par récurrence :

Initialisation: On a vu que pour n=1, M=A+0, 5B. la relation est vraie au rang 1.

On vient de montrer que pour tout naturel n supérieur ou égal à 1 : Mn=A+0, 5nB= À long terme il n'est pas certain que le fumeur (actuel) s'arrêtera.

E 18

énoncé Polynésie 2015 Candidats ayant choisi l'enseignement de spécialité

1. A2= (4 6

3 5 )

× (4 6

3 5 )

=

(1618 24+30 1215 18+25 )

= (2 6

3 7 )

.

A+2I=

(4+2 6

3 5+2 )

= (2 6

3 7 )

=A2.

2. En partant de l'égalité A2=A+2I, on obtient en multipliant chaque membre par A : A3=A(A+2I)=A2+2A=A+2I+2A=3A+2I et on recommence :

A4=A×A3=A(3A+2I)=3A2+2A=3(A+2I)+2A=5A+6I. 3. Démonstration par récurrence :

Initialisation :Pour n=0, A0=I=0A+1I=r0A+s0I. la relation est vraie au rang 0. Hérédité :Supposons qu'il existe un naturel p non nul, tel que Ap=rpA+spI.

En multipliant chaque membre parA, on obtient : A×Ap=A(

rpA+spI)

⇐⇒ Ap+1=rpA2+spA=rp(A+2I)+spA= (rp+sp

)A+2rpI=rp+1A+sp+1I: la relation est donc vraie au rang p+1. On a donc démontré par récurrence que, pour tout entier natureln,

An=rnA+snI.

4. On a pour tout entier naturel n :

kn+1=rn+1−sn+1=rn+sn2rn=sn−rn= −(rn−sn)= −kn.

L'égalité kn+1= −kn montre que la suite (kn) est géométrique de raison 1. On sait qu'alors kn=k0(1)n= −(1)n=(1)n+1.

5. On a donc t1=r1+(1)1 3 =11

3=2 3. On sait qu'alors tn=2

3×2n1 6. On a donc rn=tn(1)n

3 =2

3×2n−1(1)n 3 . Or sn=rn−kn, donc

sn=2

3×2n1(1)n

3 (1)n+1=2

3×2n1(1)n

3 +(1)n=

sn=2

3×2n1+2

3×(1)n.

7. Finalement de An =rnA+snI=

(4rn 6rn

3rn 5rn

) +

(sn 0 0 sn

)

=

(4rn+sn 6rn

3rn 5rn+sn

) , on en déduit les quatre coefficients de An.

• −4rn+sn= −8

32n1+4

3×(1)n+2

32n1+2

3×(1)n= −2n+2×(1)n ;

6rn=2n+12×(1)n ;

• −3rn= −2n+(1)n ;

5rn+sn=10

3 2n15

3×(1)n+2

32n1+2

3×(1)n=2n+1(1)n. Conclusion : An=

(2n+2×(1)n 2n+12×(1)n

2n+(1)n 2n+1(1)n )

.

E 19

énoncé Amérique du Nord 2016

1. (a) P(Xn=1)(Xn+1=1)est la probabilité qu'il y ait exactement une blanche dans l'urne U après le (n+1)ième tirage sachant qu'il y en avait exactement une au n−ième tirage

P(Xn=1)(Xn+1=1)=1

2 car il s'agit de choisir une blanche dans chaque urne avec une probabilité 1

4 ou de choisir une boule noire dans chaque urne avec une probabilité de 1

4 pour que la situation reste inchangée.

P(Xn=0)(Xn+1=1)=1car cela signifie que U ne contient que des boules noires et que l'on cherche la probabilité que l'urne V nous redonne une blanche (probabilité =1 car V ne contient que des blanches)

P(Xn=2)(Xn+1=1)=1 car cela signifie que U ne contient que des boules blanches et que l'on cherche la probabilité que l'urne V nous redonne une noire (probabilité =1 car V ne contient que des noires)

la propriété est donc héréditaire à partir du rang 0 et vraie au rang 0 donc on a bien d'après le principe de récurrence :

∀n∈N, Rn=R0×Mn

3. Initialisation: M0=I3 et P×D0×P1=P×I3×P=P×P1=I3

Hérédité: supposons que pour tout entier naturel k, on ait Mk=P×Dk×P1

AlorsMk+1=Mk×M=Rk×M=P×Dk×P1×M=P×Dk×P1×P×D×P1=P×Dk×D×P1= P×Dk+1×P1.

La propriété est donc héréditaire à partir du rang 0 et vraie au rang 0 donc on a bien d'après le principe de récurrence :

∀n∈N, Mn=P×Dn×P1 Donc par produit et somme

nlim→+∞P (Xn=0)= lim

n→+∞P (Xn=2)=1

6 et lim

n→+∞P (Xn=1)=2

3 Cela signifie que la probabilité que les urnes se retrouvent dans la situation initiale se stabilise vers 1

6 quand n devient grand la probabilité que les urnes soient « monochrome » se stabilise vers 1

3 : (1

6 pour chaque couleur )

E 20

énoncé Antilles septembre 2016 Candidats ayant suivi l'enseignement de spécialité

Partie A

1. On décrit la situation précédente à l'aide d'un graphe en appelant A l'état « être sain » et B l'état

« être défaillant » : 3. D'après le texte, on peut dire que

{ an+1 = 0, 97an+0, 07bn

(a) La traduction matricielle du système précédent, est : (an+1

La propriété est vraie au rang 0 et elle est héréditaire, donc elle est vraie pour toutn. On a donc démontré que, pour tout entier naturel n, Xn=AnX0.

(c) X30=A30X0 (0, 687

0, 313 )

Au bout de 30 jours, il y a 68, 7 % d'appareils sains, et 31, 3 % d'appareils défectueux.

Partie B

(a) Au bout de n+1 jours, un appareil est soit sain soit défectueux ; la proportion d'appareils sains est an+1 et la proportion d'appareil défectueux est bn+1 donc an+1+bn+1=1.

ce qui équivaut à

{ an+1 = 0, 9an+0, 07

(b) On admet que pour tout entier naturel n, Yn=DnY0. DoncXn=Yn+10B=DnY0+10B=Dn(X010B)+10B. (c) D=

(0, 9 0 0 0, 9

)

donc D=0, 9I2; on a doncDn=0, 9nIn2=0, 9nI2=

(0, 9n 0 0 0, 9n

)

X0= (0, 4

0, 6 )

et B= (0, 07

0, 03 )

donc 10B= (0, 7

0, 3 )

Xn=Dn(X010B)+10B ⇐⇒Xn=

(0, 9n 0 0 0, 9n

)

× [(0, 4

0, 6 )

(0, 7

0, 3 )]

+ (0, 7

0, 3 )

⇐⇒ Xn=

(0, 9n 0 0 0, 9n

)

× (0, 3

0, 3 )

+ (0, 7

0, 3 )

⇐⇒Xn=

(0, 3×0, 9n 0, 3×0, 9n

) +

(0, 7 0, 3 )

⇐⇒ Xn=

(0, 3×0, 9n+0, 7 0, 3×0, 9n+0, 3

)

⇐⇒

{ an = −0, 3×0, 9n+0, 7 bn = 0, 3×0, 9n+0, 3

3. La proportion d'ordinateurs défaillants est bn et on cherche lim

n→+∞bn. Or1<0, 9<1 donc lim

n→+∞0, 9n=0 et on en déduit que lim

n→+∞bn=0, 3.

Sur le long terme, on peut dire que la proportion d'ordinateurs défaillants va tendre vers 30 %.

E 21

énoncé Métropole septembre 2016

On dispose d'un dé équilibré à 6 faces numérotées de 1 à 6 et de 3 pièces A, B et C ayant chacune un côté pile et un côté face.

Un jeu consiste à lancer une ou plusieurs fois le dé.

Après chaque lancer de dé, si l'on obtient 1 ou 2, alors on retourne la pièce A, si l'on obtient 3 ou 4, alors on retourne la pièce B et si l'on obtient 5 ou 6, alors on retourne la pièce C.

Au début du jeu, les 3 pièces sont toutes du côté face.

1. Dans l'algorithme ci-dessous, 0 code le côté face et 1 code le côté pile. Si a code un côté de la pièce A, alors1−a code l'autre côté de la pièce A.

Variables : a,b,c,d,ssont des entiers naturels i,nsont des entiers supérieurs ou égaux à 1 Initialisation : aprend la valeur0

bprend la valeur 0 cprend la valeur 0 Saisirn

Traitement : Pouri allant de1ànfaire

dprend la valeur d'un entier aléatoire compris entre 1 et 6

Sid2

alorsaprend la valeur1−a sinon Sid4

alorsbprend la valeur1−b sinoncprend la valeur1−c FinSi

FinSi

sprend la valeura+b+c FinPour

Sortie : Affichers

(a) On exécute cet algorithme en saisissant n=3 et en supposant que les valeurs aléatoires gé-nérées successivement pourd sont 1 ; 4 et 2.

On complète le tableau :

3epassage boucle Pour 2epassage boucle Pour 1erpassage boucle Pour initialisation

variables i d a b c s

1 2 3

1 4 2

0 1 1 0

0 0 1 1

0 0 0 0

1 2 1

(b) Les variables a, b et c sont à 0 ou 1 selon que la pièce montre le côté face ou le côté pile ; la variable s=a+b+c donne donc le nombre de pièces qui sont du côté pile.

Après une exécution de n tirages, les trois pièces sont du côté pile si s=3. 2. Pour tout entier naturel n, on note :

Xn l'évènement : « À l'issue de n lancers de dés, les trois pièces sont du côté face »

Yn l'évènement : « À l'issue de n lancers de dés, une seule pièce est du côté pile et les autres sont du côté face »

Zn l'évènement : « À l'issue de n lancers de dés, exactement deux pièces sont du côté pile et l'autre est du côté face »

Tn l'évènement : « À l'issue den lancers de dés, les trois pièces sont du côté pile ».

De plus on note, xn=p(Xn); yn=p(Yn); zn=p(Zn) et tn=p(Tn) les probabilités respec-tives des évènements Xn, Yn,Zn et Tn.

(a) Au début du jeu, les trois pièces sont du côté face donc x0=1, y0=0, z0=0 et t0=0. (b)• À chaque tirage, on retourne une pièce et une seule ; donc si les trois pièces sont du côté face après len-ième tirage, il y aura une et une seule pièce du côté pile après le n+1-ième tirage. On en déduit quePXn(Yn+1)=1.

• Par un raisonnement analogue, on démontre quePTn(Zn+1)=1.

• Si après len-ième tirage, il y a une seule pièce du côté pile, il y a deux possibilités :

c'est cette pièce qui est retournée lors du n+1-ième tirage, avec une probabilité de 1

3, et donc PYn(Xn+1)=1

3 ;

c'est une des deux autres pièces qui est retournée, avec une probabilité de 2 On peut donc compléter l'arbre proposé :

Xn D'après l'arbre et le théorème des probabilités totales, on peut dire que :



Cela s'écrit sous forme matricielle :

(

La propriété est vraie au rang 0 et elle est héréditaire, donc elle est vraie pour toutn0. On a donc démontré que, pour toutn, Un=U0×Mn.

5. On admet que, pour tout entier n1,

xn=(1)n+3×(

(a) La probabilité qu'au bout de 5 lancers de dés, une seule des trois pièces soit du côté pile est y5. (b)Première affirmation

« À l'issue d'un nombre pair de lancers de dés, les pièces peuvent être toutes les trois du côté pile ».

On veut savoir si, à l'issue d'un nombre pair de lancers, on peut avoirtn=1. Donc l'affirmation estfausse.

Deuxième affirmation

« Au cours du jeu, la probabilité que les pièces soient toutes les trois du côté pile peut être supé-rieure ou égale à 1 Donc l'affirmation estfausse.

Troisième affirmation

« Au cours du jeu, la probabilité que les pièces soient toutes les trois du côté pile peut être supé-rieure ou égale à0, 249 ».

On calcule tn pour quelques valeurs de n :

n 1 2 3 4 5 6 7

tn 0 0 0,222 22 0 0,246 91 0 0,249 65

t7>0, 249 donc l'affirmation estvraie.

Remarque

est convergente et a pour limite 1 4. Donc il existe un rangn0 à partir duquelun>0, 249.

La suite (tn) coïncide avec la suite (un) pour tous les n impairs.

Donc sin0 est impair, tn0=un0>0, 249.

Et si n0 est pair, on prend n1=n0+1 et tn1=un1>0, 249.

Les suites extraites ne sont certes pas au programme de terminale S mais cet exemple est assez facile à comprendre pour un élève attentif. Et puis, c'est tellement plus joli qu'avec la calculatrice ! Enfin ce raisonnement permet de dire qu'il existe un rang à partir duqueltn>0,249 999.

E 22

énoncé Nouvelle Calédonie novembre 2016 On observe la taille d'une colonie de fourmis tous les jours.

Pour tout entier naturel n non nul, on note un le nombre de fourmis, exprimé en milliers dans cette population au bout du n-ième jour.

Au début de l'étude la colonie compte 5 000 fourmis et au bout d'un jour elle compte 5 100 fourmis.

Ainsi, on au0=5 etu1=5, 1.

On suppose que l'accroissement de la taille de la colonie d'un jour sur l'autre diminue de 10 % chaque jour.

, système qui s'écrit sous la forme matricielle : (un+2

. On admet que la matrice P est inversible. Avec la calculatrice, on trouveP−1= Donc la propriétéP0 est vérifiée.

Hérédité

Soit n un entier naturel quelconque ; supposons que la propriété est vraie au rang n, c'est-à -dire que An=PDnP1 (hypothèse de récurrence).

On veut démontrer que la propriété est vraie au rang n+1. An+1=A×An=( La propriété est donc héréditaire à partir du rang 0.

Conclusion

La propriété est vraie au rang 0 ; elle est héréditaire à partir du rang 0, donc, d'après le principe de récurrence, elle est vraie pour tout entier natureln.

On a donc démontré que, pour tout entier naturel n, An=PDnP−1. Au bout du dixième jour, il y aura donc environ 5 651 fourmis.

4. Comme 0<0, 9<1, lim

n→+∞0, 9n=0.

D'après les théorèmes sur les sommes de limite de suites, la suite (un) converge donc vers 6. Le nombre de fourmis dans la colonie tendra 6 000individus.

Dans le document Exercices bac -- 2011-2016 -- matrices (Page 54-63)

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