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LA MORPHOLOGIE DES TISSUS URBAINS

1.2.1. Les éléments :

D' après les travaux de M.R.G. Conzen dans les années 1960, les éléments du système morphologique correspondent aux trois structures qui sont divisées en sous éléments, à savoir : le plan, le bâti, et l’usage du sol.

Dans son ouvrage "Morphologie urbaine- Géographie, aménagement et architecture de la ville", Rémy Allain (2004) a également traité ces éléments qui peuvent être détaillés par cinq composantes primordiales :

1.2.1.1. Le plan :

C’est celui qui aborde trois échelles planaires :

 L’échelle macro forme : c'est le synonyme de « la tache urbaine » qui exprime le plan de la forme générale d’une ville ou d’une agglomération.

La trame viaire : « Le terme viaire se rapporte à tous les équipements de voirie qui sont destinés à un usage public et gérés par une collectivité. On peut qualifier de viaire toutes les voies publiques sans critère de fréquentation » (Le Dictionnaire Larousse de la langue française, 2008).

 Et le plan du maillage de détail : c'est le tracé de la voirie qui couvre l’échelle des différents secteurs de la ville dans le but de comprendre la hiérarchisation des voies et la manière de couvrir les divers secteurs de la ville et son cadre périphérique.

Fig. n° (02)

1.2.1.2. Le parcellaire :

C’est le processus de découp parcelle est une aire de terrain

Le parcellaire désigne donc

du sol en parcelles. Les parcelles, en milieu rural et en milieu urbain, sont des surfaces élémentaires de

l'usage qui en est fait… Le parcellaire marque en général les limites entre des propriétés foncières, mais ce peut être aussi entre deux parties louées. Bien que peu visible depuis la rue et peu co

l’urbain. En effet, il forme une trame très stable qui influence fortement le type et la forme des constructions qui, elles, peuvent se renouveler à un rythme plus rapide (http://geoconfluences.ens

(02) : Maillage théorique des différentes villes.

(Source : Rémy Allain, 2004)

Le parcellaire :

C’est le processus de découpage du sol en lots ou parcelles,

de terrain ayant une unité de propriété privée ou publique.

Le parcellaire désigne donc « la configuration cartographique de la division du sol en parcelles. Les parcelles, en milieu rural et en milieu urbain, sont des terrain caractérisées par leur appropriation juridique et l'usage qui en est fait… Le parcellaire marque en général les limites entre des propriétés foncières, mais ce peut être aussi entre deux parties louées. Bien que peu visible depuis la rue et peu connu des non-spécialistes, c’est un élément essentiel de l’urbain. En effet, il forme une trame très stable qui influence fortement le type et la forme des constructions qui, elles, peuvent se renouveler à un rythme plus rapide

http://geoconfluences.ens-lyon.fr/glossaire/parcellaire-parcelle, 2015)

25 age du sol en lots ou parcelles, sachant que la

propriété privée ou publique.

la configuration cartographique de la division du sol en parcelles. Les parcelles, en milieu rural et en milieu urbain, sont des terrain caractérisées par leur appropriation juridique et l'usage qui en est fait… Le parcellaire marque en général les limites entre des propriétés foncières, mais ce peut être aussi entre deux parties louées. Bien que peu spécialistes, c’est un élément essentiel de l’urbain. En effet, il forme une trame très stable qui influence fortement le type et la forme des constructions qui, elles, peuvent se renouveler à un rythme plus rapide ».

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1.2.1.3. Le bâti ou le tissu constructif :

C’est l'assemblage de plusieurs constructions qui se diffèrent en fonction des critères suivant; leur forme, leurs styles architectoniques et leur typologie. Le bâti ne se réfère pas uniquement aux bâtiments, mais également au non bâti ce qui est connu comme « le plein et le vide ».

D’après Emad Noaime (2016), dans sa thèse de doctorat "Les transformations socio morphologique de la ville dans le processus de métropolisation", le système bâti est « l’ensemble des bâtiments quelle que soit leur fonction ou leur forme ; le système des espaces libres non bâtis et non compris dans le système viaire, qu’ils soient publics ou privés ».

En outre, M.R.G. Conzen (1978) a défini l’enchevêtrement qui existe entre le plein (le bâti) et le vide (le non bâti) comme « le tissu urbain ». Il est relatif beaucoup plus aux dimensions socio-économiques.

De plus, selon la définition donnée par Philippe Poullaouec- Gonidec (2007), le tissu constructif est « la valeur tridimensionnelle de la ville sous la forme de pleins et de sa contrepartie de vides. Les pleins sont les constructions résidentielles, industrielles, commerciales et fonctionnelles autant du domaine public que privé. Les vides constituent les espaces non édifiés, c’est-à-dire les parcs, les jardins, les places, la voirie, les stationnements et les friches. Même s’ils résultent d’actions individuelles, les pleins et les vides sont en rapport constant entre eux ».

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1.2.1.4. L’utilisation du sol :

L’utilisation du sol est définie comme « l’ensemble des arrangements, activités, et inputs qu’ont les gens sur un certain type de couverture du sol » (https://fr.wikipedia.org/wiki/Utilisation_du_sol#cite_note-4).

Donc, on peut définir l’utilisation du sol comme l’ensemble des activités pratiquées au niveau de la ville sous formes de zones ou bien de secteurs, à titre d’exemple ; les zones industrielles, de loisirs, résidentielles ou autres.

1.2.1.5. Le site :

C’est « l’élément permanent et le plus déterminant, il influence la macro forme, le plan et le maillage, les localisations d’activités, les choix résidentiels, la géographie sociale et donc le bâti. C’est un élément clé de la forme et de la personnalité urbaine ». (Giulia Verticchio, 2014)

De ce fait, le site se détermine principalement par la topographie, la végétation, et l’hydrographie qui entraînent leurs caractéristiques sur la forme et la personnalité urbaine de la ville.