Madame, Monsieur,
Actuellement en Terminale, je souhaiterais intégrer l’École Natio-nale Supérieure d’Architecture de Nantes.
Depuis la première, je me dirige vers le domaine des sciences car je suis une élève curieuse et rigoureuse. Mon double cursus don-nant lieu à l’obtention du Bac Américain m’a permis d’assister à des cours peu communs comme Life Management, Économie ou encore Photographie, qui m’ont beaucoup plu. J’ai pu devenir au-tonome et m’ouvrir à d’autres horizons. De plus, préparer pendant trois ans un double diplôme m’a entrainée à supporter une charge de travail élevée. Je suis consciente du travail et de la résistance à fournir pour les études d’architecture. Cela ne m’effraie pas car ma motivation est telle que je pourrais suivre de longues études prenantes tant qu’elles me plaisent.
De plus je suis quelqu’un de dynamique. Je pratique la danse depuis une dizaine d’années, d’abord le classique, puis le modern jazz. Cette discipline, à mi-chemin entre le sport et l’art m’a énor-mément apporté. De nature plutôt susceptible et peu confiante, la danse m’a appris à gérer ma frustration pour mieux performer.
J’accepte que je peux me tromper, tomber, échouer, mais j’essaye à nouveau et je prouve ma détermination jusqu’à ce que je réus-sisse, méthode que j’applique aussi à ma vie quotidienne. Au-delà de cet aspect, la danse m’a initié à l’art en développant mon sens de l’esthétisme, de la précision et du détail. De plus, lors des pé-riodes de préparation de galas, je m’engage dans l’évolution et la construction chorégraphique car j’aime créer et inventer. Je pense que cette pratique pourra m’être utile dans l’architecture car elles dépendent toutes deux de l’espace et de la façon dont le créa-teur et l’usager le valorise. Les ballets sont des constructions qui doivent être visuellement impeccables.
J’ai toujours eu dans un coin de mon esprit l’idée de travailler dans le domaine de l’architecture, affirmant quand j’étais plus jeune que je voulais « construire des maisons pour aider les gens ». En effet, pour me sentir en accord avec moi-même, j’ai besoin de sentir que j’aide et que je me rends utile pour les gens qui m’entourent.
C’est la raison pour laquelle je me suis engagée dès que j’ai pu dans le monde associatif. En participant à des collectes pour la Banque Alimentaire et les Restos du Cœur, en organisant une récolte de produits hygiéniques pour aider les femmes en préca-rité menstruelle, et en prenant part aux marches pour le climat, je me suis sentie épanouie. J’ai ressenti l’impact que je pouvais avoir dans la société et l’importance de coopérer tous ensemble pour agir et rendre le monde futur meilleur. Mes qualités relationnelles pourraient être un atout majeur lors des travaux de groupe en école d’architecture. Et plus tard dans le métier, je les valoriserai pour mieux cerner le client et répondre au cahier des charge. Ain-si, la construction répondrait à un but précis et particulier.
J’ai réalisé finalement assez tard que les sciences, si elles n’étaient pas concrètes, ne m’épanouissaient pas entièrement. Or l’archi-tecture est l’application et l’utilisation palpable des mathéma-tiques et de la physique. Dans mes photographies de voyage, je privilégie souvent la qualité et le rendu de la lumière sur un bâti-ment. Effectivement, c’est ce qui me touche le plus dans l’archi-tecture : la capacité à rendre un lieu agréable, impressionnant, voire magique grâce à l’éclairage. C’est pourquoi je souhaiterais intégrer l’ENSA de Nantes. En effet, la matière « Initiation aux Am-biances » est pour moi un avantage de la formation tout comme l’enseignement « Studio de projet ». En apprenant par moi-même la couture, j’ai aussi été confrontée à toutes les étapes d’accom-plissement d’un projet : de l’idée, à l’élaboration, au rendu final.
Dans les deux cas, l’émotion lorsque je découvre une photo pour laquelle j’ai beaucoup réfléchi à la composition, ou alors lorsque mon vêtement correspond parfaitement au modèle, est saisis-sante. Quand la création donne l’impression, et prouve par
la suite qu’elle va durer dans le temps, une sensation d’accomplis-sement est éprouvée. La satisfaction ressentie est telle que j’aime-rais en faire mon métier et ainsi diriger plus tard des constructions de plus grande ampleur.
Par mon chemin de vie et mes expériences, j’ai acquis le besoin et la volonté de créer de façon durable, utile et esthétique, comme l’avait écrit Vitruve au 1er siècle avant J.C. dans sa formule « firmi-tas, utilifirmi-tas, venustas ». Cela m’a engagée sur la voie de l’architec-ture mais c’est à Nantes que je me vois faire ce cursus car l’école, récente et moderne, semble vraiment intégrée au paysage et à la vie de la ville. Un véritable atout en tant qu’étudiante pour côtoyer les acteurs du monde architectural mais aussi pour rester inspirée au quotidien. Étant très curieuse, je ne souhaite pas forcément rentrer à l’école avec une idée de profession dans la tête. J’appré-cie le fait que l’ENSA Nantes valorise cette diversité des orienta-tions au fil des études et du temps. Dans mon enfance, j’ai eu la chance de pouvoir voyager ce qui m’a offert une grande ouverture d’esprit et un goût pour l’aventure. L’accent que met l’école sur les mobilités dans les villes européennes, proposées chaque année du cycle licence, m’intéresse grandement. Ils conduiraient à enri-chir ma culture générale et à découvrir de nouvelles architectures.
J’aimerais aussi effectuer un ou deux semestres à l’étranger dans un pays anglophone pour peaufiner ma connaissance de la langue anglaise, et enfin réaliser mon rêve de vivre hors de nos frontières.
Je compte aussi sur ce voyage, comme sur les autres, pour m’ap-porter un vent de nouveautés et d’idées pour la suite de ma forma-tion en master.
Je vous remercie de l’attention que vous porterez à ma candida-ture.
Dans l’attente d’une réponse positive de votre part, je vous sou-haite Madame, Monsieur, l’expression de mes sincères salutations.
Élève en classe de Terminale, en section anglaise au lycée Thotis, je désire intégrer la filière Humanités du Cycle Pluridisciplinaire d’Études Supérieures PSL Henri-IV.
Ayant développé mes capacités d’organisation lors de réalisations de projets associatifs, autonome par mon aptitude à m’organiser sans ma famille qui vit au Congo, je pense avoir développé les compétences indispensables à la réussite au sein de votre forma-tion.
De plus, la diversité des profils des élèves du cursus permet des échanges culturels auxquels je souhaite également participer.
L’enrichissement permanent entre les différents étudiants et l’esprit d’entraide du petit groupe d’étudiants de la filière sauront renforcer ma détermination et ma curiosité intellectuelle.
Intéressé par divers domaines, ce cursus m’assure de ne pas rester enfermé dans quelques spécialités mais au contraire d’en décou-vrir d’autres. Le parcours modulaire proposé par cette filière iné-dite contribue à la construction d’un projet d’étude personnel. Je pourrais alors approfondir ma culture générale et l’apprentissage des langues.
Ainsi, poursuivre mes études en CPES saura affiner mon choix d’orientation professionnel. Le CPES m’offrira l’acquisition de sa-voirs et de savoir-faire uniques et variés d’une grande qualité.
En somme, cette formation favorisant la créativité et la réflexivité se présente donc comme la voie privilégiée à suivre pour mon pro-jet d’études et mon épanouissement personnel.