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EN ÉCOLE ÉLÉMENT A IRE DE PERFECTIONNEMENT

1145 + 311 arrive au moment même oiJ nous a:--rêton., 11~52 + 211 Nou", en sonnerons d1ai l leurs un compte rendu dans CHi\NTIER.S.

De votre dossier, po~r nous CESial isés, se dégage une impression de sou-plesse et de plus grande harmonie, qu'~ la lecture de 32 + 2.

D'abord 1 'évolut ion qui vous a oermis d'arriver~ la structure 45 + 3, fut beaucoup plus lente Elonc beaucoup plus sOre ~ue la n6tre.

J'ai lu votre dossier avec un énorme plaisir_, car pour nous votre expé ··

rience fait que 32 + 2 n1est pas fini totalement. Je voudrais essayer, rapide-ment, et par comparaison, de pointer ce aue vous avez et a11i nous a manqué, en suivant I e fi I de vos pages et des associations d I idées qu 1 e 11 es ont engendrées en rnoi .

Page 1 Je suis heuneux de savoir que je ne suis pas le seul, avec Geneviève, à pr6ner - ici et maintenant - la ségrégat ion des dêbl les. On ne peut le crier, car ça prêterait à confusion, mais sachez que nous comprenons pourquoi vous te-nez à votre école autonome, 11à part11

Qui c'est les 11dingues11, c1est vous_. ou ce son-J- eux entassés, énervés, gesticulant, hystérisés aux récréations, anonymes dans leurs salles ?

Qui c'est les 11dingues11, c'est vous ou ce sont ies profs qui enfilent leur blouse en même temps que leur- personnage, qui ne vivent qu'i~ partir de 5

heures du soir et qui ne se connaissent pas encore au bou; de 4 ans de vie com-mune?

Quel le est 1 'école dc--,s 11dingues11, la tre, ou celle qui est obi igée de se payer des surve i 11 ants, de réprimer, d I inter-dire, pour se pr-otêger du

vanda-1 i ame ?

.... r;une ségr>égation vêcue et cwceptêe11. , . permettez-nous, en 75 du moins

(cf 32 + 2 p. 27), d'ajouter 11 • • • et souh.aitée ... 11

Page 5 •• 1' Refuser· Za st1°uctv.re 1'élc~sse "~ s I or>ienter vers la str>uctur>e 11ate-·

lier>" _, choisir l 1activité et la tête qui revient le 1m'.eux ••• 11

Avec Geneviève, nous pensons que le fa it d'être 3 au I ieu de 2 est bien plus efficace. Ce n'est pas parce que 3 est plus grand que 2, mais parce qu'à 3 les relations sont triangulaires et que c1est beaucoup plus sain et équi 1 brant que les relations bipolaires. Autant pour les enfants que pour les adul -tes. Moins de possibilités qu'un sente sa personnalité dans le groupe, éclipsée rar la personnalité dans le groupe de ! 'autre (cf 32 + 2 p. 109 §).

Page 7 11Des locau..-c vé-t;ustes., mais offrant des possibilités intr>ouvables dans un bâtiment sco foire, . , n

Ca me paraît extrêmement important surtout pour nos prises de position face ê 1 'architecture scolaire et face aux posit ions prises par les Syndicats, et 111a gauche" en général . C'est bien ce que nous disons (page 110 dans 32 + 2, 7° paragraphe).

,,.

13

-Je suis toujours déçu de voir que,dès qu'on s'occupe d'architecture, on nous présente toujours des projets grandioses, avec des patios, des parois de verre et tout le toutime. Ce n'est pas que je le refuserais, mais ça me paraît du luxe et cher. Alors qu'un local, m@me pas très reluisant (surtout?) offre des possibi I ités d1adaptatio1"1et d'action de la part des enfonts, justement parce qu1 i I pose des problèmes et qu'on n'~ pas peur d'agir physiquement sur

1 Lli •

Fermer un palier d1esc<::I ier avoc du contrnplaqué, ec;t certainement plus utile à une enfant qui a besoin de, se rntrouver sn tant que "sujet!! dans un mi I leu qui lui est traditionnel lemGnt imposé,_, qu'un tobogan obi igatoire.

Ave_c un prix d•:J revient pas irès ûlo·vé rat en Llti I isant des bâtiments insolites mais modestes et transfcrmables un Gouvernement Populaire pourrait réaliser de v~rltables I ieux éducatifs. Que fait Del igny dans les Cévennes?

P. 9110.11 Ce qui saute aux yeux en regardant le plan de vos classes, c'est qus la frontière du pouvoir de la classe, dépasse les murs de la dite classe. Les couloirs vous appartiGnnenL Nous; nous sommes 0bl igés d'y être plus ou moins clandestins (Cf ;'Une pédagogie à ras de terre11 Educateur N° 33 du 20 oct. 74, p. 12 ou Chantiers N° 12 de nov. 73 p. 5.6).

Page 1~ 11L1ateiier 11n1importe quoi,/. Il n1est pas le plus important. C'est son absence qui est importante, et dans le sens négatif. Surtout a-vec des enfants aussi perturbés que des enfants rejetés peuvent 11.§tre.

En C.E.S., cet atelier est pratiquement impossible. Vous voyez pourquoi!

~age 23 11!fous abandonnons les 11cr1'.tères" de passage11 Cette petite phrase n1a l'air de rien, et pourtant qu'elle y soit ou qu1el le n'y soit pas, voilà qui change à 50 % et plus l'efficacité de l'entreprise.

Nous avons un C.A.P., qui normalement devrait nous donner droit à un certain degré de conf iance1 de responsabi I ité.

En S.E.S., las 3/4 du temps, (du moins c'est le cas pour nous) on ne peut gérer 1 'effectif. Garder les enfants un an n~'histoires et las passer tous au suivant. 16 autres attendent. La progression, 1 'évolution, perdent tout sens pour 1 'enfant. Et 1 'activité du groupe devient dans 11esprlt, une façon heureuse d'occuper 1 'année.

A la rentrée on a causé beaucoup d'histoires parce que nous avons voulu garder 3 gosses qui :

groupe coop6ratif.

1 / nE:, savd i ent pas encore trava i 1 1er, 2/ n'en avaient pas envie,

après 2 ins de vie dans le Finalement non;i nous a fai-!: comprendr9 qu'elle était notre vraie place et où se limitait notre npouvoir1' .

Tout est rentre: dans l'ordre èt les gami.ns .eont passés dans la classe supérieure.

11Ah ou-i ? i Z.S ne foutent rien ? 'r?'.ens c I est bizarre ! 11

Page 27 Ce que J'ai dit plus haut est vicreux et fa0~. 'On volt bien que ,.::'est paru'l qu' i I rJ'a pas le C,A.P, d'enseignant que le moniteur est irresponsable aux yeux d~ l1Jnstitut1on!,

~l'a-t-on pas par!6 de C.A.P. d1Educateur Spécialisé abac à sable ?"

'' 14

Page 33 Dans vos aspects n6gatifs, vous soulevez le problème du 11groupe de 1>éférencen· auquel chaqw enfant devrait pouvoir se référer et dans lequel il devrait pouvoir se retirer si la vi,0 dans le 91~and groupe est trop angoissnte. Ot':1 on pourrait le renvoyer- ;:_~ussi. 11J?ctourne chez toi:. tu nous gênes ici 11

Pour arriver à un degré d'adhésion ~levé des enfants au grand groupe, i I faudrait que le nombre d'enfant~; 11stables11, ;'éuui i ibrésn (au sens de 11 har-monien avec soi et les autres) soit lui aussi élsvé.

C'esî surtout celà qui a joué dans 1 'abandon de 32 + 2. Les enfants les plus perturbés ne se retrouvaient plus dans le grand groupe.(De ce fait il n'y avait pas en réalité ''le'i journal du groupet11111 'atelier du groupe ... )

Dans le dossier, au chapitrn "Evolution du Groupe11 ce problème est sous-jacent en permanence.

En fait, on n'a pas pu le résoudre, les conditions cette année étant encore plus déplorable; 1;1 7é~uipen de la S.[.S. ayant de nouveau changé de Sous-Directrice (3 en 3 ans) At n1ayant plus la même cohésion.

+ + +

Gérer 1 'effectif; poL1vo i r phys i qu,3rnent sur I E-J mi I i eu, capacité d I adap-tation, voi 1~ qui manque aux S.E.S. pout &tre un brin efficaces. Et je ne dis pas que c'est impossible. Mais ...

;i Les repr,ésentants humains ou éc1°i ts cle 7, 1 Adrnini.stration quels qu fils soient~ de par leur existenoe :) leiœ poDte .sont te8 agents par.fois involontœires d'une INSTI'TU'i.'ION (l'Institution elle même, et aussi les structures de l'Etablisé;emerit) âétruù0e0 à .fuÜ>:, ou à suppor=

ter) qui entravent à 50 % (1) toute tentative~ ...

Cette phrase de 32 + 2 (page 110 ~0

§)

risquait d'être jugée un peu exa-gérée. Votre dossier 1 'éclaire pratiquement et je vous en remercie.

Bonne chdnce et bon courage, ~ vous 3, et ... donnez-nous encore de vos nouve 1 ! es.

Bien cordialement

l\ené LAFFITTE

(1) on a changé d1avis depuis à 90 %.

V=V=V=V=V=V=V=V=V=V=V=V=V=V=V=V=V=V=V=V=V=V=V=V=V=V=V=V=~

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2

E Camarades qui recevez CHANTIERS, nous vous

2

7i demandons de ne pas être de simples lecteurs 2 : mais de nous faire par de vos observations, : 7i aè vos critiques, de vos suggestionss après 2 6 lecture de nos dossiers. Elles seront les 2

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l bienvenues. Adressez les

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~ Marie-Rose MICHAUXs ~

~ 1~ rue de Bretagne, 2

3 93000 BOBIGNY 2

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