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I La réalité objective. Une société changeante

I.3: L'ère méta-postmoderne (2007-?)

Tenía tan mala memoria que se olvidó que tenía mala memoria y se acordó de todo.

Ramón Gómez de la Serna, greguería

En 2007 la crise éclate. Elle s'impose comme une évidence que personne ne peut plus nier. Elle fut nommée, à grand renfort de compléments et épithètes: crise du système ou crise systémique. Le nouveau siècle atteignait à peine l'âge de raison qu'il montrait déjà une personnalité propre. La fin de l'Histoire ne sera pas pour ce début de millénaire non plus. Il est vrai que, après presque deux décennies de croissance et de changements politiques et sociaux, la postmodernité s'épuise et ses failles se font visibles. Les déséquilibres et les inégalités croissantes en font partie.

Des pays dont l'économie semblait solide rencontrent désormais des difficultés qui font vaciller le modèle de société qu'ils s'étaient bâti autour d'un système que l'on croyait invincible, immunisé contre toute contagion.

Alors que, comme le décrit la théorie de l'effet papillon, tout changement en entraîne d'autres qui, à leur tour, se répercutent sur des éléments inscrits dans le même système, les pays dits «émergents» gravissent les échelons qui mènent aux postes de commandement (d'après les experts, ils contrôleraient près de la moitié de l'activité économique mondiale100). La postmodernité avait promis l'accès à la société de consommation à des millions de personnes qui n'y avaient jamais eu accès.

Cependant, si l'ambition humaine n'a pas de limites, les ressources dont nous disposons ne sont pas infinies. Les guerres et les rivalités ne datent pas d'aujourd'hui, mais les enjeux sont désormais planétaires, ainsi que la course au contrôle des sources d'énergie et des ressources. Tout s'est mondialisé. Et la crise aussi. Nous appellerons ici méta-postmodernité cette nouvelle ère que l'humanité a inaugurée sous des auspices défavorables et qui semble contenir autant de contradictions que de tentatives d'évolution.

100 ONTIVEROS, E. et GUILLÉN, M., Una nueva época, los grandes retos del S. XXI, Galaxia Gutemberg, Madrid, 2012.

La croissance est l'objectif de bien de sommets; le développement est le mot d'ordre dans beaucoup de discours. De plus en plus de pays voient leur PIB s'accroître. Et pourtant l'ère de la méta-postmodernité naît sous le signe de l'inégalité. Si le vent favorable qui souffle sur les économies émergentes a fait que l'écart entre les pays se réduise, les inégalités au sein de chacun d'entre eux ne cessent de croître, avec tous les problèmes d'ordre social que cela entraîne. Les Nations Unies ont défini le développement humain comme le processus qui permet d'augmenter les opportunités des personnes pour mener une vie «productive et créatrice selon leurs besoins et leurs intérêts»101, avec la volonté de tenir compte des aspects qui ont trait à la vie personnelle des individus. Depuis 1997, le rapport annuel de l'ONU applique cette vision à l'évaluation de la pauvreté. Celle-ci n'est plus calculée uniquement en fonction des revenus, mais aussi selon les difficultés d'accès à des prestations considérées indispensables: la santé et l'éducation. Le degré d'exclusion sociale devient un paramètre essentiel de la nouvelle équation qui sert à calculer le taux de pauvreté de chaque société, aussi bien dans les pays émergents que dans ceux qui possèdent des finances assainies.

En 2007, d'après les critères que nous venons d'évoquer, l'Espagne était le deuxième pays le plus pauvre de l'Union Européenne selon des revenus et le sixième en termes de pauvreté humaine102. Et c'est à ce moment, sur cette base que d'aucuns se plaisaient à appeler, rappelons-le encore une fois, «le miracle économique espagnol», que la crise économique survint. Elle se propagea à grande vitesse, révélant les failles du système et, surtout, l'extrême vulnérabilité des gens.

Après le krach des subprimes ou prêts immobiliers à risque aux Etats-Unis, peu de pays furent épargnés par l'onde expansive. De plus, la configuration financière

101 IVIE, «Indice de pobreza humana. Definición», Capital Humano, n° 121, Ivie (Instituto valenciano de investigaciones económicas), 2011.

102 Voir «El índice de pobreza humana en el contexto europeo», ibid.

préexistante peut accroître les effets dévastateurs sur certains pays. Ce fut le cas pour l'Espagne103.

Le taux de chômage chez les jeunes de moins de 24 ans était, pour la période comprise entre 2007 et le deuxième trimestre de 2011, de 18,2%. Par ailleurs, les deux tiers des emplois détruits dans le même laps de temps appartenaient au secteur de la construction104. La plupart de ces postes étaient occupés par des migrants105. Les jeunes espagnols et les immigrés se comptent parmi les collectifs les plus touchés par la crise106. Si les premiers peinent à trouver un premier emploi, ils sont nombreux parmi les seconds à l'avoir perdu. Chômage, précarité et, en définitive, exclusion. Des conditions de vie dégradées qui les repoussent, les uns et les autres, en dehors d'une société qui les regarde impuissante, tantôt en regrettant le peu d'espoir qu'elle a à leur offrir, tantôt en les accusant d'être la source de tous les maux. À l'époque où l'on parle de «déclassement des classes moyennes», une nouvelle classe est née et elle s'appelle le «précariat». A ce propos, Alex Foti, l'homme politique italien, a dit: «le précariat est à la firme post-industrielle ce que le prolétariat était à l'entreprise industrielle».

103 La capacité de récupération de chaque pays sera, elle aussi, inégale et semble confirmer la mauvaise gestion qui est celle de certains pays. En 2010 la UE-15 réussit à enrailler la destruction d'emplois, qui fut de -0,3%. en Espagne la chute continuait au rythme de -2% pour cette année, dépassant même celle du PIB. Voir IVIE, «Capital humano y empleo en tiempos de crisis», Capital Humano, n°122, Ivie, 2011. URL: http://www.ivie.es/downloads/docs/ch/ch122.pdf

104 Les emplois dans le secteurs de la construction se verront réduits de 42% pendant les trois premières années de la crise en Espagne. Ibid.

105 Dans la période de croissance, un quart des nouveaux emplois occupés par des étrangers était lié à la construction. Avec la crise la moitié de ces postes a disparu. Voir IVIE, «La población extranjera en el mercado de trabajo español», Capital Humano, n°125, Ivie, 2011. URL:

http://www.ivie.es/downloads/docs/ch/ch125.pdf 106 Cf. Eurostat.

I.3.1. Mondialisation et crise mondiale

La mondialisation des finances influence comme on le sait la vie des citoyens de tous les pays du monde. Les transformations démographiques portent les traces de ces choix politiques et, en même temps, elles conditionnent la durabilité du modèle. Pour la première fois dans l'Histoire, nous voyons les pyramides démographiques des pays développés s'inverser. Le taux de natalité diminue et l'espérance de vie s'allonge: les sociétés vieillissent. La protection sociale, dans un système fondé sur la répartition, est menacée. Les mouvements humains n'en finissent pas de croître: des masses de migrants se déplacent à la recherche de conditions de vie plus favorables ou poussées par l'instinct de survie. Mais, dans un contexte de crise et de raréfaction des ressources, l'immigration est souvent perçue comme une menace. En même temps d'autres tentent de faire entendre leurs voix et disent que les migrants ne sont pas un danger mais la solution à bien des problèmes de la société réceptrice. Telle est l'opinion que défendit par exemple l'ex ministre socialiste Jesús Caldera, lors du Forum Social Mondial qui eut lieu à Dakar en 2011 et qui réunit des ONG du monde entier. A la question, posée lors d'un entretien fait à la radio espagnole, «l'immigration est-elle un problème ou une solution en temps de crise?», il répond:

Una solución siempre, siempre es una solución. Desde luego si se regula desde los criterios de legalidad y la relación de los flujos migratorios con los mercados laborales, que es lo que hemos hecho en España. La inmigración es un fenómeno universal en el espacio y en el tiempo. Sólo hay que ver que varios millones de españoles marcharon fuera de España. Creo que todos en nuestras familias y en nuestros entornos conocemos a emigrantes españoles que, por unas u otras razones, se marcharon. En el último siglo, entre finales del S.XIX y 1980 se fueron casi 7 millones de españoles. Por tanto es un fenómeno universal. Y si se regulan adecuadamente, si se regulan desde la cooperación, los flujos legales y la integración social es un fenómeno muy positivo. Todos los economistas en este momento lo ponen de manifiesto porque el mundo rico, el mundo desarrollado, el mundo avanzado se va a

enfrentar a una decadencia demográfica en los proximos años107.

La durabilité du système est au cœur de tous des débats et elle inquiète fortement ceux qui prédisent des changements imminents et irréversibles à l'horizon de 2030. L'incidence de l'action humaine sur le climat aurait pour conséquence l'augmentation du prix des aliments (du double par rapport à 2012). La moitié de la population serait touchée par les problèmes d'accès à l'eau ou serait complètement privée du précieux liquide. Dans les pays développés comme dans les pays émergents une réflexion sur les sources d'énergie, mais aussi sur une production de biens et de services et une consommation plus respectueuses de l'environnement, s'impose. Les grandes nations en sont conscientes, mais elles se débattent entre ces considérations et le besoin de rester compétitives108. Les nouvelles technologies ont été placées sous les projecteurs et l'on mise sur elles pour trouver des solutions. Mais sans un changement des comportements tout effort semble vain. La mondialisation a, jusqu'ici, concerné les transactions financières et les grandes opérations commerciales, mais elle n'a pas été échange entre les peuples ou généralisation de valeurs humanistes.

107 Entretien avec Jesús Caldera, ex ministre socialiste et Président de la Fundación Ideas, pour «Las Noticias» de Radio Exterior de España, le 10 février 2011.

108 Le journaliste espagnol Joaquín Estefanía commente dans l'article «Las dos tormentas» (URL:

http://elpais.com/elpais/2013/01/25/opinion/1359110855_022653.html) le rapport sur les risques mondiaux pour 2013, émanation du World Economic Forum de Davos: «entre los principales problemas del planeta están, entre otros, las graves diferencias de renta y la falta de adaptación al cambio climático. Los que presentaron el informe subrayaron lo que está sucediendo: a medida que se prolonga la crisis financiera el mundo corre mayores riesgos porque aquella desvía la atención del cambio climático en un momento en que se producen fenómenos meteorológicos extremos […]». Ello significa que la comunidad internacional centra los esfuerzos y los recursos en deshacer los riesgos socioeconómicos y margina la amenaza de la tormenta ambiental. Ambas tormentas entran en colisión».

Dans un système mondialisé, la crise se répandit à vive allure. En Espagne les deux partis majoritaires, PSOE et PP, s'employèrent longtemps à la nier, du moins lorsque l'alternance les plaçait au pouvoir. Les Espagnols le reprocheront à Rodríguez Zapatero et ceci lui vaudra sa défaite aux élections de 2008. Avant lui, le parti de droite avait déjà nié le problème qui planait sur le pays109. Crise? Quelle crise? Depuis 2010 les socialistes entreprennent une politique d'austérité durement critiquée par le PP qui les accuse de s'acharner sur le sort des fonctionnaires, des retraités et des femmes. Mais le changement de gouvernement en 2012 n'enrailla pas le processus qui dégrade les conditions de vie des Espagnols: hausse des impôts, gel du SMIC, augmentation du temps de travail pour les fonctionnaires et stagnation de leur salaire, diminution des aides destinées aux jeunes (loyers réduits et prime de première installation) et aux personnes dépendantes, réforme du code du travail réduisant les garanties pour les travailleurs et augmentant le risque de précarité.

Voilà quelques preuves bien concrètes qui parlent de l'existence d'une crise en Espagne.

109 «No existe una burbuja inmobiliaria […] el concepto de burbuja inmobiliaria es una especulación de la oposición que habla insensatamente de la economía del ladrillo y olvida que la construcción es un sector fundamental para la economía del país […]», déclarait Cristóbal Montoro (ministro de Hacienda y Administraciones Públicas). Voir EFE, «Montoro niega la existencia de la 'burbuja

inmobiliaria'», El Mundo, 2 octobre 2003. URL:

http://www.elmundo.es/mundodinero/2003/10/01/Noti20031001124756.html

«No hay burbuja inmobiliaria, sino una evolución de precios al alza, que se va a ir moderando con más viviendas de alquiler y más transparencia en los procedimientos de urbanismo», confirmait son coreligionnaire Luis de Guindos (ministro de Economía y Competitividad). Voir «Luis de Guindos: las cláusulas de salvaguarda de los salarios se deben ligar a la productividad, no al IPC», ABC, 2 novembre 2003. URL: http://www.abc.es/hemeroteca/historico-02-11- 2003/abc/Economia/luis-de-guindos-las-clausulas-de-salvaguarda-de-los-salarios-se-deben-ligar-a-la-productividad-no-al-ipc_217920.html

I.3.1.1. L'économie en crise, des sociétés qui réagissent

En Décembre 2011 le CIS (Centro de Investigaciones sociológicas) publiait une enquête annonçant que 54,4% des Espagnols voyaient l'investissement dans le secteur public et dans les prestations sociales le seul moyen pour sortir de la crise, même si cela devait entraîner une augmentation des impôts. Seulement 23,3% de la population pensent qu'il est essentiel de réduire le déficit et la dette publique, même si cela implique une destruction d'emplois110. Après plusieurs années de déclin économique et de déterioration des prestations de l'Etat et de la protection sociale, le bilan montre le divorce consommé entre l'opinion publique et la classe politique espagnole. Le livre co-écrit par Vicenç Navarro, Juan Torres López et Alberto Garzón, Lo que España necesita, est un des nombreux témoignages à charge qui accusent les dirigeants de ne pas avoir su gérer la situation et, qui plus est, de l'avoir empirée par un comportement négligeant ou malhonnête qui, outre les conséquences matérielles, aurait l'effet de couper le peuple de ses élus et de souiller l'image de la démocracie participative.

Una de las principales características que está teniendo la actual crisis es que los poderes financieros, personas que forman parte de ellos o que los representan directamente, se están implicando mucho más directamente en la actividad gubernamental y no sólo tratan de influir en ella, como había ocurrido siempre, entre bambalinas, detrás de la tramoya. […] Por primera vez, se ha producido un desembarco muy extendido y significativo de representantes del capital privado en la función pública y en áreas igualmente significativas. […] Los mayores y más graves casos de corrupción se vienen produciendo allí donde la confusión entre intereses privados y públicos es mayor, cuando no están bien deslindadas las responsabilidades y cuando se deja que quienes sirven al interés privado definan a su antojo las necesidades públicas111.

110 NAVARRO, V., TORRES LÓPEZ, J., GARZÓN, A., Lo que España necesita, Deusto, Bilbao, 2012.

111 NAVARRO, V., TORRES LÓPEZ, J., GARZÓN, A.,op. cit., p. 30 à 41.

La droite, alors dans l'opposition, critiqua les réformes mises en place par le PSOE dans le domaine du travail112. Le 10 février 2012 le conseil des ministres présidé par Mariano Rajoy approuve par décret une réforme du code du travail qui facilite les licenciements en réduisant les indemnités113. Ce type de gestion que la droite comme la gauche ont alternativement adopté, s'inscrit dans la continuité d'un processus amorcé dans les années 80 et qui a comme maître-mot la «flexibilisation»

des relations de travail. Les travailleurs se trouvent dépourvus de cadre sécurisant qui garantisse leurs droits (n'oublions pas que le statut de travailleur et la stabilité de l'emploi conditionne l'accès à la citoyenneté pour beaucoup d'entre eux) et l'on encourage au cas par cas la négociation des conditions de travail. Dans la pratique, dans une situation de crise mondialisée, les conditions de vie se dégradent et la précarité oblige. au-delà des opinions politiques, nous souscrivons à l'analyse faite par les auteurs de Lo que España necesita114 et nous apportons ici ces précisions pour ce qu'elles ont d'important dans la compréhension du mécontentement social et des mouvements sociaux qui ont eu lieu en Espagne.

112 «En un mercado que está perdiendo trabajadores sólo falta que a los empresarios se les facilite el despido», déclarait Esteban González Pons, porte-parole du PP, le 20 octobre 2011 dans Los Desayunos de TVE, une émission de la première chaîne de télévision publique.

«Lo que necesita España no es facilitar el despido, no es fomentar la salida, sino la contratación», disait Soraya Sáez de Santamaría, l'actuelle vice-présidente, alors porte-parole de son parti au Congrès, le 11 juin 2011 commentant dans un débat les mesures des adversaires politiques.

«Ha hecho una reforma laboral para el despido y no para el empleo», analysait Mariano Rajoy le 15 décembre 2010 au Congrès, à propos des décisions de Rodríguez Zapatero.

113 45 jours par année travaillée, dans la limite de 42 mensualités, en cas de licenciement non justifié. 33 jours, dans la limite de 24 mensualités, pour les contrats à durée indéterminée.

114 «A nuestro juicio la nueva reforma laboral se basa en el principio más reaccionario e injusto que puede tener una norma: tratar igual a los desiguales. Poniendo al empresario frente al trabajador individual, sin que a éste le pueda apoyar un convenio que es el resultado de un poder colectivo mucho mayor que el suyo propio, la consecuencia inevitable no va a ser otra que la degradación de las condiciones laborales». Op. cit., p. 52.

D'après un rapport de l'OCDE le budget des familles s'est rétréci et les inégalités se sont accrues entre le milieu des années 90 et le milieu de la première décennie du XXIͤ siècle115. Les personnes ont vu diminuer les prestations qu'elles recevaient de façon indirecte (santé, éducation, aides aux personnes dépendantes, bourses, etc.) ou différée (retraites). La période de croissance ne se traduisit pas par une nette amélioration des conditions de vie des personnes dans les secteurs les plus défavorisés de la population. La mauvaise gestion de l'arrivée des migrants en est un exemple, avec ce qu'elle entraîna comme clandestinité et exclusion sociale pour des milliers d'individus: on estime à 900.000 le nombre de travailleurs illégaux en Espagne à la fin du mandat de José María Aznar, qui s'enorgueillissait tant de l'essor économique du pays et de son rayonnement international. La crise arriva et avec elle une récession qui justifia des mesures d'austérité que ces couches sociales fragiles furent les premières à ressentir116.

Pour faire face à la crise financière le gouvernement espagnol a cru opportun d'entreprendre une politique d'austérité117 fondée sur la réduction des dépenses. En mai 2010 José Luis Rodríguez Zapatero revient sur sa politique de dépense publique et il adopte une autre stratégie, celle de la consolidation fiscale118, qui sera poursuivie par son successeur à la tête du gouvernement, Mariano Rajoy, malgré les mises en

115 Growing Unequal? Income Distribution and Poverty, in OECD Countries, OCDE, 2008.

116 Nous faisons allusion aux découpes budgétaires qui concernent la santé (fin de la couverture universelle et de la gratuité de certains services), l'éducation et les aides sociales en général.

Certaines restrictions vont à l'encontre, de façon directe ou indirecte, de l'égalité entre hommes et femmes: suppression de la scolarité entre 0 et 3 ans, réduction des prestations aux personnes en situation de dépendance et gel du salaire minimum, entre autres.

117 Le ministre les Affaires Etrangères traduisit la pensée de nombre de ses opposants lorsqu'il utilisa l'expression «presupuesto de guerra» pour parler du premier budget général de l'Etat du

117 Le ministre les Affaires Etrangères traduisit la pensée de nombre de ses opposants lorsqu'il utilisa l'expression «presupuesto de guerra» pour parler du premier budget général de l'Etat du

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