Toute étude ou recherche peut contribuer à l’évaluation d’une politique ou d’une action dans un champ quelconque, mais les études évaluatives constituent un champ spécifique, en raison[r]
175 f., 43 ill., 22 tabl., 30 cm.- Thèse : Pharmacie ; Rennes 1; 2016 ; N° .
L’arthrose est une des pathologies articulaires les plus communes et les plus invalidantes. C’est une maladie dégénérative de l’articulation qui affecte des millions de personnes au monde. Elle est intimement liée au vieillissement, et il n’existe actuellement aucun traitement permettant d’en guérir. Le diagnostic clinique chez l’homme se base principalement sur l’évaluation de la douleur et de la gêne fonctionnelle, et peut être confirmé par radiographie. Les études précliniques actuelles utilisent majoritairement l’histologie pour évaluer l’effet de nouvelles thérapeutiques, qui, bien qu’étant la méthode de référence, est une technique inutilisable dans les études cliniques humaines. De nouvelles techniques non invasives permettant de réaliser un suivi longitudinal de l’arthrose chez l’animal se sont donc développées : des techniques d’imagerie (radiographie, IRM, micro- scanner), d’analyse de la démarche et la détection de biomarqueurs. L’objectif de cette thèse est de décrire les techniques utilisables dans les études précliniques pour suivre la progression de l’arthrose afin de tester l’effet de nouveaux médicaments grâce à des méthodes directement transposables à l’homme. Ce manuscrit se conclura par la présentation d’une étude réalisée en utilisant la radiographie et l’analyse de la marche chez le petit animal pour tester les effets d’un nouveau traitement préventif de l’arthrose.
L’acquisition des capacités permet un rapport plus pragmatique au savoir car en réalisant une tâche complexe, l’élève mobilise des ressources appropriées et par conséquent il devient acteur de son savoir. Il développe alors un savoir-agir. L’apprentissage des capacités et méthodes s’intègre dans les séquences disciplinaires et s’inscrit dans une continuité. Le professeur doit donc réfléchir à la progressivité de ces apprentissages et à leur remédiation. Cet enseignement s’avère difficile et nécessite une pédagogie spécifique. De même, évaluer le niveau de maîtrise de ces capacités et méthodes représente un nouvel enjeu pour l’enseignant. En effet, l’évaluation traditionnelle est aujourd’hui remise en question. De nouvelles modalités comme l’évaluation par compétences sont aujourd’hui préconisées pour se libérer de la note et pour évaluer des connaissances et capacités en action.
4. CONCLUSION
Cette étude montre, une nouvelle fois, la difficulté de dégager des tendances fortes lors d’essais avec une méthode de tests de masques sans sujet d’essai. Tous les masques ne sont pas adaptables à une tête factice comme nous l’avons montré avec tous les demi- masques et deux masques complets testés durant cette étude. Par ailleurs, même lorsque les masques complets sont bien adaptés à la tête, les résultats sont trop discordants entre les méthodes d’analyse. Néanmoins, les valeurs obtenues dans la configuration avec le CNC indiquent que les protocoles d’essais doivent être plus contraignants (tests avec des débits ventilatoires plus élevés pour les sujets d’essais). Ces propositions sont d’actualité dans les groupes de travail ISO, de même que d’autres orientations comme la représentativité des agents d’essais, le panel des sujets d’essais, etc.. Une autre approche serait de valider un appareillage de terrain qui mesurerait plus précisément les performances de masques en situation réelle de travail [31-32]. Le CNC-Portacount offre une possibilité d’avancer dans ce sens sans que pour l’instant nous ayons une parfaite garantie de résultats avec ce type d’appareil. Les essais sommaires, réalisés sur des opérateurs en situation réelle de travail, n’ont pas montré d’anomalies flagrantes lorsque les masques à haute efficacité étaient auparavant bien ajustés sur la tête du sujet. De plus, cet instrument a pu, par exemple, détecter rapidement des performances insuffisantes lorsque le masque porté présentait un manque d’entretien important (traces de peinture) ou qu’il était porté sur une cagoule faciale en tissu. Cet aspect sera plus largement abordé au cours de la nouvelle étude « Validation des méthodes de terrain pour évaluer l’étanchéité d’ajustage des masques respiratoires ».
Résumé : L’élevage est essential à la sécurité alimentaire et il représente un moyen de subsistance
essentiel pour des centaines de millions de producteurs dans le monde. Cependant, le développement du secteur s’accompagne d’impacts environnementaux non‐négligeables qui doivent être quantifiés afin d’aider les gouvernements et les acteurs du secteur à prendre les bonnes décisions pour ce développement. La FAO a développé le Global Livestock Environnemental Assessment Model (GLEAM) pour évaluer l'impact environnemental du secteur de l'élevage et les options pour en améliorer la productivité. GLEAM fournit des estimations de la production animale et des émissions de GES sur la base des méthodes Tier 2 du GIEC. GLEAM est utilisé dans différents projets nationaux et internationaux visant à améliorer la productivité dans l'élevage et la réduction des émissions de GES. GLEAM‐i, ou GLEAM interactif, peut être manipulé par quiconque utilisant le logiciel Excel, y compris les organisations communautaires travaillant dans des zones rurales éloignées. GLEAM‐i inclue de nombreuses variables telles que les pays, les régions, le nombre et le type d’animaux‐ laitier ou viande ovine, porcs de basse‐cour ou industriels, systèmes de pâturage ou mixtes‐ matières premières, gestion du fumier ainsi que les conditions spécifiques de vie des animaux. GLEAM‐i répond à un large éventail de questions. Par exemple, en tant qu’éleveur, comment faire pour que mes bêtes produisent plus de lait, de viande ou d'œufs ? Si vous êtes un décideur politique, quelles pratiques devez‐vous soutenir afin de réduire les émissions de gaz à effet de serre produites par le bétail ?
Après avoir examiné la faisabilité de la méthode du saut temporel en laboratoire, ce chapitre présente une série d’essais in situ réalisés sur un pont en béton. L’idée génér[r]
La chambre d'essai employée pour évaluer la performance de TPPI fondées sur l'OPC selon les normes décrites en 7.2.2 repose sur l'utilisation d'un photoréacteur, plutôt que d'une chambre de mélange. La principale limite que présente l'emploi d'un photoréacteur est qu'il fait appel à des conditions d'écoulement laminaire (Ifang et al., 2014). En premier lieu, la circulation d'air près des surfaces intérieures d'environnements intérieurs typiques n'est pas laminaire (Zhang, et al., 1995). Ensuite, dans un photoréacteur à écoulement d'air laminaire, le transport des polluants sur la surface du matériau TPPI entraînera la formation de gradients de concentration, et la réaction chimique pourrait devenir bien inférieure au niveau attendu des mesures, pour une sous-estimation de la cinétique de captation de la surface.
Les textes que nous avons parcourus répondent à deux genres distincts : d’une part les grands classiques de la médecine, et d’autre part les docu- ments de Dunhuang. Le premier genre reflète dans toute son acuité le rap- port du médecin digne de ce nom avec la littérature iatromantique dans son ensemble. L’iatromancie, déjà critiquée par Wang Chong ׆ך dans ses fondements — le monde des esprits comme responsable des maladies et autres malheurs qui s’abattent sur le genre humain —, est vivement condamnée par Sun Simo, par les taoïstes et les bouddhistes qui n’y voient qu’une pratique de « lettrés vulgaires », de « docteurs magiciens », de « théurges » et de « maîtres néfastes et mal intentionnés » 56 . Mais cette dénonciation n’est pas exempte d’ambiguïtés, puisque Sun Simo choisit d’exposer ces méthodes, dont celles ayant trait aux esprits humains, et de préconiser leur abandon en cas d’urgence. Au fond, Sun — ou le rédacteur qui se dissimule sous ce nom — est dans un rapport de dénégation : « Ca- chez ces méthodes qu’aujourd’hui je vous montre », ou « que vous me mon- trez ». Et c’est justement ce « vous » que représentent les manuscrits de Dunhuang. Le verso du manuscrit P.2675 comprend une série d’interdits iatromantiques copiés en 862 par un certain Fan Ziying ૃઆ, fonction- naire responsable des communications, et par Fan Jingxun جནᇬ, spécia- liste des arts du yin et du yang, probablement maître ou élève de l’école préfectorale de Dunhuang. Le recto du même manuscrit P.2675 est un traité de moxibustion, le Xinji beiji jiu jing ᄅႃໂ৺߁ᆖ (Écrits nouvellement réunis sur la moxibustion d’urgence), copié à partir d’une édition imprimée sur le marché de l’Est à Chang’an 57 . Il n’est pas sûr que les interdits du ver- so fassent partie de ce traité, mais un hasard (objectif ?) a voulu qu’ils soient comme les deux faces d’une pièce de monnaie. P.2675bis r° serait une copie
L’archive ouverte pluridisciplinaire HAL, est destinée au dépôt et à la diffusion de documents scientifiques de niveau recherche, publiés ou non, émanant des établissements d’enseignemen[r]
compétence ne peut se réaliser qu’en replaçant les personnes dans des situations quasi isomorphes à celles dans lesquelles la compétence à évaluer a pu se développer.
6. Conclusion
La notion de compétence introduit la complexité dans les approches évaluatives comme dans les approches didactiques et pédagogiques des formations. Pourtant, l’apport essentiel de cette notion, est le retour des situations, et par là, celui du sens des apprentissages, dans les formations. Cela ressemble à un truisme. Paradoxalement, c’est ce retour du sens dans les formations qui introduit un faisceau de difficultés pour lesquelles l’évaluateur ne dispose pas encore de suffisamment de méthodes, même si de nombreux outils existent. Évaluer la restitution par les apprenants de connaissances décontextualisées ne pose aucun problème d’évaluation. Évaluer comment une personne traite efficacement une situation qui a du sens semble être un réel problème.
- Le paysage désigne l'ensemble des phénomènes qui permettent une appréciation sensible, esthétique et toujours distanciée du monde ; il caractérise une perception affective, émotive ou contemplative.
Longtemps cantonné à la "maîtrise des ambiances" dans les écoles d’architecture françaises, discipline d’enseignement qui croise approches thermique, acoustique et lumineuse avec les sciences de la construction, le champ thématique ambiantal a été confronté à la complexité des problèmes vécus dans l’espace urbain qui ont accéléré son décloisonnement et son dialogue avec les sciences humaines. Ainsi s’est développé depuis une trentaine d’années, des recherches et toute une batterie de méthodes qui se sont fédérées autour de la notion d’ambiance.
Comment mesurer le capital culturel ?
Du point de vue épistémologique, j’ai donc pris le parti d’axer la mesure du capital culturel sur les pratiques de lectures et les sorties culturelles (théâtre, musée, cinéma etc.). Ce choix s’appuie sur les questionnaires le plus souvent utilisés par les sociologues. Cependant, dans une perspective d’auto-critique, on pourrait considérer que ce choix repose sur une vision relativement datée de ce que l’on entend par le capital culturel. En effet, à la suite de Pierre Bourdieu, on considère surtout que le capital culturel renvoie à la culture « légitime » des catégories supérieures : culture de l’écrit héritée de la tradition humaniste, telle que valorisée dans le système scolaire. Or, on pourrait émettre deux critiques à ce parti pris. Premièrement, tout se passe comme si cette représentation de la culture légitime était moins pertinente aujourd’hui que dans les années 1960. En effet, le processus de démocratisation scolaire amorcé depuis les années 1970 s’accompagne d’une redéfinition des curriculum. Deuxièmement, dans le cadre d’un questionnaire qui vise à évaluer l’esprit critique, on peut se poser la question de savoir si c’est un capital culturel à dominante littéraire qui est déterminant, ou plutôt un esprit logique, mathématique, dont le lien avec le capital culturel hérité semble plus difficile à définir.
Mais - rappelons-nous ce qui a déjà été discuté plus haut par rapport à la façon dont Rimbaud a rédigé « Voyelles » - comment puis-je imaginer la rime si j’ai tout vu au début du vers? Et pourquoi mettre au même niveau poète et peintre? Pourquoi les mots doivent-ils être des « images » ou des « idées » qui sont « peintes » « dans notre esprit »? Concevoir le langage de cette façon, n’est-ce pas me priver du fait qu’en poésie, je dois entendre les signes – pas seulement les voir comme en peinture? En poésie - la poésie étant un discours linéaire, un discours sur lequel on ne peut revenir, qui est « fait » et qui nécessite donc que je projette le temps, que j’adopte des méthodes de projection temporelle -, ne dois-je pas distinguer entre des signes « primaires », qui ne seraient pas ambigus et qui pourraient donc m’orienter, et d’autres « secondaires »? Lire un poème en fonction de la rime (tel que le veut Banville) serait alors essayer de comprendre une peinture, une image peinte (« painted picture »), voire traiter les mots comme des échantillons de peinture. Qu’est-ce que cela signifierait - en poésie - comprendre une peinture? Wittgenstein :
« Benchmarker, c’est la santé », disait Laurence Parisot 1 . Benchmarker c’est pratiquer
une évaluation systématique des processus, décisions, choix et stratégies, en assujettissant ce qui est produit, décidé, choisi ou envisagé à des mesures quantitatives. C’est également scruter les méthodes et les résultats de la concurrence pour s’en inspirer et chercher à faire mieux : le benchmarkeur décèle les « meilleures pratiques de la concurrence » afin d’améliorer sa propre performance. Cette pratique du management et de la gestion est née dans le monde de l’industrie nord-américaine dans les années 1980, avant de se diffuser dans la plupart des organisations sociales : commerce, industrie, associations, services publics ou parapublics, administrations d’État, collectivités territoriales... jusqu’au plus haut sommet de
Pourtant, le système scolaire réclame la notation et la remarque de Gardner ne peut s’appliquer tout à fait.
Puisqu’il doit porter une note sur le bulletin, notre professeur pourra sans difficulté distribuer des notes individuelles lors de micro tâches, intentionnelles et focalisées, préparatoires à l’exposé (prises de parole en continu sur une diapositive, exercices de phonologie, rédactions de résumés, etc.). Dans ce cas, les critères scolaires habi- tuels s’appliqueront parfaitement. Mais il aura sans doute à cœur de souligner l’investissement positif de ses élèves et, en se référant au sens 3 de « évaluer », de faire reconnaître au sein même de l’institution scolaire la valeur sociale, indivi- duelle et collective, de leur travail. Pour ce faire, il ne manquera pas de lui attribuer une bonne note, même si la réussite véritable de la tâche ne peut être évaluée au final que par le public non professionnel bénéficiaire de la présentation.
L’esprit initial du productivisme renferme trois dimensions principales : la croyance dans les bienfaits du progrès scientifique et technique ; la certitude que l’agriculture est une affaire de professionnels et de spécia- listes ; et celle que sa première mission est de nourrir la population mondiale tout en géné- rant des profits pour les acteurs du secteur. Pour tester l’hypothèse du renouvellement de cet « esprit », nous proposons de mettre en évidence les pratiques, les stratégies et les discours d’acteurs qui constituent un maillon essentiel du productivisme agricole et qui contribuent, de façon active, au processus d’incorporation de la critique : les grandes firmes multinationales. Par les intrants qu’elles diffusent (engrais, semences, pesticides, machines), les marchés qu’elles contribuent à structurer (matières premières, produits agroalimentaires) et les volumes de
O(nr), where r is the dimension of the signal subspace (in prac-
tice r << n). Concurrently, the PAST algorithm is a very light and robust subspace tracker, which requires only O (nr) opera-
tions at each time step. The PAST estimation consists in the itera- tive optimization of a specific cost function involving the estimated covariance matrix of the signal, in combination with a projection approximation hypothesis [10]. Relying on this very fast subspace tracker, the adaptive ESPRIT algorithm presented below reaches the linear complexity 1 O(nr).
Cette situation, observable dans les politiques sociales classiques est amplifiée considérablement dans les politiques sociales transversales où les acteurs de terrain disposent d’une [r]
Le cadre professionnel dans lequel est testée la relation entre l’estime de soi et l’auto-évaluation est une classe de 22 CE1-CE2 (respectivement 14 et 8 élèves) dont j’ai[r]
L’archive ouverte pluridisciplinaire HAL, est destinée au dépôt et à la diffusion de documents scientifiques de niveau recherche, publiés ou non, émanant des établissements d’enseignemen[r]