La vraievie est ailleurs
[Revue%d'esthétique!n°26!"Jeune!théâtre",!Jean2Michel!Place!éd.,!1994]!
"Quand tout sera passé, on regardera ce temps-ci – ces trente ou quarante dernières années – comme un âge d'or du théâtre en France. Rarement on aura vu naître tant d'expériences et s'affronter tant d'idées sur ce que doit être la scène et ses pouvoirs." 1 Vilar certes ni Serreau n'étaient absents de la pensée de Vitez lorsqu'en 1985 il écrivait ces mots. Mais sans doute pensait-il aussi à cette époque de théâtre dont il était une figure de proue, à cette génération de metteurs en scène apparus en France dans les années soixante et qui avaient fait du théâtre le champ de leur débat artistique : Chéreau ; Mnouchkine ; et encore : Sobel, Lavaudant, Lassalle, Bourdet, Mesguich ; l'expérience à l'allemande mais si française aussi du TNS, groupant intellectuels, peintres et gens de théâtre... Et toujours Planchon. Et tout à fait "ailleurs" : Claude Régy.
En effet, la proportion de ces élévations en dehors du contexte de l’urgence coronaire et le rôle qu’elles jouent dans la prise en charge du patient sont mal connus car la quasi-totalité des études ne concernent que des séries de patients suspects de SCA.
Jusqu'à présent, la plupart des études ont analysé la spécificité et la sensibilité du dosage de la troponine, en partant de patients présentant une douleur thoracique et en analysant le résultat du dosage de la troponine afin de déterminer la méthode de dosage adéquate, le seuil-référence ou encore la performance du biomarqueur pour parvenir au diagnostic final d’IDM, surtout de type 1. Notre étude est originale en ce sens où nous réalisons une démarche sans à priori, c'est à dire que nous partons d'une série de dosages consécutifs de cTn revenues élevées, sans appliquer de filtre sur la population chez laquelle ce dosage a été effectué (population indifférenciée non sélectionnée), ni sur le service demandeur ; ce qui nous permet d'avoir un vrai reflet des pratiques quotidiennes, y compris chez des patients présentant de nombreuses comorbidités, de tout âge, … comme dans la « vraievie ».
Résumé
Évaluation en condition de vraievie du treat and extend chez les patients atteints de dégénérescence maculaire liée à l’âge au centre hospitalo-universitaire d’Amiens
Introduction : La dégénérescence maculaire lié à l’âge (DMLA) est une pathologie ophtalmologique chronique et fréquente touchant plus de 600 000 personnes en France. Dans sa forme exsudative elle se traite principalement pas des injections intra vitréenne (IVT) d’anti Vascular Endothelium Growth Factor (VEGF). Il existe plusieurs schéma thérapeutiques notamment un schéma réactif le pro re nata (PRN) et un schéma réactif le treat and extend (TAE). L’objectif principal de cette étude était d’évaluer en condition de vraievie l’acuité visuelle à un an des patients atteints de DMLA exsudative traités en TAE par anti VEGF. Méthode : Il s’agissait d’une étude rétrospective, observationnelle, monocentrique, de non infériorité, incluant et comparant des patients suivis pour une DMLA exsudative traités par anti VEGF (ranimizumab 0,5mg ou aflibercept 2mg) du service d’ophtalmologie du centre hospitalier universitaire d’Amiens entre mais 2016 et août 2018 et ayant eu au moins un an de traitement en protocole PRN avant d’être traités selon le protocole Treat and Extend durant un an. Résultats : Quarante yeux de trente-sept patients ont été inclus dans notre étude. L’analyse comparative des mesures de l’acuité visuelle met en évidence une différence entre les deux protocoles de -3,46 lettres [IC=95%] ; (-4,64 ; -2,29). Cet intervalle ne contient pas la marge de non-infériorité, définie à -5. Il y a eu pour le protocole PRN une moyenne de 13,6 visites (+/- 3,1) avec 5,4 IVT versus 7,8 visites (+/- 2,6) et autant d’IVT pour le protocole TAE (p<0,0001). Conclusion : Cette étude démontre que le TAE est non inférieur au protocole PRN en terme d’acuité visuelle avec un nombre de visite significativement inférieur.
Nous avons retrouvé la figure du médecin mentor et/ou modèle dans 4 ouvrages littéraires de médecins, et chez 8 des 10 médecins interrogés (M1, M3, M4, M5, M6, M8, M9, M10) (tableau XVII). Deux qualités ont surtout été mises en avant dans les romans et les interviews de méde- cins : compétence biomédicale ou technique, d’une part ; empathie et humanité, d’autre part. Dans les récits littéraires de médecins inclus dans notre étude, nous avons trouvé la figure du médecin mentor et/ou modèle en particulier dans deux de ces ouvrages : Contre-visite de Marie Didier, et dans la nouvelle Le vieux toubib du recueil Filles de fermiers de William Carlos Wil- liams, où le modèle de rôle perçu est indirectement celui de l’héroïsme personnel du médecin mentor. Dans Le Chœur des femmes, Martin Winckler nous a semblé ériger avant tout sa propre personne comme médecin modèle dans cette fiction, via le personnage de Franz Karma ou « Barbe-bleue ». Ce dernier joue le rôle de chef de service d’une unité de gynécologie médicale, vu à travers les yeux d’une interne en gynécologie-obstétrique, Jean Atwood. Le personnage de Karma constitue un modèle de rôle à la fois par son statut de chef de service, d’enseignant et aussi pour ses qualités pédagogiques. Quels que soient les critères retenus, les liens d’admira- tion envers leurs maîtres nous ont semblé identiques ou du moins très comparables entre les médecins autofictionnels dans la littérature et les médecins dans la vraievie. Aucun des méde- cins-écrivains n’a évoqué d’influence familiale, a contrario d’un médecin en exercice (M4). Selon M6, les médecins modèles aident le médecin, et plus particulièrement le médecin en for- mation, à « grandir », se structurer, s’étayer. Deux des médecins interrogés ont toutefois relati- visé importance du médecin modèle (M2, M6). D’après M2, la faillibilité du médecin mentor serait en effet toujours présente : « J’ai tout le temps eu ce frein de pas être enthousiaste sur
[Tapez ici] 25 Discussion
Dans cette étude de cohorte en vraievie évaluant le nivolumab chez des patients atteints de CHC avancé, la médiane de survie globale était de 15 mois avec un taux de réponse de 14% et une durée de réponse de 7,2 mois en moyenne. La présence d’une cirrhose et l’étiologie de celle-ci n’avaient pas d’influence sur la réponse au traitement. Nous avons observé une diminution du taux d’AFP chez les patients répondeurs. Ces résultats sont similaires à ceux de l’essai CheckMate 040 qui montrait une médiane de survie globale de 15 mois et un taux de réponse aux alentours de 14% (17) . Ils se rapprochent aussi de ceux de l’essai CheckMate 459, étude de phase
une récidive de certaines lésions. Ces résultats peuvent être liés au caractère rétrospectif et en vraievie de notre étude, car il est parfois difficile de différencier formellement une récidive de lésion de l’apparition d’une lésion juxtaposée, et certaines nouvelles lésions juxtaposées ont pu être considérées comme des lésions persistantes anciennes ou des récidives. Les données à 12 mois seront intéressantes à colliger, car la PDT étant l’un des seuls traitements de champ de cancérisation, nous pouvons espérer un contrôle à long terme des lésions en agissant sur les dommages cellulaires infracliniques. Les données de la littérature à ce sujet sont peu nombreuses et variables, avec des taux de réponse à 12 mois allant de 36 à 73%(91,101,102).
C ONCLUSION
Notre étude montre l’efficacité de l’omalizumab dans la prise en charge des urticaires inductibles (urticaire au froid, retardée à la pression et cholinergique) avec un taux de réponse de 70.8% et 50% de réponses satisfaisantes à la posologie de 300 mg toutes les 4 semaines. Ces taux de réponses sont proches de ceux observés dans les études ASTERIA et GLACIAL mais inférieurs à ceux rapportés en vraievie dans l’UCS. En cas d’efficacité insuffisante de l’OMZ à 300 mg toutes les 4 semaines, une augmentation de posologie à 300 mg toutes les 2 semaines peut être proposée. Les récidives à l’arrêt du traitement sont quasi constantes et comme rapporté dans la littérature, l’efficacité de l’OMZ en cas de reprise reste satisfaisante. Une tentative d’espacement progressif des injections ou de diminution de dose semble être préférable à un arrêt brutal avec réévaluation dans les 3 à 6 mois.
Prévalence de l’hypoglycémie en vraie vie chez des patients diabétiques de type 2 ayant suivi un programme d’éducation thérapeutique ProxYdiab 38 Nantika Villafana, Cédric Forestier.. To[r]
Il s’agit d’un observatoire basé sur une consultation-web pour les pneumologues hospitaliers et libéraux de l’Isère, de la Savoie, Haute-Savoie, de la Drôme et des Hautes- Alpes.
Le but de cette étude est d’identifier des profils de patients et d’adapter leur prise en charge et de participer à la recherche en vraievie sur l’évolution de la BPCO. La visite web se déroule selon la logique habituelle d’une consultation avec recueil de l’histoire de la maladie, des comorbidités et du traitement habituel, un examen clinique guidé, des explorations fonctionnelles, morphologiques ou biologiques, l’évaluation des déterminants du handicap et la prescription à l’issue de la consultation (traitement médicamenteux, soins ou examen).
Nos résultats positifs peuvent en partie s’expliquer par une prise en charge rapide, une phase d’induction complète puis un suivi rigoureux dans la phase de maintien (48) (49).
Ainsi tous les patients de cette série ont bénéficié d’une phase d’induction complète avec des délais entre les injections satisfaisants et respectant les recommandations (en moyenne 30,7 jours). On observait également une amélioration dans les délais de prise en charge par rapport aux premiers résultats de « vraievie » publiés. Soixante-cinq pour cent des patients ont été injectés dans les 10 jours suivant le diagnostic initial. L’instauration du traitement était donc plutôt bien suivie conformément aux recommandations de la HAS qui préconisent d’instaurer le traitement par anti-VEGF quelque soit le niveau d’acuité visuelle initial, dans un délai inférieur à 10 jours après le diagnostic.
L’utilisation d’une thérapie orale est associée significativement à plus d’arrêt précoce et de toxicité que les patients sous immunothérapie. Seulement 42% des patients sous thérapies orales ont poursuivi leur traitement au-delà des 3 mois.
De plus, dans notre étude, un OMS supérieur ou égale à 1 est associé significativement à une augmentation de la toxicité et des arrêts de traitement. L’indice de performance OMS est un élément clé lors de la prise en charge thérapeutique. Il définit l’aptitude d’un patient à réaliser des activités de la vie quotidienne. Il s’agit d’un des éléments les plus importants dans l’évaluation du pronostic et est à prendre en compte lors du choix du traitement. Un indice OMS élevé peut également être associé à une moins bonne tolérance des traitements (83). L’instauration d’une thérapie anticancéreuse à partir de la 3 ème ligne est ressorti comme facteur de risque d’arrêt précoce du traitement : 41,7% des thérapies orales ont été initié à la troisième ou nième ligne et seulement un patient était sous immunothérapie. Cependant, les patients adressés à la pharmacie pour une consultation et un suivi sont souvent plus fragiles. Des patients susceptibles d’avoir une meilleure tolérance au traitement (notamment aux thérapies orales) n'ont potentiellement pas bénéficié d’entretien et ne sont donc pas comptabilisés ici dans notre étude.
Cette étude rétrospective portant sur 35 patients ayant bénéficié d’une conversion tardive vers le bélatacept montre que la conversion permet, au minimum, de stabiliser la fo[r]
participants à l'étude, la qualité de vie a considérablement augmenté. Cette « découverte » importante sera bénéfique pour les personnes atteintes de diabète de type 1 dans de nombreux autres pays et
obligera les autorités de remboursement à adopter une attitude
La fièvre monte sur Stella, la recouvre d'une vague profonde, la laisse à découvert, frissonnante et claquant des dents. Puis vient le tour du feu. Pauline le soign[r]
Parmi les 15 patients ayant eu une réponse virologique rapide (41,7%), 2 n’ont pas eu de RVS : 1 patient a arrêté le traitement pour effets indésirables et 1 patient a échap[r]
Les corticoïdes en pratique
L’efficacité des corticoïdes intravitréens a été prouvée dans le traitement de l’OMD. Leur efficacité semble inférieure à celle des anti VEGF mais des études comparatives supplémentaires sont nécessaires. Leur atout majeur est le faible nombre d’injections annuelles qui est adapté au rythme de vie du patient diabétique, souvent jeune et actif. Cependant nous sommes confrontés à leurs effets secondaires en pratique. Chez le patient phake, une baisse d’acuité visuelle liée à la survenue d’une cataracte est à craindre. Cet implant pourrait être intéressant en association avec une chirurgie de la cataracte pour limiter l’aggravation post opératoire de l’OMD.
Le traitement par anti-TNFα a permis d’obtenir un contrôle rapide de l’inflammation, traduit par une amélioration clinique et par une diminution rapide dès la deuxième semaine des paramètres biologiques de l’inflammation (VS, CRP) [22]. Cette amélioration clinique a été renforcée par l’utilisation concomitante du méthotrexate dont l’association aux anti-TNFα est actuellement la stratégie thérapeutique la plus efficace dans la PR. Outre l’amélioration des patients, elle a permis d’obtenir un pourcentage élevé de rémission (souvent définie par le DAS28 dans les essais thérapeutiques) pouvant atteindre 50 % dans les PR récentes. Parallèlement à cette amélioration clinique, l’efficacité des anti-TNFα permet une amélioration des paramètres de qualité de vie, une amélioration du handicap et des capacités de travail, une réduction fréquente voire un arrêt de la corticothérapie et probablement une diminution du risque cardio-vasculaire de la PR. Surtout l’utilisation des anti-TNFα a permis pour la première fois de prévenir la destruction articulaire engendrée par le processus pathogénique de la PR (prévention des érosions osseuses et de la chondrolyse).
Indeed, considering the 'total tumor tissue' for AFP score calculation, the univariate analysis showed a correlation between the non-respect of the AFP model on the explant and 6 criter[r]
John Dewey montre que les expériences vécues par l’apprenant dans le cadre de la résolution de problème lui permettent de constituer son répertoire de compétences sociales et de résoudre plus facilement ses expériences futures. C’est le principe de continuité expérientielle.
Voilà pourquoi la démarche de projet permet à l’élève d’apprendre en situation de vie : la classe et l’école, devenant espace de vie sociale, confrontent l’élève à des expériences qui s’inscrivent dans une démarche continue - et non à des épisodes occasionnels qui auraient peu de chance d’amener un apprentissage cohérent. Il ne s’agit donc pas de recréer dans la classe la société dans son ensemble (avec ses institutions et ses lois), mais de créer par la démarche de projet un contexte favorable et cohérent au développement de compétences sociales.
Si la phénoménologie se caractérise comme question de l'origine, nous estimons nécessaire d'en revenir à l'origine de la phénoménologie elle-même. Autrement dit,
non plus considérer la phénoménologie comme une discipline philosophique supplémentaire intégrée à la théorie de la connaissance globale de l'objectivisme scientifique, avec ses propres courants internes et ses mises en pratique naturalistes, mais comme une révolution, la révolution husserlienne. Nous entendons par là un geste fondateur, un geste de rupture radicale, un « prototype de retour philosophique sur soi-même » tel qu'il engage d'emblée cette « auto-responsabilité radicale » à laquelle Husserl appellera dans les derniers paragraphes de la Krisis. Cette auto- responsabilité du moi en tant qu'individu singulier et, donc (comme il le démontrera), de l'humanité comme cette humanité que je suis, est d'emblée engagée dans l'autonomie de mon archi-décision qui désigne la base immanente de ce que Husserl dénommera « liberté apodictique ». C'est dire que durant toute sa vie, et dans l'immensité de son œuvre écrite, Husserl n'aura de cesse de répéter encore et toujours ce geste inaugural, à chaque fois au travers d'un nouvel horizon de sens problématisé. Il en est resté, quelque part, au premier pas du déploiement de la phénoménologie, dont la tâche n'est pas de développer des courants scientifiques ou critiques, mais bien de maintenir la radicalité de son point de départ dans le mouvement même de son développement. Point de départ qui consiste en la mise entre parenthèses de toute transcendance, c'est-à-dire de tout monde transcendant mais aussi de toute connaissance transcendante. Jusqu'à aujourd'hui, après un siècle de générations successives de phénoménologies post-husserliennes, nous avons à peine entamé un demi-pas supplémentaire. C'est sans aucune prétention que nous voulons essayer de comprendre en quoi consisterait un pas supplémentaire. Pour cela, il s'agit de