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Aperçu sur l'Arthropodofaune de la region de Jijel

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Academic year: 2021

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(1)

\

République Algérienne Démocratique et populaire

Ministère de L'Enseignement Supérieure de la Recherche Scientifique

Université Med-Seddik Benyahia- Jijel

Faculté des sciences de la nature et de le vie iw.JI .. J .. ... ~I ~.,,... ·"- ~ .. Département des Sciences de

!'Environnement Et des Sciences Agronomiques · ~ ~ ~..L...::IJI ~- ~!..:?-'

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Mémoire de fin d'étude

En vue de l'obtention du diplôme: Master Académique en Biologie

Option : Phytopharmacie et gestion des agrosystèmes Thème

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Aperçu sur l' Arthropodofaune de la région

de Jijel

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Présenté par: BOUSTOUH Hassina HACIB Hassina Jury de soutenance : Président: M. AZIL A. Examinateur: M. ROUIBAH M. Promotrice: Mme DERDOUKH W.

Session: (Juin2016) Numéro d'ordre

(2)

Sommaire

Sommaire

Remerciement

Liste des tableaux

Liste des figures

Introduction générale 2

Chapitre 1 : Présentation de la région de Jijel

1.1.- Situation géographique ... 05 1.2.- Facteurs abiotiques ... 05 1.2.1.- Facteurs édaphiques ... 05 1.2.1.1.- Facteurs géologiques ... 05 1.2.1.2.- Facteurs Pédologie ... 07 1.2.2.- Facteurs climatiques ... 07 1.2.2.1.- Températures ... 07 1.2.2.2.- Pluviométrie ... 08 1.2.2.3.- Synthèse climatique ... 09

1.2.2.3.1.- Diagramme Ombrothermique de Gaussen ... 09

1.2.2.3.2.- Climagramme d'Emberger

...

...

...

09

1. 3. - Facteurs biotiques de la région d'étude ... 12

1.3.1 - Faune de la région de Jijel. ... 12

1.3.2 - Flore de la région de Jijel. ... 12

Chapitre II : Matériel et Méthodes 2.1.- Le choix et description des stations ... 14

2.1.1.- Campus universitaire de Jijel. ... 14

2.1.2 - Campus universitaire de Tassoust. ... 14

2.2.- Les méthodes utilisées sur le terrain ... 14

2.2.1.- L'utilisation de la technique des pots Barber ... 15

2.2.1.1.-Avantage ... 17

2.2.1.2.-Inconvénients ... 18

(3)

Sommaire

2.2.2.2.- Inconvénients ... 20

2.2.3.- Capteur a main ... 21

2.2.3.1.-Avantage ... 21

2.2.3.2.- Inconvénients ... 21

2.3.- Les méthodes utilisées au laboratoire

...

...

....

..

...

21

2.4.- Exploitation des résultats ... 23

2.4.1.- Qualité d'échantillonnages ... 23

2.4.2. -Techniques d'exploitation des résultats par les indices écologiques ... 23

2.4.2.1.- Utilisation des indices écologiques de composition ... 23

2.4.2.1.1. Richesse totale ... 23

2.4.2.1.2. Richesse moyenne

...

.

...

.

....

.

...

.

...

.

...

.

...

.

....

24

2.4.2.1.3. Fréquence centésimale (Abondance relative) ... 24

2.4.2.1.4. Fréquence d'occurrence et constance ... 24

2.4.2.2. Utilisation des indices écologiques de structure ... 25

2.4.2.2.1.-Indice de la diversité de Shannon- Weaver ... 25

2.4.2.2.2. Indice d'équitabilité ... 25

Chapitre Ill : Résultats 3.1.- Exploitation des résultats obtenus par la technique de pots Barber ... 27

3.1.1.- Cas des pots Barber ... 27

3.1.2.- Exploitation des résultats obtenus sur les espèces capturées dans les 30 pots Barber dans les deux stations ... 3 .1.2.1. -Qaulité d'échantillonnage ... 30

3.1.2.2.- Exploitation des résultats par les indices écologiques ... 30

3.1.2.2.1.- Exploitation des résultats par les indices écologiques de 31 composition ... 3.1.2.2.1.1.-Richesse totales et moyennes des espèces 31 d' Arthropodes ...

'

3.1.2.2.1.2.-Abondance relative des espèces capturées 31 dans les pots Barber au sein de deux stations ... 3.1.2.2.1.3.-Fréquences d'occurrence et constances ... 37

3.1.2.2.2.- Exploitation des résultats par les indices écologiques de 39 structure ... 3.1.2.2.2.1.-Indice de diversité de Shannon-Weaver ... 39

(4)

Sommaire

3.1.2.2.2.2.-Indice de l'équitabilité ... 40

3.2.- Exploitation des résultats obtenus par la technique de filet 40 fauchoir ... 3.2.1.- Inventaire des espèces capturées dans le filet fauchoir ... 40

3.2.2.- Exploitation des résultats des espèces capturées dans le filetfauchoir 42

...

3.2.2.1.-Qaulité d'échantillonnage calculé pour les espèces capturées 42 par le filet fauchoir dans les deux stations ... 3.2.2.2.- Exploitation des résultats par les indices écologiques de 43 composition ... 3.2.2.2.1.-Richesse totales et moyennes des espèces capturées dans 43 le filet fauchoir ... 3 .2.2.2.2. -Abondance relative des espèces capturées par le filet 44 fauchoir ... 3.2.2.2.3.-Fréquences d'occurrence et constances des espèces ... 49

3.2.2.3.- Exploitation des résultats par les indices écologiques de 50 structure ... 3.2.2.3.1.-Indice de diversité de Shannon-Weaver ... 51

3.2.2.3.2.-Indice de l'équitabilité ... 51

3.3.- Exploitation des résultats obtenus par la capture directe ... 52

Chapitre IV : Discussion 4.1.-Technique de pots Barber ... 54

4.1.1.- Invertébrés capturés grâce aux pots Barber à Jijel et Tassoust. ... 54

4.1.2.-Arthropodofaunecapturées par les pots Barber. ... 55

4.1.2.1.-Qaulité d'échantillonnage ... 55

4.1.2.2.- Indices écologiques ... 55

4.1.2.2.1.-Indices écologiques de composition ... 55

4.1.2.2.1.1.-Richesse totales et moyennes des 56 espèces capturées dans les pots pièges ... 4.1.2.2.1.2.-Abondance relative ... 56

4.1.2.2.2.-Indices écologiques de structure ... 56

(5)

'

l

t

Sommaire

4.2.- Technique du filet fauchoir ...

57

4.2.1.- Inventaire des espèces capturées dans le filet fauchoir. ...

57

4.2.2.-Artropodofaune capturées dans le filet fauchoir ...

58

4.2.2.1.-Qualité d'échantillonnage

...

58

4.2.2.2.- Exploitation des résultats par les indices écologiques de

58

composition ... 4.2.2.2.1.-Richesse totales et moyennes des espèces capturées dans

58

le filet fauchoir ... 4.2.2.2.2.-Abondance relative des espèces capturées par le filet

59

fauchoir ... 4.2.2.3.- Exploitation des résultats par les indices écologiques de

59

structure ... 4.2.2.3.1.-Indice de diversité de Shannon-Weaver. ...

59

4.2.2.3.2.-Indice de l'équitabilité ... 60

4.3.- Capture directe à main ... 60

Conclusion générale ... 62 Références

(6)

Liste des figures Liste des figures

Figurel: Présentation de la région de Jijel. ... 06

Figure 2: Diagramme ombrothermique de la région de en 2015 ... 10

Figure 3 : Climagramme d'Emberger (1995 -2015) ... 11

Figure 4: Campus Universitaire de Jijel(Photo Originale2016) ... 15

Figure 5: Campus Universitaire de Tassoust (Photo Originale2016) ... 15

Figure 6: Pot Barber (Photo Originale2016) ... 17

Figure 7: Filet fauchoir (Photo Originale2016) ... 19

Figure 8: Capture à main (Photo Originale2016) ... 22

Figure 9 : Abondances relatives des espèces Arthropodes capturées dans les 34 pots Barber en février 2016 au C.U.J ...

Figure 10 : Abondances relatives des espèces Arthropodes capturées dans les 34 pots Barber en février 2016 au C.U.T ...

Figure 11 : Abondances relatives des espèces Arthropodes capturées dans les 35 pots Barber en mars 2016 au C.U.T ...

Figure 12 : Abondances relatives des espèces Arthropodes capturées dans les 35 pots Barber en Mars 2016 au C.U.T ...

Figure 13 : Abondances relatives des espèces Arthropodes capturées dans les 36 pots Barber en avril 2016 au C.U.J ...

Figure 14: Abondances relatives des espèces Arthropodes capturées dans les 36 pots Barber en avril 2016 au C.U.T ...

Figure 15 : Abondances relatives de l'espèce Arthropodes capturée par le Filet 46 fauchoir en février 2016 auC.U.J ... Figure 16: Abondances relatives de l'espèce Arthropodes capturée par le par 46 le Filet fauchoir en février 2016 au C.U.T ... Figure 17 : Abondances relatives de l'espèce Arthropodes capturée par le Filet 47 fauchoir en mars 2016 au C.U.J ... Figure 18: Abondances relatives de l'espèce Arthropodes capturée par le Filet 47 fauchoir en mars 2016 au C.U.T ... Figure 19- Abondances relatives de l'espèce Arthropodes capturée par le Filet 48 fauchoir en avril 2016 au C.U.J ... Figure 20: Abondances relatives de l'espèce Arthropodes capturée par le Filet 48 fauchoir en avril 2016 au C.U.T ...

(7)

Liste des tableau Liste de tableau

Tableau 1-Températures minima, maxima et moyennes de la région d'étude en 2015 ... 08 Tableau 2-Précipitations mensuelles de la région d'étude en 2015(0.N.M.J., 2015) ... 08 Tableau 3-Effectifs et l'abondance relative des espèces d 'Invertébrés capturées dans les 27 deux stations (2016) ... Tableau 4-Qualité d'échantillonnage des espèces piégées dans les pots Barber à Jijel et 30 Tassoust en 2016 ... Tableau 5-Richesses totales et moyennes des Arthropodes piégés à Jijel et à Tassoust 31 en 2016 ... , ... Tableau 6-Effectifs et abondances relatives des espèces d' Arthropodes capturées dans les 32 deux stations en 2016 ... Tableau 7-Fréquences d'occurrence des espèces d' arthropodes capturées grâce aux pots 37 Barber dans la station de Jijel et Tassoust en 2016 ... Tableau 8 -Effectifs et valeurs de la diversité et de l'équirépartition des espèces capturées 39 dans les pots Barber ... Tableau 9 - Effectifs et abondances relatives des espèces d'Invertébrés capturées dans les 40 deux.stations en 2016 ...

Tableau 10 -Qualité d'échantillonnage des espèces piégées dans le filet fauchoir à Jijel et 42 Tassoust en 2016 ... Tableau 11-Richesses totales et moyennes des espèces d'arthropodes capturés grâce au filet 43 fauchoir dans les deux stations ... Tableau 12-Abondances relatives des espèces arthropodes capturées dans les deux stations 44 pendant les trois mois d'échantillonnage ... Tableau 13-Fréquences d'occurrence des espèces d' Arthropodes capturées dans le filet 49 fauchoir dans la station de Jijel et Tassoust en 2016 ... Tableau 14- Diversité de Shannon-Weaver et équitabilité des espèces capturées par la 51 technique du filet fauchoir ... Tableau 15-Présence/ Absence des espèces capturées à mam dans les deux stations en 51

(8)

Abréviations

C.U.J : Campus universitaire de Jijel

C

.

U.

T

: Campus universitaire de Tassoust

S : Richesse totale Sm : Richesse moyenne

Fe: Fréquence centésimale (Abondance relative) FO: fréquence d'occurrence

C : Fréquence d'occurrence et constance AR : Abondance relative

P .A.N : Parc Nationale de Taza

(9)
(10)

Introduction Introduction

Les arthropodes occupent une place bien particulière dans les écosystèmes. Ils constituent de bons indicateurs biologiques. Ce groupe également occupe une large place dans le menu trophique de nombreuses espèces animales (SOUTTOUet al., 2011). La diversité arthropdofaunistique, a fait l'objet des recherches de plusieurs auteurs en Algérie ou dans le monde.

Plusieurs travaux sur les Arthropodes ont été réalisés dans le monde nous citons ceux effectués notamment par MEURGEY(2011) dans les Antilles françaises,ROTH(1967)à Bures-sur-Yvette,HAXAIRE et VILLEMANT(2010) dans la région sud-ouest de la France,(CHAUVELIER, 2010),BRUNEL et COZIC (2009) dans la région de Loire-Atlantique en France.WAONGO et al (2013) dans la zone sud-soudanienne du Burkina Faso.

A l'échelle nationale, nous soulignons ceux deGUERZOU et al.(2011) et SOUTTOU et al. (2011,2015) dans la région de Djelfa, BENSAADA et DOUMANDJI(2011) dans la région de Gouraya, HADJOUDJ et al. (2011) dans la région de Touggourt, DIAB et DEGHICHE(2014) dans les plaines d'El Outaya, BEDDIAF et al. (2014) dans la région de Djanet. Au sein de la grandeKabylie, il est à mentionner les recherches réalisées par DJIOUA et SADOUDI-ALI AHMED(2014), BELMADANiet al. (2013) dans la région de Tadmait à Tizi-Ouzou, BRAHMI et

al. (2013) de région de Tizi-Ouzou DAMERDJI et CHEIKH MILOUD (2014) dans l'extrême ouest du littoral Algérien. GHENAM et SI BACHIR(2011) dans la région de Batna. HAMADI et al.(2013) dans la région de Cap-Djinet Algérie. Sur l'entomofaune nous citons les travaux d' AILIA et al. (2011) dans la région d'Oued Souf, BERCHICHE et al. (2011) dans I.N.R.F de Baraki, MOUATASSEM et al. (2011) dans la région de Mascara, MOHAMAMEDI-BOUBEKKKA et DAOUDI-HACINI (2011) dans les plaines de Mitidja, SOUTTOU et a/.(2011) dans la région de Djelfa.

Dans la région de Jijel peu de travaux ont été consacrés sur l'entomofaune. Parmi lesquellesnouscitons l'étude effectuée par ROUIBAH et DOUMANDJI (2013) dans le P. N. T.,MOULAÏ et AISSAT (2010) dans la région de Jijel. Ce travail vient dans le sens de compléter les travaux des différents auteurs. Il rentre dans le cadre de la biodiversité, en vue d'emichir

(11)

Introduction L'originalité de cette étude est d'étudier l'Arthropedofauneau sein des deux Campus universitaires

qui constituent un milieu vierge et n'a fait l'objet d'aucune étude préalable.

Le document est réparti en quatre chapitres, dont le premier comporte la présentation de la région d'étude et les données bibliographiques floristique et faunistique. Un second chapitre traite le matériel utilisé et les différentes méthodes employées sur le terrain et au laboratoire. Dans le troisième chapitre, les résultats sont exposés. Le quatrième chapitre est réservé pour les discussions. Une conclusion générale assortie de perspectives clôture ce travail.

(12)
(13)

1

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1

Chapitre 1- Présentation de la région de Jijel

Chapitre I -Présentation de la région de Jijel

Trois aspects sont développés dans cette partie, d'abord la situation géographique puis les facteurs abiotiques et biotiques de la région de Jijel.

1.1.- Situation géographique

La région de Jijel fait partie du Sahel littoral de l'Algérie, elle est située au nord-est entre les latitudes 36° 10 et 36° 50 Nord et les longitudes 5° 25 et 6° 30 Est. Elle occupe une superficie de 2398,69 km2 (BOUDJEDJOU, 2010). Elle est limitée au nord par la mer méditerranée (Fig. 1 ).

La wilaya de Jijel est limitée par: la mer méditerranée au Nord, la wilaya de Skikda à l'Est, la wilaya de Bejaia à l'Ouest, les wilayat de Sétif et de Mila au Sud.

1.2.-Facteurs abiotiques

Facteurs abiotiques de la région d'étude traitée sont les facteurs édaphiques et les facteurs climatiques.

1.2.1. - Facteurs édaphiques

Les facteurs édaphiques qw retiennent l'attention sont d'ordre géologique et pédologique pour la région d'étude.

1.2.1.1. -Facteur géologique

Le Nord algérien fait partie de la chaine des maghrébines, segment sud- méditerranées de la chaine Alpine, plissée suite à plusieurs phases tectoniques principalement cénozoïques. La

quasi-totalité de la Kabylie est constituée par une couverture tertiaire formée par des sédiments mollassiques déposés dans un bassin qui s'est individualisé durant le Néogène (bassin Néogène de Jijel) ayant pour substratum le socle métamorphique (socle Kabyle) effondré (GUERRAICH et BOUCHEKKOUF, 2013).

(14)

Chapitre 1- Présentation de la région de Jijel

Ecelle:

1

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(15)

Chapitre 1- Présentation de la région de Jijel

1.2.1.2.-Facteur pédologique

Selon KHANFAR et SAKHRI (2013) la région de Jijel possède plusieurs types de sol dont leur distinction est liée d'une part au relief et d'autre part au substrat, ce sont : Sols brut d'érosion (regosol), Sols d'apports colluviaux, Sols d'apports Alluviaux (oueds), Sols Bruns forestiers, Sols Bruns Lessivés

1.2.2.-Facteurs climatiques

Les facteurs climatiques qui caractérisent la région d'étude prises en considération sont la température et la pluviométrie.

1.2.2.1.-Températw-es

Selon DAJOZ (2006) et RAMADE (2009), la température est l'élément du climat le plus important étant donné que tous les processus métaboliques en dépendent. Elle conditionne la répartition de la totalité des espèces et des communautés d'êtres vivants dans la biosphère. Elle agit directement sur les activités enzymatiques et sur toute une série de phénomènes physico-chimiques extrêmement importants au niveau cellulaire (RAMADE, 2003).

Les données thermiques qui caractérisent la région de Jijel en 2015 sont reportées dans le Tableau 1.

Tableau 1- Températw-es mmnna, maxima et moyennes de la région d'étude en 2015(0.N.M.J., 2015).

Paramètres 1

II

III

IV

V

VI

VII

VIII

IX X XI

XII

M°C. 16,7 14,9 18,6 21,5 25,2 28,2 32,5 32,1 28,9 25,6 20,9 19,4

m°C 7,0 7,5 9,0 11,3 14,8 18,0 21,0 22,3 20,5 16,8 11,7 7,7

(M+m)/2 11,85 11,2 13,8 16,4 20 23,1 26,75 27,2 24,7 21,2 16,3 13,55

M: Moyenne mensuelle des températw-es maxima

(16)

Chapitre 1- Présentation de la région de Jijel

m: Moyenne mensuelle des températures minima

(M+m)/2: Moyenne mensuelle des températures

Il est à remarquer que le mois la plus froid en 2015 est le mois de février avec une moyenne

de l l,2°C (Tab.l). Par contre le mois le plus chaud est le mois d'août avec une température moyenne mensuelle égale à 27 ,2°C.

1.2.2.2.-Pluviométrie

La pluie constitue un facteur écologique d'importance fondamentale non

seulement pour le fonctionnement et la répartition des écosystèmes terrestres mais aussi pour certains écosystèmes limniques tels que les mares et les lacs temporaires (RAMADE, 2003). Les données pluviométriques enregistrées dans la région d'étude sont reportées dans le tableau 2.

Tableau 2-Précipitations mensuelles de la région de Jijel en 2015(0.N.M.J., 2015).

Paramètres

I

II

III

IV

V

VI

VII VIII

IX

X

XI

XII

P(mm) 131,5 121,3 86,9 83,9 50,22 15,86 3,1 15,15 63,80 93,9 158,9 185, 8

A Jijel, le mois le plus pluvieux est le mois de décembre avec 185,8 mm par contre le mois le plus sec est juillet avec 3,lmm (Tab. 2).

1.2.2.3. -Synthèse climatique

La synthèse climatique consiste à déterminer la période sèche et la période humide par le biais du diagramme ombrothermique de Gaussen ainsi que l'étage bioclimatique de la région de Jijel grâce au Climagramme pluviothermique d'Emberger.

1.2.2.3.1.-Diagramme ombrothermique de Gaussen

Cet indice a été proposé par Gaussen en 1952. Il est largement utilisé pour sa simplicité et son efficacité (REBBAS, 2014). Un diagramme ombrothermique présente conjointement les données relatives aux précipitations et à la température pour une station

Total

(17)

Chapitre 1- Présentation de la région de Jijel

donnée. Il permet de déterminer quel est le climat de cette station (GUETTALA, 2010).Il tient compte des précipitations et des températures moyennes mensuelles qui sont portées sur deux axes, sa formule est: P = 2 T (P : précipitations mensuelles en mm, T : température moyenne mensuelle en °C.). Cette représentation met en évidence les périodes sèches et les périodes pluvieuses. On souligne une période sèche, chaque fois que la courbe des précipitations passe au-dessous de la courbe des températures.

Dans la présente étude, le diagramme ombrothermique montre la présence de deux périodes, une courte et sèche commence de la fin du mai jusqu'au début de septembre. Les autres mois correspondent à la période humide. Elle dure 9 mois environ.

1.2.2.3.2.- Climagramme d'Emberger

Le quotient pluviothermique d'Emberger (1930,1955) est spécifique du climat méditerranéen. (CHERMAT, 2013). Le calcul du quotient Q2 est possible grâce à la formule suivante

Qi

=

3,43 x P / (M - m) Q2: Quotient pluviothermique d'Emberger

P : Moyenne des précipitations annuelles exprimées en mm. M : Moyenne des températures maxima du mois le plus chaud m. : Moyenne des températures minima du mois le plus froid

Pour la région de Jijel, la valeur du quotient pluviométrique calculée sur une période de 21 ans (1995- 2015) est égale à 192,26. En projetant cette valeur sur le Climagramme d'Emberger, il apparaît que cette région est sise dans l'étage bioclimatique humide à hiver doux.

1.3.-Facteurs biotiques de la région d'étude

Dans ce qui va suivre, les données bibliographiques concernant la faune et la flore de la région de Jijel sont développées.

(18)

Chapitre 1- Présentation de la région de Jijel 50 Il) Il) CD c

...

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a.

Il Ill IV V VI VII VIII IX X XI XII

- Températures °C -+-Précipitations mm

[TI

Période sèche Période humide

(19)

-5 • .,i .3 Ti". f101d

1

1

1 () 1 0 ·2 -1 0 Froid Frais

Chapitre 1- Présentation de la région de Jijel

+.t ~5 H' Tempére +7 Humide +s +11 Chaud Saharien - JO Jll Il~ Tr~ ch.:1ud

Fig. 3 - Climagramme d'Emberger (1995-2015)

(20)

1

1

Chapitre 1- Présentation de la région de Jijel

1.3.1- Faune de la région de Jijel

D'après P.N.T (2016), la faune de Jijel est représenté par le singe magot (Macacasylvanus), la loutre(Lutrinae),la genette commune (Genettagenetta), les deux chats sauvages(F elissilvestris), l'hyène rayée(hyaena Hyaena) ,grenouille rieuse(Ranaridibunda), le discoglosse peint(Discoglos suspiictus),Le crapaud commun (Bufo bufo ),salamandre tachetée(Salamandra sa/amandra),la tortue mauresqe (Testudograeca),tarente de Mauritanie ou Gecko(Tarentula mauritanica), le caméléon commun(Chamaleo vulgaris)

Selon CHEKHBAB et BOUSSEBT, (2009) Les espèces animales observées sont le sanglier (Sus scrofa), le Iièvre(Lepus), la Perdrix grise (Perdix perdix), le renard roux (Vulpes vulpes), ainsi que les oiseaux carnivores protégés.

1.3.2-Flore de la région de Jijel

La superficie forestière est estimée à 115000 ha, elle représente 47,98 % de la superficie totale de la wilaya. Les forêts productives y occupent 57000 ha. Les essences qui occupent les forêts de Jijel sont le chêne liège (4720 ha), le chêne zène et afares (7750 ha), le chêne vert (342 ha) et le pin maritime (1140 ha). La superficie maquis et broussailles est estimée quand à elle à 58000 ha. La végétation naturelle qui correspond aux forêts, maquis et broussailles totalise donc 173000 ha soit 72, 18% du territoire de la wilaya. Cette formation est présente pratiquement sur toutes les communes avec un taux de couverture variable (BOUDJEDJOU, 2010).

(21)
(22)

Chapitre II - Matériel et Méthodes Chapitre II - Matériel et Méthodes

Le choix des différentes stations et les techniques employées sur le terrain et au laboratoire sont traitées. Cette partie est suivie par les méthodes d'exploitation des résultats.

2.1.- Le choix et description des stations

Le présent travail est réalisé dans deux stations différentes. Celles du campus universitaire de Jijel et du campus universitaire de Tassoust.

2.1.1.- Campus universitaire de Jijel

Cette station se situe au sein de la ville de Jijel (Fig. 4). Le campus est un ensemble de bâtiments pédagogiques dont le taux d'occupation du sol par le couvert végétal est moyen. Il est à noter la présence de quelques espèces végétales comme la Ronce sauvage Rubusulmi folius, la Rose de chine Hibiscus rosa-sinensis et le Romarin Rosmarinus ojjicinalis

2.1.2. - Campus universitaire de Tassoust

La station de Tassoust est également composée d'un ensemble de bâtiments pédagogiques entre lesquels les pots Barber sont installés (Fig. 5). Parmi les espèces végétales présentes au sein de ce campus, il est à citer : la Ronce sauvage Rubus fruticosus, le Genévrier Juniperus oxycedrusetle Pin maritime Pinus pinaster.

2.2.- Les méthodes utilisées sur le terrain

Les méthodes d'échantillonnages des insectes sont nombreuses, parmi lesquels les méthodes classiques, elles doivent permettre dans tous les cas la récolte d'insectes ou d'acariens en bon et propre état (FRANCK, 2008). Dans la présente étude, trois méthodes sont employées pour récolter les Arthropodes. Il s'agit de la technique des pots Barber, du Filet fauchoir et de la capture à main. L'échantillonnage est effectué mensuellement durant les mois de février, mars et avril de l'année 2016.

(23)

Chapitre II - Matériel et Méthodes

Fig. 4- Campus universitaire de Jijel (Photo Originale, 2016)

Fig. 5 - Campus universitaire de Tassoust (Photo Originale, 2016)

(24)

Chapitre II- Matériel et Méthodes

2.2.1.- L'utilisation de la technique des pots Barber

L'emploi des pièges d'interception, encore connus sous le nom de « pièges de Barber » est une méthode fréquemment utilisée pour capturer les insectes qui se déplacent à la surface du sol (Fig. 6). Elle peut être utilisée pour recenser les arthropodes du sol (FRANCK, 2008).Ce genre de piège permet surtout la capture de divers arthropodes marcheurs ainsi qu'un grand nombre d'insectes volants qui viennent se poser à la surface ou qui y tombent emportés par le vent (DJIOUA et SADOUDI-ALI AHMED, 2014). Concernant le nombre de pièges, la plupart des auteurs, s'accordent pour l'utilisation de 10 à 20 pots selon la surface de la station, permettant ainsi d'avoir un échantillonnage représentatif (BEDDIAF et al, 2014). Pour la présente étude, 8 pots uniquement sont utilisés pour chaque station.

Les pièges utilisés sont constitués de boites de conserve métalliques de tomate, de confiture ou de lait en poudre de 1 décimètre cube de contenance et d'une ouverture de 10 cm de diamètre sont enterrés jusqu'au bord supérieur de façon créer un puits dans lequel les insectes marcheurs vont tomber (CUCHERAT et DEMUYNCK,2008).Les pots sont remplis au tiers de leur contenu avec du liquide de conservation : eau et une pincée de détergent (Quelques gouttes de liquide vaisselle), afin d'empêcher l'évasion des insectes (HAXAIRE et VILLEMANT, 2010).Selon BENKHELIL (1992), les pièges sont placés selon la méthode des transects. C'est une ligne matérialisée par une ficelle le long de laquelle une dizaine de pièges sont installés à intervalles de 5 mètres. Les pots demeurent en place sur le terrain durant 24 heures seulement d'abord pour éviter de perturber les populations d' Arthropodes et d'autre part pour réduire les risques de ne pas retrouver les pièges-trappes(SOUTTOU et al, 2015).Cette opération est répétée une fois par mois pour des deux stations. Le contenu des pots est récupéré dans des boites de Pétri afin de les déterminer ultérieurement dans le laboratoire de la faculté. Il est bien noté sur chaque boite le code du piège dans lequel est prélevé l'échantillon, ainsi que la date du prélèvement et le numéro de la station (MARCHAL, 2011).

2.2.1.1.-Avantages

Cette technique est particulièrement efficace pour les individus des populations d'insectes aptères, les insectes se tenant majoritairement dans la litière et la matière en décomposition, ainsi qu'au printemps pour les individus plus faibles sortants de dormance et étant incapables de voler (LANTEIGNE, 2011).Ils ont été utilisés pour réaliser des inventaires d'espèces entomologiques et des estimations de l'abondance des populations (BAGHEM, 2012).

(25)

Chapitre II- Matériel et Méthodes

Fig. 6- Pot Barber (Photo Originale, 2016)

(26)

Chapitre II- Matériel et Méthodes Il est aisé de mettre en œuvre cette méthode sur le terrain. Elle ne demande pas de gros moyens,

juste des pots, de l'eau et du détergent. Elle permet de capturer toutes les espèces d'arthropodes qui passent du côté des pots.

2.2.1.2.-Inconvénients

Il est évident que tout piégeage, fatalement exhaustif pour ce qui concerne les Insectes, s'il est intensif, provoque une raréfaction de la faune environnante donc une baisse notable des échantillons, jour après jour (ROTH, 1972).Un des désavantages de cette méthode est par rapport à la conservation des individus capturés. Ceux-ci se retrouvent bien souvent endommagés par l'eau et par le fait même, plus difficile à identifier (LANTEIGNE, 2011 ).Le contenu des pots Barber doit être récupéré 24 h après leur installation sur le terrain. Dans le cas contraire, les échantillons récoltés risquent d'être attaqués par des moisissures, de fermenter et de pourrir. Et aussi les pots peut attaquer par les grande animaux telle que le sanglier, De même, l'excès d'eau, en cas de forte pluie, peut inonder les boites dont le contenu déborde entraînant, vers l'extérieur les arthropodes capturés.

2.2.2.- L'utilisation de la technique de Filet fauchoir

Cette méthode consiste à passer vigoureusement « faucher » un solide Filet à insectes dans la végétation et permet d'attraper grand nombre d'orthoptères (et bien d'autres insectes) sans les avoir repérés auparavant et de couvrir rapidement une grande surface(DIAB et DEGHICHE, 2014).Le "fauchage consiste à marcher en balayant les herbes devant soi avec un Filet robuste de façon à recueillir les insectes qui sont brutalement détachés de leur support et happés au passage(Fig.

7).C'est la méthode idéale, pour attraper des criquets, des sauterelles, des punaises, des coccinelles et divers autres coléoptères. La technique du Filet fauchoir permet de récolter de tout petits insectes,

qui passeraient inaperçus autrement (BRUNET- DUNAND, 2013). Le Filet se compose de trois parties : le cercle, la poche et le manche. Le " cercle " de forme triangulaire a un rendement 10 fois supérieur par rapport à un vrai cercle. Il mesure environ 40 cm de côté. Il est fabriqué en aluminium ou en acier. La poche est faite en tulle solide (tissu aéré et résistant). Il ne faut pas utiliser de la toile qui tend à abîmer les insectes fragiles et qui crée une surpression à l'intérieur de la poche, rejetant ainsi les petits insectes vers l'extérieur. Le manche est réalisé dans

(27)

Chapitre Il - Matériel et Méthodes

Fig. 7 - Filet fauchoir (Photo Original, 2016)

(28)

Chapitre II -Matériel et Méthodes

un goujon de bois ou de métal. Il mesure de 80 centimètres à un mètre (CHAUVELIER et MANIL, 2013). Six sorties ont été réalisées depuis le 28 février 2016 jusqu'au mois d'avril 2016. Les insectes capturés sont récupérés à chaque fois dans les sachets en matière plastique renfermant le

produit toxique. La date et le lieu de capture sont mentionnés. Les individus sont ensuite récupérés dans des boites de Pétri puis conservés pour les déterminer au laboratoire.

2.2.2.1.-Avantages

Le Filet fauchoir, permet de capturer des insectes, pour la plupart du temps, non endommagés. Lorsque ce Filet est utilisé pour faucher les herbes et arbres, de nombreux individus peuvent être récoltés en un essai (ROTH, 1967).De nombreux Homoptères et Hétéroptères ont été récoltés par le maniement de cet outil. De plus ce Filet nous a permis de capturer aussi des Diptères

Tipulidés, et autres insectes volants (CHAUVELIER et MANIL, 2013).L'emploi du Filet fauchoir est pas coûteux car il nécessite tout au plus qu'un m2 de tissu fort de type drap et un manche en

bois. La technique de son maniement est facile et permet aisément la capture des insectes aussi bien ailés au vol que ceux exposés sur la végétation basse (DAMERDil,2014).C'est une méthode d'étude qualitative permettant de déterminer la richesse des espèces existant dans un milieu donné. Cette technique donne des indications sur le type de répartition des différentes espèces présentes dans la région d'étude (ROTH, 1967).

2.2.2.2.-Inconvénients

Un problème se pose au moment de récupérer les insectes dans le Filet. Le fauchage n'est possible que par temps sec. Dans le cas contraire, il faut attendre plusieurs heurs après le lever du soleil, temps nécessaire pourpermettre l'évaporation de rosée et évité de mouiller la toile du Filet fauchoir (CHAUVELIER et MANIL, 2013). Le fauchage fournit des indications plutôt que des données précises qui varient selon l'utilisateur, l'activité des insectes et les conditions atmosphériques, au moment de son emploi (BENKHELIL, 1991 ). Selon le même auteure l'utilisation du Filet fauchoir exige une certaine technicité dans son maniement.

(29)

Chapitre II- Matériel et Méthodes

2.2.3.- Capture à main

C'est une méthode de capture active c'est-à-dire qui exige la présence de l'opérateur sur les lieux au moment de la capture. Cette méthode est adaptée pour les espèces de grandes tailles et caractéristiques, pour lesquelles l'observation à vue est possible.

Il suffit d'utiliser une pince entomologique pour récupérer les espèces qui sont observés à l'œil nu.

Ces espèces sont mises dans des boites de Pétri en plastique à fin de les déterminer au niveau du laboratoire (BOUDJARADA, 2014) (Fig. 8).

2.2.3.1.- Avantages de la capture à main

C'est la méthode la plus simple et la plus couramment pratiquée. Elle permet d'avoir des informations sur la composition et la richesse spécifique (MERABET, 2014).La capture directe est une technique moins coûteuse facile à pratiquer. Elle est utilisée dans tout le temps et dans tous les milieux pour déterminer la présence-absence des arthropodes. C'est une méthode qualitative capable de donner une image réelle sur la diversité du milieu (HERRAMA et BOUNABI, 2014).

2.2.3.2.-Inconvénients de la capture à main

C'est une méthode influencée par les conditions météorologiques, l'heure de l'observation, les qualités et les performances de l'opérateur (MERABET, 2014).Elle nécessite beaucoup du temps et une équipe qui renferme plusieurs personnes s'il s'agit d'un échantillonnage au sein des aires importantes (HERRAMA et BOUNABI, 2014).

2.3.- Les méthodes utilisées au laboratoire

Après la collecte des Arthropodes sur le terrainpour chaque sortie et selon les différentes méthodes d'échantillonnage (pot Barber, Filet fauchoir, capteur à main), les échantillons sont analysés au laboratoire en commençant par le triage des spécimens récoltés. Les espèces collectées sont dénombrées ensuite identifiées par Mme DERDOUKH en se basant sur les clés de détermination et boite de collection de référence et en utilisant la loupe binoculaire.Chaque boite de Pétri contient au départ des spécimens mélangés et étiquetée avec les renseignements nécessaires.

(30)

Chapitre II- Matériel et Méthodes

(31)

Chapitre II- Matériel et Méthodes 2.4.- Exploitation des résultats

Les résultats obtenus sont exploités d'abord par la qualité d'échantillonnage, puis par des indices écologiques.

2.4.1.- Qualité d'échantillonnage

Selon NICHANE et KHELIL(2014), La qualité de l'échantillonnage est un indice qui nous permet de déterminer si notre échantillonnage est bon ou non. Elle est représentée par le rapport a/N

(BLONDEL, 1975).

a: est le nombre des espèces observées une seule fois, en un seul exemplaire N est le nombre de relevés.

Plus le rapport a/N est petit (tend vers 0), plus la qualité est bonne, dans ce cas le nombre de relevés est suffisant. Il est calculé pour les espèces capturées dans les pots Barber et le Filet fauchoir

2.4.2. - Exploitation des résultats par les indices écologiques

Les indices écologiques utilisés dans cette étude sont les indices de composition et de structure

2.4.2.1.- Utilisation des indices écologiques de composition

Les indices écologiques de composition comme les richesses totales ennes,

~.J...i;IJI.,

l'abondance relative, la fréquence d'occurrence et la constance sont utilisés pq

~~)e

s

résultats obtenus sur les espèces capturées dans les pots Barber et le Filet fauc

ef;.

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---2.4.2.1.1. -Richesse totale

La richesse spécifique d'un peuplement (S) est le nombre des espèces qui le constituent

(BARBAULT, 2003). Cet indice S peut être utilisé pour analyser la structure taxonomique du peuplement (GRALL, COÏC, 2006).

(32)

Chapitre II- Matériel et Méthodes 2.4.2.1.2. - Richesse moyenne

Elle correspond au nombre moyen d'espèces présentes dans un échantillon du biotope dont la surface a été fixée arbitrairement, La richesse moyenne permet de calculer l'homogénéité du peuplement (RAMADE, 2003).

2.4.2.1.3. - Abondance relative

Selon OUICI et DJOUDI (2015), l'abondance relative est le pourcentage des individus de l'espèce (ni) par rapport au total des individus N toutes espèces confondues. Elle se calcule comme suit:

AR % = ni/N x 1 OO

ni: nombre d'individus d'une espèce i.

N: nombre total des individus toutes espèces confondues

2.4.2.1.4. - Fréquence d'occurrence et constance

Selon (DAJOZ, 1982), La fréquence d'occurrence d'une espèce est le rapport exprimé en pourcentage du nombre de prélèvements où cette espèce est notée au nombre total de prélèvements effectués:

FO (%) = Pi/ p X 100 Pi : nombre de relevés contenant l'espèce étudiée.

P : nombre total des relevés effectués

Selon la valeur de FO %, on distingue les catégories suivantesHAMADI et al. (2013): -Des espèces omniprésente si : FO % = 1 OO %

- Des espèces constantes si 75% :SC :S 100%. - Des espèces régulières si 50% :SC :S 75%. - Des espèces accessoires si 25% :SC :S 50%. - Des espèces accidentelles si 5% :S C :S 25%. -Des espèces rares si C<5%

(33)

Chapitre II- Matériel et Méthodes

2.4.2.2. - Utilisation des indices écologiques de structure

Les indices de structure employés dans le présent travail sont l'indice de la diversité de Shannon-Weaver et de l'équirépartition.

2.4.2.2.1. - Indice dela diversité de Shannon- Weaver

Selon GREGOIRE et al.(2013), l'indice de Shannon permet d'exprimer la diversité en

prenant en compte le nombre d'espèces et l'abondance des individus au sein de chacune de ces espèces. Ainsi, une communauté dominée par une seule espèce aura un coefficient moindre qu'une communauté dont toutes les espèces sont codominance. Cet indice est calculé selon la formule suivante:

H' = - L pi log 2 pi H' : Indice de diversité de Shannon-Weaver

pi : Probabilité de rencontrer 1' espèce i obtenue par 1' équation suivante :

pi =ni/N

ni : Nombre des individus de 1' espèce i

N: Nombre total des individus de toutes les espèces présentes soit dans les pots Barber ou le Filet fauchoir.

2.4.2.2.2.- Indice d'équitabilité

Selon (RAMADE, 2009) l'équitabilité est le rapport de la diversité observée (H') à la diversité maximale (H'max.), il propose de l'obtenir de la façon suivante:

E=H' /H' max.

E: Indice d"équitabilité

H' : Indice de diversité de Shannon-Weaver

H' max. : Diversité maximale, donnée par H' max. = log 2 S S: Richesse totale exprimée en nombre d'espèces.

L'équitabilité Etend vers 0 lorsqu'une espèce domine largement le peuplement etelle est égale à 1 lorsque toutes les espèces ont la même abondance (SOUTTOU etal, 2007).

(34)
(35)

Chapitre ID - Résultats

Chapitre

m -

Résultats obtenus sur I' Arthropodofaune de la région de Jijel

Dans ce chapitre, l'ensemble des résultats obtenus dans les stations d'étude sont présentés technique par technique. D'abord sous forme d'une liste globale des Invertébrés piégés ensuite, ceux obtenus par les pots Barber et le Filet fauchoir sont traités par les indices écologiques.

3.1.-Exploitation des résultats obtenus par la technique des Pots Barber

Les résultats obtenus par l'utilisation des pots Barber dans le Campus Universitaire de Jijel et celui de Tassoust sont notés dans les paragraphes suivants. D'abord sous forme d'un tableau d'inventaire,

en suite ils sont exploités à l'aide de la qualité d'échantillonnage et des indices écologiques.

3.1.1.-Inventaire des espèces d'invertébrés capturées dans les pots Barber

Les effectifs et les abondances relatives des espèces d'invertébrés présentes dans les stations d'étude piégés dans les pots Barber sont regroupés dans le tableau 3.

Dans le Campus Universitaire de Jijel et durant les trois mois d'échantillonnage de l'année 2016, 655 individus échantillonnés sont repartis entre 50 espèces, 19 ordres et 37 familles (Tab. 3). Les Insecta sont les plus représentés avec 407 individus (AR%= 62,14%). En termes d'espèce, ce sont les Diptera qui dominent avec 9 espèces. Les Aranea et les Coleoptera viennent en deuxième position avec 8 espèces. Au sein des Hymenoptera , l'espèce la plus fréquente est Monomorium

sp.avec 151 individus (AR%= 23,1 %). Sminthuris sp. participe avec 72 individus (AR% =11 %). Pour ce qui concerne la deuxième station, 501 individus piégés ont été répartis entre 54 espèces, 19 ordres et 41 familles. Il est à remarquer également la dominance de la classe des Insecta avec 391 individus (AR % = 79 %). Les Diptera dominent avec 9 espèces, suivis des Coleoptera qui occupent le deuxième rang avec 7 espèces. Par contre les Hymenoptera contribuent avec 6 espèces dont l'espèce la plus représentée estMonomorieum sp. avec 255 individus (AR%= 51,5%).

(36)

Chapitre ill -Résultats

Tableau 3 -Effectifs et abondances relatives des espèces d'invertébrés capturées dans les deux

stations

Taxons Stations C.U.J C.U.T Classes Ordres Familles Espèces Ni AR% Ni AR%

Limacidae Limax sp. 6 0,92 1 0,20

Cochelicilidae Cochlicella acuta 1 0,15 18 3,64

Fructicicolo lanuginosa 4 0,61 4 0,81

Gastropoda Pulmonea sp.ind.

-

-

1 0,20 Helicidae Sphincterochila

candidissima

-

-

2 0,40

Helix aspersa -

-

3 0,61

Subulinidae Rumina decollata

-

-

2 0,40

Chilopoda F. ind. Chilopoda sp. ind. 3 0,46 1 0,20 Myriapoda Lithobiidae lithobius sp.

-

-

1 0,20

Diplopoda Iulidae lulus sp. 55 8,40 1 0,20

Crustacea Isopoda Oniscidae sp. ind. 70 10,69 27 5,45

Aranea sp. ind. 6 0,92 8 1,62

F. ind. Aranea sp. 1 1 0,15 -

-Aranea sp. 2 2 0,31

-

-Aranea Dysderidae Dysdera sp. 4 0,61 5 1,01

Drassidae sp. ind. 6 0,92 9 1,82

Thomisidae sp. Ind 1 0,15

-

-Lycosidae sp. ind. 1 0,15 8 1,62

Arachnida Salticidae sp. ind. 1 0,15 5 1,01

F. ind. Acari sp.

-

-

2 0,40

A cari Acari sp. 2 13 1,98 5 1,01

Oribatidae sp. ind. 62 9,47 3 0,61

Oribates sp.

11

1,68

-

-Phalangida Phalangida sp. ind. -

-

3 0,61

Ricinuleida sp.

F. ind. 1 0,15

ind. Ricinuleida sp. ind.

-

-Pseudoscorpionida F. ind. Pseudoscorpionda sp. ind. -

-

1 0,20 F. ind. Podurata sp. ind. 67 10,23 20 4,04 Podurata Entomobryidae sp. ind. 26 3,97 6 1,21 Sminthurididae Sminthuris sp. 72 10,99 2 0,40 Dermaptera F. ind. Dermoptera sp. ind. 1 0,15

-

-Insecta Tyhsanoptera F. ind.

Thysanoptera sp. ind. 1 0,15 1 0,20

Blattoptera Blattidae Blattidae sp. 1

-

-

2 0,40

Blattidae sp. 2

-

-

2 0,40

Orthoptera Acrididae Acrididae sp. ind. 1 0,15 5 1,21 Gryllidae Gryllilus sp. ind.

-

-

2 0,40

(37)

Chapitre ID - Résultats

Homoptera Jassidae J assidae so. ind. 2 0,31 11 2,22

Aohidae so. ind. 1 0,15

-

-Hemiptera Coreidae Coreidae sp. ind. 5 0,76 -

-F. ind. Coleootera so. ind. 1 0,15 2 0,40

Carabidae Ditomus sp. 1 0,15 -

-Pterotichidae Pterostichidae so. ind. -

-

1 0,20

Harpalidae Harvalus so.

-

-

6 1,21

Scarabeidae Aphodius sp. 1 0,15 3 0,61

Coleoptera Anthicidae Anthicus floral is 5 0,76

-

-Dermestidae Dermestes sp. 1 0,15 1 0,20

Tenebrionidae Asida sp. 1 0,15 -

-Apionidae Aoionidae so. ind. 1 0,15 -

-Curculionidae Otiorrhynchus sp. 1 0,15 1 0,20 Buprestidae Buprestidae sp. 2 -

-

1 0,20 Hymenoptera sp. ind. 4 0,61

-

-F. ind. 2 0,31 Hvmenootera so. 1

-

-Braconidae Braconidae so. ind. 3 0,46 4 0,81 Hymenoptera Ichneumonidae Ichneumonidae so. ind. 5 0,76 2 0,40

Monomorium so. 151 23,05 255 51,52 Formicidae Pheidole vallidula 3 0,46 17 3,43

Messor barbara

-

- 2 0,40 Tetramorium so. -

-

1 0,20 Diptera sp. ind. 1 0,15

-

-Cvclorrhaoha so. ind. 1 0,15 6 1,21 Cvclorrhapha so. 1 15 2,29

-

-F. ind. 16 2,44 4 0,81 Cvclorrhaoha so. 2 Cvclorrhapha sp .3 9 1,37 4 0,81 Nematocera sp. Ind 2 0,31 16 3,23 Diptera sp. ind. 2 0,31

-

-Tipulidae Ttvula sp. 1 0,15 -

-Sarcophagidae SP. ind. 4 0,61 3 0,61 Sciaridae sp. ind.

-

-

4 0,81 Culicidae sp. ind.

-

-

3 0,61 Cecidomyidae sp. ind. - - 1 0,20 Calliphoridae sp. ind. -

-

2 0,40

Ni: Nombres d'individus; AR%: Abondances relatives; - : Absence de valeur

(38)

Chapitre ID -Résultats

Dans ce qui va suivre les résultats obtenus par la technique de pot Barber sont exploités par la richesse totale et moyenne, l'abondance relative, la fréquence d'occurrence et la constance.

3 .1.2.2.1.1. -Richesse totales et moyennes des espèces d' Arthropodes

Les valeurs des richesses totales et moyennes des espèces enregistrées à Jijel et à Tassoust sont reportées dans le tableau 5.

Tableau 5-Richesses totales et moyennes des Arthropodes piégés à Jijel et à Tassoust.

Stations C.U.J. C.U.T.

~

II III IV L:Mois II III IV L:Mois

s

s

22 23 20 16 29 24

47 47

Sm 21,66 23

S : Richesse totale ; Sm : Richesse moyenne

Le nombre d'espèces d'Arthropodes recensées par la méthode des pots Barber varie d'un mois à un autre et d'une station à une autre (Tab. 5). A Jijel, la richesse totale est égale à 47espèces. La même

valeur signalée à Tassoust. La richesse la plus élevée est notée en mars avec 29 espèces à Tassoust. La richesse moyenne la plus forte est enregistrée également dans la même station avec 23 espèces. 3.1.2.2.1.2.-Abondance relative des espèces capturées dans les pots Barber

au sein de deux stations

Les valeurs des abondances relatives calculées mois par mois et station par station durant la période allant du février jusqu'au avril 2016 sont notées dans le tableau 6.

Dans le Campus Universitaire de Jijel, 644 individus et 47 espèces sont recensés (Tab.6, Fig. 9 à

14). En février, l'espèce la plus fréquente est Sminthuris sp. avec 60 individus (AR%= 26,7 %).

Par contre en mars c'est Oniscidae sp. ind. Est la mieux représentée avec 62 individus (AR% =

31,8 %) . Monomorium sp. contribue le plus durant le mois d'avril, soit 122 individus (AR%= 54,5 % ). Les autres espèces sont faiblement représentées. Concernant le Campus Universitaire de Tassoust, 470 individus et 47 espèces sont inventoriées (Tab. 6). Il est à souligner que

(39)

Chapitre

m -

Résultats

Monomorium sp. participe le plus durant les trois mois avec respectivement en février 59 individus

(AR % = 49,6 %), en mars 46 individus (AR% = 37,1%) et en avril 150 individus (AR % =

66,1 %). Les autres espèces interviennent avec des valeurs d'abondances relatives basses.

Tableau 6-Effectifs et abondances relatives des espèces d' Arthropodes capturées dans les deux Stations.

Stations C.U.J. C.U.T.

Mois

II II IV II III IV

Espèces Ni AR% Ni AR% Ni AR% Ni AR% Ni AR% Ni AR%

Chilopoda sp. ind. 3 1,33

-

-

- -

-

-

1 0,81

-

-lithobius sp.

-

-

-

-

-

-

-

-

1 0,81

-

-lulus sp. 37 16,44 14 7,18 4 1,79

-

-

-

- 1 0,44 Oniscidae sp. ind. 5 2,22 62 31,79 3 1,34 4 3,36 3 2,42 20 8,81 Aranea sp. ind. -

-

5 2,56 1 0,45 2 1,68 2 1,61 4 1,76 Aranea sp. 1 1 0,44

-

-

-

-

-

-

-

-

-

-Aranea sp. 2 2 0,89

-

-

-

-

- -

-

-

-

-Dysdera sp. 2 0,89

-

-

2 0,89 -

-

- - 5 2,20 Drassidae sp. ind.

-

- 4 2,05 2 0,89 2 1,68 5 4,03 2 0,88 Thomisidae sp. ind

-

-

1 0,51

-

-

-

-

-

-

-

-Lycosidae sp. ind.

-

-

1 0,51

-

-

1 0,84 2 1,61 5 2,20 Salticidae sp. ind.

-

-

1 0,51

-

-

-

-

1 0,81 4 1,76 Acari sp.

-

-

-

- -

-

2 1,68

-

-

- -Acari sp. 2

-

-

1 0,51 12 5,36

-

-

3 2,42 2 0,88 Oribatidae sp. ind.

-

-

13 6,67 49 21,88

-

-

-

-

3 1,32 Oribates sp. 11 4,89

-

-

-

-

-

-

-

-

-

-Phalangida sp. ind. - -

-

-

-

-

1 0,84 2 1,61

-

-Ricinuleida sp. ind.

-

-

-

-

1 0,45

-

-

-

-

-

-Pseudoscoroionda sp. ind.

-

-

-

-

-

-

-

-

1 0,81 - -Podurata sp. ind. 50 22,22 17 8,72 -

-

15 12,61 4 3,23 1 0,44 Entomobryidae sp. ind.

-

-

21 10,77 5 2,23

-

-

3 2,42 3 1,32 Sminthuris sp. 60 26,67 12 6,15

-

-

-

-

2 1,61

-

-Dermoptera sp. ind.

-

-

1 0,51 -

-

-

-

-

-

-

-Thvsanoptera sp. ind.

-

-

1 0,51

-

-

-

-

1 0,81 -

-Blattidae sp. 1

-

-

-

-

-

-

-

-

2 1,61

-

-Blattidae sp. 2

-

-

-

-

-

-

-

-

1 0,81 1 0,44 Acrididae sp. ind. -

-

-

-

1 0,45

-

-

3 2,42 3 1,32 Gryllilus sp. ind.

-

-

-

-

-

-

-

-

-

-

2 0,88 Jassidae sp. ind.

-

-

-

-

2 0,89

-

-

6 4,84 5 2,20 Aphidae sp. ind. - -

-

-

1 0,45

-

-

-

-

- -Coreidae sp. ind.

-

-

-

-

5 2,23

-

-

-

-

-

-Coleoptera sp. ind. 1 0,44 -

-

-

-

-

-

2 1,61

-

-32

(40)

Chapitre ID -Résultats Ditomus sp.

-

-

-

-

1

0,45

-

-

-

-

-

-Pterostichidae sp. ind.

-

-

-

-

-

-

1 0,84 -

-

-

-Harpa/us sp.

-

-

-

-

-

-

-

- 6 4,84

-

-Aphodius sp. 1 0,44

-

-

-

-

3 2,52

-

-

-

-Anthicusfloralis -

-

1 0,51 4 1,79

-

-

-

-

-

-Dermestes sp.

-

-

-

- 1 0,45 1 0,84

-

- - -Asida sp.

-

-

-

- 1 0,45 - -

-

-

-

-Apionidae sp. ind. 1 0,44

-

-

-

-

-

-

-

-

- -Otiorrhynchus sp. 1 0,44

-

-

-

-

1 0,84

-

-

-

-Buprestidae sp. 2

-

-

-

-

-

-

-

-

-

-

1 0,44 Hymenoptera sp. ind. -

-

4 2,05

-

- - -

-

-

-

-Hymenoptera sp. 1 2 0,89 -

-

-

-

-

-

-

-Braconidae sp. ind.

-

-

3 1,54

-

-

-

-

2 1,61 2 0,88 lchneumonidae sp. ind. 5 2,22

-

-

-

-

-

-

-

-

2 0,88 Monomorium sp. 14 6,22 15 7,69 122 54,46 59 49,58 46 37,10 150 66,08 Pheidole pallidula

-

-

-

-

3 1,34 15 12,61 - - 2 0,88 Messor barbara

-

-

-

-

-

-

-

-

-

- 2 0,88 Tetramorium sp.

-

-

-

-

-

-

1 0,84

-

-

-

-Diptera sp. ind. 1 0,44

-

-

-

-

-

-

-

-

-

-Cyclorrhapha sp. ind. 1 0,44

-

-

-

-

-

-

5 4,03 1 0,44 Cyclorrhapha sp. 1 9 4,00 6 3,08

-

-

-

-

-

-

-

-Cyclorrhapha sp. 2 16 7,11

-

-

-

- 4 3,36 -

-

-

-Cyclorrhapha sp .3 -

-

5 2,56 4 1,79 -

-

4 3,23 -

-Nematocera sp. Ind 1 0,44 1 0,51

-

-

7 5,88 5 4,03 4 1,76 Tipulidae sp. ind.

-

-

2 1,03

-

-

-

-

-

-

-

-Tipula sp. 1 0,44

-

-

- - -

-

-

- - -Sarcophagidae sp. ind. -

-

4 2,05

-

-

-

-

3 2,42 -

-Sciaridae sp. ind.

-

-

-

-

-

-

-

-

4 3,23

-

-Culicidae sp. ind.

-

-

-

-

-

-

-

-

3 2,42

-

-Cecidomyidae sp. ind. - -

-

-

-

-

-

-

1 0,81

-

-Calliphoridae sp. ind.

-

-

-

-

-

-

-

-

-

-

2 0,88

(41)

Chapitre m -Résultats

Podurata sp. ind. 22%

Fig. 9 - Abondances relatives des espèces Arthropodes capturées dans les pots Barber en février 2016 au C.U.J

Pheidole pallidula 13%

Monomorium---sp. 50%

Fig. 10 - Abondances relatives des espèces Arthropodes capturées dans les pots Barber en février 2016 au C.U.T

(42)

Entomobryidae sp. ind. 11 % Podurata sp. ind. 9% Chapitre ID - Résultats Oniscidae sp. ind. 32%

Fig. 11 -Abondances relatives des espèces Arthropodes capturées dans les pots Barber en

mars 2016 au C.U.T

Monomorium

sp. 37% Harpalus sp.

5%

Fig. 12.- Abondances relatives des espèces Arthropodes capturées dans les pots Barber en

(43)

Monomorium

sp. 54%

Chapitre ID - Résultats

Oribatidae sp. ind. 22%

Fig. 13.- Abondances relatives des espèces Arthropodes capturées dans les pots Barber en avril 2016 au C.U.J

Monomorium

sp. 66%

Jassidae sp.

ind. 2%

Fig. 14-Abondances relatives des espèces Arthropodes capturées dans les pots Barber en avril 2016 au C.U.T

(44)

Chapitre

ID -

Résultats

3.1.2.2.1.3.- Fréquences d'occurrence et constance

Les données concernant les fréquences d'occurrence des espèces capturée

dans les pots Barber à Jijel et à Tassoust sont notées dans le tableau 7.

Dans le Campus Universitaire de Jijel, les valeurs de la fréquence d'occurrence varient d'une

espèce à une autre (Tab. 7). Les espèces considérées comme espèces rares sont au nombre de 22,

telles que Aranea sp. l, Aranea sp. 2, Lycosidae sp. ind., Thysanoptera sp. ind. et Pterostichidae sp.

ind. avec FO % =4,17 %. Cette catégorie représente un taux très important, soit 45,8 %.

Tableau 7 - Fréquences d'occurrence des espèces d'arthropodes capturées grâce aux pots Barber dans la station de Jijel et Tassoust.

Stations C.U.J. C.U.T.

Espèces Na FO% Constance Na FO% Constance

Chilopoda sp. ind. 2 8,33 Accidentelle 1 4,17 Rare

Lithobius sp.

-

-

-

1 4,17 Rare

lulus sp. 11 45,83 Accidentelle 1 4,17 Rare

Oniscidae sp. ind. 5 20,83 Accidentelle 11 45,83 Accessoire

Aranea sp. ind. 3 12,50 Accidentelle 5 20,83 Accidentelle

Aranea sp. 1 1 4,17 Rare

-

-

-Aranea sp. 2 1 4,17 Rare - -

-Dysdera sp. 4 16,67 Accidentelle 3 12,50 Accidentelle

Drassidae sp. ind. 5 20,83 Accidentelle 7 29,17 Accessoire

Thomisidae sp. ind 1 4,17 Rare

-

-

-Lycosidae sp. ind. 1 4,17 Rare 5 20,83 Accidentelle

Salticidae sp. ind. 1 4,17 Rare 4 16,67 Accidentelle

Acari sp.

-

-

-

1 4,17 Rare

Acari sp. 2 6 25,00 Accidentelle 4 16,67 Accidentelle

Oribatidae sp. ind. 11 45,83 Accessoire 2 8,33 Accidentelle

Oribates sp. 15 62,50 Régulière

-

-

-Phalangida sp. ind.

-

-

-

3 12,50 Accidentelle

Ricinuleida sp. ind. 1 4,17 Accidentelle

-

-

-Pseudoscorpionda sp. ind.

-

-

-

1 4,17 Rare

Podurata sp. ind. 4 16,67 Accidentelle 7 29,17 Accessoire

Entomobryidae sp. ind. 7 29,17 Accessoire 3 12,50 Accidentelle

Sminthuris sp. 11 45,83 Accessoire 1 4,17 Rare

Dermoptera sp. ind. 1 4,17 Rare

-

-

-Thysanoptera sp. ind. 1 4,17 Rare 1 4,17 Rare

(45)

Chapitre ID -Résultats

Acrididae sp. ind. 1 4,17 Rare 3 12,50 Accidentelle

Grylli/us sp. ind.

-

-

-

1 4,17 Rare

Jassidae sp. ind.

-

-

-

5 20,83 Accidentelle

Aphidae sp. ind. 1 4,17 Rare

-

-

-Coreidae sp. ind. 2 8,33 Accidentelle

-

-

-Coleoptera sp. ind. 2 8,33 Accidentelle 1 4,17 Rare

Ditomus sp. 1 4,17 Rare

-

-

-Pterostichidae sp. ind. 1 4,17 Rare 1 4,17 Rare

Harpa/us sp.

-

-

-

3 12,50 Accidentelle

Aphodius sp. 1 4,17 Rare 3 12,50 Accidentelle

Anthicus floral is 3 12,50 Accidentelle

-

-

-Dermestes sp. 1 4,17 Rare 1 4,17 Rare

Asida sp. 1 4,17 Rare

-

-

-Apionidae sp. ind. 1 4,17 Rare

-

-

-Otiorrhynchus sp. 1 4,17 Rare 1 4,17 Rare

Buprestidae sp. 2

-

-

-

1 4,17 Rare

Hymenoptera sp. ind. 3 12,50 Accidentelle

-

-

-Hymenoptera sp. 1 2 8,33 Accidentelle

-

-

-Braconidae sp. ind. 2 8,33 Accidentelle 4 16,67 Accidentelle Ichneumonidae sp. ind. 3 12,50 Accidentelle 2 8,33 Accidentelle

Monomorium sp. 21 87,50 Constante 23 95,83 Constante

Pheidole pallidula 1 4,17 Rare 3 12,50 Accidentelle

Messor barbara

-

-

-

2 8,33 Accidentelle

Tetramorium sp.

-

-

-

1 4,17 Rare

Diptera sp. ind. 1 4,17 Rare

-

-

-Cyclorrhapha sp. ind. 1 4,17 Rare 7 29,17 Accessoire

Cyclorrhapha sp. 1 6 25,00 Accessoire

-

-

-Cyclorrhapha sp. 2 2 8,33 Accidentelle 3 12,50 Accidentelle Cyclorrhapha sp .3 5 20,83 Accidentelle 2 8,33 Accidentelle Nematocera sp. Ind 2 8,33 Accidentelle 7 29,17 Accessoire

Tipulidae sp. ind. 2 8,33 Accidentelle

-

-

-Tipula sp. 1 4,17 Rare

-

-

-Sarcophagidae sp. ind. 2 8,33 Accidentelle 3 12,50 Accidentelle

Sciaridae sp. ind.

-

-

-

2 8,33 Accidentelle

Culicidae sp. ind.

-

-

-

2 8,33 Accidentelle

Cecidomyidae sp. ind.

-

-

-

1 4,17 Rare

Calliphoridae sp. ind.

-

-

-

4 16,67 Accidentelle

FO % : Fréquence d'occurrence; - : Valeur absente

A Jijel, 18 espèces sont accidentelles. Il est à citer Oniscidae sp. ind. et Cyclorrapha sp. 3 avec une valeur de FO % égale à 20,8 %. Ainsi que Pudurata sp. ind. avec un taux de FO % =16,7%. Cette

(46)

Chapitre ID -Résultats

catégorie représente un taux de 37,5%. Le nombre des espèces dans la catégorie des accessoires

sont au nombre comme Sminthuris sp. et lulus sp. avec FO % = 45,83%. Cette catégorie participe

avec 12,5%. Le nombre des espèces dans la catégorie régulière est une seule espèce qui est Oribabes

sp avec F0=62,50%.Monomorium sp. est la seule espèce considérée comme constante. Elle intervient avec FO % = 87 ,5.

Egalement à Tassoust, les valeurs de la fréquence d'occurrence varient d'une espèce à une autre

(Tab. 7). Les espèces qui entrent dans la catégorie des accidentelles sont au nombre de 25 espèces.

Nous pouvant mentionner l'espèce Lycosidae sp. ind. (FO % = 20,8 %), Cyclorrapha sp. 3 (FO %

= 8,3%). Cette catégorie représente un taux de 53,2 %. Les espèces rares sont au nombre de 16

espèces comme Chilopodasp. ind., Thysanoptera sp. ind. et Pterostichidae sp. ind. (FO % =4,2 %).

Cette catégorie contribue avec un taux égal à 34,0 %. Quelques espèces sont accessoires telles que

Cyclorrapha sp.ind., Podurata sp. ind. avec FO %= 29,2 % et Oniscidae sp. ind. avec FO %=

45,83%. A Tassoust également Monomorium sp. est la seule espèce constante. Elle intervient avec

F0%=95,8%.

3.1.2.2.2.-Exploitation des résultats par les indices écologiques de structure

L'indice de diversité de Shannon-Weaver et celui de l'équirépartition sont pris en considération pour traiter les espèces d' Arthropodes capturées.

3.1.2.2.2.1.-Indice de diversité de Shannon-Weaver

Les valeurs de la diversité de Shannon-Weaver calculées à partir des Arthropodes piégés dans les stations de Jijel et e Tassoust sont placées dans le tableau 8.

Tableau8-Effectifs et valeurs de la diversité et de l' équirépartition des espèces capturées dans les pots Barber.

Stations C.U.J C.U.T.

Mois II III IV IMois II III IV IMois

Ni 225 195 224 644 119 124 227 470

s

22 23 20 47 16 29 24 47

H' max (bits) 4,48 4,54 4,34 5,58 4,02 4,88 4,61 5,78

H'(bits) 3,17 3,5 2,34 3,86 2,62 3,86 2,3 3,22

(47)

Chapitre

fil -

Résultats

N: Nombres d'individus; S: Richesses totales; H' : Indice de diversité de Shannon-Weaver H' max : diversité maximale; E : Indice d' équitabilité

Les valeurs mensuelles de la diversité de Shannon-Weaver (H') dans les deux stations varient

entre les mois. Elles fluctuent entre 2,3 bits en avril et 3,5 bits en mars à Jijel et entre 2,3 bits en avril et 3,9 bits en mars à Tassoust (Tab.8). Il apparait que la station de Jijel est la plus diversifiée durant les trois mois d'échantillonnage.

3.1.2.2.2.2.-Indice de l'équitabilité

Il est à remarquer que toutes les valeurs de l'équitabilité tendent vers lce qui implique que les effectifs des espèces en présence ont tendance à être en équilibre entre eux (Tab. 8).

3.2.- Exploitation des résultats obtenus par la technique de Filet fauchoir

Les résultats obtenus par le fauchage au sein des deux stations d'étude sont notés dans le paragraphe suivant, d'abord sous forme d'un tableau d'inventaire. Ensuite, ils sont exploités à l'aide de la qualité d'échantillonnages et des indices écologiques.

3 .2.1. - Inventaire des espèces capturées dans le Filet fauchoir

Les espèces collectées par le Filet fauchoir dans les deux stations sont reportées dans le tableau 9.

Tableau 9 - Effectifs et abondances relatives des espèces d'invertébrés capturées dans les deux stations.

Taxons Stations C.U.J C.U.T

Classes Ordres Familles Espèces Ni AR% Ni AR%

sp. ind. -

-

1 1,21

Helix aspersa

-

- 2 2,41

Gastropoda Pulmonea Helicidae Fruticicola

1 0,75 1 1,21

lanuf!,inosa

Cochlicella acuta

-

-

3 3,61

F. ind. Aranea sp. ind.

-

-

1 1,21

Drassidae sp. ind.

-

-

3 3,61 Arachnida Aranea Salticidae sp. ind.

-

-

1 1,21 Lycosidae sp. ind. -

-

1 1,21 Podurata Sminthurididae sp. 9 6,72

-

-Insecta

Thysanoptera F. ind. sp. ind. 1 0,75 -

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