HAL Id: jpa-00238243
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Submitted on 1 Jan 1884
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Sur l’équivalent électrochimique de l’argent
Mascart
To cite this version:
Mascart. Sur l’équivalent électrochimique de l’argent. J. Phys. Theor. Appl., 1884, 3 (1), pp.283-286.
�10.1051/jphystap:018840030028301�. �jpa-00238243�
température
ou T estproportionnelle
à q, comme nous l’avons montré, par suitedq dt
est une constante, et la fonction de Carnotse réduit
à I q ,
parconséquent à T .
Il est bien vraiqu’alors
elle estl’inverse de la
température
absolue T. Mais alors on ne saurait s’en servir pour définir T; car c’est faire une sorte de cercle vi- cieux que de définir la fonction de Carnot en fonction de la tem-pérature absolue,
et de définir latempérature
absolue comme l’in-verse de la fonction de Carnot.
SUR L’ÉQUIVALENT ÉLECTROCHIMIQUE DE L’ARGENT;
PAR M. MASCART.
Dans un Mémoire
précédent (Journal
dePhisique,2e série,
t.
I,
p.i og), j’ai publié
le résultatd’expériences
faites avec unélectrodynamonlètre-balance
pour déterminer lepoids d’argent déposé
ou dissouspendant
une seconde par l’unité de courant.Le calcul
approchée
a donné(p. 1 16)
En évaluant les termes de
correction, j’avais
conclu que cepoids
devait être
multiplié
par1 ,oo96,
c’est-à-direporté
à 1 Img, 24.M. F. Kohlrausch avait obtenu un nombre
plus
élevé,II , 36,
etlord
Rayleigh (1 )
un nombremoindre,
I I , 19.Depuis
cetteépoque,
MM. F. et W. Kohlrausch
(2),
par de nouvellesexpériences,
onttrouvé
11,183
et lordRayleigh (3)
a donné lui-même la valeurtrès voisine i i , i 8. En
présence
de cet accord entre desexpérimen-
tateurs
habiles, j’ai
cru nécessaire de vérifier d’abord si les cor-rections que
j’avais
faites sont exactes;je
dois reconnaitre queje
m’étais
trompé.
Le facteuro,gg8 t 6 ( p. I I 8)
doit être manifeste-(1) Cambridge Proceedings, 26 novembre 1883.
(2) Sitzungsberichte der Ijh)/s.-med. Gesellscliaft zu Würzburg, 1884.
(3) y mars 1881.
Article published online by EDP Sciences and available at http://dx.doi.org/10.1051/jphystap:018840030028301
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ment
remplacé
paro,983, d’après
les données mêmes renferméesdans mon Mémoire, ce
qui
introduitdéjà
dans le résultat finalune erreur de
0,0075 ;
en outre,j’avais
etléctué les corrections parune méthode
compliquée etije puis indiquer
maintenant une ex-pression beaucoup plus simple.
Si la bobine
cylindrique
a pour rayonmoyen a’
et pourépais-
seur
2 c’,
le cercle moyen estégal
àAppelons,
pour une des bobinesplates, a
le rayon moyen, 2 bl’épaisseur
axiale et 2Cl’épaisseur
radiale de la gorge, nie nombre de tours. L’action moyenne de cette bobine sur la base inférieure de lagrande bobine,
située à unepetite
distance x duplan
moyende la
bobine,
esten posan t
expression
danslaquelle
onremplacera y2
par le carréa’12
durayon du cercle moyen ou
simplement
par ci2.Appelons
encore N’ le nombre de tours de la bobinecylindrique
et H’ sa
hauteur,
N le nombre total de tours des deux bobinesplates;
l’action des bobinesplates
sur la base inférieure de la bobinecy lindrique,
pour l’unité de courant, seraL’action moyenne
F’m
des bobinesplates
sur la basesupérieure
de la bobine
cylindrique
ne peutplus
être calculée commeprécé- demment,
parce que la distance H’ estplus grande
que le rayon a;on doit
employer
alors une séricdéveloppée
suivant lespuissances
1 croissantes de
a’ h ’
eta’ h’,.
il On peut encore écrireen posant
L’action totale des bobines
plates
snr la bobinecylindrique.
pour l’unité de courant, est donc
L et L’
désignant,
leslongueurs
du fil pour les bobinesplates
etpour la bobine
cylindrique.
Finalement, on doit
multiplier
la valeur de la force que donne le calculapproche
parou
la valeur trouvée del’équivalent
del’argent
par la racine carrée de cetteexpression.
D’après
les dimensions donnéesdéjà (p. 115),
on aen ou tre ,
Le calcul
de y
est trèssimple,
parce que les termes successifs de la sprie décroissentrapidement.
On trouve ainsiIl résulte de ce calcul que mon
expérience
conduisait en réalitéau nombre
inférieur cette fois de
1 500
environ aux valeurs trouvées par lordRayleigh
et MM. Kolilrausch.L’action
chimique
d’unampère
parseconde,
ou d’uncouiloiiib,
serait donc
SUR LE PHÉNOMÈNE DE LA SURCHAUFFE CRISTALLINE DU SOUFRE ET LA VITESSE DE TRANSFORMATION DU SOUFRE OCTAÉDRIQUE EN PRISMA-
TIQUE ;
PAR M. D. GERNEZ.
Certains cristaux
éprouvent, lorsqu’on
leschauffe,
une transfor-mation en éléments cristallins d’une forme différente. Ce
change-
ment se
produit brusquement
à unetempérature
déterminée pourquelques-uns,
parexemple
dans le cas de la boracite étudiée ré-cemment par M.
Mallard; j’ai
reconnuqu’il
en estqui
se com-portent autrement : tel est le soufre
octaédrique,
pourlequel
l’actionde la chaleur
qui
est nécessaire auphénomène n’est pas suffisante,
de sorte
qu’à partir
d’unetempérature
déterminée il est dans unétat
d’équilibre
instable queje proposerai
dedésigner
sous lenom de
surchauffe
cristalline etqui
cesse, comme la surfusion etla
sursaturation,
au contact d’uneparcelle
cristalline de la forme que l’on veut.produire.
On sait
depuis longtemps
que le soufreoctaédrique,
chauffé àune
température
voisine de sonpoint
defusion,
sechange
enprismes
trèspetits,
et de transparent devient opaque. Tous ceuxqui
ont écrit sur cesujet
sont unanimes à attribuer cechangement
à l’intervention seule de la
chaleur,
mais ils diffèrentd’opinion
sur la