HAL Id: jpa-00237506
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Submitted on 1 Jan 1879
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Le siphon enregistreur (siphon recorder) de W.
Thomson, pour l’échange des signaux télégraphiques par les longs cables sous-marins
J. Macé de Lépinay
To cite this version:
J. Macé de Lépinay. Le siphon enregistreur (siphon recorder) de W. Thomson, pour l’échange des
signaux télégraphiques par les longs cables sous-marins. J. Phys. Theor. Appl., 1879, 8 (1), pp.193-
196. �10.1051/jphystap:018790080019301�. �jpa-00237506�
I93
om,3 ;
on doit même leremplacer,
ainsi quel’indique
M.Soret,
parune
petite
cuve d’une solution d’esculine pour observer larégion LMN,
danslaquelle
la fluorescence du verre d’urane est très-faible.-
Laposition
des raies s’obtient surtout par compa- raison avec unspectre déjà
connu, et enparticulier
avec les raiesdu
spectre
solaire. Onprojette
la raie dont on veut connaître lalongueur
d’ onde sur le trai t-réti cule du verred’ urane,
e t l’ on sub- stitue à la source un faisceausolaire;
mais on nepeut guère
dé-passer la
longueur
d’onde l, == 300.Si la lunette du
spectroscope
est munie d’un mouvement mi-crométrique,
onpeut opérer
sur toute l’étendue duspectre
ultra- violet enrapportant
les observations aux raies ducadmium,
duzinc et de
l’alulninium, qui
forment une échelle suivant les con-ventions de MM.
Mascart,
Soret et Sarrazin.Pour des observations moins
précises,
onpeut
se contenter del’image
d’une échelle divisée réfléchie sur la deuxième face du der- nierprisme,
comme dans lesspectroscopes
ordinaires.L’image
decette échelle est amenée dans le
plan
de la lamefluorescente,
à lahauteur de la croisée des traits-réticules. On amène la raie à dé- finir
(observée obliquement
parfluorescence)
sur la croisée destraits, puis
on abaisse l’oculaire de manière à voir partranspa-
rence les traits de l’échelle divisée : la croisée des traits définit sur
l’échelle la
position
de la raie. Onpeut ainsi,
indirectement il estvrai,
mais d’une manièresimple
etrapide,
construire la carte desspectres
ultra-violets avec presque autant de facilité que celle desspectres
visibles.LE SIPHON ENREGISTREUR
(SIPHON RECORDER)
DE W. TH OMSON,POUR L’ÉCHANGE DES SIGNAUX TÉLÉGRAPHIQUES
PAR LES LONGS CABLES SOUS-MARINS
(1);
PAR
M. J.MACÉ
DE LÉPINAY.Cet
appareil,
inventé par sir W. Thomson enI867, perfec-
(1)
(1) D’après D’après une une description faite par M. Ternant, description faite par M. Ternant, directeur de directeur de l’Eastern l’Eastern TelegraphTelegraph Company, à Marseille, et d’après les appareils qui fonctionnent dans les bureaux de la Compagnie.Article published online by EDP Sciences and available at http://dx.doi.org/10.1051/jphystap:018790080019301
tionné en
I873,
etqui
fonctionne actuellement à3Iarseille, permet l’inscription spontanée
desdépêches
transmisespar les
câbles sous-marins. La
grande
difficulté à vaincre pour arriver à ce résultat était d’éviter tout frottement despièces
mobiles contre la bandede
papier,
à cause de la faiblesse des courantsqui
traversent lerécepteur.
On
emploie
à cet effet unsiphon
de verrecapillaire,
extrême-ment
léger,
obtenu parsimple étirage
d’un tube de verre ordi- naire(fig. I).
La branche laplus
courteplonge
dans un réservoirFig. i.
contenant une dissolution de bleu
d’aniline;
laplus longue (o°Bo5 environ)
se recourbelégèrement
vers sonextrémi té,
rodée avecsoin,
de telle sortequ’elle
vienne seplacer
à unetrès-petite
dis-tance de la bande de
papier
c.Pour assurer, sans aucun frottement
nuisible,
l’écoulement continu de l’encre sur lepapier,
l’encre contenue dansl’auge
estconstamment électrisée. A cet
effet,
cette auge est en communi- cationmétallique
avec unpetit disque
horizontal decuivre,
isoléavec soin du reste de
l’appareil,
au-dessusduquel
se trouve sus-pendue,
àquelques
centimètres dedistance,
unetige
conductrice terminée en bas par unepointe
et en communications avec unemachine
électrostatique
de rotation.L’encre,
ainsiélectrisée,
estconstamment crachée sur le
papier
dès que lapetite
machine élec-trique (mouse-mell)
entre en mouvement.La branche horizontale du
siphon
est fixée avec un peu de cireI95 à un étrier ss
d’aluminium,
soutenu par un fil fin deplatine
Il.Lorsqu’une dépêche
esLenvoyée,
lesiphon
bascule alternative-ment dans un sens et dans l’autre autour du
fil ll,
et dessine surle
papier
uneligne
sinueusecllll,
comme dansl’appareil primitif
de
Morse, représente
lespoints
et leslignes
dutélégraphe
ordinairede Morse.
Fig. 2.
Il reste à examiner comment se
produit
ce mouvement de bas-cule du
siphon.
Ladisposition
durécepteur rappelle compléte-
ment celle que Ruhmlçorff a donnée à l’électro-aimant horizontal destiné à l’étude de la
polarisation
rotatoiremagnétique.
Le cou-Fief. 3.
rant destiné à
produire
entre les deuxpôles
de cet électro-aimantun
champ magnétique
intense et rendu constant, comme dans lesexpériences
deVerdet,
par delarges plaques polaires
de ferdoux,
est
produit
par une fortepile
locale. Dans le milieu de cechamp
magnétique
se trouvesuspendue
la bobine dessignaux
b(fig. 3),
petite
bobinerectangulaire
de fils fins bienisolés,
dont leplan
estparallèle
à l’axe de l’électro-aimant. Cette bobine est enrelation,
d’une
part
avec le fil deligne,
d’autrepart
avec lesol,
par l’inter- médiaire de deuxpetites spirales
de filconducteur,
extrêmement fin et très-flexible . Cette bobine entourecomplètement
unepièce rectangulaire
de ferdoux, fixe, qui
se trouve fortement aimantéesous l’action de l’électro-aimant. Elle se trouve
suspendue
par un cordonnet de soie que l’onpeut, grâce
à lapoulie
7’,allonger
ouraccourcir à
volonté,
et, pour que ce fil soit constammenttendu,
elle
supporte
deuxpoids
tenseurs zz(fig. 3),
maintenus entredeux
glissières
sur unplan
incliné. Sous l’action de lapièce
de ferdoux
aimantée,
la bobine oscillera dans un sens ou dans l’autreautour de son axe de
suspension,
selon le sens du courant trans-mis. Un fil de cocon, fixé d’une
part
à l’un desangles supérieurs
de la
bobine,
d’autrepart,
en uCfig.
i et3),
à la selle dusiphon,
transforme ces mouvements de la bobine en mouvements de bas- cule du
siphon (1).
MESURE
SPECTROMÉTRIQUE
DES HAUTESTEMPÉRATURES ;
PAR M. A. CROVA.
L’étude de
l’énergie
des radiations émises par les sources calo-rifiques
et lumineuses(2)
m’a conduit à proposer une méthodepurement optique
pour la détermination des hautestempéra-.
tures.
Deux corps solides ou
liquides incandescents, ayant
même pou- voird’irradiation,
ont en effet destempératures égales lorsque
lespectre
des lumièresqu’ils
émettent sontidentiques
dans touteleur
étendue,
c’est-à-direlorsque
les intensités de toutes les radia-(1) En ajoutant qu’une petite machine électromagnétique met en mouvement, tout à la fois, la petite machine électrostatique et la bande de papier, j’aurai, sinon décrit l’appareil, du moins donné une idée des principes sur lesquels il repose.
(S) Journal de Physique, t. VII, p. 357.- Comptes rendus des séances de l’Académie des Sciences, t. LXXXVII, p. 322 et 979.