HAL Id: jpa-00237332
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Submitted on 1 Jan 1877
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Sur une illusion d’optique
M. Lisleferme
To cite this version:
M. Lisleferme. Sur une illusion d’optique. J. Phys. Theor. Appl., 1877, 6 (1), pp.339-342.
�10.1051/jphystap:018770060033901�. �jpa-00237332�
339
poids
duliquide organique
volatilisé s’élevant à 20 ou 30gr dans laplupart
des cas. On éteint alors lefeu,
on enlève lafiole,
on labouche,
on la laisserefroidir,
on lapèse :
cequi
donne lepoids
exact du
liquide vaporisé.
D’autre part, on continue à suivre la marche du thermomètre
pendant
une troisièmepériode, jusqu’à
cequ’elle
soit devenuerébulière,
c’est-à-dire concordante avec le refroidissement(préa-
lablement
étudié)
du calorimètrerempli simplement
avec le mêmepoids
d’eau à la mêmetempérature.
On
possède
alors les données nécessaires pour calculer la chaleur totale cédée par la vapeurdepuis
lepoint
d’ébullitionjusqu’à
latempérature ordinaire;
la chaleurspécifique
étant connue par d’autresessais,
on en déduit la chaleur devaporisation.
J’ai trouvé
ainsi,
pour la chaleur totale cédée par la vapeur d’eau(p = 8gr, 24; 6gr 8(i; 7gr 08),
entre 1000 etzéro,
les nombres635, 2; 637,2; 636,2;
moyenne636,2.
M.
Regnault
a donné636,6.
Cet
appareil
m’a servi pour mesurer les chaleurs devaporisation
des acides
acétiques anhydre
etmonohydraté,
de l’acideazotique monohydraté,
du chloral et de sonhydrate,
etc.Voici les résultats
rapportés
à l’unité depoids
et à lavaporisa-
tion sous la
pression
normale :SUR UNE ILLUSION D’OPTIQUE;
PAR M. LISLEFERME.
Lorsque
l’onregarde
unobjet
au moyen d’unelongue-vue,
il seproduit
dans certain cas des apparencessingulières. Ainsi, l’objet
Article published online by EDP Sciences and available at http://dx.doi.org/10.1051/jphystap:018770060033901
étant à une distance peu
éloignée, l’image présente
uneperspective
inverse de ce
qu’elle
devraitêtre,
c’est-à-dire que lesparties
lesplus éloignées
semblentplus grandes
que lesparties
lesplus
rap-prochées.
On trouve
l’explication
de cephénomène
en discutant les cir-constances
qui
donnent lieu àl’image
virtuelle.Pour
simplifier,
considérons une lunetteastronomique; l’image
sera renversée, mais les conclusions seront les mêmes.
La
longueur
focale del’objectif
et celle de l’oculaire étant Fetf,
soit( F + f + 0394)
la distancequi sépare
les deux lentilles.Supposons
quel’objet
observé soit unrectangle P1BAP,
dont uncôté
Pi
P = cz est sur l’axe de lalunette,
et prenons assezpetit
pour que le
rectangle
soit vu nettement dans lechamp
de la lu-nette.
L’image
sera untrapèze
renverséP’1 B’ A’P’,
et, encomptant
les distances à
partir
desfoyers principaux,
on aurap et p1 étant les distances des côtés AP = A et
BP, i
B aufoyer
del’objectif; p’
etp
étant dans l’instrument les distances desimages
A’ et B’ de ces deux côtés au
foyer
de l’oculaire. On a aussiLes
grossissements
linéaires seront, en ’valeurabsolues
d’où l’on
déduit,
en remarquant que B =A,
ce
qui
montre que A’ seraC
B’ tantque à
serapositif,
c’est-à-direp p’ I f2
z de telle sorte que laligne BA, parallèle
à l’axe de lalunette,
sera vue suivant la direction B’A’ rencontrant cet axe enarrière de l’observateur sous un
angle 0,
mesuré pardans cette
expression,
a’ =p’1 - Ji
estl’image
de a - /J1 p. Les relations(I)
et(2)
donnentAinsi le
grossissement
enrelief,
ougrossissement
enprofondeur,
est
d’où
Le
phénomène
cesse d’avoir lieulorsque
0 = o, cequi
condui tà 0394 = o ou A’ =
B’ ou p = p’ F2 f2,
et il tientuniquement
ausigne
de 0; car, dans tous les cas, B’ est vu sous un
angle plus petit
que celui souslequel
on voit A’.La relation
(3)
permet de dire pour depetites
valeurs de a que legrossissement
du relief est le carré dugrossissement linéaire;
aussi les lunettes
qui,
dans les circonstancesordinaires,
ontG
idonnent-elles un
reliefréduit,
tandis que lesmicroscopes
oùG >
ioffrent un relief
exagéré.
Cela
explique,
parexemple, pourquoi
un homme marchant à peuprès
suivant l’axe de la lunette semblepiétiner;
eneffet,
sataille est diminuée suivant
G,
tandis que lalongueur
de ses pas l’est suivant G’.Dans le
stéréoscope,
oùG >
1, on doit tenir compte decet eiet,
pour éviter d’avoir des
images présentant
un reliefexagéré.
SUR LA LOI DE L’ACTION DES COURANTS ANGULAIRES;
PAR M. ABRIA.
M. J. Bertrand a démontré
(1)
l’inexactitude de la loi de l’action de deux courantsangulaires,
tellequ’elle
est énoncée dans lesTraités de
Physique depuis Ampère.
Deux éléments de courantsdont les
directions,
parexemple,
concourent vers leurplus
courtedistance ou vers le sommet de
l’angle qu’ils
forment entre eux,s’ils sont situés dans un même
plan,
exercent l’un sur l’autre uneaction
nulle,
attractive ourépulsive,
selonqu’ils
se trouvent surune surface de révolution dont
l’équation
s’obtientaisément,
d’uncôté ou de l’autre de cette surface.
Cette loi est néanmoins très-commode dans
l’enseignement
élé-mentaire,
parcequ’elle
permet decomprendre
les cassimples auxquels
on se borneordinairement, savoir,
ceux où l’on considère l’action exercée par un courant horizontal indéfini ou un courantcirculaire sur les courants verticaux ou horizontaux mobiles autour
d’un axe vertical. Or il est aisé de voir
qu’elle peut
être conservéeavec son énoncé
actuel,
pourvuqu’on
larestreigne
aux cas où l’undes éléments est situé dans un
plan perpendiculaire à
la direction de l’autre.Soient
en effet(fig. i),
ABC l’un deséléments,
MNPl’autre,
situé dans un
plan
normal àAC,
et rencontrant en 0 leprolonge-
ment de ce dernier.
Le
signe
de l’action mutuelle des deux élémentsdépend
dufacteur
(1) Journal de Physique, t. III, p. 313.