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Transition de phase de l'A.D.P.

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Submitted on 1 Jan 1977

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Transition de phase de l’A.D.P.

A. Billmann, A. Levelut

To cite this version:

A. Billmann, A. Levelut. Transition de phase de l’A.D.P.. Journal de Physique, 1977, 38 (10),

pp.1307-1311. �10.1051/jphys:0197700380100130700�. �jpa-00208701�

(2)

TRANSITION DE PHASE DE L’A.D.P. (1)

A. BILLMANN et A. LEVELUT

Laboratoire d’Ultrasons

(2),

Université Pierre-et-Marie-Curie Tour

13, 4, place Jussieu,

75230 Paris Cedex

05,

France

(Rep

le 19 mai

1977, accepté

le

28 juin 1977)

Résumé. - La transition de phase de l’A.D.P. a été étudiée sur des

poudres

microcristallines par la méthode des échos de phonons. Le temps de relaxation T2 a été mesuré en fonction de la fréquence

entre 100 et 200 MHz,

puis

à 104 MHz, en fonction de la température. La

comparaison

entre le calcul théorique et la loi variation expérimentale de la partie

critique

de l’amortissement

T2-1

a permis

de relier l’exposant critique (n = 2,6) à l’anisotropie de la surface de dispersion du mode mou, qui est

suramorti.

Abstract. - The phonon echo method is used to study the A.D.P. phase transition in

powders.

The

relaxation time T2 is measured as a function

of frequency

from 100 to 200 MHz and as a function of temperature at 104 MHz. The exponent (n = 2.6) of the critical part of the phonon

damping

coeffi-

cient

T2-1

is related to the anisotropy of the

dispersion

surface of the overdamped soft modes.

Classification

Physics Abstracts

62.25 - 64.70D - 77.80B

1. Introduction. - Le

phénomène

des échos de

phonons

s’observe dans les cristaux

pi6zo6lectriques.

Lorsque,

aux instants 0 et i, on soumet 1’echantillon à deux

impulsions radio-6lectriques

de

frequence

v,

on obtient a l’instant 2 r, un echo de m6me

frequence

et de meme nature

[1, 2]. L’amplitude

de 1’echo d6croit

exponentiellement

en fonction de r avec un temps de relaxation

T2 qui

mesure la duree de vie des

phonons

de

frequence

v dans le materiau. Ce

phenomene

s’observe en

particulier

dans les

poudres

cristallines

[3].

On constate alors que

l’amplitude

de 1’echo est maxi-

male

lorsque

la dimension moyenne d des

grains correspond

a une resonance

m6canique (d - A/2) [4, 5].

Toutefois,

c’est pour des

frequences sup6rieures

a celle

de cette resonance que le

rapport 6cho/bruit

est

meilleur et que les

experiences

sont

plus

faciles.

La methode des 6chos de

phonons, appliquee

a des

poudres,

a ete r6cemment utilis6e dans 1’examen de la transition de

phase

du K.D.P.

(phosphate

de

potas-

sium di-acide

KH2P04) [6].

Sur cet

exemple

d’une

transition

d6jA

bien etudiee par

ailleurs,

la methode a

montre

qu’elle

donnait le meme type de

renseigne-

ments que les

experiences

ultrasonores. Ainsi

testee,

elle peut maintenant etre

appliqu6e

a des transitions de

phase

moins bien connues, telles que celle de l’ A.D.P.

(phosphate

d’ammonium di-acide

NH4H2P04) pour laquelle

les etudes ultrasonores sont rares,

peut-etre

(1) Les recherches ont 6t6 effectuees a l’aide d’un contrat de la D.R.M.E.

(2) Associ6 au Centre National de la Recherche Scientifique.

parce que les cristaux se brisent lors du passage de la

temperature critique.

Cet inconvenient n’existe pas pour les

poudres

avec

lesquelles

nous avons

opere.

Cet article est consacr6 a 1’etude des effets

critiques

dans la

phase para6lectrique (T

>

Tc)

de

l’ A.D.P. ;

la

phase antiferro6lectrique

n’a pu etre examinee car les 6chos y sont trop faibles. La

grandeur

mesur6e est

le

temps

de relaxation

T2

des 6chos de

phonons

a 2 1.

Apr6s

un bref

rappel

de

quelques propri6t6s

de ce

materiau

(§ 2)

et une courte

description

du

dispositif experimental (§ 3),

nous

pr6sentons

une etude de

I’att6nuation des 6chos de

phonons

en fonction de la

frequence,

ou 1’influence de la transition est

déjà

sensible

(§ 4).

Mais 1’essentiel de cet article est 1’etude des

propri6t6s critiques

de l’ A.D.P. : d’abord etude

exp6rimentale

en fonction de la

temperature qui

per- met la determination de

1’exposant critique

de I’att6-

nuation des

phonons (§ 5) ;

ensuite etude

th6orique qui

relie la valeur de cet

exposant

a des

propri6t6s topologiques

des modes mous

(§ 6).

L’ensemble de

ces resultats permet de

pr6ciser

la nature de la transi-

tion de

phase

de

l’ A.D.P.

2.

Rappels

sur

quelques propri6t6s

de 1’A.D.P. -

L’A.D.P.

pr6sente

une transition de

phase

aux envi-

rons de

Tc

= 148 K. La

phase

de haute

temperature

est

para6lectrique,

de

sym6trie quadratique

4 2m

tandis que la

phase

de basse

temperature,

antiferro-

electrique, poss£de

la

sym6trie orthorhombique

2 2 ?..

Quelques

resultats caract6risant cette transition

portent’ sur

la chaleur

sp6cifique

a

pression

cons-

Article published online by EDP Sciences and available at http://dx.doi.org/10.1051/jphys:0197700380100130700

(3)

1308

tame

[7],

la dilatation

thermique [8],

la constante

dielectrique

et les constantes

élastiques.

Il existe peu de resultats

exp6rimentaux publi6s

sur 1’etude de ce materiau par des m6thodes ultra-

sonores.

Signalons cependant

un ancien travail de Zwicker

[9] indiquant

que

parmi

les six constantes

élastiques

de la

phase quadratique (T

>

Tc)

seule c12

a un

comportement particulier :

c12 =

A(T - To)

avec

To

= 140 + 5 K. Mais cette constante

elastique

n’intervient

jamais

seule dans

1’expression

d’une

vitesse

acoustique ;

de ce fait aucune vitesse du son ne

varie

proportionnellement

a T -

To:

Plus r6cem- ment, Hanse a

rapport6 [10] qu’une

vitesse d’onde transversale

pr6sentait

une loi de Curie-Weiss avec un

pole

a une

temperature

absolue

negative.

Des

resultats

analogues

ont ete obtenus pour une autre

susceptibilit6 :

la constante

dielectrique 8" (T) possede

un

pole

a

To

= - 14 K

[11].

A basse

frequence,

elle

pr6sente

en outre un

cycle d’hyst6r6sis [12].

Au

total,

le

changement

de

phase

de 1’A.D.P.

apparait

comme une transition

para6lectrique-anti- ferro6lectrique

du

premier

ordre. Le mode mou ne

semble pas etre

identifie,

mais il

parait

naturel de le

supposer en bord de zone de Brillouin afin de r6aliser

un doublement de la maille a la transition.

3.

Dispositif experimental.

- La

poudre

d’A.D.P.

est

placee

entre les armatures d’un

petit

condensateur

ajustable

dont la

capacite

a vide est voisine de 30

pF.

Ce condensateur est connecte aux bornes d’un

g6n6-

rateur

d’impulsions radio-6lectriques

de

puissance

crete 100

W,

en s6rie avec une resistance bobinee de 50 Q. Le circuit resonnant ainsi obtenu

poss6de

un coefficient de surtension de 2 a 3 dans le domaine de

frequences

utilis6es. La

granulom6trie

moyenne de la

poudre

est 32-40 gm, ce

qui,

en admettant une

vitesse moyenne du son 5 = 3 x 105

cm/s,

donnerait

la resonance

mecanique

fondamentale aux environs de 40 MHz. Sauf dans les

experiences

ou la

fr6quence v

est le

param6tre

variable

(§4),

nous avons travaiII6

avec v = 110 MHz. Afin d’assurer un bon contact

thermique,

la

poudre

est

plac6e

dans une

atmosphere d’h6lium,

mais sous

pression

reduite pour rendre

n6gligeable

les

pertes d’6nergie acoustique

par 6mis- sion dans le gaz : ainsi le temps de relaxation

T2

n’est

pas

abr6g6

et la

dynamique

de mesure est amelioree.

La gamme de

temperature

6tudi6e s’6tend de 170 K a 146

K, temperature

a

partir

de

laquelle T2

devient

trop

court pour etre mesurable. Ce r6sultat

indique

que pour nos echantillons

Tc

146 K.

4. Variations de

T2 en

fonction de la

frequence.

-

Pour differentes

temp6raturet,

les variations de

T2

en fonction de la

frequence

ont ete mesurees dans une

gamme s’etendant de 100 a 200 MHz. Dans ces condi- tions. la dimension d des

grains

est

plus grande

que la

longueur

d’onde

acoustique

et les effets de resonance

ne se font pas sentir. Sur la

figure

1 les r6sultats sont donn6s sous une forme

qui

introduit naturellement

FIG. 1. - Amortissement en fonction du carr6 de la frequence.

Les points exp6rimentaux s’alignent sur des droites de meme ordonnee a l’origine.

[The damping as a function of the square of the frequency. The experimental points fall on straight lines which have the same

intercept at the ordinate.]

les differents effets

physiques :

c’est 1’amortissement

F2

=

T2 1 qui

est

repr6sent6

en fonction du carr6 de la

frequence.

Ainsi est mise en evidence la loi :

T 2

= a +

bv2

of a et

b;sont

des coefficients

dependant

a

priori

de la

temp6rature.

Le terme

bV2 provient

de I’att6nuation par les

pho-

nons

thermiques (a

ces

temperatures,

le

regime

vis-

queux, a peu

pr6s independant

de la

temperature, domine)

et de I’att6nuation par les fluctuations

critiques.

Ces dernieres donnent un amortissement

qui

s’accroit fortement

lorsqu’on s’approche

de la

temperature critique.

Le terme a

indique

la

presence

de processus de relaxation

independants

de la

frequence. Ici, a

ne

depend

pas de la

temperature,

dans les limites des

erreurs

exp6rimentales.

Cela est a opposer aux r6sul- tats obtenus sur le K.D.P.

[61

ou a augmente

quand

la

temperature s’approche

de la

temperature critique

par valeurs

sup6rieures.

Les processus donnant lieu a une

relaxation

ind6pendante

de la

frequence

sont :

la conversion

pi6zo6lectrique

et la conversion modes- modes

élastiques

aux r6flexions sur les surfaces.

La conversion

pi6zo6lectrique

donne une contribution

n6gligeable [3].

Il reste donc le processus par conver- sion de modes

[3]

ou les vitesses des diff6rents modes

jouent.

Si une de ces vitesses

varie,

cette contribution est modifi6e : c’est ce

qui

se passe dans le

K.D.P. ;

pour 1’A.D.P. ou aucune vitesse ne

change

notablement

pr6s

de la transition

(cf. § 2),

le coefficient a est a peu

pr6s

constant.

5. Etude

experimentale

des effets

critiques.

- Pour

une

temperature

bien au-dessus de la transition de

phase

de

l’ A.D.P.,

les effets

critiques

sont

n6gli- geables :

le

temps

de relaxation

T2 et

1’amortissement

T2(T)

=

T2 1

des

phonons acoustiques

tendent vers

des valeurs limites

T2’

et

T2’ (pi

pour

plateau), qui

sont

d6termin6es

principalement

par l’interaction avec les

phonons thermiques

et la conversion modes-modes.

Au

voisinage

de la

transition,

le

couplage

des

pho-

(4)

nons

acoustiques

avec les modes

critiques

introduit

l’amortissement

critique T 2(T) qui s’ajoute

a

T21 :

le

temps

T2

peut alors etre consid6rablement

abrege.

A

partir

de

F2

=

T21

+

T2(T)

et en admettant

pour la contribution

critique

une forme

nous d6duisons des resultats

exp6rimentaux

la tem-

p6rature To

et

1’exposant critique

n. Les valeurs

num6riques

choisies pour les deux

parametres T21

et

To

sont celles

qui

donnent pour

T2

en fonction

de

T - To

une droite dans un

diagramme loga- rithmique ;

la

pente

de la droite fournit la valeur de n.

Les variations du

temps

de relaxation

T2

en fonction

de la

temperature

ont ete

reportees

sur la

figure

2 pour

une s6rie de mesures. La

figure

3 montre le

d6pouille-

ment des resultats

exp6rimentaux

en 6chelles

loga- rithmiques.

Compte

tenu des incertitudes

d’exp6rience

et de

d6pouillement,

les resultats essentiels de cette etude des effets

critiques

dans 1’A.D.P. sont donc .

6. Etude

th6orique

des effets

critiques

et discussion. - Ainsi

qu’il

a ete mentionn6

plus

haut

(§ 2),

nous

admettons que le mode mou de la transition est situe

en bord de zone de Brillouin en un

point

de coordon- n6es qo. Maintenant nous prenons comme

origine

des

coordonn6es dans

1’espace r6ciproque

la

position

de

FIG. 2. - Temps de relaxation en fonction de la temperature.

[Relaxation time as a function of temperature.]

FIG. 3. - Amortissement critique en fonction de la temperature.

On obtient une droite de pente n = 2,6 pour

To

= 141,5 K.

[Critical damping as a function of temperature. The slope of the

line gives n = 2.6 for To = 141.5 K. ]

ce mode. La surface de

dispersion

des modes voisins peut etre

representee

par

1’6quation

avec

a, b,

c > 0 pour

qu’il

y ait un minimum en q = 0.

920(T)

=

A(T - TO)1,2

est la

pulsation

du mode

mou. A est une constante. Nous admettons

que a, b

et c ne

dependent

que faiblement de la

temperature ;

un tel cas se rencontre effectivement

[14].

Lorsque a - b -

c, la surface de

dispersion

est

dite a trois

dimensions ; quand a - b #

c, elle est à

deux dimensions si c a, b et a une dimension si

a, b

c. Les modes

critiques correspondants,

de

vecteur d’onde q et de

pulsation Qq,

ont un

temps

de

vie

rq 1.

Si

Fli >> 0q

ils sont suramortis et, dans le cas

contraire,

sous-amortis. Nous supposons que

Tq

est

ind6pendant

de q et de la

temperature

et nous le

notons r.

Dans ce

type

de

transition,

le

param6tre

d’ordre

convenable est donne par les coordonn6es normales

l1(Qq, q)

des modes

critiques.

Leur

couplage

avec les

ondes

élastiques

de deformation

g(w, k),

de

pulsation

(o

et de vecteur d’onde

k,

peut etre decrit par un hamil- tonien d’interaction

(5)

1310

of 6

represente

une constante de

couplage homogène

a une

energie.

La forme

quadratique en ?1’

est neces-

saire pour assurer la conservation du vecteur d’onde dans un processus ou les modes

critiques

se trouvent

en bord de zone. Un calcul un peu

long,

mais dont il

existe

quelques exemples

dans la litt&ature

[13, 14],

montre que la contribution

critique

a l’inverse du temps de vie du mode

acoustique g(w, k)

est propor- tionnelle

A Y F, Qq- 6

dans le cas sur-amorti et à

q

dans 1’autre cas. On aboutit a :

B est

proportionnel

au carr6 du coefficient de cou-

plage

6.

L’exposant n depend

de la

topologie

de la

surface de

dispersion

au

voisinage

des modes mous et

de leur caract6re sur-amorti ou sous-amorti. Plus

pr6cis6ment,

pour des modes

sur-amortis,

on a

n =

3 - d

ou la dimensionalit6 d de la surface de 2

dispersion

a 6t6 d6finie

plus haut;

pour des modes sous-amortis on obtient n = 2 -

d

Les valeurs

2

numeriques

sont

consignees

dans le tableau I. L’amor- tissement

critique Fl(W)

des 6chos de

phonons

est une

moyenne sur tous les modes

acoustiques excites,

de

meme

frequence

(o. On a donc

ou B

fait intervenir un coefficient de

couplage

moyen.

Les resultats des

experiences

ultrasonores

peuvent

etre verifies par

inspection

directe des surfaces de dis-

persion

des

phonons

au moyen de la diffraction des

neutrons.

Malheureusement,

il ne semble pas exister

d’experience

de ce

type

dans le cas de l’ A.D.P.

Cependant

de telles mesures ont ete faites pour le

compose homologue completement

deut6r6

NIJ4Ð2P04 [15].

Les resultats essentiels obtenus

(ils

ne sont pas n6cessairement

transposables

au

compose hydrog6n6)

sont les suivants :

o le mode mou se trouve au

point

Z de la zone de

Brillouin ;

o ce mode est sur-amorti et sa

largeur

T est ind6-

pendante

de la

temperature ;

o les coefficients

a, b

et c des termes en

q;

sont tels

que a = b > c

(surface

de

dispersion

a deux dimen-

sions) ;

* ces trois coefficients sont

proportionnels

a T -

To.

En

consequence

de ce dernier

r6sultat,

on a :

et par suite de cette

factorisation,

I’att6nuation ultra-

sonore a un

exposant critique qui

doit valoir 3 si le mode mou est sur-amorti et 2 si le mode mou est sous-

amorti. Ces resultats sont valables

quelle

que soit la

g6om6trie

de la surface de

dispersion ;

c’est un cas ou

les mesures ultrasonores ne

renseignent

pas sur la dimensionalit6.

Notre r6sultat

experimental (n

=

2,6

±

0,3)

est

situe entre les deux valeurs

th6oriques 2,5

et

3 ;

il est toutefois

plus proche

de la

premiere

que de la seconde.

Donc,

si nous admettons que nos mesures donnent

n =

2,5,

on

peut

en d6duire sans

ambiguYt6

que la surface de

dispersion

au

voisinage

du mode mou est à

une dimension et que les cas du

compose hydrog6n6

et du

compose

deut6r6 sont diSerents. La valeur

n =

3,

bien que moins

probable,

ne peut etre totale- TABLEAU I

Exposant

n de l’atténuation

critique

des

phonons acoustiques en fonction

de la dimensionalité d de la

surface

de

dispersion

des modes mous décrite par

l’équation Di(T)

=

0 0 2

+

aqx

+

bq2

+

cq z 2.

L’amor-

tissement r des modes mous

est pris indépendant

de la

température.

[Critical damping exponent n ’as

a function of the

dimensionality

d of the soft mode

dispersion

surface for which the

equation

is :

Q2 (T)

=

Q 2

+

aq 2

+

bq 2

+

cq 2.

The soft mode

damping

r is

assumed not to

depend

on the

temperature.]

(6)

ment exclue. Dans ce cas, la seule information appor- tee concernerait le caractère sur-amorti du mode

mou et on ne

pourrait

rien dire sur la similitude >-

ou la difference de

comportement

des deux

composes (cf.

Tableau

I).

La

premiere

solution

(n

=

2,5)

nous

parait

la

plus plausible.

7. Conclusion. - La methode des echos de

pho-

nons dans les

poudres

s’est r6v6l6e

particulièrement

bien

adaptee

a 1’etude de cette transition de

phase qui

est destructive. La mesure du temps de relaxation

T2

a

permis

de determiner 1’amortissement

F 2 c

du aux effets

critiques

et d’observer

qu’il

suit une loi en

(T - To)-n

avec

To

=

141,5

K et n =

2,6.

De

plus,

nous avons

note que la

temperature

de transition

Tc

était inf6- rieure ou

6gale

a 146 K. Nous trouvons donc

qu’il

existe pour 1’A.D.P. une

susceptibilite qui diverge (et

une

frequence

de mode mou

qui s’annule)

pour une

temperature qui

n’avait

jamais

ete mentionn6e

prece-

demment. C’est ce

pole To

=

141,5 K qui joue

un

role fondamental dans la transition

para-antiferro- electrique, qui

semble donc etre faiblement du

premier

ordre.

Enfin,

le calcul

th6orique

de

T2

a ete effectu6

en supposant que les

phonons acoustiques

etaient

couples

a un mode mou en bord de zone de Brillouin.

On constate alors que la valeur n =

2,6 correspond

à

une surface de

dispersion

a une dimension car elle

presente

une

anisotropie particuli6re

dans une seule

direction de

1’espace

des q.

En outre, des mesures

pr6liminaires indiquent

que la constante

dielectrique Ell(T)

a une d6croissance anormale au

voisinage

imm6diat de la

transition;

si 1’on retranche la variation mesur6e a la loi de Curie- Weiss avec un

pole To

= -

(14

±

10)

K que nous observons loin de la transition et

d6jA

mentionn6e

au §

2

[ll],

on trouve que

diverge

pour

To £r 141,5

K. Ceci confirme ainsi le role

essentiel joue

par ce

pole

dans la transition.

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Références

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