Les effectifs globaux des étudiants STAPS s’élèvent à 61480. Ce chiffre est en accroissement constant depuis 2010, et lié principalement à l’afflux d’étudiants que les STAPS connaissent depuis quelques années.
Il est à noter que cet accroissement d’effectifs a été absorbé sans moyens supplémentaires significatifs en postes de titulaires.
Les effectifs de Licence 1 sont de 24520 étudiants. Ce chiffre (qui englobe redoublants et réorientations) marque un net accroissement par rapport à l’année dernière (+863), et est lié à l’accroissement des capacités d’accueil, soit imposé par les rectorats, soit accepté par certaines structures suite aux propositions d’aides exceptionnelles.
12359 étudiants sont inscrits en Licence 2.
Ce chiffre est en accroissement constant depuis 2010, et ne semble pas affecté par le relatif tassement observé en L1 lors des années 2013-2016.
0 10000 20000 30000 40000 50000 60000 70000
2004 2005 2006 2007 2008 2009 2010 2011 2012 2013 2014 2015 2016 2017
0 5000 10000 15000 20000 25000 30000
2004 2005 2006 2007 2008 2009 2010 2011 2012 2013 2014 2015 2016 2017
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2004 2005 2006 2007 2008 2009 2010 2011 2012 2013 2014 2015 2016 2017
11001 étudiants sont inscrits en Licence 3. Ce chiffre est en forte hausse par rapport à l’année dernière (+1100), et semble dû au processus de sélection en master 1, qui a entraîné un certain nombre de demandes de réinscription dans des parcours différents de Licence.
5417 étudiants sont inscrits en Master 1, ce qui constitue une baisse importante par rapport à l’année dernière (-1108). Cette évolution est évidemment liée à la sélection à l’entrée en Master. C’est un résultat étonnant, dans la mesure où les capacités d’accueil déclarées étaient au niveau des effectifs de l’année précédente. Il semble que les procédures d’affectation n’aient pas permis de combler ces capacités d’accueil. Il est nécessaire d’analyser localement cette hypothèse, surtout en regard de l’accroissement des effectifs en L3.
4350 étudiants sont inscrits en Master 2, ce qui représente un fort accroissement (+595). On verra plus loin coment des augmentations se répartissent sur les différentes mentions. Il semble que les universités aient souhaité faciliter le passage en M2 afin de libérer de la place en première année.
0 2000 4000 6000 8000 10000 12000
2004 2005 2006 2007 2008 2009 2010 2011 2012 2013 2014 2015 2016 2017
0 1000 2000 3000 4000 5000 6000 7000
2004 2005 2006 2007 2008 2009 2010 2011 2012 2013 2014 2015 2016 2017
0 500 1000 1500 2000 2500 3000 3500 4000 4500 5000
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de 385. La baisse du nombre de doctorants est une tendance qui touche toute l’université, notamment depuis que les exigences des ED (financement, limitation de la durée des thèses) a été généralisée.
Le ratio Licence 2(n)/Licence 1(n-1) reste stable autour de 50%. Il ne s’agit pas d’un taux d’échec en L1, les redoublants étant comptés dans les cas. Ils indiquent quand même de la moitié des étudiants de L1 ne sont pas en L2 l’année suivante, avec parmi eux de nombreux décrocheurs. On peut penser que cet indicateur va se redresser l’année prochaine, avec la prise en compte des attendus à l’entrée en L1.
Le ratio Licence 3(n)/Licence 2(n-1) croît légèrement à 91.5%. Il s’agit évidemment d’un indicateur national, qui peut être différent d’une structure à l’autre au gré des mobilités étudiantes.
Le ratio Master1/Licence 3 chute cette année à 55%, conséquence de la sélection en Master 1.
Il s’agit évidemment d’un indicateur à surveiller de près (25% de chute par rapport à 2014).
0 100 200 300 400 500 600 700
2004 2005 2006 2007 2008 2009 2010 2011 2012 2013 2014 2015 2016 2017
0 10 20 30 40 50 60 70
2004 2005 2006 2007 2008 2009 2010 2011 2012 2013 2014 2015 2016 2017
0 20 40 60 80 100 120
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0 10 20 30 40 50 60 70 80 90
2004 2005 2006 2007 2008 2009 2010 2011 2012 2013 2014 2015 2016 2017
Le ratio Master 2/Master 1 est remonté à 66.7%, ce qui correspond à l’accroissement des effectifs M2 précédemment décrit.
La répartition des effectifs en Licence 3 (à gauche, en effectif, à droite, en pourcentage) confirme la montée en puissance des EM, qui représentent 43% des étudiants, soit plus de 4500 étudiants au niveau national. On peut imaginer les difficultés que telles évolutions peuvent entraîner localement, en termes de ressources enseignantes. A noter que la réduction du nombre de place ouvertes au CAPEPS (630 cette année, contre 800 l’année dernière), va sans doute freiner cette tendance. Malgré tout la répartition en pourcentages reste relativement stable sur les 5 dernières années.
La répartition des effectifs de master 1 (à gauche, en effectif, à droite, en pourcentage), indique une claire baisse des masters MEEF (de 45% à 40%), qui restent cependant clairement majoritaires. Les masters APAS, ES et MS ont cependant été tous touchés par les réduction des effectifs.
0 10 20 30 40 50 60 70 80
2004 2005 2006 2007 2008 2009 2010 2011 2012 2013 2014 2015 2016 2017
0 500 1000 1500 2000 2500 3000 3500 4000 4500 5000
APA et Santé Educa4on et
Motricité Entraînement
spor4f Management du
sport Ergonomie 2013-2014 2014-2015 2015-2016 2016-2017 2017-2018
0 5 10 15 20 25 30 35 40 45 50
APA et Santé Educa4on et
Motricité Entraînement
spor4f Management du
sport Ergonomie 2013-2014 2014-2015 2015-2016 2016-2017 2017-2018
0.0 5.0 10.0 15.0 20.0 25.0 30.0 35.0 40.0 45.0 50.0
M1R M1 APA-S M1 ES M1 MS M1 Ergo M1 Autre M1 MEEF
2013-2014 2014-2015 2015-2016 2016-2017 2017-2018
0 500 1000 1500 2000 2500 3000 3500
M1R M1 APA-S M1 ES M1 MS M1 Ergo M1 Autre M1 MEEF
2013-2014 2014-2015 2015-2016 2016-2017 2017-2018
Les effectifs en Master 2 indiquent un net accroissement des Master MEEF, certainement dus au développement des « parcours B », réservés aux reçus-collé. L’accroissement des effectifs de M2 est également marqué en master APAS, et ES.
La répartition des effectifs totaux entre structures montre toujours de grandes disparités nationales. Il est nécessaire de tenir compte de ces disparités dans la conception de la politique nationale de la C3D.
Pour la première fois nous ajoutons à ce bilan l’analyse des rapports effectif L2/effectif 1 de l’année précédente (les structures restant rangées comme dans le graphique précédent en fonction des effectifs totaux). Il s’agit d’un indicateur de « tubularité », qui rend compte évidemment de l’échec en Licence 1, mais aussi de la mobilité L1/L2 (par exemple étudiants en parcours kiné, ou étudiants allant chercher le parcours-type de leur choix dans une autre structure). Les chiffres sont cependant extrêmement variables, de 90% à 30%) et assez indépendants de la taille de la structure.
0 500 1000 1500 2000 2500 3000
Rennes Lyon Grenoble Lille Montpellier Amiens Rouen Dijon Toulouse Marseille Orsay Paris V Strasbourg Nanterre Orléans Bordeaux Nantes Nancy Caen PoiIers Brest Clermont-Ferrand Nice Créteil La Réunion Reims Besançon Angers (IFEPSA) Valenciennes Saint EIenne Calais Toulon Le Mans Chambéry Liévin Pointe-à-Pitre Pau Marne la Vallée Bobigny Evry Limoges Rodez Metz Avignon Perpignan Cergy (ILEPS) Corte
Répar&&on des effec&fs des structures STAPS
0 10 20 30 40 50 60 70 80 90 100
Rennes Lyon Grenoble Lille Montpellier Amiens Rouen Dijon Toulouse Marseille Orsay Paris V Strasbourg Nanterre Orléans Bordeaux Nantes Nancy Caen PoiNers Brest Clermont-Ferrand Nice Créteil La Réunion Reims Besançon Angers (IFEPSA) Valenciennes Saint ENenne Calais Toulon Le Mans Chambéry Liévin Pointe-à-Pitre Pau Marne la Vallée Bobigny Evry Limoges Rodez Metz Avignon Perpignan Cergy (ILEPS) Corte
Répar&&on du pourcentage L2/L1(n-1) dans les structures STAPS 0
500 1000 1500 2000 2500
M2R M2 APA-S M2 ES M2 MS M2 Ergo M2 autre M2 MEF
2013-2014 2014-2015 2015-2016 2016-2017 2017-2018
