A NNALI DELLA
S CUOLA N ORMALE S UPERIORE DI P ISA Classe di Scienze
A NDRÉ H AEFLIGER Variétés feuilletées
Annali della Scuola Normale Superiore di Pisa, Classe di Scienze 3
esérie, tome 16, n
o4 (1962), p. 367-397
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FEUILLETÉES(*)
par ANDRÉ HAEFLIGER
(Genève)
Le but de ces huit
leçons
estd’exposer,
sansprétendre
êtrecomplet,
les
principaux
résultats(à
vrai dire fort peunombreux)
de la théorie des variétés feuilletées créée par C. Ehresmann et G. Reeb. Sans viser à lagénéralité
laplus grande,
nous nous efforcerons de biendégager,
par desexemples
et dans lesdémonstrations,
les notionsfondamentales,
celle d’ho- lonomie parexemple qui
est due à C. Ebresmann etqui
est à la base de toute la théorie.Les 3 références de base sont
G.
Reeb,
Sur certainespropriétés topologiques
des variétésfeuilletées,
Act.Se et
Ind., Hermann, Paris,
1952.C. Ehresmann et Shih1 W.
S.,
Sur les espacesfeuilletés :
théorème destabilité,
C. R. Acad.Se, Paris,
243(1956),
344-6.A.
Ha,efliger,
Structuresfeuilletées et...,
Comm. Math. Helv.32, 1958e
248-329.
1.
Définitions
etexemples.
Disons
qu’une application
d’un ouvert d’un espacenumérique
réel dansun autre est de
classe r,
oà r =0, 1, 2,...,
n, ... , o0 ou 0153, si elle est con- tinuelorsque r
=0,
si elle est r fois continûment différentiablelorsque r
est un entier > 0 ou oo, si elle est
analytique
réellelorsque r
est le sym- bole w.Un
homéomorphisme
local de ~n(c. à
d. unhoméomorphisme
d’un °ouvert de
l’esppce numérique
réel Rn de dimension n sur un ouvert de.Rn)
est dit de classe r si il est de classe r ainsi que son inverse. , Une variété de dimension n de classe r est un espace
topologique V, séparé
sauf mentionexplicite
ducontraire,
muni d’un ensemble de cartes(*)
Il présente lavoro riproduce il oicio di conferenze tenute dall’Antore durante ilcorso C.I M.E. sulla « Topologia differenziale» svoltosi ad Urbino dal 2
aIl’ 11lnglio
1962.qui
sont deshoméomorphismes
d’ouverts de Rn sur ouvertsde V,
leschangements
de cartes étant deshoméomorphismes
de classe r de R~ ."
Les notions
d’applications
de classe r oud’homéomorphismes
locaux declasse r s’étendent naturellement au cas des variétés de classe r.
Une
application f
d’un espacetopologique X
dans un espacetopologique
Y est localement un
homéomorphisme
si toutpoint
de Xpossède
un voi-sinage
ouvertappliqué homéomorphiquement
parf
sur un ouvert de Y.1.1. DÉFiNITION D’UN FEUILLETAGE
À
L’AIDE DES CARTES. - Identi- fionsl’espace numérique
réel de dimension n auproduit
R~ X idésignons
par x =... , xp) les p premières
coordonnées de Rn et par y =(y1, ... Yn-p) les n - _p
dernières coordonnées.L’exemple
leplus simple
d’une structure feuilletée de codimension psur Rn est celle dont les feuilles sont les
(n - p) - plans parallèles
ausous-espace linéaire défini par x~= 0. Un
homéomorphisme
local h de classer de cette structure
970
est unhoméomorphisme
local de R’~qui préserve
localement les feuilles : au
voisinage
de toutpoint (x, y)
où h estdéfini, l’homéomorphisme h (x, y)
=(x’, y’) s’exprime
par deséquations
de la forme :Remarquons que hi
est unhoméomorphisme
local de RP de classe r.Sur une variété V de dimension n et de
classe r,
une structure feuil- letée(ou feuilletage) y
de classe r et de codimension p, ou de dimension n - p, est définie par un ensemble maximal(atlas complet)
decartes hi qui
sont des
homéomorphismes
de classe rd’ouverte Ui
de .R~ sur des ouverts de V etqui
vérifie les deuxpropriétés :
-. ’(i) les
butshi (Ui)
descartes hi
forment un recouvrementde V, (ii)
leschangements
de carteshil hi
sont deshoméomorphismes
locauxde -B" de classe r
qui
sont localement de la forme(1).
On dira aussi que le
feuilletage y
esttopologique,
différentiable ouanalytique
suivant quer = 0,
0 r o0 ou r = w.En
restreignant
la forme deschangements
decartes,
onpeut
définirencore des structures
plus précises.
Parexemple
une structure feuilletéesera dite orientée
(ou
transversalementorientée)
si leschangements
de cartessont de la forme
(1),
avec la conditionsupplémentaire
quel’homéomorphisme
local h1
de RP conservel’orientation.
Elle sera dite transversalementanaly-
tique
sihi
estanalytique.
1 On a
également
la notion defeuilletage analytique complexe
en rem-plaçant
dans la définitionprécédente
R" parl’espace numérique complexe
on,
leschangements
de cartes étantsupposés analytiques complexes.
Il est clair aussi que l’on
pourrait plus généralement remplacer
dansla définition
précédente
Rn = .R~ X par leproduit
B X F de deuxespaces
topologiques quelconques,
leschangements
de cartes étanttoujours
de la forme
(1).
Toute structure feuilletée de classe r sur V induit d’une maniére évi- dente une telle structure sur tout ouvert de T~.
1.2. LES APPLICATIONS DISTINGUÉES. -
Soit y une
structure feuilletée de codimension p surV,
définie par un atlaséomplet
formé decartes hi
etsoit n la
projection
naturelle de R" = .B~ > Rn-p sur lepremier
facteur RP.Les
applications
continuesf
d’ouverts de V dans R~qui
sont localement de la forme sontappelées
lesapplications distinguées
de:f...
Les
applications distinguées
forment unensemble d’applications fi
declasse r
(et
de rang p si r >0)
d’ouvertsVi de
V dans ,~p verifiant les deuxpropriétés :
a)
lesVi
forment un recouvrement de V .,
b)
uneapplication f
d’un ouvert U de V dans R P estdistinguée
siet seulement
si,
pour toute autreapplication distinguée f;:
ettout
point z
EU fl Vi,
il existe unhoméomorphisme
local h de classe r de Rp tel queDans, le
cas d’une structure feuilletéeorientée, l’homéomorphisme
localh de
(1’)
est astreint à conserver l’orientation de .R~.Remarquons
que lesapplications distingués
caractérisentcomplètement la
structure 7
et nous les utiliserons constamment dans lasuite.
Soit
f
uneapplication
d’une variété V de classe r dans une varieté V’ de classe rqui
est localement unhoméomorphisme
de classe r. Soity
unfeuilletage
de classe r sur V’. Lesapplications
d’ouverts de V dansjR~ obtenues en
composant f
avec lesapplications distinguées
de5v
sont desapplications distinguées
d’unfeuilletage F
sur Vappelé l’image
réci.proque par f
dey.
REMARQUE.
La considération desapplications distinguées
conduit à lagénéralisation
naturelle suivante.Soit B un espace
topologique
auxiliaire muni d’unpseudogroupe
r detransformations. Une Fstructure feuilletée sur un espace
topologique
Xest
définie
par une familled’applications
continuesd’ouverts Vi
de V dans8. della Souola Norm,
B vérifiant les deux conditions
précédentes, l’homéomorphisme
loca 1t dans(l’)
devant être un élément de T.’
L’avantage
de cette définition est de mettre l’accent sur la structure transverse auxfeuilles (celle
de B muni dequi est,
comme le montrel’expérience,
souventplus importante
que celle des feuilles.~
. 1.3. LES FEUILLES. - Soit
Tu
latopologie
dequi
est le
produit
de latopologie
discrète de Rp par latopologie
naturelle deRn-P. Les
composantes
connexes de R’~ suivantTQ
sontprécisément
lesfeuilles de
70,
c’est à dire lesplans x
=constante,
munis de leurtopolo- gie
naturelle. Lesautomorphismes
locaux h de70
sont aussi des homéo-morphismes
pour latopologie To d’aprés (1).
Il existe donc unetopologie
T
unique
sur V telle quechaque carte hi
soit unhoméomorphisme de Ua
sur pour les
topologies
induites parTo
et Trespectivement.
Par définition les
feuilles
de lastructure 7J sont
lescomposantes connexes
de V relativement à cette
tçpologie
T(appelée
latopologie
desfeuzlles).
Lesfeuilles sont donc des
sous-variétés
de V dedimension n - p qui
sont de classe r si
7
est de classe r.’
La
topologie
T des feuillespeut
être aussi définie par lesapplications distinguées :
une base de T est formée -par lesimages réciproques
despoints
de R P par les diversesapplications distinguées.,
,L’espace quotient
de V par la relationd’équivalence
~O dont les classes sont les feuillesde J
estappelé l’espace
desfeuilles
de7. Remarquons
que e est une relationd’équivalence
ouverte(les
feuilles rencontrant un ouvert de V forment un ouvert deY);
eneffet,
elle estengendrée
par les rela-tions
d’équivalence
localesouvertes toi
dont les classes sont les feuilles des structures feuilletées induites par9
sur les buts des carteshi.
Il en résulte que l’adherence d’un sous-ensemble de Vqui
est réunion de feuilles est elle-même réunion de feuilles de9.
.
Nous utiliserons souvent la notion de sous.variété transverse à un
feuil- letage. Soit J
unfeuilletage
de classe r et de codimension p sur V.Une
sous-variété W de classe r de V(ou
une variété W munie d’uneapplica- tion j
de classe r dansV)
est dite transverseà 7
si la restriction à W(ou
lacomposition
avecf )
de touteapplication distinguée
est locale- ment unhoméomorphisme
de classe r dans RP. Ainsi pourr > 0,
entout’
point z
deV, l’espace tangent
à ~ en z estcomplémentaire
àl’espace tangent à
la feuillepassant
par z.Une feuille F est dite propre si la
topologie
induite sur F par lato- pologie
de V est la même que latopologie
induite sur F par latopologie
des feuilles T. "
D’après
cequi précède,
une feuille est propre si et seulement s’il existe unepetite sous-variété
transverse aufeuilletage coupant
F en un ’seul ’
point.
’Une feuille 2? est
fermée
si c’est un sous-espace fermé de V(muni
desa
topologie usùelle).
Unefeuille
propre estferméé
si et seulement si toutcompact
situé dans unesous-variété
transverse coupe F en un nombre finide
points,
etréciproquement.
"PROPOSITION. Toute
feuille fermée
d’unfeuilletage défini
sur unevariété,
V à base dénombrable est aussi
propre ([7]).
Un
exemple
montre que sur une variété à base nondénombrable,
unefeuille
peut remplir
toute la variété.Le lemme suivant est essentiellement
démontré
dansChevalley [1] (voir
aussi
[7],, p. 4).
, ,LEMME. Si V est à base
dénombrable,
toutefeuille
d’unfeuilletage
surV est
également
à base dénombrable.La
proposition
se démontre alors enremarquant
que si la feuille fermée Ji’ n’était pas propre, ellecouperait
unesous.variété
transverse suivant unensemble fermé
parfait.
Or un ensembleparfait
n’est pasdénombrable,
cequi
contredit le fait que F est à base dénombrable.Pour
plus
depropriétés
relevant de latopologie générale
des feuillet- ages, voir Reeb[11] Chapitre
A et[12].
’1.4. ORIENTATION D’UN FEUILLETAGE. -
Soit y
unfeuilletage
decodimension p
défini sur V. Lesapplications distinguées
de7
définies auvoisinage
d’unpoint z
de V serépartissent
en deuxclasses,
ainsi définies : deuxapplications -distinguées f et g s,ont
dans la même classe si l’homéo-morphisme
local h deR~
tel que g =hf
auvoisinage de z,
est dedegré
1en
f (x).
Chacune de ces classes estappelée
un germe d’orientationde 97 au
point
x.Munissons l’ensemble
V*
desgermes
d’orientation dey
d’unetopo- logie
en décidantqu’un
sous-ensembleU*
de V* est unélément
d’une base de cettetopologie
siU*
est l’ensemble des germes d’orientation défi- nis par uneapplication distinguée
aux différentspoints
de sa source. Laprojection
de V* sur V associant àchaque
germe d’orientation aupoint
x, le
point z lui-même,
fait de V* un revêtement à deux feuillets de V.Plus
précisément,
on a la°
- PROPOSITION.
Y*
des germes d’orientation d’unfeuilletage 97
sur V est un revêtement à deux
feuillets
de V. Lefeuilletage 7*
surY*,
image réciproque
de~’
par laprojection
de cerevêtement,
est orienté. Lefeuilletage 7
est orientable si et seulement si ce revêtement est trivial.Ainsi tout
feuilletage
d’une variétésimplement
connexe est orientable.EXEMPLES
1.5. FEUILLETAGES SIMPLES. - Un
feuilletage 7
declasse r
sur unevariété Y est dit
simple
s’il existe uneapplication f
de V sur une variétéW
(séparée
ounon)
de classe r et de dimension p vérifiant la condition suivante: pour touthoméomorphisme g
de classe r d’un ouvert de RP sur un ouvert deW, l’application g-1 f
est uneapplication distinguée
deJ.
Les feuilles
de J
sont alors lescomposantes
connexes desimages récipro-
ques par
f
despoints
de ~’.L’espace
des feuillesde 9 (cfr. 1.2)
est unevariété,
engénéral
nonséparée,
declasse r,
muni d’uneprojection (p
surW
qui
est localement unhoméomorphisme
de classe r.Réciproquement
sil’espace
des feuilles est une variété de dimension p et declasse r,
alorsle
feuilletage
estsimple.
On pourraprendre
pourf l’application
naturellede V sur
l’espace
des feuilles deJ.
Unfeuilletage
estsimple
si et seule-ment
si,
pour toutpoint z de V,
il existe uneapplication distinguée f
définie dans un
voisinage
Û de z etqui applique
l’intersection non vide de toute feuille avec U sur un seulpoint
de RP.Par
exemple,
en vertu du théorème des fonctionsimplicites,
une ap-plication f
de classe r(r
>0)
et derang p
de V sur une variété de classer et de dimension p définit sur V un
feuilletage simple.
Toute structure feuilletée de classe 0 et de codimension 1 du
plan R2
est
simple (cf, [8]).
Sur
R n,
toutfeuilletage
de classe 0 et de codimension 1 dont toutes les feuilles sont fermées est aussisimple (cf.
3.4 et[7]).
Une fibration de classe r sur une variété IT est aussi un
exemple
d’unfeuilletage simple ;
les feuilles sont lescomposantes
connexes des fibres.La structure induite sur tout ouvert d’un
feuilletage simple
estsimple.
1.6. CHAMP DE PLANS
COMPLÈTEMENT
iNTÉGRABLE. - Soit V unevariété de classe r
+ 1 >
2 et de dimension n. Soit II unchamp
deq-plans
de classe r sur V. Autrement
dit,
enchaque point x
de V on se donneun sous-espace linéaire
lI (x)
dedimension q
del’espace
des vecteurstangents
à V en x, ce sous-espace étant une fonction de classe r de x.Le
champ
II est ditcomplètement intégrale si,
pour tout xde V,
il existeune sous-variété W de classe r de V de
dimension q,
tellequ’en
toutpoint y
deW, l’espace tangent
à W en y soitII (y).
Si ae
champ
rl est donnélocalement’par q champs
de vecteurs linéai- rementindépendants Xi , ... , Xq (c.
à d.qu’en chaque point
x où ils sontdéfinis, les q champs Xi engendrent .II(x)),
la condition decomplète
inté-grabilité
estéquivalente
au fait que le crochetX;]
de deuxchamps quelconques
est une combinaison linéaire desXk (cf. [1]). Dualement,
si IIest donné localement par l’annulation
de ?2 - q
formes 0153~ ~... ~ dedegré 1,
lechamp
lI estcomplètement integrable
si et seulement si la , différentielle extérieuredcôi appartient à
l’anneauengendré
par les for-mes coi. >
Si est une structure feuilletée sur V de classe r
+ 1
> 1 et dedimension q,
lesplans tangents
aux feuillesde J
forment unchamp
com-plètement intégrable
deq-plans de
classe r.Réciproquement,
unchamp
declasse r
deq-plans complètement
inté-grable
sur T~ définit une structure feuilletée7
de classe 1 dont les feuilles sont les variétésintégrales
maximales de cechamp.
Uneapplication
dis-tinguée de F
est donnée parintégrales premières indépendantes
locales.
’
’
Signalons
à ce propos deuxproblèmes fondamentaux,
mais surlesquels
rien n’est connu.
Problème d’existence. Soit V une variété munie d’un
champ
continu Ilde q~plans
de classe r. Aquelles
conditions existe-t-il sur V unchamp
de
q-plans complètement intégrable
de classe r ethomotope
à lI ~Problème
d’approximation.
Soit V une variété de classe oo munie d’unchamp
rIde q-plans complètement intégrable
de classe r. Aquelles
con-ditions existet-il sur V un
champ complètement intégrable
deq-plans
declasse r’ > r et
approchant
Hl1.7. CLASSES MODULO UN SOTJO-GRO’UPF,. - Soit G un groupe de Lie et .g un sous-groupe
analytique
connexe de G. Les classes àgauche
de Gmoduio
8 sont les feuilles d’unestructure
feuilletéeanalytique
sur G(cf.
[1]).
Toutes les feuilles sontisomorphes
entreelles,
car elles se déduisentles unes des autres par translation à
gauche.
Elles sont propres(cf. 1.2)
si et seulement si 8 est un sous-groupefermé. L’exemple
leplus simple
d’un sous-groupe non fermé s’obtient en
prenant
pour G le tore à 2 di- mensions(quotient
duplan
R2 par le sous-groupe despoints
à coordonnéesentières)
et pour H le sous-groupe à 1paramètre
déterminé par une droitepassant
par(0,0)
et depente
irrationnelle.1.8.
FIBP.É .1
GROUPE STRUCTURA.L DISCRET. - Soient X et B des variétés de classe r, X étant connexe et B de dimension p. La variété X s’identifie auquotient
de son revêtement universelX
par un groupe 77d’homéomorphismes
de B declasse r, qui
est d’ailleursisomorphe
au pre-mier groupe
d’homotopie
de B, Soit 4Y unereprésentation
deH
dans ungroupe
d’homéomorphismes
de classe r de B. Soit V lequotient
du pro--
duit par la relation
d’équivalence qui
identifie lescouples (x’, y’)
et(x, y)
s’il existe unélément g
de II telque x’
= g(x)
ety’
= 0(g)
y. La variété muni de laprojection
naturelle surV,
est un revêtementde V.
- -
La
projection
de sur X donne par passage auquotient
uneprojection n
de V surX;
muni de cetteprojection,
V est un espace fibré de baseX,
fibre B et groupe structural discret II(cf. [14])
ou muni d’uneconnexion
intégrable (cf. [4]). Inversement,
toute structure fibrée de classer à groupe structural discret
peut
s’obtenir de cette manière.D?autre
part,
V est muni d’unestructure
feuilletée de classe r et decodimension
dont les feuilles sont transverses aux fibres. Eneffet,
la
projection
de sur B définit une structure feuilletéesimple
de-classe r
sur Y
x B. Le groupe IIagissant
sur B par les transforma- tions de la forme(x, y)
-~(g (x),
(p(g) y), où g
E77,
est un groupe d’auto-morphismes
de cefeuilletage.
Par passage auquotient,
on obtient sur Vune structure
feuilletée 97,p
dont les feuilles sont lesimages F (y),
par laN ’ N
projection
naturellede X x B
surV,
dessous-variétés X X y,
oùy E B.
Lavariété
V,
munie de latopologie
des feuilles et de laprojection n
surX,
est un revêtement de
X;
enparticulier chaque
feuille est un revêtement de X.Voici un
exemple spécifique
d’unfeuilletage
de codimension unobtènu
de cette manière sur unevariété
de dimension 3. Soit X la bouteille deKlein, quotient
duplan R2
par l’action du groupe lIengendré
par les deux transformationsCes deux
générateurs
sont liés par la seule relationIdentité.,
Soit 0 la
représentation
de lI dans legroupe
deshoméomorphismes
ducercle
Si qui applique g,
sur une rotation nonpériodique
et g2 sur unesymétrie
axiale(renversant l’orientation).
La constructionprécédente
donne, un
feuilletage
sur unevariété
Y de dimension 3orientable ;
les feuillessont soit des rubans
simples,
soit des rubansde
Môbius.Chaque
feuilleest
partout
dense.D~une
manière générale,
l’étude desfeuilletages
obtenus de la ma-nière
précédente
se ramène essentiellement à celle desreprésentations Q
du groupe fondamental
1I
de X dans le groupe deshoméomorphismes
declasse r de B.
Ainsi la feuille Jl
(y) ~ correspond
à l’orbite dupoint y
de B selon le la feuille estpartout
dense dans V si et seulement si l’orbitede y
estpartout
dense dansB ;
lafeuille F(y)
est propre(cf.
1.3)
si latopologie
de B induit sur l’orbitede y
latopologie
discrète.L’espace
des feuilles de7~
est lequotient
de B par l’actionLorsque
B estcompact,
lespropriétés
de stabilité de7,
etde.
~ se cor-respondent,
etc.Signalons
que G. Reeb a fait une étude détaillée du cas où X est letore, B
lesegment [0, 1]
et où r > 2(cf. [13]).
1.9. FEUILLETAGE DE CODIMENSION
1
- Voicil’exemple
leplus simple
et leplus classique qui
est du à Reeb. Soit D2 ledisque
for-’ mé des vecteurs x du
plan
dont la norme1 x est
1. Dans lecylindre
D2 XR,
considérons
lefeuilletage
dont une feuille est le bord ducylindre
/ ! .x|2
Bet dont les autres feuilles sont les surfaces définies
Î
1 2013|x )2 1
où a est un
paramètre
réel etoù x I
1.Un tore
plein
T est lequotient
duproduit D2
> R par la relationd’équivalence qui
identifie(x, t)
et(v, t + n),
où n est un entierquelquon-
que ;
il y
acorrespondence biunivoque
entrefeuilletage
de T etfeuilletage
de D2 X R -invariant par la translation
(x, t)
-+ t+ 1).
Lefeuilletage précédent
définit donc dans le toreplein
T unfeuilletage
dont le bordest une feuille. °
En
prenant
deux torespleins feuilletés
commeplus
haut et en lesrecollant le
long
de leur bord par unhoméomorphisme qui applique
lesméridiens de l’un sur les
parallèles
del’autre,
on obtient unfeuilletage
deS3.
Toutes les feuilles sont propres et une seule feuille estcompacte, à
savoir le bord commun des deux tores.
En
remplaçant
lafonction x ~2j(1- ~ x 12 )
par une fonctionconvenable,
on
peut
obtenir unfeuilletage
de classe oo ; nous verronsplus
loinqu’il
n’existe pas de
feuilletage
sur S3qui
soitanalytique.
En choisissant
d’autres feuilletages
du toreplein,
le bord étanttoujours
une
feuille,
onpeut
varier à l’infinil’exemple
de Reeb. Onpeut
obtenir’
autant de feuilles
compactes
que l’on veut(ce
sonttoujours
des toresd’après
un théorèmegénéral
d’Ehresmann(cf. (5~));
dans lesexemples
con- nus, les feuilles noncompactes
sonthoméomorphes
à desplans privés
d’uncertain nombre de
points ;
onpeut
aussi obtenir des feuilles denses dansun ouvert.
Kneser a
conjecturé
que toutfeuilletage
deS3
de codimension 1 admetune feuille
compacte.
Parmi lesproblèmes ouverts, signalons
les suivants :quels
sontles
noeuds dans~’3
dont le bord d’unvoisinage
tubulairepeut
être une feuille d’un
feuilletage’
Onpeut
voir que c’estpossible
pour les noeuds du tore. Existe-t-il unfeuilletage
de53
avec des feuilles non com.pactes qui
ne sont pashoméomorphes
à unplan
troué tOn
peut
se demander aussiquelles
sont les variétéscompactes
dedimension
3qui peuvent
être feuilletées par des surfaces. Il esttoujours possible
de construire unfeuilletage
de codimension 1 sur une variété de dimension 3qui
est un espace fibrépar
des cercles au sens de Seifert(avec
des fibressingulières).
Remarquons
encore,qu’à part
le cas de83,
on ne connait aucunfeuilletage
desphères,
en dehors des cas où l’on connait l’existence de fibrations.1.10. TOURBILLONS DANS UN FEUILLETAGE. -
(cf. Reeb, [11]
p.114-5).
Soit Dr. le
disque
formé des vecteurs z de R r de norme( z ~ _ 1.
Dans leproduit
81 X Dp-1 X formé destriples (8, x, y),
nous allonsperturber
le
feuilletage
de codimension p dont les feuilles sont les(n - p) disques
10)
>ix)
> DII-P en le laissant fixe sur le bord.En
plongeant
le tube ~’1 x DP-1 X Dn-p dans une variété feuilletée donnée de sorte que soit transverse aux feuilles et(9,
MYnn-p)
soit contenu dans les feuilles pour tout0,
x, y, on pourra per- turber lefeuilletage
à Pintérieur du tube sans lechanger
à l’extérieur.Soit a
(u, v)
une fonction de classe oo des deux variables uet v,
définiesur le
carré etpaire
en u et v,égale
à 0 auvoisinage
du bord et infinie auxpoints
u = 01
=1/2.
Dans le
produit
R X DP-1 x formé destriples (t,
x,y),
conside-rons le
feuilletage
de classe oo dont les feuilles sont les sous-variétés défi- nies par. où xo
et to
sont des constanteset par
1 =1~2,
Ce
feuilletage
étant invariant par la translationy)
2013~(t + 1,
x,y),
on en déduit par passage au
quotient
unfeuilletage
surS1
X > Dn-p, Les feuillespassant
par despoints
oùx * 0
sont des(n - p)-disques.
Celles
qui passent
par despoints
où x = 0et y 1 + 1/2
sont homéomor-phes à
R+ > Sn-p-1 ou à suivant1/2 1 1/2.
Ilexiste une feuille
homéomorphe à Si
> cellequi
est définie parx = 0
et [ y 1 = 1/2. R+ désigne
la demi-droite[0, 00] .
,,
2.
La notion d’holonomie.
2.1. INTRODUCTION. -
Soit 7
unfeuilletage
de classe r et de codi- mension p sur une variété V. Soit F une feuillede e
et soit ai(F, z)
legroupe des classes
d’homotopie
des lacets de F aupoint
z de F. L’holono- mie de F est unereprésentation 0 :
a,(F, z)
->G,
ou G est le groupe des germesd’homéomorphismes
locaux de classe r del’origine 0, qui
laissent fixe 0
(cf. 2.2).
Cettereprésentation
est définie à unautomorphisme
intérieur
près
de G.L’image
de 0 est le groupe d’holonomie de F(défini
à un
conjugué près).
Cette notion fondamentale a été introduite par C. Ehresmann
(elle
étaitdéjà sous-jacente
dans la thèse deReeb);
elle donne à peuprès
tous lesrenseignements
connus sur levoisinage
d’une feuille. Parexemple
le théo-rème de stabilité affirme que si le groupe d’holonomie d’une feuille com-
pacte
F estfini,
alors il existe nnvoisinage
de Fqui
est réunion de feuillescompactes.
Dans le cas différentiable ouanalytique,
nous avons montré([9])
que l’holonomie d’une feuille propre caractérise
complètement
sonvoisinage
feuilleté
(cf. 2.7).
La notion d’holonomie est bien connue dans le cas d’un
système dy- namique
donné sur une variété par unsystème d’équations
différentielles ordinaires. Soit F unetrajectoire
fermée(un cercle)
et soitBr
unepetite boule,
centrée transverse auxtrajectoires.
Latrajectoire partant
d’un
point
y deBr
va recouperB.
en unpoint (p (y), si y
est assezproche de z ; l’application y
- ç(y)
est unhoméomorphisme
d’unvoisinage
de zdans
B.
sur unvoisinage
de z(cet homéomorphisme
est de classe r si lesystème
donné est de classer).
L’holonomie de F est dans ce cas larepré-
sentation
qui
faitcorrespondre
augénérateur
de n,(F, z)
= Z le germe de~ en z. Les deux résultats cités ci-dessus sont évidents dans ce cas
parti-
culier. /
2.2. RAPPEL SUR LES GERMES D’APPLiaATIONS. - Soient X et Y des espaces
topologiques.
Deuxapplications
continuesf
etf’
devoisinages
dex E X dans Y ont le même germe en x si leur restriction à un
voisinage
convenable de x coincident. Ainsi le germe de
f
en x est l’ensemble de tou- tes lesapplications f ’
devoisinages
de x dans Yqui
sontégales à f
dansun
voisinage
de x(ce voisinage dépendant
def’).
Lepoint x
estappelé
lasource du germe de
f
en x, et lepoint y = f (x)
son but.Si g
est uneapplication
continue d’unvoisinage
def (x)
dans un espacetopologique
le germe deg f
aupoint
x nedépend
que des germes def
en x et
de g
en y et estappelé
lecomposé
de ces germes, Ainsi les germesd’ homéomorphismes
locaux de classe r de BP àl’origine
0 etqui
laissentfixe
0,
forment un groupe.2.3. L’ESPACE DES GERMES DISTINGUES D’UN FEUILLETAGE. -
Soit 7
une structure feuilletée de classe r sur une variété ~P. Considérons l’ensemble
Y
de tous lesgermes d’applications distinguées
de7
aux différentspoints
de V
(nous
dirons l’ensemble des germesdistingués
deJ) ;
cet ensembleif
est muni d’une
projection
a surY,
cellequi
faitcorrespondre
àchaque
germe
distingué
aupoint
x lepoint x
lui-même. A toutapplication
distin-guée f
définie sur un ouvert Ude V, correspond
unrelèvement
de U dans
F
formé de tous les germes def
auxpoints
deU;
les sous-ensembles
U
deV
obtenus de cette manière forment la base d’unetopologie
sur
V.
Laprojection
ce est localement unhoméomorphisme.
,Comme la
topologie
T des feuilles estplus
fine que la to-pologie
il existe unetopologie T sur V unique (encore appelée topo- logie
des feuilles surV)
telle que ce soit encore unhoméomorphisme
locallorsque V
et V sont mnnis destopologies T
et T., En
général,
muni de a n’est pas un revêtement de V.Cependant,
nous allons vérifier le faitremarquable
suivant.PROPOSITION :
L’espaC6 V
des Dermesdistingués,
muni de laprojection
source a, est un revétement de
V, lorsque V
et V sont munis de latopologie
des
feuille8 T
et T.’
DEMONSTRATION. Soit z E V et soit
f
uneapplication distinguée
définie, dans un
voisinage
ouvert U de z. Le soùs-ensembleUo
=1-1 (x) de IT,
oùx = f (z),
est un ouvert pour latopologie
T. Tout élément dea-’ ( Uo)
estle germe en un
point z’
EUo
d’uneapplication distinguée
de la formeh. f~
où h est un
homéomorphisme
local declasse r,
défini auvoisina,ge
de x. Les germes
de h.f
auxpoints
deUo
forment un relèvementUh
deUo
,
dans V
et c’est un ouvert pour latopologie T.
Laprojection
aapplique homéomorphiquement Uh
surUo.
D’autrepart,
si h’ est aussi un homéo-morphisme
local de Rp declasse r,
défini auvoisinage de x,
alorsUh
etUn,
n’ont depoints
communs que si- h et h’ ont le même germe en x, au-quel
cas ils coïncident. Ainsi est réuniondisjointe
d’ouverts deT appliqués homéomorphiquement
par a surÛo ,
cequ’il
fallaitdémontrer.,
2.4. L’HOLONOMIE D’UNE FEUILLE. - le groupe des germes
d’homéomorphismes
locaux de Rpde
source etbut l’origine (cf, 2.2), Etanl
donné une
feuille
F d’une structurefeuilletée ~’
surV,
nous allons con8-truire une
représentation 0
de ni(F, z), x E F,
dansG, définie
àc un automor-phisme
intérieurprès
deG,
etappelé
l’holonomie de F. Il seraitplus
correctde définir l’holonomie de ~’ comme un élément de
~1 (F; 6),
lepremier
groupe de
cohomologie
de F à coefficient(cf. [9J).
~ sera déterminé sans
ambiguïté
par la donnée dugerme x
en z d’uneapplication distinguée f
telle quef (z)
= 0. Soit c :[0, 1]
-~ F un lacet deF en z dont la classe
d’homotopie
est unélément
y le cheminc se relève suivant un chemin
unique c,
dans le revêtementV
d’o-rigine
àll L’extrémité dee est
legerme z’
en x d’uneapplication distinguée f’
telle quef’ (z)
= 0. Il existe ainsi un élémentunique g
de G tel quez’ =
gz (composé
desgermes,
cf.2.2) ; g
nedépend
que de y. La corres-pondance associant à
yl’élément g
est unhomomorphisme Q
de ni(F, z)
dans G
(avec
la convention contraire àl’usage
que si y,et y2 (F, z),
alors y. y, est In classed’homotopie
d’un lacet obtenu enparcourant
d’abordun
lacet c1 qui représente
y., etensuite
un lacetc. qui représente y2).
Si l’on était
parti
d’un germedistingué z’
en z, lareprésentation Q
construite à
partir de x’
se déduiraitde
celle construite àpartir de x
enla
composant
avecl’automorphisme
intérieur déterminé ~par g,où g
estl’élément de G défini
par?
=gz.
Le groupe d’ hotonomie de F est le sous-groupe de
G,
défini à unconjugué près, image
de ~c1(F, z)
par 0. ’REMARQUE.
La notion d’holonomiepeut
s’étendre sans aucunchange-
ment au cas de F-structures feuilletées
(voir
remarque de1.2) qui
vérifientla condition de non
dégénérescence
suivante : étant donnés uneapplication distinguée f,
unpoint z
de sa source et deux élémeiits h et h’ de F défi- nis aupoint f (z),
sihf
eth’ f
ont le même germe en z, alors h et h’ ont le même germe enf (x).
/ EXEMPLES. Dans les
exemples
1.5 et1.7,
le groupe d’holonomie esttoujours
l’idéntité. Dansl’exemple 1.8,
le groupe d’holonomie d’une feuilleF (y)
estisomorphe
au groupe des germes en y des élémentsqui
laissent fixe y. Le groupe fondamental de
F (y)
estisomorphe
au sous-groupe
Ily
de II formé deséléments g
tels L’holonomie de F(y)
estéquivalente
à lareprésentation qui
associe à toutélément g
de
Hy
le germede 0 (g)
en y. Dansl’exemple spécifique
de1.8,
le grouped’holonomie d’une feuille est l’identité ou d’ordre 2 selon que cette fHuille est un ruban
simple
ou un ruban de Mbbias.D’une manière
générale,
si le group d’holonomie d’une feuille F d’unfeuilletage
de codimension 1 estfini,
il est soitl’identité,
soit d’ordre 2suivant que F est bilatère ou non.
Pour le
feuilletage classique
deS3,
l’holonomie de la feuillecompacte
homéomorphe
à un tore faitcorrespondre
augénérateur réprésenté
par un méridien(resp.
unparallèle)
legerme à l’origine
d’unhoméomorphisme
deR
qui
est l’identité sur la demi-droitenégative (resp. positive)
etqui
n’estpas l’identité sur l’autre demi-droite. Ceci montre que le
feuilletage
n’estpas
analytique.
2.5. INTERPRÉTATION
GÉOMÉTRIQUE
DE L’HOLONOMiE. - Les consi- dérationsqui
suivent doivent éclaircir lasignification géométrique
de l’ho.lonomie d’une feuille.
Soit 0 un chemiu dans une
feuille
F et soientTo
etTi
des sous-variétés transverses d7
contenant Zo = 0(0)
et zi = 0(1).
Pour toutvoisinage
U de0 dans
V, il
existe unhoméomorphisme
de classe r d’unvoisinage
de Zo dansTo
sur unvoisinage
de Zi dansT, véi-ifiant
lespropriétés :
(i)
SiOc
eqtdéfini en z
ET°,
alorstPç (z) appartient
à l’intersection de de lafeuille passant
par z dufeuilletage
induit pat-~’
sur U.(ii)
Le germe de en zo nedépend
ni de II ni du chemin 0 danssa classe
d’homotopie.
(iii) Supposons
Zo = Zi etTo
= soit y la classe ,d’homotopie
dulacet 0 dans
F;
soit.7 la
restriction àTo
d’uneapplication distinguée f
telleque
f(zo)
= 0. Alors le germe def
en 0 estl’image
de y par la re-présentation
ni(F, :0)
- G(cf. 2.4).
Pour construire
~a ,
considérons une suited’applications distinguées
i =
0, 1,...,
r, définies sur des ouvertsVi
et une suite croissante ti depoints
sur~0,1], t~ =1,
telles que 0tk+1]) C Pk .
SoientTi
des sous-variétés transverses à
7
contenant C et telles que TO =To
etT r Tl.
Onpeut
supposer quefC (t~) = U
et est de la formeoù hi
est une carte locale de7 (cf. 1.3).
Pourchaque i
r, il existeun
homéomorphisme
de classe r d’unvoisinage
de dansT ~
surun
voisinage
de C(ti+,)
dans tel que, sizi+l = Oi (zi),
soit situé dans la feuille deVi fl ~7 passant
par Alors est lecomposé
de tousles
homéomorphismes
...Or-1 -
·On
peut
aussi construire~ç
en construisant uneapplication
continueW de B > I
dans U,
où B est unvoisinage
de z. dans telle que~ (b,1)
soit .contenu dans la feuillepassant par b,
quet)
= C(t), qne W (b, 0)
= b etque 1p (be 1)
ETi .
AlorsOu
est défini parOC (b)
=1).
’
La vérification des