A NNALES DE LA FACULTÉ DES SCIENCES DE T OULOUSE
H ENRI V ILLAT
Sur le changement d’orientation d’un obstacle dans un courait fluide et sur quelques questions connexes
Annales de la faculté des sciences de Toulouse 3
esérie, tome 5 (1913), p. 375-404
<http://www.numdam.org/item?id=AFST_1913_3_5__375_0>
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SUR LE
CHANGEMENT D’ORIENTATION D’UN OBSTACLE
DANS UN COURAIT FLUIDE
ET SUR QUELQUES QUESTIONS CONNEXES
PAR M. HENRI VILLAT,
Maître de Conférences a la Faculté des Sciences de
Montpellier.
Lorsqu’on étudie,
par la méthodeHelmholtz-Levi-Cività,
le mouvement dans unfluide,
d’un solide dont leprofil présente
unangle
sur sa surfaceantérieure,
il arrivegénéralement
que leproblème
se révèle commeil11possible :
sauf dans un casparticulier,
pour une valeurspéciale
de l’inclinaison du solide sur le courant, la solution formée par leprocédé classique
necorrespond
pas effectivement au solide donné. C’est à propos de la difficulté considérable résultant de cettecirconstance,
que lI. NI. Brillouin écrivait récemment : « Pour un solide constitué parexemple
par un
dièdre,
ou par deuxplans
l’un derrièrel’autre,
laposition
même du pro- blème est sidifficile, qu’on peut
se demander si le mouvementpermanent
deHelmholtz est
toujours possible. » (Comptes rendus,
t.CLIII,
p. I9Il.)
C’est o la solution de cette difficulté
qu’est
consacrée lapremière partie
duprésent Mémoire,
dontquelques
résultats ont été résumés dans une loteprésentée
à l’Académie des Sciences
(Comptes
rendus, t. GLI‘’, p.juin 1912).
trons, en considérant le cas
typique
dudièdre,
que pour un telsolide,
et dont onfait varier l’inclinaison sur le courant, un mouvement i
permanent acceptable
existetoujours,
il condition de supposer l’existence deplages
de fluide en repos, en cer- tainesrégions
déterminées. Leproblème
seprésente
de deuxfaçons
tout à fait dis-tinctes, suivant que
l’angle aigu
du dièdre estdirigé
vers le courant ou non.Si le solide se
présente
au courantpointe
en ayant. le fluide mort(indépendam-
ment de celui
qui
constitue lesillage
arrière; seplace
nécessairement en avant de l’obstacle, lelong
d’uneportion
d’une seule des deuxlames,
àpartir
de l’arête com-376
mune. Si le solide sc
présente pointe
enarrière, j’ai déjà
établi dans un Mémoireantérieur
supérieure, I9I4) qu’on pouvait toujours
trouver
plusieurs
solutions duproblème:
pour celle de cessolutions,
que la dis- cussion montre comme laplus
naturelle àadopter.
uneplage
de fluide mort vient ise
placer
dans le creux de 1’>1>stacle,baignant,
en avant decelui-ci,
uneportion
dechacune des deux lames.
Dans tous les cas, un examen minutieux est nécessaire pour établir que lcs sulu- tions dont t
il s’agit
existent effectivement et sont valables.Des résultats obtenus, on
peut
déduire lafaçon
dont leproblème
de la résistancepeut
êtrepose
etrésolu,
pour un obstacleprésentant
unangle
à saparoi, lorsqu’on
fait varier l’inclinaison de cet obstacle sur le courant de toutes les
façons possibles.
il cet
objet qu’est
consacrée la fin duchapitre
I~’~.Au
chapitre
1(, nous avons examine leproblème,
intimement rattache aupré-
cèdent. du mouvement d’un fluide contenant deux obstacles l’un derrière l’autre, le second étant de dimensions suffisantes pour
empiéter
sur lesillage
dupremier
sup-posa
d’abord seul. Une modification convenable des calculs antérieurs donne la solution de ceproblème.
Une
application
essentielle de cette dernièrequestion
estindiquée
ensuite. On sait que lc’s théories de Helmholtz onttoujours
conduitjusqu’ici
a l’existence d’unsillage
étendu indéfiniment derrière les solides en mouvement. Cette extension al l’infinipeut-elle
êtreévitée,
ou bien est-elle une nécessité inéluctable dans le cas des fluidesparfaits?
Comme l’adéjà
montré M. Brillouin(Annales de
Chimie et dep. I9I
I),
cette circonstance est inévitable au moins pour les fluides indéfinis. montrons auchapitre III,
que la même conclusion doit subsister même si le fluide estlimité,
soit par desparois
solidesfixes,
soit par des surfaces deglissement.
Lesillage
ouvert est donc uneconséquence
inévitable deséquations
del’hydrodynamique
des fluidesparfaits.
C H ~~ P 1 T R li
[1~ lorsqu’on
étudie les courants fluides à deux dimensions, par la méthode des mouvementsglissants,
on sait que, si l’onplace
un obstacle dans un courant indé- fini, ce courant se divise pour entourerl’obstacle,
en formant unsillage
à l’arrière.Si la face antérieure de l’obstacle est une courbe dont la
tangente
varie d’unefaçon continue,
lepoint
mort, où la vitesse est nulle et où le courant se divise avant d’en- tourer lesolide,
est(sauf
le cas des obstaclessymétriques)
unpoint
dont laposition
peut
êtrequelconque
sur lacourbe:
cetteposition dépend
à la fois de la forme et de l’orientation de l’obstacle.Si,
aucontraire,
la courbe obstacleprésente
en avant unpoint anguleux
0, où latangente
passebrusquement
d’uneposition
~l une autre, les choses sepassent
tout iautrement. Deux cas
principalement
sont liconsidérer,
suivant que leprofil présente
en O un
angle
saillant ouu ii a n g l ;
rentrant du côté du courant.S’il
s’agit
d’unangle
rentrant, il résulte des considérationsdéveloppées
dansmon Mémoire inséré aux Annales de Normale
(Sur
la détermination des I)1’fl- blèmesd’hydrodynamique relatifs
ù la résistance desqu’on
pourragénéralement
trouverplusieurs
mouvementscorrespondants, également acceptables
Ct Ct pour
lesquels
toutes les conditionsphysiques imposées par
laquestion
seront
remplies.
Dans un cas et unseul,
pour une orientation trèsparticulière
del’obstacle,
lepoint
mort coïncide(pour
une des solutionssusdites)
avec lepoint anguleux 0;
dans tous les autres cas, il occupe uneposition,
variable avec l’incli-naison,
sur l’une des deuxportions
de la face antérieure.[2]
Xous nous occuperons ici du cas où ils’agit
d’unangle
saillant : laprésence
de cette
particularité entraîne,
comme nous allons levoir,
l’existence d’unerégion
de fluide mort eit avant de dans des conditions
qui
vont ètreprécisées;
et ,contrairement
à cequi
se passe pourl’angle
rentrant, la solution que nous alluns édifier estprobablement
la seulepossible (en
restant lien entendu dans le domaine del’Hydrodynamique théorique,).
Nous allons étudiercomplètement l’exemple
leplus caractéristique,
où l’obstacle est formé de deux lamesrectilignes
AB et _1C; . Lecas où A13 et seraient deux arcs de courbe continus non
rectilignes,
conduit ~l desconclusions
exactementanalogues, légitimées
par cequi
va suivre.appellerons
x - % et - x - ~ lesangles
que fontrespectivement
avec lecourant
général (parallèle
il l’axe de lafigure)
les lames _1C et :113. Cesangles
sont par
hypothèse,
lepremier positif,
le secondnégatif,
et tous deux en valeurabsolue, moindres que ;.. De
plus,
la condition quel’angle
BACprésente
sapointe
du côte du courant, entraîne visiblement
Dans ces conditions, si l’on cherche â mettre le
problème
enéquations,
enappli- quant intégralement
la méthodeexposée
par 1I. ’l’. Levi-Cività dans son Mémoire fondamental 1(Scie e leggi di resistenza,
Circolo fli 1Palermo, Içto;),
elI 1plaçant
lepoint
mort enA,
on constate aposteriori
que lerapport
des deux lon- gueurs AB et est déterminé d’une manièreunique.
Il en résulte de suite que lepoint
mort nepeut
êtreplacé
en (3 que pour une valeurparticulière
durapport AB AC,
si les inclinaisons J -% et -x-è sont
données,
ou bien encore pour des valeursparticulières
desinclinaisons,
si leslongueurs
AB et ~C sont données. C’est dans cette dernièrehypothèse
que nous nousplacerons
par la suite; les données de laquestion
sont considérées comme étant : leslongueurs
etA.C,
etl’angle
2x desdeux lames:
l’angle
0.qui
dénnit laposition précise
des deuxlaines,
est au contrairevariable.
_1
part
une valeurexceptionnelle
de o, il est doncimpossible
de faire coïncider lepoint
mort avec lepoint
:1. Sialors,
on cherche à former une solution duproblème, toujours
selon lesprincipes
du Mémoire de lI. enplaçant
lepoint
mortsur :113 par
exemple,
et ensupposant
que le courant,après
s’être divisé en0,
suive lelong
de l’obstacle les chemins ()B et O:~C(ce
derniermixtiligne),
on est conduit i(cf.
mon Mémoire citéplus haut,
1 rePartie)
à ce résultat que la vitesse dans le fluide est donnée par la relationavec
Il en résulte jiie, au
voisinage de ~ = e’~~ ,
cequi correspond
auvoisinage
dupoint
saillantA,
la vitesse, a cause del’inégalité (1),
est infiniluentgrande positive,
et, par suite, la
pression
aux mêmespoints
est infinimentgrande négative. Ceci,
dupoint
de vuephysique,
n’a aucun sens, et la solution est parconséquent
illusoire eta
rejeter.
[3]
Mais nous allons montrerqu’on peut
trouver une solutionacceptable,
enmodifiant convenablement les
principes
d’Helmholtz et en faisant leshypothèses
suivantes, que le résultat
justifiera.
Enadmettant,
parexemple,
que lepoint
mort 0soit situé sur la
ligne
de courantqui
se divise en0,
suivra, d’uncôté,
le seg-ment OB et ira former la
ligne
dejet 03BB2 qui
limite intérieurement lesillage
arrière :de l’autre
côté,
elle suivra d’abord lesegment
s’en détacheratangentiellement
en ,~ pour isoler le
long
dusegment
AD de la lameA.C,
uneplage
de fluide mort, et viendra se raccorder en D avecA.C,
pour suivre lesegment
DC et laligne
deglis- sement 03BB1
limitantsupérieurement
lesillage.
Lelong
deslignes
deglissement î,i
et ainsi que le
long
de laligne
i,qui
limite le fluide mort de larégion
avant, onsait que les
équations
deexigent
que la vitesse soit constante;nous
désignerons
par 1 la vitesse à l’infini du fluide: ce sera aussi par suite la vitesse lelong
dei.l
etî,~;
la vitesse lelong
de i, seradésignée
par Il estimpossible
que l’on ait v1 = I, car, ainsi que l’a montré lI. NI. Brillouin
(Annales
de Chimie et dePhysique, I9II,
p.i5o),
la nécessitégéométrique
d’une inflexion sur laligne
t,entraînerait alors que la vitesse devienne en
quelque
endroitsupérieure
à un, et que, parsuite,
lapression correspondante puisse
devenirnégative.
Pour la mêmeraison,
il est nécessaire que z.1 soit moindre que I ; nous poserons, pour
abréger
et a
désignera
unequantité
essentiellementpositive.
FiG. ï.
Il est alors aisé de se rendre
compte,
enappliquant
desprocédés
tout a fait sem-blables il ceux que
j’ai exposés
dans mon Mémoiredéjà
cité(chap. Il),
que la solu- tion duproblème
ainsiposé
s’obtient, si elleexiste,
comme il suit :Le
point z
du danslequel
se fait le mouvement, seplace
aumoyen d’une variable auxiliaire Z, par l’intermédiaire de la relation
dans
laquelle
v udésigne
la fonctionelliptique
deWeierstrass,
et danslaquelle 03A9(Z) = 0398 + iT désigne
la fonction de Z(régulière
et uniforme dans la demi-couronne circulaire
qu’indique
lafigure)
écrite ci-dessous :2~
La vitesse dans le
fluide,
aupoint
z, est~r=é’~;
elle fait avecl’angle
(-) : lapression correspondante
est donnée pardésigne
lapression
du fluide à l’infini(celle-ci
estquelconque positive).
L’existence de la fonction
O (Z) exige (cf.
H.Villat,
loc.cit.
, 2ePartie,
p.que, entre les constantes x, ~~, ~~~,, ~33, cr, so, y, on ait la relation
La condition énoncée
plus haut,
que le courant fluide il l’infini soitparallèle
à fournit de
plus l’équation
Dans toutes ces
équations,
la détermination delog
Z est cellequi
est réelle pour Z réelpositif :
ladétermination
deest celle
qui
estégale
à i;: pour Z = i, et dont la variation est suivie par continuité.[4]
Il est maintenantindispensable :
10 de reconnaître si la solution ainsi édifiéeest
acceptable,
c’est-à-dire si l’état des vitesses estpossible physiquement (ou
biensi les vitesses ne
dépassent
pas la valeur1 ~
et si l’allure deslignes
deglissement
fournit bien un domaine d’un seul tenant pour le
liquide
en mouvement, ainsi quel’indique
lafigure I ;
2° de démontrer si l’onpeut
ou nons’arranger
pour que lespoints
ADC soientalignés,
commel’exige
la mêmefigure
1.Pour ce
qui
concerne leslignes
deglissement i,i
eti,:,
elles doivent rester cons- tamment convexes vers leliquide
en mouvement, et iln’y
a pas pour elles d’autresconditions, puisque
les limites de variations de sur ceslignes
sont, parconstruction, 03B1
-03B4 et zéro pourI,i ;
lët’0 et - ^I. -~ pourI,;.
un calcul iden-tique
à celuiqu’on
trouvera dans 1110n Mémoire cité. p.473
etsuiv.,
on trouveque la condition
précédente s’exprime
parl’unique inégalité
Si l’on
envisage
ensuite laligne
i.. on voitqu’il
seranécessaire,
pour donner à cetteligne
l’allure nécessitée par sa situation en ayant de la lame quel’angle 8
que fait la
tangente
au courant lelong
de Il, avec l’axe soit d’aborddécroissant, puis croissant, quand
onparcourt
cetteligne
dupoint
a aupoint D,
lorsque
lepoint
iZ=-03C1(03C1>o)
décrit lesegment
-1, -q, de l’axeréel, ,
décrois-sant de 1 à
q., Or,
on a sansdiiliculté,
en faisant dansQ (Z), log
Z=lab
c~~--1;.,
eten
prenant
lapartie
réelle du résultat :La
dérivée - 7? 2014
a tesigne
de la fonctionlaquelle
varie constamment dans te même sens dans l’intervalle considère, Pour que2014
soitnégatif
pour c=y,puis positif
pour ?==i,après
un seul"?
changement
designe,
il est nécessaire et suffisant par suite que l’on ait les deuxinégalités
On verra facilement
que
ces deux conditions soncompatibles
etqu’elles
entraî-nent
l’inégalité (10).
Mais cela ne suffit
peut-être
pas à assurer la validité de laligne
dejet
î, : il fautencore être sûr que le minimum de
e
lelong
de i, ne descend pas au-dessous d’une certainelimite,
defaçon
que le dessincorrespondant,
soit effectivement celui de lafigure
3, et non celui de lafigure
4, pourlaquelle
laligne
1, serecouperait
elle-mêmeet serait par suite a
rejeter. Or, je
vais faire voirqu’il
résultedes
conditionsdéjà écrites,
que le minimum dei-)
nepeut
pas descendre au-dessous de la valeur-~-~,
de sorte que lafigure
5indique
le cas defigure-limite
et que lerecoupement
estimpossible.
Fie. 3. Fie.
4.
Fie. 5.On a en
effet,
parl’équation (I 1),
puis l’inégalité (12)’permet d’écrire, puisque logp
estnégatif :
D’où
On voit sans
peine
que20142014
esttoujours positif
dans l’intervalle ~, i, de valeursMp
de ?. La valeur initiale de
H(?)
est d’ailleursi re
Je dis que cette
quantité,
minimum deH,
est elle-mêmepositive.
On aexpression qui
entre203C91 (03C93e2 + ~3)
et203C91 (03C93e3 + ~3);
ces deux valeurs sontI’,~ - l ~,
essentiellement
négatives,
comme on le verra un peuplus
loin(cf.
n°lo),
estdonc
décroissant, depuis - jusqu’à
la valeur finaleEL comme on a
il vient
D’où il résulte que
I(sJ
restetoujours positif,
etqu’il
eu est de même deH(~),
ce que nous voulions faire voir.
[5] Voyons
maintenant si les vitesses sontacceptables.
Il suffit de le vérifier surles frontières de la demi-couronne du
plan
Z(cf. II. Yillat,
lcc validité des solu- tions de certainsproblèmes d’hydrodynamique,
Journal deMathématiques
pures etappliquées, 1914).
Et comme les valeurs de la vitesse sont connuesdéjà
sur leslignes
de
glissement,
il suffit de considérer les vitesses sur lesparois solides,
c’est-à-dire pour lespoints
Z des deux demi-circonférences|Z|
= q et|Z| =
r. .Pour
Z = e‘~’ (o C s [ ~),
le coefficient de dans« (Z)
estil est
discontinu,
etégal
à pour s = so. Ses deuxpremières
dérivées sontet
dont la seconde est
toujours négative
dans l’intervalle ewisagé. dT1 ds
est d’ailleurségal ,
pour s = o, àet, pour s = 03C0, à
La dernière de ces valeurs est
positive, d’après
la condition(;~3); quant
à la première,
elle est certainementnégative, d’après
les relationsjointes à l’inégalité
,De tout ceci résulte que la fonction est constamment décroissante dans l’intervalle
0, so,
et constamment croissante dans l’intervalle so, -; comme elle estégale
il0,
pour s=o, ;,, on en conclut immédiate- ment que reste constammentnégatif
ou nul dans l’intervalle0. ?:,
et que la vitesse du fluide lelong
de la lame esttoujours
auplus égale
à Cettevitesse va même en croissant d’une
façon continue,
de la valeur zéro à la valeur lelong
de laportion
0:-B de lalame ;
et de la valeur zéro u la valeur 1 lelong
de laportion
OB.Enfin, en ce
qui
1 concerne laparoi
DC.qui correspond
àon constate sans difficulté que la vitesse v reste constamment inférieure à 1. et
qu’elle
va en croissant constamment lelong
de DC,depuis jusqu’à
I .[6] Récapitulant
les résultatsdéjà obtenus,
nous voyonsqu’il
nousfaut,
pour arriver à une solutionacceptable
de notreproblème,
satisfaire à toutes les conditions suivantes :A ces
conditions,
il reste àjoindre
cellequi
doitexprimer l’alignement
des troispoints
A.D,
C. On l’obtiendra évidemment en écrivant que laprojection
tctale dela
ligne
deglissement
/. sur un axeperpendiculaire
à DC est nulle. Endésignant
par dl l’élément d’arc de cetteligne,
et en serappelant
que la lame DC fait avec Oxl’angle
x - ~, on arrive ainsi à la relationcherchée,
sous la formeIl est facile
d’expliciter complètement
cetteéquation,
en notant que î,correspond
a
Z = - ~ (q C ~ C i), puis
que l’on ac(’on
tire,
sur i,,d’après (5) :
Quant
àl’angle 0,
il est alors donné par la relation(~ 1),
danslaquelle
on saitque le
logarithme
duquotient
desfonctions c,
a pour détermination cellequi
estnulle
pour ~ -1.
Ceci
posé,
si l’on suppose écrites encore les deuxégalités exprimant
que les lon- gueurs AB et AC sontdonnées,
on aura en toutcinq égalités (outre
un certainnombre
d’inégalités)
entre lescinq
constantes w,, wa, ; , so, a ;quant
à a, ce sontdes données de la
question :
ellesprécisent
l’orientation donnée des deux lames.La
position
et lagrandeur
des lames étantdonnées,
pour montrer si leproblème
est
possible
comme on vient de le poser, il suffit de faire voir si les conditions ci-dessus énoncées sontcompatibles
parrapport
auxcinq
inconnues mises en évi-dence,
et si toutes lesinégalités
voulues sont satisfaites en mêmetemps. Pour
fairecette
vérification,
nousremplacerons
la donnée des deuxlongueurs
AB etAC,
par celle des deuxdemi-périodes
w, et 03C93; leslongueurs
AB et AC seront ensuite déler- minées aposteriori
sansqu’aucune
difficultépuisse
s’introduire en cetendroit,
ear il est facile de voir que ceslongueurs
seront données par desintégrales
ou l’élément différentiel est essentiellementpositif.
[7]
Il suffit donc deporter
pour l’instant l’attention sur les inconnues y, sa, u.Pour la
commodité,
nous poserons :L’égalité (~;)
et les deuxinégalités (rçl)
et(20)
deviennent :Employons
unereprésentation géométrique
dans leplan
les deux dernièresinégalités expriment
que, si l’on construit dans ceplan,
les deux courbeset
on doit avoir
Or, les courbes en
question
sont 1 faciles à tracer. La variable tt doit varier seule- ment entre 0 et CI).; on constate sanspeine
que dans cetintervalle 1’{
croît cons-tamment de 0 à la dérivée étant elle-même croissante à
partir
de la valeurpositive et
+~1 03C91 (cf. Tannery
et Fonctionselliptiques, XXX, 1).
En cequi
con-’cerne v2, on a immédiatement
Cette
expression varie,
endécroissant, depuis
jusqu’à
(Tannery
etMolk, XXX,
2,3)
derQ part
donc de zéro encroissant. puis
décroîtjusqu’à
la valeurévidemment nulle. On
peut
donc tracer les deux courbesindiquées
sur lafigure.
FIG. 6.
La
courbe 1’1
est d’ailleurs toute entière au-dessus de lacourbe ,,
it cause desrelations
[8]
Celaétant,
donnons-nous pour le moment une valeur de u de~~~
entre les limites 0 et c,~, , et voyons a
quoi
estassujettie
laposition
dupoint
Vl decoordonnées
(u, ~)
sur la droite d’abscisse u. Cepoint
NI devra être situé sur le seg- ment de lafigure,
mais il ne saurait y êtrepris quelconque.
Il faut en effettout d’abord que la droite 0394, menée par et de
pente l03C0 203C9103C92 , ait
pour ordonnée àl’origine
une valeurnégative
t
(203B1 - 03C0),
’ à cause del’équation (24). Or,
’ la droiteparallèle
menée par a certainement uneordonnée positive.
Car si l’onplace
le
point
NI en celarevient,
en sereportant
aux calculsantérieurs,
a faire en sorte quel’angle 0398
sur laligne
i"angle
donné par la formule(1
en fonction soit décroissantlorsque
F croit. Comme les valeurs extrêmes de cetangle
sont et;. - .x - ~ , on voit que cela
exige
ce
qui légitime
évidemment l’assertion susdite. Ce cas ne saurait donc convenir auproblème
actuel.Au
contraire,
la droiteparallèle
à ~ menée par a une ordonnée àl’origine
sûrement
négative;
car si l’onplace
lepoint
11 en11~,
cela revient dans les calculsrappelés il .
a un instant à faire en sorte quel’angle
(y lelong
de i soit constammentcroissant,
et par suite le sens del’inégalité précédente
estrenversé,
cequi
corres-pond
par suite àSi donc on mène par le
point
0 uneparallèle
à ~, cetteparallèle
rencontrera lesegment
en unpoint 1Z~,
et seul lesegment
donnera despositions
accep- tables pour lepoint
:11.Or,
pour iplacé
en nous venons de levoir, l’angle 0
relatif à i, croît àpartir
de cela
correspond
à une mise enplace
des éléments du mouvement, telle quel’indique
lafigure y :
FIG. 7.
La lame DC
prolongée
ne rencontre certainement pas la lameAB, puisque
laligne
dejet
est convexe vers leliquide
en mouvement,d’après
les calculs duparagraphe
!~ :ajoutons ici,
à titre d’indicationsecondaire,
que le rayon de courbure de i, est infini aupoint
D de raccordement avec DC.(Cela
résulte d’un calcul sem-blable à celui
qu’on
trouvera dans le Mémoirecité,
Annales del’École
S.,IgI4.)
Si,
au contraire, nousplaçons
M en13,
ladisposition correspondante
sera telleque l’on ait 2~2014 ~=o: et comme
l’angle
des deux lames ~B et DC est cela veut dire que ces deux lames seront alorsparallèles,
et l’on aura ladisposition
de lafigure 8 :
8.
La
tangente
a laligne AD, d’après
les calculsantérieurs,
fait en effet avec Ox unangle,
d’aborddécroissant, puis
croissant.Ceci
posé,
observons que si nous faisons décrire aupoint li,
d’unefaçon
con-tinue,
lesegment
c’est-à-dire que, u restantfixe,
si nous faisons varier b dans les limitescorrespondantes,
toutes choses étantégales d’ailleurs,
nous aurons alors dans leplan
du mouvement uneconfiguration variable,
dont la variation sera con-tinue,
ainsiqu’il
résulte facilement du caractère deséquations
utilisées dans lathéorie
précédente,
et lesconfigurations
initiale etfinale répondront
aux dessinstracés ci-dessus. Il est donc clair que dans la déformation continue
qui
fait passer d’uneconfiguration
àl’autre,
il J a une situation intermédiaire pourlaquelle
lalame DC
prolongée
ira passer par lepoint
A. Pour ce casintermédiaire,
l’inté-grale (21)
sera nulle.[9]
De la va résulter l’existence de la solution annoncée antérieurement. Donnons-nous en effet des valeurs de u et de y entre les linlites
respectives requises;
ce
qui
vient d’êtredit,
il existera une valeur de vcorrespondante
pourlaquelle
laconfiguration répondra
bien à lafigure primitive
i ; cette valeur pourratoujours
d’ailleurs être calculée avec
l’approximation qu’on voudra,
par des calculslongs
al lavérité,
mais sans difficultésspéciales.
Celadéterminera,
dans lafigure f~,
unpoint 1~1,
de coordonnées tt, ~, par
lequel
nous mènerons uneparallèle
a la droite ~; cetteparallèle
rencontrera l’axe (~~ en unpoint
dontl’ordonnée, négative d’après
cequi précède,
nous fournira la valeurcorrespondante
de x.Remarquons
maintenant que, dans les calculsjusqu’ici effectués, ~
n’intervient nullepart explicitement,
car,d’après l’expression (II)
del’angle
s’élimine dans laquantité 0398 - x + ~.
Il reste alors, enprofitant
del’équation
l 1 a a, al calculer lavaleur de ~, valeur dont tout ce
qui précède
est restéindépendant. Or,
onpeut vérifier,
et cela résulte d’ailleurs des calculs de mon Mémoire citéplus
haut(n° I),
que laquantité
considérée comme fonction de y,
décroît, lorsque
y varie entre 0depuis
lavaleur 7:
jusqu’à
la valeur -03C0. De sorte que, si y estdonné,
la valeur tirée del’équation (t8).
pour o, satisfera aux deuxinégalités
c’est-à-dire
justement
auxinégalités
voulues pour que c soitacceptable, d’après
lathéorie
précédente.
[10]
Il reste toutefois une difficulté en suspens ; nous avons admisimplicitement, il y
a un instant, que la valeur trouvée pour x, par la construction de la droiteparallèle
a ~ dont il a étéquestion,
était sûrementacceptable.
Il en est effectivement bienainsi,
comme nous allons le faire voir. Cette valeur estdéjà,
nous le savons,inférieure à
~;
il faut encore(et
ilsuffit) qu’elle soit positive.
Comme il est évident -2
que la valeur
correspondant à
unpoint
~11 de lafigure
6 diminuequand
lepoint
M décrit lesegment M3M2
àpartir
de il suffira de montrer que la valeurqui correspond
à laposition ~I~
estpositive
pourqu’il
en soit sûrement de même de cellequi
nous occupe.Or,
dans ce casparticulier,
on a en mêmetemps
lesdeux
équations
desquelles
nous tirons sansdifficulté,
en utilisant la condition connuela relation suivante :
On a, par
suite,
et la variation de x en fonction de u, dans l’intervalle
0,
~,~i, en résulte aisément : la dérivée varie eneffet, toujours
endécroissant, de 03C93 i e2 + ~3 i
à03C93 i e3 + ~3 i. Or,
cesdeux valeurs sont
négatives.
Pour nous en assurer, faisons la transformationet posons
On tire aisément des formules
d’homogénéité
les relationson l’accent
désigne
lesquantités
relatives aux fonctionselliptiques
dedemi-périodes 03C9’1
etc,>.’.
Les valeurs limites ded03B1 du rendront
alors la forme1 3
’~ .
ou bien
(cf. Tannery
etMolk, XXX,
i,2)
et
dont le
signe
est évident.Ceci
posé,
la valeur de 03B1 pour u = o est visiblement03C0 2;
pouru=03C91,
sa valeurfinale est t
c’est-à-dire zéro. Il en résulte donc bien que x, tiré de
l’équation (28),
esttoujours
positif,
cequ’il
fallait démontrer.Le même fait
pouvait
du reste seprévoir
sur lafigure
6. surlaquelle
on se rendcompte
que touteparallèle à A
menée par unpoint NI,
se trouve située au-dessus de la droite de même directionpassant
t aupoint
t de coordonnées e~l et zéro.Or,
cette dernière droite a pouréquation
et son ordonnée à
l’origine
est- .
. Si l’onégale
cetteexpression
ài 203C93(203B1-03C0),
on voit que la valeur de x
correspondante
est nulle. Les valeurs de x,correspondant
iaux droites issues des
points
sont donc nécessairementpositives.
Finalement,
donc, il resuite de tout ceciqu’il
existe bien unesolution,
et accep-table,
duproblème
tel que nous l’avionspose.
laconfiguration correspondante
étant celle
qu’indique
lafigure
t .]
11 est maintenant facile de déduire de nos résultats la manière dont il faut concevoir la solution duproblème
de la résistance pour un obstacledonne,
dont lecontour
présente
unpoint anguleux,
et dont l’orientation est variable sur le courant fluide.Prenons l’obstacle
type
forme des deux lames A.B et etplaçons-le d’abord,
lapointe
en avant dans le courant, dans l’orientationqui
convient auproblème
deT. c’est-à-dire telle que le
point
mort sur la face antérieure de l’obstacle coïncide avec lepoint
:1.(Cette
orientationdépend
durapport
deslongueurs
desdeux
lames.)
Partant de cetteposition
initiale(fig. ç~),
faisons tourner d’unefaçon
continue l’obstacle autour du
point
A parexemple,
dans le sens desaiguilles
d’unemontre.
F)c. 10.
Une
plage
de fluide mort viendraprendre
naissance10)
auvoisinage
dupoint A,
lelong
de AD, et sedéveloppera
deplus
enplus
à mesure que nous ferons tournerl’obstacle,
laportion
DC de la secondelame,
léchée par le courant, devenantde
plus
enplus
faible,jusqu’au
momentIl)
où la lame AC viendradisparaître
toute entière dans le
sillage
de la lame L’inclinaison limitecorrespondante
seratrès facile à
déterminer, théoriquement
au moins, avecl’approximation qu’on
voudra : il suffira par
exemple
de tracer, pour la lame ~Bsupposée seule,
et dansdifférentes orientations, la solution du
problème classique
de lordRayleigh
et’1’.
Levi-Civita,
et, sur les dessinsobtenus,
deplacer
la lame ~~Cqui complète
notre’
obstacle actuel. On déterminera
ainsi,
d’abord par tâtonnements et ensuite en inter- calant autant defigures qu’on
voudra pour les orientationsintermédiaires,
la valeur de l’orientation pourlaquelle
l’extrémité de AC tombe exactement au bord dusillage supérieur produit
par la lame ABsupposée
seule(fig. cl).
li n;. > > . 12.
~1
partir
de cetteorientation,
la lame ~1C reste dans lesillage
de(fig.
1~>. ).
si l’oncontinue a
faire tourner l’obstacle, il arrive un moment où AC viendraempiéter
cette fois sur le bord inférieur du
sillage (fig. I3). A partir
de ce moment, par suite, la solution devrachanger
decaractère ;
les choses sepasseront
commel’indique
lafigure
I!~, le creux limite par étantoccupe
par du fluide mort; l’étude deFie. i3. Fie. i~
cette
configuration
est entièrementanalogue
à celle de lafigure
i,qui
acteexposée
ci.dessus; nous laissons au lecteur le soin de s’assurer
qu’on
obtient la solutioncorrespondante
par des moyens tout semblables auxprécédents,
avec des modifica- tions peuprofondes.
L’inclinaison croissant encore, le
point
D s’avance du côte de A et laplage
ABDdiminue
d’importance;
en mêmetemps,
lepoint
mort 0 s’avance vers lepoint
Bjusqu’au
moment où ilquittera
la face ~» de lapremière
lame pour venir seplacer
sur le côté
opposé
de la même lame.(Nous
laissonsprovisoirement
de côté le passagedu
point 0
d’un côté à l’autre deLe
point
0 étant situé sur la seconde facede AB.
laconfiguration correspondante
sera celle de la
figure i5,
pourlaquelle
les calculs ont étéexplicités
dans monMémoire
déjà cité.
inséré aux Annales del’École
Normale(I9I4).
Xous ayons vu alorsdans cette étude
qu’il
existaitplusieurs
solutions distinctescorrespondant
a ce cas defigure,
etqu’on pouvait
en édifier en admettant ou non laprésence
de laplage
defluide mort le
long
de Les considérationsqui précèdent permettent
de penser que laprésence
du fluide mort n’est nullementinvraisemblable;
il est au contrairc naturel que, dans la déformation continue du mouvement par suite de la rotation de l’obstacle, cetteplage
morteprovienne
de celleindiquée
dans lafigure
14, oci elleexiste nécessairement. La solution,
explicitement développée
enrappelé,
pour
laquelle
laligne
dejet
EDpart
de ~’~ avec un rayon de courbure infini, est celle dontparait
laplus probable.
Fie. i5. FIG. 16.
La rotation de l’ubstacle continuant ensuite, le
point 0
s’avancera de B versA,
et il finira par atteindre cepoint,
laplage
morte venants’y
confondre(fig. 16)
pour une valeur de l’inclinaisonqu’on peut
facilement calculer à l’avance. enappliquant
lesformules de ’J’. Levi-Cività à l’obstacle formé de deux lames formant un
angle se présentant
au courantpointe
en arrière(le point
mort étant au sommet del’angle
dans les formules en
question).
:B
partir
de ce moment, si l’on fait continuer larotation,
lepoint
mort 0 passesur la lame et l’on obtiendra des
phénomènes analogues
auxprécédents,
mais seprésentant
dans l’ordre contrairejusqu’à
cequ’on
soit revenu à laposition
initialeprimitivement
choisie.[12]
Xous devons maintenant dire un mot d’une difficultéspéciale qui
sepré-
sente pour le passage de la
configuration
i4 à laconfiguration
au moment où lepoint
0 serapproche
dupoint
B. La solution cesse en efTet d’êtreacceptable
ayantqu’on
soit parvenu aupoint
B. Il est facile de s’en rendrecompte
en considérant parexemple
le cas de lafigure
1 5.Reportons-nous
aux calculs du Mémoireindique; l’hypothèse
limite OB=oexige,
avec les notationsemployées
en cet endroit, que l’on ait s~ = o; il en résulte que lespoints
lI et P de lafigure
sont confondus avecl’origine,
et par suitequ’on
a
03B1=03C0 2;
les deux lames sont donc enprolongement
l’une de l’autre; on a ensuite(équation 8)
a=o, etl’équation (9)
donnealors 03B4=03C0 2;
parconséquent,
la lameBAC est dans le sens du courant, le fluide s’écoule uniformément
parallèlement
à lalame,
sans que laprésence
de celle-ci modifie enquoi
que ce soit le mouvement.Les calculs en
question
ne conduisent donc pas, dans le caslimite,
~l uneconfigu-
ration
qui réponde
a lafigure
1 a?.Fie. iy. FIG. 18.
Il est facile de
comprendre
d’oùprovient
cette difficulté : elle est causée par le fait que nous supposons la lame .AB sansépaisseur,
cequi,
dupoint
de vuephy- sique,
n’a aucun sens. Enpratique,
cette lame a nécessairement uneépaisseur,
et sipetite
que soitcelle-ci,
cela modifie les calculs dès que lepoint
0 est voisin de B(mais
d’ailleurs seulement dans ce cas) ;si,
parexemple,
onplace
la lamesupposée
seule
parallèlement
au courant, le front BB’ decelle-ci,
sipetit soit-il,
suffit pourengendrer
unsillage
danslequel
la lame entière se trouveenveloppée.
Si l’on meten
équation
leproblème actuel,
en tenantcompte
duprofil BB’,
on constate, par desprocédés analogues
à ceuxqui
ont étéexposés,
que lepoint
t 0 sedéplace
ensuivant le
profil
BI3’ pour passer d’une face à l’autre de la lame cequi permet
a