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Excursion à la découverte des mousses et lichens près de chez soi, 16 septembre 2006

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Texte intégral

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EXCURSION À LA DÉCOUVERTE DES MOUSSES ET LICHENS PRÈS DE CHEZ SOI

16 SEPTEMBRE 2006

Mathias VUST

Vulgairement, on dit que c'est de la «mousse». Par soucis de propreté, beaucoup veulent s’en débarrasser au moyen de brosses, de fongicides et d'anti-mousses divers. Savez-vous qu'il existe en Suisse 1083 sortes de mousses, et qu’on a trouvé pas moins de 1660 lichens différents?

Pour les découvrir, il ne faut pas voyager bien loin. Quelques pas à l’extérieur suffisent.

Passant souvent inaperçus en ville, ces organismes vivent sur les écorces des arbres, les murs, les bordures de fenêtres, sur le toit d’un garage ou entre les pavés. Cent fois nous sommes passé à côté ou les avons même piétinés. Il suffit de s’arrêter un instant et d’observer pour découvrir un monde extraordinaire. Des couleurs vives, des formes pittoresques – tout ceci dans un espace minuscule. Nous vous invitons au mois de septembre à voyager au sein de ce monde fascinant, dans le cadre de 25 excursions menées par des spécialistes et qui auront lieu dans presque tous les cantons suisses.

Telle était l’invitation de Bryolich1, l’association des bryologues, scientifiques étudiant les mousses, et lichénologues de Suisse, qui encourageait chacun à participer de la sorte à son 50e anniversaire. A Lausanne, cela tombait bien; 2006 était placé sous le signe de la flore urbaine.

Une excursion dans ses rues, en fin de saison, pour découvrir les mousses et les lichens, corres- pondait donc parfaitement aux souhaits de Bryolich comme du Cercle vaudois de botanique (CVB). Elle fut préparée et guidée par Théophil Lutz, bryologue, et Mathias Vust, lichénologue, tous deux membres des deux associations.

Il ne faisait pas beau, ce samedi 16 septembre, pourtant le temps gris, mais sans pluie, de ce matin-là était parfait pour la découverte de ces organismes qui sont plus chatoyants lorsqu’ils sont humides. Parti de la gare, le groupe d’une quinzaine de personnes ne fit que quelques centaines de mètres, contournant le parc de Montriond par l’est, passant par le haut du parc des Cèdres pour atteindre finalement le Jardin botanique et permettre la visite de l’exposition sur la Flore sauva- ge dans la ville. Les trois heures à disposition ne furent pourtant pas de trop, tant il y avait à mon- trer, à observer, à expliquer et à admirer. Parlant tantôt des mousses, tantôt des lichens, les guides décrivirent les différences permettant de distinguer ces organismes, mais l’observation des murs, des troncs d’arbres, des bords de pelouses ou des pavés montra surtout combien mousses et lichens croissent souvent dans les mêmes habitats.

65 Bulletin du Cercle Vaudois de Botanique N° 36, 2007: 65-67

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1 Site Internet: http://www.bryolich.ch/francais/index_fr.html

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Sans aller jusqu’à la détermination des espèces, les participants purent découvrir la place que ces cryptogames occupent en ville, comment et dans quelles conditions ils s’y développent. Les yeux pleins des formes et de couleurs inattendues découvertes à la loupe, les oreilles frémissantes d’histoires de reviviscence et de symbiose, les participants sont repartis, comme avec de nou- velles lunettes, à la redécouverte du chemin qui les ramenait chez eux.

Légende des photos

Photo 1

Théophil Lutz désigne à un public attentif les trésors que contient le mur du nord de la colline de Montriond en matière de mousses et de lichens.

Photo 2

Théophil Lutz explique la présence des mousses le long du mur de l’avenue Beauregard.

Photo 3

Théophil Lutz détaille, dans le parc des Cèdres, les mousses et les lichens croissant sur l’écorce d’un arbre.

Photos: Mathias Vust

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Photo 1

Photo 3 Photo 2

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