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Le Salon national

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Source gallica.bnf.fr / Bibliothèque nationale de France

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La Semaine littéraire (Genève). 26/05/1894.

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(3)

atso LA SÉMAJNE

tïWftAIBjE

fixe d'imminentes catastrophes. Que si l'on nous demande de conclure, nous répéterons encore avec une obstination digne du vieux Gaton lui-même: Une nouvelle guerre entre la

France et l'Allemagne ne doit pas être considérée comme

inévitable.

PAUL SEIPPEL.

Le

Salon

national.

Le Salon national en est encore à son début, à sa période

d'organisation, on pourrait dire à ses tâtonnements, il est

donc en deçà de tout jugement et il Convient d'attendre pour

lui reprocher son manque de caractère, qu'il

ait

eu le temps

d'en acquérir un quelconque. Pour le moment, Son principe

est discuté jusque chez les artistes et beaucoup parmi les

meilleurs se demandent l'attitude qu'ils prendront vis-à-Vis

de lui. Les uns en sont à l'indifférence, les autres se bornent

ày

faire acte de présence et y envoient les tableaux que nous

avons vus dans toutes nos expositions.

Il

aura toujours contre lui la diversité des sentiments et des idées, et même quand il

sera prospère ce que nous lui souhaitons il n'arrivera

pas à concentrer les efforts artistiques du pays, car il ne suffit

pas d'un bâtiment, d'une subvention, de la marque du

Con-seil fédéral; il faut un milieu, un public; une oeuvre d'art ne

vit que dans une atmosphère sympathique et il est un peu

pro-bable que les artistes romands se trouveront toujours dans la

ville fédérale hors de leur cadre, tandis que les Suisses

alle-mands y auront leur débouché naturel. Cependant, l'hostilité

ne serait aucunement de mise ;

s'il.n'y

a que quelques idées

de commun, beaucoup d'intérêtssont analogues. Soyons frères en gardant nos costumes.

L'exposition est une sorte de revue où l'on compte

beau-coup d'absents, on en peut tirer quelques renseignements

généraux, mais aucune ligne, aucun état complet de l'art

suisse; c'est une collection d'oeuvres de valeur inégale et

diverses

et

nous n'avons qu'à y prendre quelques titres et

quelques noms qui nous ont parlé particulièrement.

Le goût des grandes compositions philosophiques et

sym-boliques est propre au génie allemand» aussi est-il en grande vogue chez nos confédérés, surtout depuis que Boecklin y a

révélé son beau génie. Seulement, on subit trop aveuglément l'influence de ce maître, on s'y donne tout entier, jusqu'à son

quant à soi, jusqu'à son sentiment intime. Et cela est regret-table, entr'autres chez M. Sandreuter

(Peinture

et

inspira-tion), qui a du talent par ailleurs. Il y a aussi du Boecklin chez

M. Wieland, dans cette figure fiévreuse qui représente la

Nuit

et qui a du mérite ; son grand tableau (Les

trois

âges

de la vie), en revanche, confine à l'absurde. La Rêverie de

M. Jules Blancpain est déjà d'un esprit plus précis, sa figure

de femme a du dessin, mais le corps est de cire plutôt que de

chair. C'est, précisément, le contraire qui distingue la

Gom-.

munion

avec l'infini, de M. Hodler, qui est admirable par

elle-même, ce qui nous dispense de nous attarder à discuter

sur

la convenance du titre. Candida, POphélie du peuple, de

M. de Pury, est l'oeuvre dsun de ses bons jours, nous la

préfé-rons à son Berceau qui, du reste, n'est pas sans attrait, mais

Où la fantaisie et le sentiment ne s'appuient pas sur une

obser-vation très rigoureuse. Ce petit genre dej'anecdote est encore

une spécialité germanique. Il y en a beaucoup que nous pas-sons, parce que si elles partent d'un coeur aimable, elles ne

se font pas connaître autrement, Nous pourrions mentionner

Le

pain

des

pauvres,

deM. Fréd. Stirnimann, nous croyons saisir une certaine ironie sociale. Et là encore, c'est aux artis-tes romands qu'il faut demander le goût, la mesure que le

genre exige, à M. Julien Renevier (Tresseuses de

paille

à

Gruyères), quoiqu'aujourd'hui il ne soit pas exempt de

ma-nière et qu'il manque de grâce. M. Simon Durand (Les

Caté-chumènes) poursuitla série des scènes genevoises avec l'alerte

esprit que l'on sait. Il y a aussi beaucoup d'esprit dans les

Jeunes filles d'Evolène de M. Otto Vautier, mais d'un esprit

audacieux et indemne de toute convention. Chez M. Albert

Ancker (La soupe des pauvres) nous avons la composition la

plus savante, la plus pondérée : celle où il n'y a pas un mot à

retrancher, un sonnet sans défaut. Le peintrevalaisan Raphaël Ritz, qui est mort récemment, figure à cette exposition par

un tableau d'un charme tout mélancolique (Les pèlerins de

Savièze). Les Vendangeuses de M. Léon Gaud dégagent une

noble impression de poésie et de paix. Les Moutons, de

M"° dé Stoutz, forment un petit chef-d'oeuvre de sentiment et

de vérité. L'expositionn'abondepas en portraits et parmi ceux qu'elle contient, nous n'en trouvions pas de vraiment

remar-quables. Il y a une dame de M"e Hopf, une femme âgée de

M. Ch. Vuillermet, un portrait dejM. Biéler, dont le fond est

intéressant, et un portrait d'artiste de M. Buri» un peu dé-cousu.

Chez nous, la nature est la Source, son interprétation est

le principe de notre art ; pour les artistes allemands, elle

n'est qu'un accessoire, et quand ils sont face à face avec elle,

nous les voyons hésiter, trembler, balbutier. Ils se

distin-guent encore moins dans le paysage que dans le portrait, où

pourtant ils ne brillent pas, et nous n'avons guère à nommer

queM. Charles-ThéodoreMeyer, dont les effets de soir et de printemps sont d'originales impressions, M. Henri Noegeli,

dont la Lisière de

forêt

a de la grandeur. Les Alpes, par exemple, dont ils sont le vrai peuple, ne trouvent de poètes

que parmi nous. M. Albert Lugardon, (Crêtes

du

Riffel à

Zermatt),

qui vit dans le commerce du génie des cimes ;

M. Gustave Jeanneret (Les Alpes bernoises), M.Albert Gos

(PâtttrageSvalaisans), n'ont pas de correspondants en Suisse

orientale. Il semble qu'à leur regard le paysage ne doive être

qu'un décor ; c'est ainsi que l'entendent MM. RÛdisùhli (Le

soir)

et M. Sandreuter (Ruisseau de montagne). Le plus

puissant paysage de ce salon est peut-être celui de M. Hodler

(Soir

d'automne), le plus émouvant celui de M11» Pauline de

Beaumont (La

terre)

; mais ceux de M. Auguste de

Beau-mont ont peut-être le plus de style et ceux de M"0 de

Nieder-hausern ont une pénétrante tendresse. En sculpture, nous ne

voyons à signaler, dans cette revue sommaire, qu'un buste

de M. A. de Niederhausern (Judas) de toute beauté, et un

monument de M. Max Leu, admirable de lignes, de

propor-tions et d'élégance.

LOUIS DUGHOSAL.

ÉCHOS

DE_PARTOUT

-De tous temps et en tous pays, la distraction des savants et des

poètes a fait la joie de ceux plus nombreux qui ne sont ni savants,

ni poètes, ni distraits. Et comme il est surtout l'apanage de ceux

qui vivent essentiellement par la pensée ou par l'imagination, ce lé-ger travers d'esprit est assez bien porté et tel qu'on en accuse se

défend faiblement avec un vague sourire 'satisfait. Edwar Rhei-nolts, ce jeune peintre norvégien, qui est aussi un poète et un

ôru-dit d'une prodigieuse mémoire, nous citait, l'autre soir, quelques

exemples mémorables de distraction...

Le grand Ampère était timide, désintéressé, ignorant des

usa-ges du monde, et par-dessus tout, d'une adorable distraction res-tée proverbiale. Au milieu du bruit et du mouvement de Paris, il

ne cessait do méditer. Un jour qu'il recherchait la solution d'un

problème important, il avise devant lui une voiture arrêtée on

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