Les Matériaux Les Matériaux Les Matériaux Les Matériaux Les Matériaux Les Matériaux Les Matériaux Les Matériaux
de Conditionnement de Conditionnement de Conditionnement de Conditionnement de Conditionnement de Conditionnement de Conditionnement de Conditionnement
Dr. BOUDENDOUNA Dr. BOUDENDOUNA
2013 2013 –– 20142014
Le conditionnement est conçu pour protéger le médicament.
Le terme conditionnement pharmaceutique est préféré ici à celui
«d’emballage pharmaceutique ».
Le point commun est le
conditionnement primaire où les essais de compatibilité contenant-
contenu restent primordiaux.
Le conditionnement primaire, qui est en contact direct avec le médicament, est le
préalable indispensable à l’Autorisation de Mise sur le Marché (AMM) et à
l’industrialisation de la forme pharmaceutique.
Son choix résulte de longs mois d’essais de stabilité dans différentes conditions de
température et d’humidité relative, y compris en temps réel.
Le conditionnement primaire : Le conditionnement d’un
médicament dispensé à un patient est de différents types :
Il est constitué par un ensemble de dispositifs qui permet d’assurer la
protection première de la forme
galénique.
Les principaux rôles
Rôle de protection
Matériau en contact direct avec le médicament, l’emballage extérieur et les éléments de bouchage et de
calage interviennent aussi ; Rôle fonctionnel :
Faciliter l’emploi du médicament. peut intervenir dans l’efficacité et augmenter la sécurité de son utilisation.
Rôle d’identification et d’information : Il comporte un étiquetage et des notices avec mode
d’emploi, précautions à prendre, numéro de lot de fabrication, etc.
Les propriétés essentielles demandées au conditionnement primaire sont :
De posséder une résistance physique suffisante tout en étant aussi léger et aussi peu encombrant que possible ;
D’être imperméable aux constituants du médicament et aux facteurs extérieurs qui pourraient nuire à sa conservation (air, humidité, lumière);
D’être inerte vis-à-vis du contenu, les interactions contenant/contenu devant être minimisées;
Être d’une innocuité absolue.
Les principales composantes de ce dispositif sont :
Articles de conditionnement primaires nécessaire à la forme galénique (contenants et éléments de bouchage associés) ;
Le matériel nécessaire pour assurer la répartition et le bouchage ;
Le milieu et l’environnement de travail.
Le conditionnement secondaire : Est défini comme tout ce qui n’est pas en
contact direct avec le médicament et qui contribue à son identification.
Les matériaux utilisés sont surtout à base de papiers et dérivés (carton plat).
On retrouve les étiquettes en papiers ou
thermoplastiques, les notices et les étuis.
Le conditionnement tertiaire :
On utilise des films thermoplastiques pour le banderolage ou fardelage et des
caisses cartonnées.
Pour assurer le regroupement des étuis issus du conditionnement secondaire dans des emballages appropriés pour la
logistique.
Principaux Matériaux de Principaux Matériaux de
Conditionnement Conditionnement
Les Matières plastiques.
Les Elastomères, Le Papier,
Le Verre,
Les Métaux,
I. Le Verre
Dureté,
Transparence, Stabilité,
Inertie chimique, Nettoyabilité,
Propriétés facile à contrôler...
Le verre, un des premiers matériaux de conditionnement du fait de ses propriétés particulières :
Malgré ses défauts :
Fragilité, Densité,
Encombrement.
Le verre est formé de tétraèdres de SiO
4reliés les uns aux autres par les atomes d’oxygène mis en commun, ce qui fait
ressembler à un réseau cristallin.
Structure
Les ions Na, K ou Ca (fondants et
stabilisants) viennent se loger dans les
espaces libres (liaisons ioniques), moins
fortes que les liaisons (Si – O) du réseau.
Composition :
Le verre est composé de matières premières abondantes et naturelles dont la formule générale :
(SiO
2)
m(Na
2O)
n(CaO)
pElément
vérifiant Fondant Stabilisant
Ces trois composants principaux peuvent être remplacés partiellement ou additionnés d’éléments divers pour améliorer les propriétés et la résistance
physique et chimique du verre ordinaire.
Composants fondamentaux :
71 % de silice : (SiO2)m 14 % de soude : (Na2O)n
11 % de chaux : (CaO)p
Des éléments secondaires peuvent conférer une certaine toxicité :
As2 O3Qui peut être remplacé, en partie, par l’anhydride borique B2O3
Na2Si O3+ H2O 2 NaOH + Si O2
Utilisé pour abaisser la
température de fusion à 1500°C
Pour éviter que le verre ne se cristallise en refroidissant
Composants secondaires :
Alumine :
Les affinant : (As2O3).
Des décolorants :
Des colorants :
Retarde la dévitrification et augmente la résistance Retarde la dévitrification et augmente la résistance du verre.
du verre.
Pour éliminer les bulles d’air Pour éliminer les bulles d’air
MnO
MnO22,, oxydeoxyde dede CobaltCobalt ouou dede NickelNickel..
Mn,
Mn, Ni,Ni, FerFer..
Propriétés physiques :
Fragilité :
« Vis – à – vis des chocs et vis – à – vis des variations de température. »
Transparence :
La transparence aux rayons visibles est, en général, un avantage dans le conditionnement pharmaceutique :
Pour apprécier la limpidité des solutions,
Observer les changements d’aspect du médicament, Dans certains cas, on a intérêt à protéger le contenant contre les effets de la lumière.
Propriétés chimiques :
Les produits organiques n’ont pas d’action sur les verres, ces derniers sont attaqués par les réactifs minéraux tels que l’eau, les acides
et les bases.
L’attaque du verre est d’autant plus profonde et les L’attaque du verre est d’autant plus profonde et les
réactions chimiques plus importantes que la réactions chimiques plus importantes que la préparation est portée à haute température.
préparation est portée à haute température.
C’est le cas de la stérilisation par la C’est le cas de la stérilisation par la chaleur des préparations injectables.
chaleur des préparations injectables.
Différents types de verre
Verre de type IV : Verre silicocalco – sodique
Verre de résistance hydrolytique faible.
Verre de résistance hydrolytique faible.
Destiné pour contenir les solutés buvables, jamais les solutés injectables.
Peut contenir des poudres pour préparations injectables à mettre en solution ou en suspension
extemporanément.
Verre de type III : Verre silicocalco – sodique
Verre de résistance hydrolytique moyenne.
Verre de résistance hydrolytique moyenne.
Verre de type II : Verre de type III traité en surface.
Le traitement de surface est effectué avec des réactifs acides, afin d’obtenir une surface exempte d’alcalins. Il reste alors une couche de silice qui n’a plus d’ions alcalins à échanger avec les solutions en contact.
C’est le verre de qualité II.
Verre de type I : Verres borosilicatés
C’est un verre neutre présentant une résistance au choc thermique élevé et une
résistance hydrolytique élevée due à la composition chimique dans la masse.
La silice (SiO
2) est partiellement remplacé par (B
2O
3). Le Bore confère
une neutralisation importante qui
aboutit à un verre neutre.
II. Matières plastiques
Les matières plastiques sont des hauts polymères macromoléculaires formés de longues chaînes d’un même motif : monomère.
Lorsque les chaines sont linéaires et indépendantes, on a affaires à un thermoplastique qui peut fondre (cas du polyéthylène).
Si les chaines sont structurées et interpénétrées, on a un plastique thermodurcissable non fusible
(polyuréthane).
On distingue deux types de liaisons :
Entre les atomes d’une même chaîne, surtout des liaisons de covalence très difficiles à rompre ;
Entre les chaînes plus ou moins parallèles, des
liaisons secondaires plus fragiles (hydrogène, liaisons polaires et forces de Van der Waals).
Ces deux types de liaisons confèrent des propriétés mécaniques :
Plasticité Élasticité
« Aptitude d’une masse solide aux déformations permanentes. » La plasticité :
Due aux possibilités de glissement des macromolécules parallèles les unes sur
les autres.
La plasticité augmente avec la température, ce qui permet alors le
moulage à chaud.
En fait, seules sont plastiques les matières thermoplastiques et à chaud
seulement.
Lorsque la plasticité est insuffisante même à chaud, on peut avoir recours à l’addition de plastifiants qui agissent en
écartant les macromolécules donc en
diminuant les liaisons secondaires.
« Aptitude d’une matière solide aux déformations réversibles. »
L’élasticité :
Les élastomères (caoutchoucs naturels ou synthétiques), sont élastiques. ils reprennent
leur longueur initiale après étirement.
Les matières plastiques proprement dites sont peu élastiques : leur étirement ne provoque
qu’un allongement très réduit.
II.1 Fabrication des matières plastiques
On distingue trois stades dans la fabrication des objets en matière plastique :
Préparation du haut polymère : On réalise une polycondensation ou une polymérisation à partir du monomère.
Ce qui conduit à un produit à
apparence de « résine ».
Polycondensation :
La formation des chaînes résulte de réactions chimiques classiques:
Les différents motifs de la chaîne sont alors reliés par des fonctions
esters si dans le monomère il y a OH et COOH, esters si dans le monomère il y a OH et COOH,
amides si dans le monomère il y a COOH et NH2 amides si dans le monomère il y a COOH et NH2
anhydrides si les monomères sont des diacides. anhydrides si les monomères sont des diacides.
Ces réactions se font en présence de catalyseurs.
Polymérisation :
Lorsque le monomère possède des doubles ou triples liaisons.
Les molécules se lient les unes aux autres après ouverture des liaisons insaturées sous l’influence
d’un catalyseur approprié.
Exemple : Polyéthylène.
Si la molécule de monomère possède plusieurs doubles liaisons, les chaînes peuvent se ramifier plus facilement.
Mélange :
Le mélange « résine » et adjuvants conduit à une poudre homogène ou « poudre à mouler »
Les adjuvants peuvent être très nombreux et très divers :
Plastifiants :
Stabilisants : Charges :
Pour augmenter la plasticité
Pour retarder ou supprimer le vieillissement Substances inertes destinées soit à diminuer le prix de revient, soit à apporter des propriétés nouvelles
Les mélanges sont réalisés dans des mélangeurs de différents types :
Soit des mélangeurs malaxeurs (types pétrins),
Soit des mélangeurs à cylindres.
On obtient ainsi la
« poudre à mouler ».
Colorants : Soit solubles dans la masse, soit insolubles dans la masse (pigments).
Moulage.
Il faut différencier les matières
Il faut différencier les matières thermoplastiques thermoplastiques et et les matières
les matières thermodurcissables thermodurcissables..
Hauts polymères thermoplastiques Deviennent suffisamment fluides par
chauffage pour être moulés à chaud.
Conduit à la forme désirée pour l’utilisation : récipients, feuilles, tubes…
Cette phase est réalisée chez le « transformateur ».
Cette opération se fait selon différentes techniques dont voici quelques-unes :
Moulage par injection :
les matières plastiques ramollies par la chaleur sont coulées à chaud dans des moules.
Moulage par extrusion ou boudinage :
la matière plastique ramollie à chaud passe par pression à travers un orifice de forme déterminée.
Moulage par calandrage :
la matière plastique ramollie passe de force entre deux ou plusieurs cylindres parallèles
convenablement écartés.
Hauts polymères thermodurcissables
Après condensation, il est difficile sinon impossible de déformer le haut polymère obtenu.
Ils ne se ramollissent pas par chauffage.
On s’arrange donc pour que la polycondensation s’achève dans le moule.
La polycondensation se fait en général sous l’action combinée et simultanée de la chaleur
et de la pression dans le moule lui-même.
II.2 Principales matières plastiques utilisées dans le conditionnement
II.2.1 Matières thermoplastiques : Polyéthylènes. (PE)
Les polyéthylènes sont des polymères de l’éthylène (CH2=CH2). Ils sont très utilisés dans l’emballage.
Leurs propriétés varient avec le degré de cristallinité, la masse moléculaire et la ramification.
On distingue les polyéthylènes basse densité basse densité
et les polyéthylènes haute densité haute densité.
Il est possible de mélanger les polyéthylènes
« basse densité » et « haute densité » pour augmenter la gamme des possibilités .
Matière plastique très utilisée dans l’emballage. Mis en forme par divers
procédés.
Injection,
Laminage...
Compression, Extrusion,
On en fait :
Des sacs, des sachets…
Des seringues et ampoules auto-injectables,
Des moules-emballages pour suppositoires,
Des tubes pour pommades,
Des tubes pour comprimés et poudres,
Des récipients rigides (bonbonnes…),
Des flacons à parois souples (pulvérisateurs,
compte-gouttes…),
Polypropylène. (PP)
C’est la matière plastique la plus utilisée pour les seringues.
Résiste mieux aux huiles et aux graisses,
Résiste mieux à la température (PF150 °C).
Moins perméable à la vapeur d’eau et aux gaz,
Permet la confection d’articles stérilisables à la chaleur humide
sous pression (121 °C).
« Les polyoléfines sont obtenues par polymérisation de l’éthylène ou du propylène ou par copolymérisation de ces derniers avec, au maximum 20
pour cent d’homologues supérieurs (C4 à C10), d’acides carboxyliques
ou d’esters. ».
Monographie de la pharmacopée :
polyoléfines
Polychlorure de vinyle ou PVC.
Obtenu par polymérisation du chlorure de vinyle ( CH2 = CHCl ) par la chaleur en
présence de catalyseurs.
La polymérisation est contrôlée pour avoir un poids moléculaire convenable.
La résine obtenue se présente en poudre blanche de densité de 1,37 à 1,40.
Matière rigide qui se travaille comme un métal léger (canalisations).
Le PVC pur est inodore et sans saveur.
Le conditionnement en PVC est a Le conditionnement en PVC est a base de mélanges complexes à une base de mélanges complexes à une proportion d’adjuvants (plastifiants, proportion d’adjuvants (plastifiants, stabilisants, lubrifiants…) qui peut stabilisants, lubrifiants…) qui peut
atteindre 50 % de la composition.
atteindre 50 % de la composition.
Les propriétés physique, mécanique et la tenue chimique varient avec la
nature et les proportions des
adjuvants.
On en fait des tuyaux, des canalisations, des revêtements de sols, des cuves rigides…
Dans le conditionnement, on l’emploie en feuilles sous forme de tubes, sachets, boîtes,
flacons
« On en fait de grosses ampoules ou poches pour solutions injectables et
des tubes souples pour perfusion »
L’innocuité des plastifiants utilisés doit être exigé.
L’incinération du PVC génère de l’HCl.
Une bouteille de 35 g donne de 10 à 121 d’HCl gazeux.
Le PVC est non toxique alors que le monomère est cancérigène.
Les adjuvants (plastifiants et lubrifiants) doivent être aussi non
toxiques.
Polystyrène.
Obtenue par polymérisation du styrène : C
6H
5= CHCH
2.
C’est une matière rigide assez dure qui a l’apparence du verre mais plus légère.
Non toxique, incolore, inodore, sans saveur et se colore facilement.
Se moule très facilement par injection ou thermoformage.
Résiste bien aux acides, aux bases, aux alcools et aux huiles,
Il a un double inconvénient,
Fragilité et résistance limitée à la chaleur,
Il n’est pas stérilisable à la chaleur.
il n’est stable qu’au-dessous de 70 à 80 °C
Utilisé en association avec le polyéthylène BP, il permet de faire
des récipients transparents et peu
fragiles.
Résultent d’une polycondensation se faisant en chaînes linéaires :
Polyamides.
d’un diacide avec une diamine (nylon)
d’un acide aminé : le polyundécanamide ou rilsan d’un lactame : le polycaprolactame
Ils ne sont pas toxique. Ils ont de bonnes propriétés mécaniques et une bonne résistance thermique.
Ils permettent le conditionnement sous vide.
Sont imperméables aux odeurs et aux gaz.
Polymères divers.
Le poly (téréphtalate d’éthylène) ou PET [[
–– O O –– f(CHf(CH22) ) 22–– O O –– OC OC –– CC66HH44 –– COCO]]
nn––Utilisé pour sa résistance et sa transparence en films d’emballage et en fils.
Également employés pour fabrication des flacons pour formes liquides non destinées aux voies parentérales.
Le poly (tétrafluoréthylène) ou PTFE
Résistance chimique et thermique, utilisé pour les cathéters et pour le conditionnement du sang.
[[–
–CFCF22––CFCF22]]
nn––
Les polyacétals ou copolymères du formol
Le poly (méthacrylate de méthyle) ou PMMA
Le polycarbonate
Très bonne transparence, résistance aux chocs et à la chaleur. On en fait des seringues, flacons à plasma,
biberons, canules, etc.
Matériaux rigides sont utilisés en particulier pour les valves et les corps de récipients pressurisés.
Rigide et insipide, utilisé dans l’emballage alimentaire et pour les lentilles de contact.
[[–
–CHCH22––OO]]nn–– HH––[[OO––CC66HH44––C (CH3)C (CH3)22––CC66HH44––OO––COCO––]]n n OHOH
Dérivés cellulosiques.
La cellulose est formée de chaînes de molécules de glucose.
Utilisés dans l’alimentaire et le conditionnement pharmaceutique pour l’emballage, le suremballage et le
fardelage.
Nitrocellulose
Sont surtout connus sous le nom déposé de cellophane :
Utilisée sous forme de vernis pour papiers et cartons.
Les films de cellulose régénérée
alcali cellulose xanthate de cellulosealcali cellulose xanthate de cellulose cellulosecellulose régénéréerégénérée
Acétate de cellulose
Très utilisé sous forme de films transparents
Silicones.
Ils sont utilisés pour le bouchage et comme revêtements de surface, traitement des
papiers et surtout hydrofugation de la verrerie.
II.2.2 Matières thermodurcissables
Résines dures, infusibles et insolubles.
Structure d’un réseau tridimensionnel très serré dans lequel il n’y a pas de glissement des molécules
les unes sur les autres.
Phénoplastes :
Polycondensation des phénols et des aldéhydes.
Exemple : la bakélite (polycondensat : formol – phénol .)
Aminoplastes :
Polycondensation d’aldéhydes et d’amines.
(les résines urée-formol et les résines mélamine-formol).
Ces différentes résines se présentent en général sous forme de poudre à mouler.
Servent surtout d’accessoire d’emballage pour le bouchage.
Ils sont dénués de toxicité.
Utilisés en revêtement et entrent dans la composition de certaines colles et adhésifs.
Polyesters :
Polyuréthannes :
Servent à faire des vernis, revêtements et colles.
Utilisés comme revêtements protecteurs du fait de leur résistance chimique et mécanique.
III. Élastomères
Caoutchoucs naturel et synthétiques qui doivent subir une vulcanisation (soufre) pour diminuer leur plasticité et augmenter leur élasticité. le soufre des ponts entre les chaînes qui ne peuvent plus glisser les unes sur les autres .
III.1. Caoutchouc naturel
Retiré du latex de certaines espèces végétales (hévéas, ficus, euphorbes…). C’est un haut polymère de l’isoprène.
Un caoutchouc naturel contient toujours des impuretés (eau, acides gras, protéines…) qu’il est difficile d’éliminer
sans enlever simultanément les antioxydants naturels.
III.2. Caoutchoucs synthétiques
Plus résistants au vieillissement et plus imperméables aux gaz et à la vapeur d’eau. Ils résistent mieux aux
solvants et leur composition est plus constante.
Le caoutchouc butyl
Le caoutchouc chlorobutyl
Polymère de l’isobutylène. Utilisé pour le bouchage.
Copolymère d’isobutylène et de chloroisoprène en faible proportion. Plus stable et résiste mieux aux solvants.
Copolymère de butadiène et de nitrites acryliques. Il résiste particulièrement aux huiles et aux essences.
Le caoutchouc nitrile
III.4. emploie en pharmacie
Polymères du diméthylsiloxane. leurs avantages : stabilité à la chaleur et au froid, résistance à l’ozone, hydrophobie.
Comme inconvénients : perméabilité aux gaz et à la vapeur d’eau et résistance limitée aux solvants.
III.3. Caoutchoucs de silicones
Accessoires d’emballage et objets divers : bouchons de flacons, joints de fermeture,
tétines et capes pour biberons, tubes et raccords des appareillages pour transfusion
sanguine, sondes…
IV. Métaux
Il est intéressant pour sa légèreté, sa malléabilité et sa résistance chimique, il se
forme rapidement en surface une couche protectrice d’alumine. C’est le métal le plus
utilisé dans l’emballage.
IV.1. Aluminium
Sa résistance chimique insuffisante peut être augmenté au moyen d’un revêtement par une
résine (polyéthylène et rilsan).
IV.1. L’acier inoxydable
Il est très utilisé dans l’industrie pharmaceutique pour les cuves de stockage, les réservoirs et le
matériel de fabrication.
V. Papiers
Ils constituent un revêtement extérieur. Ce sont les dérivés de la cellulose. Le grammage, c’est le poids
d’un mètre carré du papier utilisé.
VI. Revêtements et complexes
Les revêtements complètent les propriétés d’un matériau rigide qui joue
surtout le rôle de support.
On y a recours :
À l’intérieur d’un récipient pour éviter le contact entre le matériau support et le
contenu.
Tubes d’aluminium vernis intérieurement Tubes d’aluminium vernis intérieurement
À l’intérieur ou à l’extérieur du récipient pour protéger des agents extérieurs.
Vernis hydrofuge sur carton pour rendre le conditionnement imperméable à l’humidité.
C’est une solution économique pour
utiliser un matériau peu coûteux.
Matériaux de revêtement :
Silicates vitrifiables : émail sur supports tels que poteries et métaux
Matières plastiques naturelles ou synthétiques appliquées sous forme de vernis ou de peintures Vernis : solutions colloïdales de résines naturelles ou
synthétiques,
Peintures : vernis additionnés de pigments, Silicones : sur papiers,
La paraffine est utilisée comme revêtement externe des emballages de papier et de carton pour les rendre
hydrofuges,
Les complexes : Associations de plusieurs films ou pellicules de natures différentes, chaque film complétant ou
compensant les propriétés ou les inconvénients des autres.
Le complexe aluminium-polyéthylène présente propriétés mécaniques et opacité de l’aluminium
et la résistance chimique permet l’auto-soudage du complexe due au polyéthylène .
L’ensemble est beaucoup plus étanche que chacun des films pris séparément.
VI. Essais des matériaux de conditionnement
Identification Essais mécaniques
Ces essais peuvent être appliqués, soit aux matériaux eux-mêmes, soit aux récipients terminés.
Essais de traction et d’allongement ; Essais de résistance au déchirement ; Essais de résistance à l’éclatement ;
Essais de résistance aux chocs, à l’écrasement ;
Essai de piqûre pour fermetures (préparations injectables).
Essais de transparence
La perméabilité aux divers rayonnements est donnée par le spectre d’absorption du matériau étudié.
Dans certains cas une transparence suffisante est recherchée pour pouvoir contrôler la limpidité et la bonne conservation du contenu.
Dans d’autres cas, le conditionnement doit protéger le médicament contre les rayonnements néfastes.
Essais de perméabilité :
La perméabilité aux gaz (ou vapeurs) d’une paroi en matière plastique est un phénomène physicochimique assez complexe.
Elle comporte :
Diffusion dans la paroi et enfin une désorption sur l’autre face.
Absorption des molécules de gaz (par affinité chimique ou solubilité),
On peut distinguer les essais de perméabilité :
À la vapeur d’eau, À la vapeur d’eau,
Principe : Principe :
Mesurer périodiquement L’augmentation de poids, ce qui donne la perméabilité à la vapeur d’eau par unité
de temps.
Mettre un produit avide d’eau (gel de silice, chlorure de calcium anhydre ou de l’anhydride phosphorique)
dans un récipient à étudier et placé en atmosphère humide .
Dans le cas des films, Dans le cas des films,
On met du chlorure de calcium anhydre dans une capsule d’aluminium de dimensions bien déterminées et on place le film à étudier. L’étanchéité étant assurée
par un joint de cire.
Le tout est maintenu à 25 °C dans une humidité relative de 90 %.
La perméabilité est exprimée en g/m2/24 h
Aux principes volatils, Aux principes volatils,
Aux gaz,Aux gaz,
Aux liquides.Aux liquides.
Essais de résistance chimique
Les essais de résistance chimique peuvent être faits soit avec de l’eau, soit avec divers liquides
Les récipients et bouchons doivent être chimiquement inertes. Ils ne doivent rien céder au contenu ni, non
plus, rien absorber de celui-ci.
ce qu’offre le verre à la cession de substances solubles dans l’eau, dans des conditions
déterminées de contact avec ce milieu.
Le matériau ou le récipient à étudier est mis en contact avec de l’eau à une température donnée et pendant un
temps déterminé.
L’eau est analysée par des moyens appropriés afin d’identifier les substances qui sont éventuellement
passées en solution.
Résistance
Résistance hydrolytiquehydrolytique: :
Essais d’innocuité
Essais de conservation
La pharmacopée décrit un essai de tolérance locale par implantation chez le lapin et un mode d’étude de la
cytotoxicité des matériaux sur culture de cellules fibroblastiques.
On fait subir aux matériaux de conditionnement des variations de température, de pression, d’éclairage et d’humidité pendant des temps plus ou moins longs et
on vérifie que les qualités d’origine se sont bien conservées par des essais physiques, chimiques et
physiologiques.