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La démilitarisation de la société française n est pas simplement la conséquence

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Academic year: 2022

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TRIBUNE

La disparition des Armées

Journaliste indépendant, spécialisé dans les questions de défense et de géopolitique.

Julien Mathonnière

L

a démilitarisation de la société française n’est pas simplement la conséquence d’une suspension du service national. Ses causes sont plus profondes. Elles sont enracinées dans le temps long et sont communes à toutes les armées occidentales : impuissance croissante des États-nations et de la force convention- nelle ou nucléaire face à des menaces transnationales et globalisées. Elles sont seule- ment plus visibles sur de petites forces comme les nôtres, où les budgets peau de chagrin ne rendent le déclin que plus évident et, avouons-le, inquiétant.

Si bien que la défense nationale s’adapte comme elle le peut, au gré des circonstances, avec les moyens que le politique lui donne. D’aucuns penseront que ce n’est déjà pas si mal. Mais en s’épargnant l’effort d’un véritable diagnostic sur les menaces du monde réel, cette gestion au jour le jour se prive des vertus, certes plus ou moins grandes, de la prospective. Le monde contemporain n’est que bruit et fureur. Les lignes de faille y sont extrêmement mouvantes, les revirements sou- dains, les mutations rapides et brutales.

Éprises de technologie et de progrès, nos armées se préparent pourtant constamment à une guerre de retard ou, comme le rappelait le général Vincent Desportes, à des guerres que « nous conduirons très rarement […] dans les formes que nous préparons parce que le fait même que nous les préparions les rend impro- bables ». Face aux nouvelles menaces qui apparaissent, l’État perd son monopole de la violence et partant, la capacité de ses armées à l’éradiquer durablement et donc à exister tout simplement.

Le constat d’une faillite

Nous ne pouvons plus éluder le fait que nos armées sont en faillite. La paru- tion d’un nouveau Livre blanc sur la Défensen’a fait que confirmer ce constat : fer- meture de bases, suppressions de postes, resserrement de la contrainte budgétaire.

« Il existe de nombreux domaines dans lesquels l’énonciation des principes justifie en quelque sorte l’échec à les mettre en pratique ».

Ezra Suleiman, Schizophrénies Françaises Avertissement :Nous publions à nouveau une série de textes diffusés comme tribunes électroniques entre l’été 2009 et l’été 2010 et qui avaient disparu dans la refonte de notre site Internet. Une relecture un an et demi après révèle un certain nombre de surprises.JD La rédaction

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les discours irresponsables de certains hommes politiques ? Et quand je parle des hommes, j’embrasse aussi les femmes. Au final, nous avons la défense que nous méritons : celle d’un pays de plus en plus pauvre, épris de gesticulations oratoires et de discours flamboyants, mais incapable d’honorer ses engagements.

Comme l’économie française, visiblement dépassée par la mondialisation, refuse obstinément les adaptations pourtant essentielles à sa survie, la Défense nationale ne fait qu’en subir le contrecoup. La responsabilité n’en incombe pas à un parti plus qu’à un autre. Aucun gouvernement, de droite comme de gauche, ne s’est épargné l’effort d’un démantèlement méthodique et constant de notre outil de défense.

L’aboutissement laborieux de lois de programmation pluri-décennales fait que nous nous retrouvons aujourd’hui avec des équipements inadaptés, de plus en plus sophistiqués, mais de moins en moins bien entretenus. Les coûts associés à leur maintenance sont tout simplement exorbitants. Nos armées n’ont pas assez de munitions, tant pour s’entraîner que pour se défendre dans les théâtres d’opération, nos aéronefs pas assez de pièces détachées, nos pilotes pas assez d’heures de vol.

Quant à la logistique, dont tout managersait qu’elle est essentielle au succès d’une entreprise, nous sommes totalement dépendants du bon vouloir et des dispo- nibilités de nos alliés. Passons également sur les coûts galopants de nos approvi- sionnements énergétiques : notre unique plateforme autonome, le porte-avions nucléaire Charles-de-Gaulle, passe plus de temps en grand carénage que sur les flots.

L’absence de doctrine

Toutefois, cette faillite n’est pas simplement le fruit de nos procrastinations budgétaires. Elle est aussi l’effet d’une absence de doctrine – un mot très « guerre froide » – dans le fonctionnement de nos armées : aucun ennemi désigné, aucune définition univoque de l’hostilité.

L’effondrement de l’Union soviétique a moins marqué la fin d’une posture stratégique particulière que l’absence, depuis la chute du Mur, de tout paradigme géopolitique. Comme nous le constatons en Irak, il n’a pas non plus restauré la puissance des armes conventionnelles, reléguées depuis le 6 août 1945 au musée des illusions.

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Saddam Hussein est le dernier chef d’État qui ait initié une guerre dans l’espoir d’un gain territorial, et la guerre d’Irak, de ce point de vue, le dernier conflit de l’ère industrielle. Conquête ou subjugation de l’ennemi sont désormais bannis par le droit international, quand ils n’ont pas tout simplement un léger relent de folklore.

Dans les guerres policières qui font et feront surface autour du globe, la puissance militaire telle que nous la concevons traditionnellement perd de son uti- lité. La diminution des budgets et des effectifs n’en est que la conséquence et non la cause. Politiques, stratèges ou généraux peuvent continuer à gloser sur la dange- rosité du monde et l’utilité de la force, comme le suggérait le livre de Rupert Smith, général britannique. Si l’on en juge par leurs actions, pas un n’en croit un traître mot.

La France, comme un grand nombre de ses alliés, applique encore minu- tieusement le principe du « qui peut le plus peut le moins », dont les Américains reconnaissent enfin, après plus de six ans de guerre en Irak, que non seulement il ne fonctionne pas, mais qu’il peut se révéler profondément contre-productif.

Les illusions technologiques de la prospective

Nous avons financé des armements sans nous poser la question de leur utili- sation future. Naturellement, nous sommes en partie excusés par le fait qu’un certain nombre d’entre eux ont été conçus pendant la guerre froide et que nous ne pouvions pas prévoir l’effondrement du bloc de l’Est. L’excuse ne tient qu’à moitié, car c’est aussi le rôle de la prospective de faire des hypothèses. Peut-être a-t-elle alors négligé les prolégomènes d’une rupture. Après tout, Margaret Thatcher ne répétait-elle pas tout le temps à ses ministres « pensez l’impossible, je rendrai possible l’impensable » ? Or ce qui semble inquiétant, c’est justement notre incapacité à penser l’impensable, à concevoir la géopolitique contemporaine comme un exercice de bricolage stochastique. En bref, de chercher l’erreur dans la régularité d’une prédiction, l’événement qui, selon toute vraisemblance, n’a que peu de chance de se produire. Le 11 septembre en puissance. La crise des subprimes à venir. Ne serait-ce que parce qu’un tout petit écart de la prévision, comme ces événements l’ont démontré, peut avoir des conséquences sans précédent, au point de remettre en cause toutes nos certitudes.

Toutes nos lois de programmation ont été élaborées avec ce que les psychologues appellent un biais de confirmation, une tendance irrationnelle à chercher ou à interpréter une information dans un sens propice à nos convictions ou nos préconceptions. Dès le VIe siècle avant notre ère, Héraclite blâmait notre acharnement à vouloir que la réalité se conforme à nos attentes. Mais n’est-ce pas exactement la façon dont nous avons équipé et pensé nos armées, au point d’un aveuglement à cette réalité ? Une fois encore, ce phénomène n’est pas spécifique

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quantité, est une illusion. Elle ne présage en rien de la capacité d’un pays à déployer et à user de sa force militaire.

En réalité, comme le souligne Martin Van Creveld, « en partie de par l’énorme dépense qu’elles impliquent, et en partie parce qu’elles ne sont utiles que contre d’autres du même type, le développement d’armes aussi puissantes est en lui-même un signe typique de déclin ».

Une abdication des responsabilités

Des képis en berne

Les coutures commencent à craquer dans toutes les armées. Certains obser- vateurs n’avaient sans doute pas tort de s’alarmer de la grogne des gendarmes.

L’apparition d’une forme larvée, certes contenue, de contestation syndiquée, à défaut d’être syndicale, est un signe inquiétant. Aujourd’hui, la plupart des gen- darmes semblent plus préoccupés par leur statut professionnel que par la défense du territoire. Pendant ce temps, l’islamisme radical peut tranquillement s’enkyster dans nos banlieues.

De plus en plus, le gendarme n’est qu’un auxiliaire du fisc qui passe son temps à émettre puis à recouvrir les créances d’automobilistes imprudents. Le passage de l’Arme sous la tutelle de ministère de l’Intérieur n’est qu’un prélude à son absorption dans la Police nationale. Rien, désormais, ne justifie plus son existence en tant que force militaire.

En outre, comment la population pourrait-elle se sentir protégée et en confiance devant une force de l’ordre qui vit claquemurée dans ses brigades, portail fermé, atteinte d’une fièvre obsidionale et d’une peur constante pour la sécurité de son personnel. Ne serait-ce pas celle du citoyen qui, au contraire, devrait primer sur celle du gendarme censé le protéger ?

Une démocratie dans laquelle une force militaire se montre plus craintive que ses habitants n’est-elle pas, en définitive, une démocratie où les forces armées, en abdiquant leur rôle, ont cessé d’exister ?

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Des guerriers sans chef

Dans cette même rubrique des faits divers accablants, l’accident de Carcassonne semble avoir sonné le glas des unités « d’élite » de l’Armée de terre, qualificatif utilisé parfois non sans quelque libéralité. L’auteur de ces lignes se plai- gnait, dans un précédent article, d’une Armée de terre à deux vitesses. Il semblerait que, comme trop souvent en France, le problème ait été réglé par un nivellement vers le bas.

Intenses furent les polémiques autour de cet accident, nourrissant les tirs croisés de toutes les cliques pro ou antimilitaristes avec leur habituelle chasse aux boucs émissaires. Mais la vérité est ailleurs. L’événement est particulièrement perturbant, moins en ce qu’il démontre un dysfonctionnement, que parce qu’il souligne une vacance du management, l’absence de chefs et donc, la déresponsabi- lisation de tous les acteurs du système.

Or, pour qui se voit confier une arme avec le pouvoir exorbitant de donner la mort si la nécessité l’exige, cela semble un problème. Certains commentateurs se sont étonnés de l’intransigeance du président de la République dans sa réaction, au point de la taxer d’antimilitarisme. Mais n’est-ce pas justement au chef des armées d’exiger que des comptes lui soient rendus, et si nécessaire, de sanctionner ceux qui n’ont pas fait respecter les règles ?

Qui mérite la sanction ? Le sous-officier qui a commis la faute ou les supé- rieurs qui ont donné leur benign neglectet finalement, entériné des pratiques non règlementaires ? C’est exactement la même logique qui, quelques mois plus tard, a prévalu à la raclée que les talibanont infligée à nos forces en Afghanistan. Le rôle du commandement est de s’assurer que les objectifs sont connus et compris de tous, mais sa responsabilité est aussi de veiller à donner les moyens nécessaires à leur réalisation.

Peut-être a-t-on injustement accablé nos soldats en leur reprochant d’avoir, d’un côté, tiré sur de pacifiques spectateurs à balles réelles quand de l’autre, ils n’ont pas semblé capables de se défendre contre leurs assaillants. Mais si les symp- tômes sont différents, c’est pourtant d’une seule et même pathologie qu’il s’agit : l’absence de chefs responsables.

Une désastreuse gestion de l’image

De ces événements, naturellement, les médias ont fait leurs choux gras.

Comme ils se sont gaussés, avant cela, des avaries de notre unique porte-avions ou de l’autodestruction de nos forces aériennes dans des programmes aux coûts irréa- listes, comme le Rafaleou l’hélicoptère Tigre.

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Depuis la première guerre du Golfe, nous moquons le fétichisme techno- logique des Américains et leur puérile obsession du « zéro mort ». Mais nous ne sommes guère différents. Au pays des « cellules d’accompagnement psycholo- gique », la réalité de la guerre semble ouvertement niée par une population qui découvre, tout d’un coup, qu’elle peut être synonyme de pertes humaines dans notre camp.

À ce titre, Pierre Servent cite dans son livre les propos du colonel Vincent Guionie, ancien chef de corps du 8eRPIMa, qui rappelait, non sans un certain bon sens que « certains pensent peut-être que leur mari travaille à la Poste… C’est oublier que notre métier de soldat est lié à la mort. C’est dur, mais c’est la réalité ».

La décision du ministère de la Défense de permettre aux familles des victimes de se rendre sur les lieux du combat est un précédent fâcheux. Il n’y aura plus de retour en arrière possible. L’État français affirme que l’affectif l’emporte désormais sur la raison d’État, au nom de la pression des médias, même lorsqu’ils sont manipulés par nos ennemis. L’indépendance des premiers sera d’autant plus fièrement revendiquée que la manipulation par les seconds sera flagrante.

Pourtant, ne sont-ce pas les images d’une presse magazine téléguidée qui ont dicté notre réaction, en lieu et place de notre volonté politique ? L’émotion et notre absence de culture militaire – les JAPD (Ndlr : désormais JDC) ressortissent plus volontiers d’une joyeuse kermesse – sont notre talon d’Achille. Le déploie- ment de nos forces était déjà rendu difficile par nos carences structurelles ; il sera bientôt rendu impossible par nos lacunes culturelles.

L’invasion du domaine privé

Peu à peu, les armées cesseront d’exister par la multitude d’entraves que le pouvoir politique et la société posent d’ores et déjà. Comment exercer le commandement sur des soldats qui estiment qu’une partie des prérogatives autrefois dévolues à l’Armée relèvent de plus en plus de leur droit privé ?

Impossible de tutoyer – sans même imaginer rudoyer – un subordonné, au risque désormais d’une procédure pénale. Les nouvelles recrues connaissent de mieux en mieux leurs droits et, phénomène commun à notre génération et plus encore à celle qui nous succède, ne se sentent guère intimidées par l’autorité. Elles

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n’ont pas eu à subir la menace d’apocalypse de la guerre froide et considèrent comme dépassées les transformations morales de l’après-gaullisme.

De leur côté, les cadres qui ne céderaient pas à la pression s’exposent aux mêmes représailles que ces malheureux enseignants poursuivis en justice par des parents indignés que leur progéniture ait pris, passez-moi l’expression, « une claque dans la gueule ». Triste monde tragique qui, en s’isolant délibérément de la réalité, ne fait que rendre plus funeste les chocs qui ne manqueront pas de se produire.

De même, en opérations extérieures, les soldats considèrent leur corres- pondance comme relevant du domaine privé et par extension, les conversations qu’ils ont sur leurs téléphones portables, les photos qu’ils prennent avec leurs appa- reils numériques ou les blogs qu’ils tiennent sur Internet. On a vu les retombées désastreuses de cette sanctuarisation du droit privé sur le champ de bataille. La France a su montrer plus de discernement, mais ce qui se passe aux États-Unis ne fait que préfigurer ce qui, tôt ou tard, finira par arriver chez nous.

Après tout, de plus en plus de collégiens possèdent un téléphone portable, chose inimaginable il y seulement quelques années. Il n’y a donc aucune raison, a priori, pour que cette invasion du privé dans la vie scolaire, académique ou professionnelle ne finisse pas par faire irruption dans les armées. C’est déjà le cas, et le phénomène ne pourra que s’aggraver.

Les difficultés du recrutement

Comme si la situation n’était pas suffisamment compliquée, des difficultés de recrutement se feront jour. Nous ne connaissons pas encore les problèmes des armées britannique et américaine, parce que la professionnalisation de nos forces est plus récente. Mais nous ne pouvons pas ignorer que des difficultés se profilent déjà à l’horizon. Et comme chez nos alliés anglo-saxons, il faudra tôt ou tard réviser nos standards de recrutement si nous voulons préserver nos effectifs.

Un officier général n’a-t-il pas déclaré, il y a quelques années, qu’après tout,

« engager un voleur de mobylette ou un tagueur ne [lui] posait aucun problème ».

Non qu’il y ait réellement une pénurie de candidats pour le moment, mais plutôt parce que ni le niveau intellectuel ni les vocations ne semblent au rendez-vous. Les armées soulignent qu’un nombre croissant de candidats arrivent avec le baccalau- réat. Certes. Mais que vaut un tel diplôme aujourd’hui, quand on sait que certains de ces bacheliers savent à peine lire ou écrire ? De plus, beaucoup sont réticents aux apprentissages nouveaux et revêches au management de style directif et à l’autorité des anciens.

À l’heure du « caporal stratégique », où les dérapages aux plus bas échelons peuvent avoir des répercussions stratégiques dramatiques – voir Abou Ghraïb – et où l’emploi d’un soldat comme chair à canon semble totalement exclu, il n’est pas

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l’opérationnel. Au lieu d’y considérer l’école, l’université, l’armée ou les entreprises comme des lieux d’apprentissage, avec des objectifs à atteindre ou des profits à réaliser – ô combien nécessaires à la survie du système – on en fait en premier lieu les vecteurs de notre politique sociale et de ses passions égalitaristes.

À ce compte, pourquoi les armées, comme les entreprises, ne se verraient- elles pas imposer des quotas de personnel handicapé dans les postes administratifs ? N’en sommes-nous pas déjà là en ce qui concerne les femmes ? Est-ce le rôle d’une armée d’être asservie à une politique sociale ?

Toutes ces difficultés cumulées ne rendent que plus improbable la survie de nos forces, en tout cas dans la forme que nous connaissons aujourd’hui.

Paradoxalement, ce n’est sans doute pas faute de s’être réformées. Mais chacune de ces réformes semble si totalement déconnectée de tout objectif stratégique, même élémentaire, qu’elle n’aboutit finalement qu’à une détérioration supplémentaire de l’outil de défense.

« Nous n’avons pas d’alliés éternels, disait LordPalmerston, et nous n’avons pas d’ennemis permanents. Mais nos intérêts sont éternels et permanents et il est de notre devoir de les suivre ». Faute de connaître ses ennemis, un principe pourtant fondamental à toute armée, la France ne semble plus comprendre l’inté- rêt qu’elle aurait à garder la sienne. S’en donnât-elle seulement les moyens ?

Éléments de bibliographie

Pierre Servent : Les Guerres modernes racontées aux civils… et aux militaires, Buchet-Chastel, 2009, 300 pages.

Vincent Desportes : La Guerre Probable, Économica, 2008, 150 pages.

Rupert Smith : L’Utilité de la Force - L’art de la guerre aujourd’hui, Économica, 2007, 395 pages.

Julien Mathonnière : « Où va l’Armée de terre ? » in Défense nationale et sécurité collective, janvier 2005.

Interviewpar TF1.frdu général Thierry Cambournac (alors responsable national du recrutement dans l’Armée de terre), 12 janvier 2005.

Martin van Creveld : « The Effectiveness of Military Power» in Politique étrangère, janvier 2003.

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