[CHRONIQUE] La sélection officielle du festival de Cannes 2017 dévoilée à Paris
EN COMPÉTITION
Film d'ouverture / Hors Compétition
Arnaud DESPLECHIN – LES FANTÔMES D’ISMAËL – 1h50
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Fatih AKIN – AUS DEM NICHTS – 1h40
Noah BAUMBACH – THE MEYEROWITZ STORIES – 1h50
BONG Joon-Ho – OKJA – 2h00
Robin CAMPILLO – 120 BATTEMENTS PAR MINUTE – 2h15 Sofia COPPOLA – THE BEGUILED – 1h31
Jacques DOILLON – RODIN – 1h59 Michael HANEKE – HAPPY END – 1h50 Todd HAYNES – WONDERSTRUCK – 2h00
Michel HAZANAVICIUS – LE REDOUTABLE – 1h42 HONG Sangsoo – GEU-HU – 1h32
Naomi KAWASE – HIKARI (VERS LA LUMIÈRE) – 1h41
Yorgos LANTHIMOS – THE KILLING OF A SACRED DEER (MISE À MORT DU CERF SACRÉ) – 1h49
Sergei LOZNITSA – A GENTLE CREATURE (UNE FEMME DOUCE) – 2h22 Kornél MUNDRUCZÓ – JUPITER’S MOON – 1h40
François OZON – L’AMANT DOUBLE – 1h50
Lynne RAMSAY – YOU WERE NEVER REALLY HERE – 1h35 Benny SAFDIE & Josh SAFDIE – GOOD TIME – 1h39
Andrey ZVYAGINTSEV – NELYUBOV – 2h08
UN CERTAIN REGARD
Film d'ouverture
Mathieu AMALRIC – BARBARA – 2h00
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Cecilia ATAN & Valeria PIVATO – LA NOVIA DEL DESIERTO (LA FIANCÉE DU
DESERT) – 1er film – 1h25
Kantemir BALAGOV – TESNOTA (ÉTROITESSE) – 1er film – 1h58
Kaouther BEN HANIA – AALA KAF IFRIT (LA BELLE ET LA MEUTE) – 1h35 Laurent CANTET – L’ATELIER – 1h54
Sergio CASTELLITTO – FORTUNATA – 1h43
Michel FRANCO – LAS HIJAS DE ABRIL (LES FILLES D’AVRIL) – 1h33 Valeska GRISEBACH – WESTERN – 1h40
Stephan KOMANDAREV – POSOKI (DIRECTIONS) – 1h43
Gyorgy KRISTOF – OUT – 1er film – 1h23
KUROSAWA Kiyoshi – SANPO SURU SHINRYAKUSHA – 2h09
Karim MOUSSAOUI – EN ATTENDANT LES HIRONDELLES – 1er film – 1h55 Mohammad RASOULOF – LERD – 2h00
Léonor SERRAILLE – JEUNE FEMME – 1er film – 1h37 Taylor SHERIDAN – WIND RIVER – 1er film – 1h51
Annarita ZAMBRANO – APRÈS LA GUERRE – 1er film – 1h33
HORS COMPÉTITION
MIIKE Takashi – MUGEN NO JŪNIN – 2h20
John Cameron MITCHELL – HOW TO TALK TO GIRLS AT PARTIES – 1h42 Agnès VARDA & JR – VISAGES, VILLAGES – 1h30
SÉANCES DE MINUIT
Jean-Stéphane SAUVAIRE – A PRAYER BEFORE DAWN – 2h00 BYUN Sung-Hyun – BULHANDANG – 1h57
JUNG Byung-Gil – AK-NYEO – 2h23
SÉANCES SPÉCIALES
Bonni COHEN & Jon SHENK – AN INCONVENIENT SEQUEL – 1h40 Raymond DEPARDON – 12 JOURS – 1h30
Anahita GHAZVINIZADEH – THEY – 1er film – 1h20 HONG Sangsoo – KEUL-LE-EO-UI KA-ME-LA – 1h39 Eugene JARECKI – PROMISED LAND – 2h00
Claude LANZMANN – NAPALM – 1h40
Jude RATMAN – DEMONS IN PARADISE – 1er film – 1h32 Vanessa REDGRAVE – SEA SORROW – 1h14
RÉALITÉ VIRTUELLE (Installation)
Alejandro G. IÑÁRRITU – CARNE Y ARENA
ÉVÉNEMENTS 70ème ANNIVERSAIRE
Jane CAMPION & Ariel KLEIMAN – TOP OF THE LAKE: CHINA GIRL Abbas KIAROSTAMI – 24 FRAMES – 2h00
David LYNCH – TWIN PEAKS
Kristen STEWART – COME SWIM – 17’
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Liens connexes :
Robert Guédiguian, président du jury pour cette nouvelle édition du
« Golden Apricot » ce 12 juillet 2015
ROBERT GUÉDIGUIAN,
PRÉSIDENT DU JURY DE LA 12ème ÉDITION DU GOLDEN
ABRICOT
La 12ème edtition du festival international du film, Golden Apricot, va bientôt ouvrir ses portes ce 12 juillet et c'est avec beaucoup de fierté que cette nouvelle édition aura pour président du jury, Robert Guédiguian.
Nous avions eu l'honneur d'interviewer Robert Guédiguian lors du dernier festival de Cannes où il nous avait fait part de cette exclusivité. nous nous étions alors donner rendez-vous pour le Festival du Cinéma Arménien et nous aurons le plaisir de le retrouver à cette occasion !
Passez un magnifique Festival pour ce Golden Abricot !
Revivez l'interview via le lien ci-dessous :
http://www.nouvelhay.com/2015/05/26/interview-exceptionnelle-entre-jean-jacque s-saradjian-et-robert-guediguian-en-exclusivite-pour-nhm-tv-a-loccasion-du-68eme- festival-de-cannes/
Robert Guédiguian, French film director, actor, screenwriter and producer will be the head of jury of GOLDEN APRICOT Yerevan International Film Festival.
Guédiguian has been working for about 35 years in the film industry and is one of the best French filmmakers of his generation. He has over two dozen films in the genres of comedy, drama, history, etc. All of his films glow with the directors deep psychological world and humanity towards his characters. French Filmmakers call him “Marseille's working-class singer”.
Robert Guédiguian was born in 1953 in Marseille to a family with a German mother and an Armenian father. He still lives in Marseille, where he films most of his work. He studied social studies in the University of Paris. Guédiguian started working for the film industry since 1980. He is mostly famous for his social films, but he became famous worldwide in 1996 after his hit comedy Marius et Jeannette. The film has recieved a prize in Un Certain Regard at Cannes, as well as the Louis Delluc Prize and Lumières Award. The film also won the Grand Prix in Geneva IFF (Switzerland), Figueira da Foz IFF (Portugal) and Haifa IFF.
Guédiguian’s films are always included in competition programs at Cannes, Berlin, San Sebastian and other European film festivals.
In 2001, at the European film academy awards Guédiguian was awarded International Federation of Film Critics (FIPRESCI) award for his film “The Town Is Quiet”.
Awards have been given to not only the director, but also his actors. “Marius et Jeannett’s” actress Ariane Ascaride, who is also Guédiguian’s wife, won Best Actress César Award, most prestigious award in the French film world, for her role in Marius et Jeannette. The same award has also won Michel Bouquet for his work in Guédiguian’s “The Last Mitterrand”.
Guédiguian has spoken about the Armenian issues in many of his films. This year his Don't Tell Me the Boy Was Mad was selected to be screened in the Special Screenings section at the 2015 Cannes Film Festival. The film presented the theme of the Armenian Genocide on this most important of platforms in the world of modern cinema. In 2006 Guédiguian’s “Trip to Armenia” won “Silver Apricot”
award at GOLDEN APRICOT.
Guédiguian’s “ Don't Tell Me the Boy Was Mad ” is to open GOLDEN APRICOT
12th Yerevan International Film Festival.
Sources :
En exclusivité à Cannes, le film
« Valley of Love » en Compétition
de Guillaume NICLOUX avec
Isabelle Huppert et Gérard
Depardieu
Pour cette 68ème édition, Guillaume Nicloux entre dans la Compétition avec un long métrage qui signe les retrouvailles du duo Isabelle Huppert – Gérard Depardieu, 41 ans après Les Valseuses de Bertrand Blier et 35 ans après Loulou de Maurice Pialat. Dans Valley of Love, la Vallée de la mort est le théâtre de la tragédie du deuil.
Isabelle Huppert & Gérard Depardieu – Photocall – Valley of love © FDC / Théophile Delange
Équipe du film – Conférence de presse – Valley of love © FDC / Mathilde Petit
SYNOPSIS
Isabelle et Gérard se rendent à un étrange rendez-vous dans La Vallée de la Mort, en Californie.
Ils ne se sont pas revus depuis des années et répondent à une invitation de leur fils Michael, photographe, qu’ils ont reçue après son suicide, 6 mois auparavant.
Malgré l’absurdité de la situation, ils décident de suivre le programme initiatique imaginé par Michael…
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Sources :
Ce soir sur le Red Carpet,
« DHEEPAN » un guerrier par Jacques Audiard en Compétition pour la Palme d’Or
Jacques Audiard revient cette année dans la Compétition avec Dheepan. Un film sur l’exil politique et l’espoir de se reconstruire dans un pays qui n’est pas le sien.
C’est un retour très attendu pour le réalisateur De Rouille et d’Os.
Jacques Audiard n’est pas revenu dans la Compétition depuis 2012, où il avait présenté De rouille et d’os. Ce jeudi, le réalisateur a tenu la conférence de presse de son nouveau long métrage, Dheepan, sur l’exil d’un guerrier tamoul à Paris.
Équipe du film – Photocall – Dheepan © FDC / Thomas Leibreich
Jacques Audiard – Conférence de presse – Dheepan © FDC / Cyril Duchene
SYNOPSIS
Fuyant la guerre civile au Sri Lanka, un ancien soldat, une jeune femme et une petite fille se font passer pour une famille. Réfugiés en France dans une cité sensible, se connaissant à peine, ils tentent de se construire un foyer.
To escape the civil war in Sri Lanka, a former soldier, a young woman and a little girl pose as a family. They end up settling in a housing project outside Paris They barely know one another, but try to build a life together.
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Sources :
Ce soir sur le Red Carpet,
« Marguerite et Julien » de Valérie Donzelli : Incestueusement intemporelle !
Après être passée par la Semaine de la Critique en 2011 avec La Guerre est Déclarée, l’actrice et réalisatrice Valérie Donzelli présente en Sélection officielle
Marguerite & Julien, long métrage sur la passion fusionnelle entre un frère et une sœur. Le film marque l’entrée de la réalisatrice dans la Compétition.
La rédaction ayant vu le film, se demande encore comment au 17ème siècle un hélicoptère et une Ford Mustang peuvent exister durant cette période mais le film
est une très belle réalisation !
Jérémie Elkaïm, Anais Demoustier, Valérie Donzelli – Photocall – Marguerite &
Julien © FDC / Thomas Leibreich
Anais Demoustier – Conférence de presse – Marguerite & Julien © FDC / Cyril Duchene
SYNOPSIS
Julien et Marguerite de Ravalet, fils et fille du seigneur de Tourlaville; s'aiment
d'un amour tendre depuis leur enfance. Mais en grandissant, leur tendresse se mue en passion dévorante. Leur aventure scandalise la société qui les pourchasse.
Incapables de résister à leurs sentiments, ils doivent fuir…
Sources :
En exclusivité ce soir sur le Red
Carpet « La Loi du Marché » par
Stéphane Brizé avec Vincent
Lindon
Pour sa première Sélection au Festival de Cannes, le réalisateur Stéphane Brizé présente en Compétition son film « La Loi du Marché ». Un drame social au cœur de l’intime, porté par l’interprétation d’un Vincent Lindon entouré d’acteurs amateurs.
Équipe du film – Photocall – La Loi du marché © FDC / Théophile Delange
Équipe du film – Conférence de presse – La Loi du marché © FDC / Cyril Duchene
SYNOPSIS
À 51 ans, après 20 mois de chômage, Thierry commence un nouveau travail qui le met bientôt face à un dilemme moral. Pour garder son emploi, peut-il tout accepter ?
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Sources :
Sur le RED CARPET ce soir, « MIA
MADRE » de Nanni Moretti au
68ème Festival de Cannes 2015
John Turturro, Margherita Buy et Nanni Moretti
Équipe du film – Photocall – Mia Madre (My Mother) © FDC / Cyril Duchene
Nanni Moretti et l'ensemble de l'équipe de « Mia Madre », le nouveau long métrage du cinéaste italien après Habemus Papam, en Compétition en 2010, se sont présentés face aux journalistes pour le traditionnel exercice de la conférence
de presse. L'occasion d'évoquer l'histoire d'un une réalisatrice de renom en pleine crise personnelle et créative, éreintée par un tournage calamiteux et ses visites au chevet d'une mère mourante.
SYNOPSIS
Margherita est une réalisatrice en plein tournage d’un film dont le rôle principal est tenu par un célèbre acteur américain.
À ses questionnements d’artiste engagée, se mêlent des angoisses d’ordre privé : sa mère est à l’hôpital, sa fille en pleine crise d’adolescence. Et son frère, quant à lui, se montre comme toujours irréprochable…
Margherita parviendra-t-elle à se sentir à la hauteur, dans son travail comme dans sa famille ?
ENTRETIEN AVEC NANNI MORETTI
Le personnage interprété par Margherita Buy dans MIA MADRE est-il votre double
?
Je n’ai jamais pensé interpréter moi-mêmele rôle principal de mon film. Cela fait déjà quelque temps que je ne le fais plus, et j’en suis heureux. Avant, cela m’amusait ; aujourd’hui je n’ai plus cette idée fixe de vouloir construire mon personnage film après film. J’ai toujours pensé que ce serait une femme et une réalisatrice.Et que cette femme serait jouée par Margherita Buy, pour une raison très simple : un film avec Margherita Buy comme actrice principale serameilleur qu’un film avec moien premier rôle… Elle joue beaucoup mieux que moi ! Margherita a portésur ses épaules tout le poids du travail : sur soixante-dix jours de tournage,elle n’a été absente qu’une journée – pour une scène que j’ai coupée
!
On a tout de même l’impression qu’il y a beaucoup de vous dans le film…
Dans la séquence devant le cinéma de Rome, Capranichetta, durant laquelle le frère de Margherita, que j’interprète, demande à sa sœur de briser au moins un
de ses deux cents schémas mentaux, c’est comme si je me parlais à moi-même.
J’ai toujours pensé qu’avec le temps, je m’habituerais à puiser au plus profond de moi…Mais au contraire, plus j’avance et plus je continue ainsi, plus la sensation de malaise augmente. Ceci étant, ce n’est pas une confession. Il y a des plans, des choix, des interprétations, ce n’est pas la vie.
Comment définiriez-vous ce travail : autobiographie, autofiction ?
Le terme autofiction, je ne l’ai pas vraiment compris. Et l’autobiographie…
Chaque histoire est autobiographique. Je parlais de moi quand je parlais du sentiment d’inaptitude du pape interprété par Michel Piccoli dans HABEMUS PAPAM, et aussi quand je mettais en scène les histoires personnelles ou le travail de Silvio Orlando dans LE CAÏMAN. Plus encore que de vouloir mesurer le taux d’autobiographie, ce qui compte, c’est d’avoir une approche personnelle vis-à-vis de toutes les histoires.
Comment avez-vous choisi John Turturro ?
Des réalisateurs qui ont fait beaucoup moins de films que moi n’ont aucun problème à appeler des stars internationales. Moi, je ne suis pas comme ça. Je l’ai appelé parce que je l’aimais beaucoup et il me semblait que son jeu n’était pas naturaliste. Mais aussi parce qu’on se connaissait un peu, parce qu’il avait déjà un rapport avec l’Italie – il a même tourné un beau documentaire sur la musique napolitaine : PASSIONE. John avait vu quelques-uns de mes films, ce qui me rassurait beaucoup. Je reconnais que j’aurais du mal à devoir expliquer qui je suis, ce que je veux, comment est mon cinéma… Il parle et comprend un peu l’italien. Et il est aussi réalisateur. C’est bien de travailler avec des acteurs qui sont aussi réalisateurs, c’est plus facile de se comprendre.
Quand avez-vous commencé à imaginer le scénario de MIA MADRE ?
D’habitude, je laisse passer beaucoup de temps entre mes films. J’ai besoin de mettre derrière moi l’investissement psychologique, émotionnel du film précédent. Je mets pas mal de temps à recharger mes batteries. Cette fois, dès qu’HABEMUS PAPAM est sorti, j’ai commencé à penser à ce film. J’ai commencé à écrire quand dans ma vie, les choses que je raconte dans le film venaient d’arriver. Et cela a peut-être eu une influence sur la narration.
Comment avez-vous imaginé les différents modes de narration du film, où rêve et
réalité se confondent parfois ?
l est important de raconter une histoire de manière non académique, d’avoir une narration qui ne se contente pas de bien faire ses devoirs. Qui, tout en les connaissant, puisse se passer des règles du récit. Mais il est important aussi que ça résonne toujours à l’intérieur de soi, dans ce que l’on est en train de raconter.
Il ne faut jamais avoir une relation banale avec la matière que l’on veut représenter. J’aimais l’idée qu’en voyant une scène, le spectateur ne comprenne pas tout de suite s’il s’agit d’un souvenir, d’un rêve ou de la réalité : tout cohabite dans le personnage de Margherita avec la même immédiateté : sa pensée, ses souvenirs, l’appréhension pour sa mère, le sentiment de ne pas être à la hauteur.
Le temps de la narration du film correspond à celui de Margherita, de ses états d’âme où tout cohabite et avec le même sentiment d’urgence. Ce sentiment de ne pas être à la hauteur vis-à-vis du travail, de sa mère, de sa fille,je voulais le raconter à travers un personnage féminin.
Giula Lazzarini
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Sources :
Le Jury de la Cinéfondation et des
Courts métrages à son nouveau
Président : Abderrahmane
SISSAKO
En 2014, Timbuktu, grand favori de la critique internationale, créait la plus forte émotion de la Compétition au Festival de Cannes. Le réalisateur mauritanien Abderrahmane Sissako est de retour pour la 68e édition du Festival qui se déroulera du 13 au 24 mai 2015, où il présidera le Jury de la Cinéfondation et des Courts métrages.
Ce grand poète de l’Afrique d’aujourd’hui succède dans ce rôle aux réalisateurs Abbas Kiarostami, Jane Campion, Michel Gondry, Hou Hsiao-hsien ou Martin Scorsese.
D’origine mauritanienne, élevé au Mali et formé au cinéma en Union soviétique - au VGIK de Moscou-, Abderrahmane Sissako navigue entre les cultures et les continents. Il signe une œuvre humaniste et engagée, qui explore les relations complexes entre le Nord et le Sud autant que le destin d’une Afrique malmenée.
Son film de fin d’étude, Le Jeu est présenté à La Semaine de la Critique en 1991, suivi deux ans plus tard du moyen métrage Octobre, à Un Certain Regard. La Vie sur Terre et En attendant le bonheur, respectivement à la Quinzaine des Réalisateurs en 1998 et à Un Certain Regard en 2002, l’imposent définitivement sur la scène internationale.
Parabole politique entre colère et utopie, Bamako, présenté Hors Compétition en 2006, précède Timbuktu, en Compétition en 2014. Ce vibrant plaidoyer romanesque contre l’intégrisme religieux est la première œuvre mauritanienne en lice pour l’Oscar du meilleur film étranger.
Aux funestes résonances de l’actualité, le cinéaste africain choisit d’opposer la
force de l’art et sa conviction. « Je ne ferais jamais un film que quelqu’un d’autre pourrait faire, et je veux voir des films que je ne ferais jamais. Ce qui m’importe, c’est le cinéma de l’anonymat : parler des conflits, mais surtout de la souffrance vécue par des gens anonymes pour leur donner de la force et de la visibilité, et témoigner de leur courage ainsi que de leur beauté. »
Sources :
Pablo Trapero, Président du Jury Un Certain Regard 2014
Pablo Trapero, scénariste, producteur et réalisateur argentin, sera le Président du Jury Un Certain Regard, Sélection officielle du Festival de Cannes dont la composition d'une vingtaine de films sera annoncée, avec celle de la Compétition, lors de la conférence de presse du 17 avril
prochain.
Il a déclaré : « Je suis très fier d’être le Président du Jury du Certain Regard. Fier de participer à l’aventure cannoise d’une autre manière. Le Certain Regard, où j’ai présenté trois de mes films, est une sélection toujours passionnante. On y trouve de grands maîtres, de jeunes promesses, les nouveaux pays et les formes nouvelles du cinéma. »
Pablo Trapero est né en Argentine en 1971. Son premier long métrage Mundo Grúa reçoit le Prix de la Critique au Festival de Venise en 1999, le second, El Bonaerense, est sélectionné en 2002 au Festival de Cannes (Un Certain Regard).
En 2008, Leonera, présenté en Compétition au Festival de Cannes, révèle le talent exceptionnel de son interprète Martina Gusman. Carancho (2010) et Elefante blanco (2012), célébrés par la critique internationale, sont tous deux présentés à Un Certain Regard.
Chacun des films de Pablo Trapero, au style proche du documentaire, dépeint au moyen d’une intrigue proche du thriller une réalité sociale âpre et offre une réflexion politique sans concession sur son époque.
En 2002, il fonde Matanza Cine, une compagnie indépendante qui produit de jeunes auteurs argentins, parmi lesquels notamment Lisandro Alonso (La Libertad), ou encore Enrique Bellande et Raúl Perrone.
Pablo Trapero succède à la présidence du Jury Un Certain Regard à Thomas Vinterberg qui avait récompensé l'an dernier avec son jury le film franco- cambodgien L'Image manquante, de Rithy Panh.
Le Prix Un Certain Regard sera décerné le vendredi 23 mai, veille du Palmarès du 67e Festival qui sera annoncé exceptionnellement samedi soir.
Sources :
Source:
https://www.nouvelhay.com/2014/04/pablo-trapero-president-du-jury-un-certain-re gard-2014/