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Les créances du groupe estimées à 150 milliards DA en début 2021

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L A MiniStRE DE L ’E nviRonnEMEnt , D ALiLA B ouDjEMAA

L’Algérie consomme 7 milliards de sacs en plastique par an

P 4

Sonelgaz

Les créances du groupe estimées à 150 milliards DA en début 2021

Le directeur exécutif des industries énergétiques au sein du groupe Sonelgaz, Nabil Kafi, a affirmé hier, lors de son passage à la télévision Echourouk, que les créances de l’entreprise sont passées de 65 milliards Da à 150 milliards de dinars, en ce début de

l’année 2021, en raison de la crise sanitaire du coronavirus.

P 2

Le Médiateur de la République, Karim Younes

L’instance du Médiateur de la République, un mécanisme pour consacrer l’Etat de droit

Le Médiateur de la République, Karim Younes, a affirmé, avant-hier soir depuis Adrar, que l’instance qu’il représente constituait un mécanisme mis en place par le Président de la République M.Abdelmadjid Tebboune, pour lutter contre la bureaucratie,

consacrer l’Etat de droit et améliorer le service public, dans un cadre de clarté et de transparence.

P 3

N° 3890 - Mercredi 17 mars 2021 - Site web : www.lecitoyenonline.com - E-mail : lecitoyen2008@yahoo.fr - Prix : 10 DA

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2

A C T U A L I T E

Mercredi 17 mars 2021

L orS D uNE AuDiENcE AvEc L AMbASSADEur D ’A rAbiE S AouDitE EN A LgériE

Arkab appelle les compagnies saoudiennes à investir dans le secteur minier

Le ministre de l’Energie et des Mines, Mohamed Arkab, a appelé hier lors d’une audience avec l’ambassadeur d’Arabie Saoudite en Algérie, M. Abdelaziz Ben Ibrahim El-Omairini, les compagnies

saoudiennes à investir dans le secteur minier national, a indiqué un communiqué du ministère.

L

ors de cet entretien, les deux parties ont passé en revue les relations bilatérales notam- ment économiques, saluant

«la coopération étroite et la coordi- nation constante entre l’Algérie et l’Arabie Saoudite en matière d’éner- gie sur les plans bilatéral et interna-

tional au profit des deux pays», sou- ligne la même source. Les deux par- ties ont également évoqué le taux d’avancement des projets bilatéraux en cours notamment avec la Sona- trach en sus des perspectives de coo- pération et d’investissement dans le secteur de l’énergie dont l’explora-

tion, la production, le raffinage et la pétrochimie, précise le communiqué.

A ce propos, le ministre a appelé les sociétés saoudiennes à investir dans le secteur minier notamment après la «relance de ce secteur qui contri- bue efficacement à la diversification de l’économie nationale».L’audience

a été également une occasion pour examiner la situation et l’évolution du marché pétrolier, exprimant leur

«satisfaction « quant au respect de l’accord singé entre les pays Opep/non Opep, a conclu le commu- niqué.

Wahiba/k

L

e directeur exécutif des industries énergé- tiques au sein du groupe Sonelgaz, Nabil Kafi, a affirmé hier, lors de son passage à la télévi- sion Echourouk, que les créances de l’entreprise sont passées de 65 milliards Da à 150 milliards de dinars, en ce début de l’année 2021, en raison de la crise sanitaire du coronavirus. A ce propos, le responsable de l’opérateur public a révélé qu’une campagne de sensibilisation sera bientôt lancée, afin que le groupe puisse recouvrer ses créances

accumulées auprès de ses clients domestiques, in- dustriels et administrateurs. Il a également souli- gné que plus de 33.000 familles ont été raccordées à l’électricité et 100.000 familles au gaz dans les zones d’ombre en 2020. Il a rappelé, à ce titre, que 85% du programme tracé en 2020 pour les zones d’ombre, a été réalisé pour l’année dernière. M.

Kafi a indiqué que la crise sanitaire a eu un impact sur la consommation de l’électricité. Selon le même responsable, une baisse de 3% de la

consommation d’électricité en 2020 a été enregis- trée, en raison de la baisse de l’activité écono- mique. Il a par ailleurs souligné que le programme d’énergies renouvelables jusqu’en 2035 permet d’économiser plus de 15000 mégawatts. Le taux de raccordement au gaz est supérieur à 65% et à l’électricité supérieur à 98% et le niveau de perte du réseau électrique est passé à 11% en 2020, a expliqué M. Kofi.

Lydia/k

S oNELgAz

Les créances du groupe estimées à 150 milliards DA en début 2021

L

e ministre de l’Industrie, Moha- med Bacha a reçu, hier au siège du ministère, l’ambassadeur de la Tunisie à Alger, M. Ramdhane Elfayedh avec lequel il a évoqué les moyens de renforcer la coopération bilatérale

dans le domaine industriel, indique un communiqué du ministère. Après avoir passé en revue les relations histo- riques étroites qui lient les deux pays, les deux responsables ont examiné l’état et les perspectives des relations

algéro-tunisiennes dans divers do- maines, notamment industriel, ajoute le communiqué. A cet effet, «les deux parties ont insisté sur l’importance de renforcer la coopération et le partena- riat économique et industriel entre les

deux pays frères», précise la même source. L’entretien a également porté sur les secteurs et filières industrielles offrant des pportunités de coopération entre les deux pays, conclut le docu-

ment. Lydia/k

i

NDuStriE

Bacha examine avec l’ambassadeur de la tunisie les moyens de renforcer la coopération bilatérale

L

e prix du panier de l’Opep, constitué de 13 bruts dont le Sahara Blend algérien, se maintient à plus de 68 dollars le baril, le ni- veau le plus élevé enregistré depuis plus d’un an et ce dans un contexte d’espoir quant à une re- prise de la demande mondiale et les efforts de l’Opep+.»Le prix du panier de référence de l’OPEP de bruts (ORB) s’est élevé à 68,18 dollars le baril lundi, après avoir terminé la semaine écoulée à 68,14 dollars», selon les données pu- bliées hier par l’Organisation des pays exporta- teurs de pétrole.Introduit en 2005, l’ORB est

également composé de Girassol (Angola), Djeno (Congo), Zafiro (Guinée equatorial), Rabi Light (Gabon), Iran Heavy (Iran), Basra Light (Iraq), Ku- wait Export (Koweït), Es Sider (Libye), Bonny Light (Nigéria), Arab Light (Arabie saoudite), Murban (Emirats arabes unis) et Merey (Venezuela).Cette progression intervient dans un contexte d’amé- lioration des prix de brut , dont le Brent qui a at- teint en ce mois son niveau le plus haut depuis janvier 2020 en dépassant la barre des 70 dol- lars.Le baril de Brent de la mer du Nord pour li- vraison en mai a terminé la séance de lundi à

68,88 dollars à Londres après avoir passer dans la journée la barre des 70 dollars le baril.Plu- sieurs analystes expliquent cette progression par l’optimisme quant à une reprise de la demande mondiale avec les chiffres encourageant publiés lundi sur l’économie chinoise, deuxième écono- mie mondiale.Selon les chiffres du Bureau natio- nal chinois des statistiques, «la production industrielle de la Chine a progressé de 35,1% sur les deux premiers mois de l’année comparé à jan- vier/février 2020, tandis que les ventes de détail, principal indicateur de la consommation, ont

augmenté de 33,8%».D’autre part, les prix res- tent soutenus par les efforts de l’Opep et ses al- liés dans le cadre de la Déclaration de coopération en limitant pour le quatrième mois consécutif la hausse de leur production à 500.000 barils le jour en plus des ajustements vo- lontaires de l’Arabie Saoudite reconduits pour le mois d’avril prochain.Dans son dernier rapport mensuel, l’Opep a révisé à la hausse ses prévi- sions concernant la demande mondiale de pé- trole en attendant un rebond de 5,9 millions de barils (mbj) pour atteindre 96,3 mbj cette année.

P étroLE

Le panier de l’opep se maintient à plus de 68 dollars le baril

E NErgiE rENouvELAbLES

nécessité de compléter la réglementation pour booster le secteur

S

oNAtrAch

Hakkar signe la déclaration générale de la politique HSE de

l’Entreprise

L

e Président directeur géné- ral de la Compagnie natio- nale des hydrocarbures Sonatrach, Toufik Hakkar a signé hier la déclaration géné- rale de la politique hygiène, sé- curité et environnement (HSE) de l’Entreprise, confortant sa volonté d’atteindre les meil- leures performances en ma- tière de Santé, de Sécurité et de Protection de l’Environnement, a indiqué hier le groupe dans un communiqué.»Le P-dg du Groupe Sonatrach, Toufik Hak- kar, a procédé ce jour, à la si- gnature de la Déclaration Générale de la Politique HSE de l’Entreprise», a précisé la même source.Cette déclaration géné- rale vient «conforter la volonté assumée de SONATRACH de tout mettre en œuvre pour at- teindre et maintenir les meil-

leurs standards et

performances en matière de Santé, de Sécurité et de Protec- tion de l’Environnement», af- firme le groupe pétro-gazier.A travers cette démarche, SONA- TRACH» vise l’excellence dans les pratiques du HSE qui permet de répondre aux attentes in- ternes et externes et la création de la valeur ajoutée», ajoute le communiqué.

L

a nécessité de compléter la ré- glementation régissant les éner- gies renouvelables, notamment pour permettre l’injection de l’élec- tricité produite dans le réseau élec- trique et encourager les investisseurs est vivement recommandée par les spécialistes pour booster ce secteur prometteur.»En théorie, la loi 02-01 de 2002 relative à électricité et à la distribution du gaz autorise tous les producteurs de l’énergie d’être connectés au réseau électrique et d’injecter l’excédent de leur produc- tion vers les réseaux de Sonelgaz, mais le problème réside dans le fait qu’il n’y a pas eu de textes d’applica- tion de cette loi», a relevé le direc- teur de l’efficacité énergétique auprès du Commissariat aux éner- gies renouvelable (CEREFE), Mourad Issiakhem, dans une déclaration à l’APS.Selon ses explications, ces textes d’application devraient per- mettre de fixer le tarif de l’électricité (par KW) qui pourrait être vendue à l’entreprise publique par les indus- triels ou même par les particuliers.

Pour M. Issiakhem, «l’impossibilité»

actuelle d’injecter le surplus des énergies renouvelables dans le ré-

seau électrique de Sonelgaz consti- tue non seulement «un gaspillage»

de l’énergie propre mais affecte aussi les installations du solaire.A titre il- lustratif, il a évoqué l’existence de plus de 400 écoles dotées de pan- neaux solaires connectés au réseaux Sonelgaz. «Au lieu de tirer profit de cette ressource en utilisant le surplus pour alimenter les habitations à proximité de ces écoles, on limite la puissance de ces panneaux de sorte qu’ils produisent juste l’énergie qu’il faut pour l’alimentation de ces éta- blissements scolaires», a-t-il dé- ploré.Cette technique d’empêcher le panneau d’injecter sur le réseau électrique «réduit, en plus, l’effica- cité de l’équipement solaire et réduit sa durée de vie et sa rentabilité», ex- plique ce responsable au CEREFE.Les industriels qui disposent d’une ins- tallation de cogénération sont confrontés au même problème faute de texte d’application les autorisant à injecter l’excédent de leur électri- cité produite par le solaire dans le ré- seau électrique.Abondant dans le même sens, le directeur général du Cluster Solar Energy, Boukhalfa Yaïci, a affirmé à l’APS que, dans les pays

pionniers dans ce domaine, des par- ticuliers et des industriels consom- ment l’énergie produite par leurs propres installations et injectent le surplus de leur électricité dans le ré- seau électrique public. En échange, ils encaissent des rémunération.

«C’est une pratique très courante qui encourage les gens à opter pour le renouvelable, en installant leurs équipements avec leurs moyens pro- pres, en sachant qu’ils pourront amortir leurs investissements «, a-t- il fait valoir.Pour les particuliers dis- posant d’une installation de cogénération dans ces pays (utilisa- tion du solaire dans la journée et le réseau publique la nuit), ils injectent le surplus de électricité produite à partir du solaire au cours de la jour- née et le fournisseur d’énergie leur restituera la nuit les quantités injec- tées dans le réseau ce qui leur per- met de compenser la consommation sans rien payer, a-t-il encore expli- qué. «Le conteur enregistre la consommation achetée et la vente fournie au réseaux», a précisé M.

Yaïci .Pour cet expert, il serait inté- ressant pour l’ Algérie de faire autant pour inciter les gens à investir dans

les énergies renouvelables notam- ment dans le Sud et les hauts pla- teaux. D’autant plus que l’Algérie dispose d’un gisement solaire inesti- mable.

500 mille DA à 4 millions de Da pour une installation solaire Pour avoir une idée sur les prix de la production du solaire en Algérie, l’APS a interrogé le sous-directeur du département des énergies renouve- lables au CEREFE, Boualem Bouchaïb qui a fait savoir que le coût d’une ins- tallation de panneaux solaires rac- cordés au réseau d’alimentation électrique principal de Sonelgaz avoi- sinerait les 500.000 dinars pour un particulier. Cette option, qui néces- site un compteur réservé au système photovoltaïque et un second pour enregistrer l’énergie consommée à partir du réseau Sonelgaz, permet aux usagers de s’alimenter de l’éner- gie solaire pendant la journée et de se connecter au réseau public le soir afin de réaliser des économies sur leur facture d’électricité.Quant au se- cond système, hors réseau Sonelgaz, son coût avoisine les 700.000 dinars,

voire même plus. Comme il l’a expli- qué M. Chaïb, cette cherté par rap- port au premier système s’explique par le fait qu’il assure à son usager une «autonomie totale» vis-à-vis du réseau public. «L’installation com- prend, en supplément, une batterie de stockage d’énergie permettant à son usager d’assurer sa propre auto- alimentation en électricité produite à partir de ses panneaux solaire sans frais supplémentaires», a-t-il dé- taillé.Par ailleurs, le coût d’une ins- tallation solaire pour un industriel ou un agriculteur augmente selon le nombre des panneaux solaires instal- lés au niveau de l’usine ou l’exploita- tion agricole. «Elle peut atteindre les quatre millions de dinars», a-t-il avancé.Contacté par l’APS, le minis- tère des Energies Renouvelables et de la Transition Energétique a assuré que toutes ces préoccupation sont prises en charge par le ministère et que la loi sur la transition énergé- tique, en cours de préparation, ap- portera les solutions adéquates à ces questions, tout en réitérant l’engage- ment de ce département à réussir le challenge de la transition énergé- tique en Algérie.

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A C T U A L I T é

Mercredi 17 mars 2021

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ouNES

L’instance du Médiateur de la République, un mécanisme pour consacrer l’Etat de droit

Le Médiateur de la République, Karim Younes, a affirmé, avant-hier soir depuis Adrar, que l’instance qu’il représente constituait un mécanisme mis en place par le Président de la République M.Abdelmadjid Tebboune, pour lutter contre la bureaucratie, consacrer l’Etat

de droit et améliorer le service public, dans un cadre de clarté et de transparence.

S’

exprimant lors d’une rencontre régionale des délégués du mé- diateur de la République dans sept wilayas du Sud-ouest, M.Karim Younes a estimé que «le phéno- mène de la bureaucratie est une réalité vécue par le citoyen au quotidien, dans plu- sieurs administrations publiques».

«Occulter cet état de fait regrettable ne conduirait qu’à l’aggravation du phéno- mène, l’accroissement du désarroi du ci- toyen et l’élargissement du fossé entre l’administration et le citoyen et, de là, à une perte de confiance de ce dernier en ses ins- titutions’’, a-t-il souligné dans son interven- tion faisant suite aux exposés des délégués de wilayas. Et d’ajouter que «le devoir dicte d’évoquer clairement et avec courage ce phénomène, loin des discours de complai- sance, de sorte à contribuer à la lutte contre la bureaucratie et l’injustice et à améliorer la prise en charge des attentes du citoyen». «L’instance de la Médiation de la République a malheureusement relevé des réactions négatives d’administrations dans leurs rapports envers les citoyens», a- t-il déploré dans ce contexte, avant de faire part de la conviction de son instance que

«tous les efforts resteront vains sans une réaction positive, la coopération, la com- préhension, la bonne volonté et une coor- dination totale des différentes institutions et instances publiques ainsi que des insti- tutions élues, au service du citoyen».Pour M.Karim Younes, «il est dans l’intérêt de tous de renforcer nos institutions avec l’adhésion effectif et entier du citoyen qui constitue un garant de la stabilité et de la pérennité de ses institutions, en gagnant sa confiance». «Ce qui implique la tenue de

rencontres périodiques en vue de trouver des approches adéquates visant à amélio- rer le service public».Lors de cette rencon- tre régionale à Adrar, les délégués de sept (7) wilayas du Sud-ouest du pays ont pré- senté des synthèses de leurs activités, fai- sant état de 1.504 requêtes. Les principales doléances des citoyens s‘articulent notam- ment autour du relèvement des quotas d’habitat rural, la transparence dans les opérations d’attribution de logements so- ciaux, le respect du cachet architectural, la révision du seuil de salaire pour bénéficier du logement social et sa prise en compte au dépôt des dossiers vu la durée de trai- tement des dossiers. Il est fait appel aussi à la tenue de rencontres nationales pour le traitement de la problématique de l’em- ploi, la question du logement, l’encourage- ment et l’accompagnement de

l’investissement agricole, la promotion des activités commerciales dans la région, la protection du pouvoir d’achat des habi- tants du Sud et l’amélioration des condi- tions de scolarité. Elles traitent également du renforcement des infrastructures de base, notamment dans le transport, l’accé- lération du projet de ligne ferroviaire pour impulser la dynamique de développement, la lutte contre la bureaucratie concernant le foncier, l’amélioration du système de santé (encadrement, équipement et trans- port sanitaire aérien) et son humanisation.

M.Karim Younes, poursuit mardi sa visite dans la wilaya d’Adrar où il doit inaugurer le siège de la délégation locale du Média- teur de la République et s’enquerra des ac- tivités de cette délégation et des conditions d’accueil des citoyens.

wahiba/k

L’

universitaire Ahmed Ben- saada a disséqué le dis- cours de l’organisation appelée «Rachad», qui re- groupe d’anciens membres d’un parti islamiste dissous, concluant que ce discours possède «une exper- tise dans la propagande de guerre»

selon «les cinq principes énoncés par le journaliste-essayiste Michel Collon».En se référant à la liste des cinq principes de propagande de guerre dressée par M. Collon: «Ca- cher les intérêts, Cacher l’histoire, Diaboliser l’adversaire, Se faire pas- ser pour les défenseurs des victimes, et Monopoliser et empêcher le débat», le Dr Bensaada a jugé, dans une récente contribution, «intéres- sant dans la conjoncture actuelle d’analyser le discours du mouve- ment islamiste +Rachad+ à l’aune de ces cinq principes».Ainsi, le Dr Ben- saada a cité, pour le premier prin- cipe, notamment les slogans «Nous ne cherchons pas le pouvoir»,

«Dawla madaniya, machi aaskaria»

(Un état civil et non militaire), «Nous voulons sauver notre pays de la mafia» et «Nous sommes ouverts à toutes les idéologies». Il a estimé que ces slogans sont «en complète contradiction avec le passé politico- religieux des principales figures de ce mouvement (Rachad), de leurs re- lations douteuses avec la nébuleuse islamiste internationale, de leurs sympathies avec les djihadistes li- byens et syriens et de leur apparte- nance à l’organisation islamiste internationaliste +Motamar El Oumma+ et son projet de califat +ra- chidiste+».Pour le second principe

«Cacher l’histoire», le Dr Bensaada a indiqué que «le mouvement Rachad s’est forgé une réputation dans la fal- sification de l’histoire de la décennie noire», affirmant que les militants de ce mouvement «experts dans le +Qui-tu-quisme+ (...) s’évertuent à blanchir les terroristes et à noircir les militaires, à innocenter les djiha-

distes et incriminer l’armée algé- rienne».Il a ajouté que pour les in- conditionnels de l’organisation subversive «Rachad», «les djiha- distes qui ont pris les armes ne sont que des gentils touristes qui aiment la randonnée pédestre dans les ma- quis algériens, alors que les mili- taires sont des méchants qui n’aiment pas les randonneurs», qua- lifiant cela de «pitoyable inversion des rôles qui ne fait que remuer le couteau dans la plaie de milliers de familles qui ont perdu des êtres chers». Pour lui, «occulter l’histoire et la métamorphoser, c’est une spé- cialité de Rachad».Le troisième prin- cipe de propagande de guerre

«Diaboliser l’adversaire», est, selon le Dr Bensaada, «très commun dans le discours de Rachad», expliquant que dans ce discours «le gouverne- ment, les militaires, les responsa- bles, tous sentent le soufre de l’enfer» et que «rien de bon n’a été accompli et ne sera jamais accompli

par eux» et qu’»ils sont le mal per- sonnifié».»Toute petite historiette est montée en épingle, saupoudrée de quelques +fake news+ présentées comme des vérités vraies, alimen- tant des heures interminables de diarrhées verbales hululées dans le cyberespace et sur Al-Magharibia, leur chaîne de propagande», a-t-il révélé, ajoutant: «On accuse de crimes, on invente des histoires, on exagère des évènements, on sort du contexte, on utilise fallacieusement des vidéos ou des images émou- vantes tout en abusant du pathos».

Pour le quatrième principe de la liste de M. Collon: «Se faire passer pour les défenseurs des victimes», le Dr Bensaada a indiqué que «Rachad se place toujours comme le défenseur de la veuve et de l’orphelin, du faible et du +zawali+, de l’opprimé et du pauvre (...) il les défend avec véhé- mence contre +l’ogre étatique+, ne ménageant aucun effort sonore pour ce faire».Il a ajouté, dans le

même contexte, que «son rôle est facile, car il ne donne rien de concret, ni de tangible ou desubstan- tiel (...) il n’utilise que sa parole, que des mots, que des palabres. Bref, que du vent», a-t-il déploré.Enfin, le Dr Bensaada a indiqué, à propos du cinquième et dernier principe «Mo- nopoliser et empêcher le débat», qu’»on ne peut pas nier que l’orga- nisation intégriste «Rachad» est om- niprésent sur le cyberespace, que ce soit sur les médias sociaux ou sur la chaîne qui leur sert d’organe de presse».Chercheur et enseignant, ti- tulaire d’un doctorat en physique de l’université de Montréal (Canada), Ahmed Bensaada est auteur de plu- sieurs ouvrages, dont «Arabesque- enquête sur le rôle des Etats-Unis dans les révoltes arabes» (2015), son premier livre d’investigation édité au Canada, Belgique et en Algérie, ainsi que son livre-enquête, édité en 2020, intitulé «Qui sont ces ténors autoproclamés du Hirak algérien?».

L

a révision exceptionnelle des listes électorales, dont la durée est de huit (08) jour, a commencé hier, conformément au décret présidentiel portant convo- cation du corps électoral en vue des législatives du 12 juin pro- chain.«Les citoyens et les ci- toyennes non inscrits dans les listes électorales en particulier

ceux âgés de 18 ans le jour du scrutin, soit le 12 juin 2021, doi- vent s’inscrire au niveau de la commission communale de révi- sion des listes électorales dans la commune de leur résidence », précise, dans un communiqué, l’Autorité Nationale Indépendante des Elections, ANIE«Quant aux électeurs et électrices qui ont

changé de lieu de résidence, ils doivent se rapprocher de la com- mission de révision des listes élec- torales au niveau de leur nouvelle résidence pour leur réinscription

», précise le même communiqué, qui a souligné qu’ ‘ «ils doivent se munir d’une attestation de rési- dence et d’une pièce d’identité lors de leur inscription’’ dans leur

nouveau lieu de résidence.Les ci- toyens et les citoyennes, rappelle encore la même source, peuvent

‘’s’inscrire via la plateforme élec- tronique de l’ANIE ‘’HTTPS:// ser- vices.ina. elections.dz/ register’’.

Selon l’ANIE, les bureaux de la commission communale de révi- sion des listes électorales sont ou- verts de 09 heures du matin à

16.30, hormis les vendredi. Quant aux citoyens résidents à l’étranger,

‘’ils doivent se rapprocher des commissions de révision des listes électorales au niveau des repré- sentations diplomatiques ou consulaires pour leur inscription conformément aux mêmes moda- lités’’.

wahiba/k

L égiSLAtivES 2021

Début de l’opération de la révision exceptionnelle des listes électorales L’universitaire Ahmed Bensaada dissèque le discours de l’organisation

islamiste appelée «Rachad»

S

oNAtrAch

Hakkar signe la déclaration générale de la politique HSE

de l’Entreprise

L

e Président directeur général de la Compagnie na- tionale des hydrocarbures Sonatrach, Toufik Hakkar a signé mardi la déclaration générale de la politique hygiène, sécurité et environnement (HSE) de l’Entre- prise, confortant sa volonté d’atteindre les meilleures performances en matière de Santé, de Sécurité et de- Protection de l’Environnement, a indiqué hier le groupe dans un communiqué. «Le P-dg du Groupe So- natrach, Toufik Hakkar, a procédé ce jour, à la signature de la Déclaration Générale de la Politique HSE de l’En- treprise», a précisé la même source. Cette déclaration générale vient «conforter la volonté assumée de SONA- TRACH de tout mettre en œuvre pour atteindre et main- tenir les meilleurs standards et performances en matière de Santé, de Sécurité et de Protection de l’En- vironnement», affirme le groupe pétro-gazier. A travers cette démarche, SONATRACH «vise l’excellence dans les pratiques du HSE qui permet de répondre aux attentes internes et externes et la création de la valeur ajoutée», ajoute le communiqué.

Le ministre de l’intértieur installe Farid Zineddine Bencheikh dans le poste

de nouveau DGSn

Le ministre de l’Intérieur, des Collectivités locales et de l’Aménagement du territoire, M. Kamel Beldjoud, a pro- cédé, hier après-midi, à l’installation de M. Farid Zined- dine Bencheikh au poste de nouveau Directeur général de la Sûreté nationale (DGSN), en présence des cadres du ministère et de la DGSN.M. Farid Zineddine Ben- cheikh a été nommé Directeur général de la Sûreté na- tionale (DGSN) en remplacement de M. Khelifa Ounissi dont il a été mis fin aux fonctions, indique hier un com- muniqué du ministère de l’Intérieur, des Collectivités lo- cales et de l’Aménagement du Territoire.»Le ministère de l’Intérieur, des Collectivités locales et de l’Aménage- ment du Territoire annonce qu’en vertu du décret pré- sidentiel du 1er Chaâbane 1442, correspondant au 15 mars 2021, M. Farid Zineddine Bencheikh est nommé Directeur général de la Sûreté nationale (DGSN), en remplacement de Khelifa Ounissi dont il a été mis fin aux fonctions», précise le communiqué. wahiba/k

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A C T U A L I T é

Mercredi 17 mars 2021

L E PréSiDENt Du cNcPME, A DEL b ENSAci

il faut passer à la phase

d’application et d’exécution du plan de relance économique

Le président du Conseil National Consultatif de la Petite et la Moyenne Entreprise CNCPME, Adel Bensaci, s’est exprimé, hier, sur le plan de relance économique

qui « tarde à se concrétiser sur terrain».

I

nvité de la rédaction de la Chaine 3 de la Radio Algérienne, celui-ci, in- dique que « beaucoup des chefs d’entreprise sont, aujourd’hui, dans l’attente d’une véritable application de ces plans d’action et des propositions», en invitant le gouvernement à passer, im- médiatement, à la phase d’application et d’exécution du plan de relance écono- mique. Cela fait plusieurs mois qu’on en parle de ce plan de relance, dit-il, et d’un certains nombre d’ac- tions qu’on devrait mettre en place, et jusqu’à mainte- nait, « rien n’est vu sur le ter- rain », regrette l’invité. Selon lui, notre pays se trouve dans une phase critique où réellement on n’a plus le temps de tout raser et de re- commencer à zéro. « L’Algé- rie dispose de plusieurs filières et les problématiques ne sont pas les mêmes, il faudrait qu’on puisse déve- lopper par filière pour pou-

voir vraiment donner un point exact », ajoute t-il.Evo- quant la situation de PME en cette crise sanitaire, l’invité estime que la seule manière de sauver nos entreprises est de leurs donner du tra- vail. Il est important, au- jourd’hui, de développer la demande interne et de la sa-

tisfaire par une production locale, dit-il.Pour lui, l’ac- compagnement devrait se faire en fonction des spécifi- cités et des besoins. Autre- ment dit, ne pas faire dans le volume. « Il faut sélection- ner un certain nombre de champions nationaux et les accompagner vers l’excel-

lence pour qu’ils puissent non seulement satisfaire les besoins du marché interne, mais aller très rapidement vers l’exportation », explique t-il.Il faut aller vers l’effica- cité plutôt que vers le vo- lume, dit-il, « les autres vont automatiquement suivre », conclut l’invité. Wahiba/k

L

e projet du nouveau pôle urbain d’El- Bakrat, dans la périphérie d’Ouargla, enregistre ‘’des avancées et des at- tentes», selon les responsables locaux de la direction de l’Urbanisme, de l’Architec- ture et de la Construction (DUAC) de la wi- laya d’Ouargla.Occupant une superficie globale de 9.000 hectares au niveau de la localité d’El-Bakrat relevant de la com- mune d’Ain El-Beida (Est d’Ouargla), ce projet «avance avec une cadence appré- ciable avec toutefois l’attente du finance- ment de certaines opérations», ont-ils souligné.Le projet est composé, entres au- tres, de 2.000 logements sociaux de type public locatif (LPL) achevés et finis et des VRD primaires et secondaires qui sont

concrétisés à plus de 80%, tandis qu’un marché de gros et un stade de 5.000 places sont actuellement en «phase des dernières retouches», a affirmé le DUAC d’Ouargla, Hamid Ouali.Le nouveau pôle urbain d’El-Bakrat est considéré comme une petite ville moderne qui sera dotée de toutes les commodités nécessaires, a-t-il ajouté à la presse.Cette nouvelle agglomé- ration urbaine offrira une capacité globale de 28.000 logements, tous types confon- dus, 300 unités de l’Agence nationale pour l’amélioration et le développement du lo- gement (AADL) et 460 lots sociaux ont été déjà implantés, outre les 2.000 LPL préci- tés, a-t-il fait savoir.Le projet englobe aussi d’autres installations et équipements d’ac-

compagnement, selon le Plan d’occupa- tion des sols (POS) préalablement établi et approuvé avec le consentement de tous les services concernés (habitat, énergie et hydraulique notamment), a ajouté le même responsable.Il vise à renforcer le potentiel foncier de la commune d’Ain El- Beida, étant donné qu’une extension du noyau urbain existant de cette collectivité n’a pas été possible, estime M. Ouali ajou- tant qu’il reste maintenant la prise en charge d’autres opérations, notamment la réalisation du collecteur principal d’assai- nissement reliant le pôle au rejet final des eaux usées à Sebkhet Sefioune (un lac), situé à des dizaines de kilomètres.Ceci, en plus de la réalisation attendue d’une sta-

tion d’épuration des eaux usées (STEP), des forages et des châteaux d’eau, qui sont prévus dans l’étude, a-t-il aussi fait sa- voir.»Pour cela, la direction locale des res- sources en eaux (DRE) a déposé, en 2019, une demande au niveau de la commission d’arbitrage au ministère des Finances, et attend l’octroi de l’enveloppe budgé- taire».Ce projet a besoin de la mobilisa- tion d’une enveloppe financière très importante qui dépasse les capacités ac- tuelles locales, a conclu le DUAC d’Ouar- gla, en signalant que «des démarches sont entreprises, actuellement par la DRE et la wilaya auprès des services centraux et des hautes autorités du pays afin de trouver une solution à cette situation».

D

es participants à une conférence d’Histoire ont estimé, hier à Alger, que la Glorieuse Guerre de libé- ration nationale était «une école vivante et modèle d’émancipation à suivre», met- tant en exergue l’importance de

«s’approfondir» dans l’étude de la stratégie militaire de cette Ré- volution, «source d’inspiration pour tant de peuples». Les par- ticipants à cette conférence or- ganisée par le Centre national des études et des recherches sur le mouvement national et la révolution du 1er novembre 1954 (CNERMN54), à l’occasion de la commémoration de l’anni- versaire de la Fête de la victoire

(19 Mars 1962), ont souligné que la Guerre de Libération na- tionale, «est une école vivante et mode d’émancipation à sui- vre», citant entre autres, preuves, «l’inégalité en termes de forces militaires entre l’Ar- mée de Libération Nationale (ALN) et l’Armée du colonisateur français, classée, à l’époque, parmi les armées les plus puis- santes dans le monde».A ce propos, le moudjahid Aissa Ka- cemi expliqué le succès de la Glorieuse Révolution, qu’il qua- lifie d’»unique en son genre», par «la détermination et la forte volonté qui caractérisaient les éléments de l’ALN, soutenus par le peuple algérien qui était ré-

solu à libérer la Patrie et à re- couvrer sa souveraineté» Rele- vant que cette détermination à permis de défier toutes les diffi- cultés, particulièrement le manque d’expérience militaire et d’approvisionnement en armes, il a exhorté les jeunes à

«s’inspirer des valeurs et prin- cipes de la génération du 1e No- vembre 1954, qui a placé l’intérêt de la Patrie au-dessus de toute autre considération.

Pour sa part, Dr. Ahmed Adimi a présenté un exposé exhaustif sur la stratégie militaire de la Révolution, mettant en avant les moyens de riposte de l’ALN aux opérations militaires de l’ar- mée coloniale. Il a préconisé,

dans ce sens, l’étude «minu- tieuse» de la stratégie militaire de cette Révolution, «source d’inspiration pour plusieurs peuples». L’ambassadeur de l’Etat de Palestine à Alger, Amine Makboul a affirmé que la Révolution algérienne «est une véritable référence en matière d’émancipation et de libéra- tion», saluant à cette occasion la position de l’Algérie en faveur de la cause palestinienne. De son côté, l’ambassadeur de la République arabe sahraouie dé- mocratique (RASD) à Alger,Ab- delkader Taleb Omar a salué les positions de l’Algérie et son appui à la cause sahraouie, sou- lignant que la Glorieuse guerre

de libération nationale «est un modèle, voire un exemple à sui- vre».M. Taleb Omar a tenu à cette occasion pour à réitérer l’impératif d’appliquer la légalité internationale pour le règle- ment de la question sahraouie et l’accès du peuple sahraoui à son droit à l’autodétermina- tion.Il a loué, en conclusion, le discours du président de la Ré- publique, Abdelmadjid Teb- boune devant le Conseil de paix et de sécurité (CPS) de l’Union africaine (UA) dans lequel il avait affirmé que la fin du conflit au Sahara occidental ne saurait être par «prescription» ou «par

«la politique du fait accompli».

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Guerre de Libération nationale, «une école vivante et un modèle d’émancipation à suivre»

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Le projet du pôle urbain d’El-Bakrat, «des avancées et des attentes»

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L’Algérie consomme 7 milliards de sacs en

plastique par an

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Algérie consomme près de sept (7) mil- liards de sacs en plastique par an. C’est le chiffre annoncé à Alger à l’occasion de la célébration de la Journée mondiale des droits des consommateurs, sous le slogan cette année « La lutte contre la pollution plastique ».Dans une al- locution lue en son nom par la SG du ministère, Meriem Ben Mehdi, la ministre de l’Environne- ment, Dalila Boudjemaa, a appelé à l’adoption de législations limitant les dangers de l’utilisation du plastique sur la santé et l’environnement, selon le compte-rendu de l’agence officielle APS.La minis- tre a indiqué que « l’Algérie fait partie des grands consommateurs des sacs en plastique au niveau mondial », ajoutant que « 60 à 80% des déchets plastiques sont jetés dans la nature, la mer et les oueds ».Elle a relevé, dans ce sens, l’existence de

« simples » méthodes pour contenir les déchets plastiques dont les opérations de broyage, de dis- solution et de pompage ce qui permet leur trans- formation en de nouveaux produits recyclés y compris les matières d’étanchéité.Mme. Boudje- maa a plaidé pour le lancement d’une réflexion sur ce point en tenant compte du sort du sac en plastique après son utilisation ainsi que les sé- quelles sanitaires, urbaines et environnementales qui pourraient en découler.En outre, « les der- nières inondations démontrent le risque que constituent ces déchets plastiques qui bloquent, parfois, les réseaux d’évacuation sanitaires en zones urbaines en sus des gaz à effet de serre (GES) contribuant à l’aggravation du réchauffe- ment climatique », explique la ministre.Selon les chiffres avancés par la première responsable du secteur, les déchets ménagers contiennent 17%

de plastique soit 130.000 tonnes/an de la quan- tité annuelle produite au niveau national.

(5)

Mercredi 17 mars 2021

La 5

j

ulian Khater, 32 ans, et George Tanios, 39 ans, ont été interpellés dimanche et font l’objet de neuf chefs d’inculpation, dont «agression d’un agent avec une arme dange- reuse», selon un communiqué du ministère de la Justice. Ils ne sont pas poursuivis pour homicide.Les deux hommes sont soupçonnés d’avoir utilisé du «spray anti- ours», un puissant aérosol utilisé dans les zones sauvages des Etats-Unis pour repousser ces grands mammifères, lors de l’at- taque contre le Capitole. Dans une vidéo, citée dans l’acte d’ac- cusation, Khater demande à Ta- nios de lui passer «ce truc à ours», avant de sortir du sac à dos de ce dernier une bombe aé- rosol. Un peu plus tard, il projette son contenu vers le visage de trois agents, dont celui de Brian Sicknick.Le policier, 42 ans, est mort à l’hôpital le lendemain.

Dans un communiqué publié ce jour-là, la police avait déclaré qu’il «avait été blessé lors d’une confrontation avec des manifes- tants» et qu’il «s’était effondré en arrivant dans les bureaux de son équipe».Son sort tragique avait ému de nombreux Américains,

choqués par la prise du Congrès par des militants «pro-Trump».

Sa dépouille avait été exposée au Capitole, un honneur exception- nel, et le président Joe Biden lui avait rendu hommage sur place.Des sources anonymes, ci- tées par le New York Times, avaient d’abord assuré qu’il avait reçu des coups d’extincteur, une version des faits depuis écartée.

Aucun rapport d’autopsie n’ayant été publié, les causes de sa mort restent inconnues.Plusieurs élus, notamment dans les rangs démo- crates, le considèrent comme une victime de l’assaut mené par des partisans de Donald Trump contre le siège du Congrès, au moment où ses élus certifiaient la victoire de Joe Biden à la prési- dentielle.Quatre autres per-

sonnes sont mortes au cours de ce coup de force: une manifes- tante abattue par un policier et trois autres personnes pour des raisons médicales distinctes.Ac- cusé d’»incitation à l’insurrec- tion» par la Chambre des représentants, l’ex-président américain Donald Trump a été ac- quitté par le Sénat à l’issue d’un procès mené en février.

L

e président français, Emmanuel Ma- cron, a annoncé, la suspension de la vaccination contre la Covid-19 avec AstraZeneca «par précaution», dans l’at- tente de la décision de l’Agence euro- péenne des médicaments (EMA). «Sur la recommandation du ministre de la Santé, en lien avec les autorités sanitaires fran-

çaises, la décision qui a été prise, en conformité avec notre politique euro- péenne, c’est de suspendre par précau- tion la vaccination avec AstraZeneca, en espérant la reprendre le plus vite possible si l’avis est favorable», a déclaré M. Ma- cron à l’issue du 26e sommet franco-es- pagnol à Montauban ce lundi. Cette

décision fait suite à celles de l’Allemagne et de l’Italie annoncées un peu plus tôt, rejoignant ainsi plusieurs autres pays eu- ropéens dont l’Irlande, l’Islande, la Nor- vège, le Danemark et les Pays-Bas, qui ont suspendu les vaccinations depuis une se- maine en raison de graves problèmes san- guins détectés sur des personnes ayant

reçu une première injection d’AstraZe- neca. «L’autorité européenne (EMA) rendra demain un avis sur le recours à ce vaccin. D’ici là, nous avons décidé de sus- pendre la vaccination avec AstraZeneca en France, en espérant la reprendre rapi- dement si l’avis de l’EMA le permet», a ajouté Macron.

France/Covid-19 : Macron annonce la suspension du vaccin AstraZeneca «par précaution»

Assaut du Capitole: deux

hommes inculpés pour l’agression mortelle d’un policier

Les autorités américaines ont inculpé deux hommes accusés d’avoir aspergé d’une substance chimique un policier du capitole, brian Sicknick, dont la mort après le violent assaut du 6 janvier reste inexpliquée,

rapportent des médias.

P

rès de 870 kg de résine de cannabis d’une valeur marchande de 3,5 mil- lions d’euros ont été saisis à bord d’un convoi en provenance d’Espagne dans l’ouest de la France, rapporte la presse.Le convoi, composé d’une voiture (ouvreuse) et d’un poids lourd équipé d’une citerne, revenait d’Espagne et avait pour destina- tion l’agglomération du Mans, a indiqué le parquet de la ville, cité par les médias.La drogue devait «alimenter assez largement la ville du Mans et la région Pays de la Loire», a ajouté le parquet dans un commu- niqué, ajoutant que cette saisie, intervenue jeudi dernier, est le fruit de plusieurs mois d’investigations et de surveillance.Outre les 862 kg de résine de cannabis saisis, les en- quêteurs ont mis la main lors de perquisi- tions sur 7 kg d’herbe de cannabis et près

d’un kilogramme de cocaïne.L’opération s’est également soldée par l’interpellation de quatre individus, âgés de 25 à 64 ans, qui ont été placés en garde à vue, ajoutent les médias.Ils devraient être mis en examen

«des chefs d’infractions à la législation sur les produits stupéfiants (importation, ac- quisition, détention, offre ou cession)».Des saisies record de différentes drogues ont été effectuées en 2020 en France, malgré la crise sanitaire liée à l’épidémie du Covid- 19 et son concert de confinement, selon des chiffres officiels dévoilés la semaine dernière.En 2020, des saisies record de pro- duits stupéfiants ont été opérées en France: 96 tonnes de cannabis, 13 tonnes de cocaïne, 1,1 tonne d’héroïne, 1,2 million de comprimés d’ecstasy et 700 kg d’amphé- tamines.

Les corps sans vie de trois enfants repêchés en deux jours dans des

étendues d’eau

a Boumerdes

L

es services de la Protec- tion civile de Bou- merdes ont repêché en deux jours (dimanche et lundi) les corps sans vie de trois enfants âgés de 12, 14 et 15 ans, noyés dans des étendues d’eau au niveau des communes d’El Khar- rouba et d’Issers (à l’est et l’ouest de la wilaya), a-t-on appris, des mêmes ser- vices.Le chargé de la cellule de communication, lieute- nant Hocine Bouchachia a précisé à l’APS que les cada- vres des deux enfants noyés ont été repêchés, dimanche, dans un lac à proximité du barrage Keddara dans la

commune d’El

Kharrouba.Quant au troi- sième corps sans vie de l’en- fant, il a été repêché lundi dans une étendue d’eau au niveau du village Laabid dans la commune d’Issers,

ajoute la même

source.Après intervention des agents de la protection civile dans les deux inci- dents, les trois victimes ont été transférées aux morgues de l’Hôpital de Thénia et de Bordj Menaïel.

France: saisie d’une importante quantité de drogue en provenance d’Espagne

(6)

6

r é g I o n s

Mercredi 17 mars 2021

Mostaganem

un programme de formation au

profit des chargés de communication des instances publiques

L’association des journalistes de la wilaya de Mostaganem a établi un programme de formation au profit des chargés de communication et d’information au niveau des administrations et des instances publiques dont la

première session a été ouverte, a-t-on appris du président de l’association charef Kassous.

E

n marge de la première session de formation, organisée à la maison de la presse à la cité 5 juillet 1962, M.

Kassous a indiqué que «ce pro- gramme de formation précède l’accord de partenariat que l’association signera cette se- maine avec plusieurs partenaires, à l’instar de la wilaya de Mostaganem, de l’université Abdelhamid Ben Badis et du secteur de la jeunesse et des sports».Ces accords visent à renforcer la coopération et l’échange d’expé- riences entre la famille de la presse et les partenaires dans les domaines de «la com- munication d’entreprise» et de «l’informa- tion des jeunes», ainsi que la formation des différents intervenants dans le domaine de l’information et de la communication, ainsi que l’organisation de manifestations et acti- vités inhérentes au domaine ciblé.»Ces ac- tions auront un impact positif sur le développement local et renforceront le droit d’accès du citoyen à l’information», a estimé Charef Kassous.L’universitaire de Mostaga- nem et encadreur de la première session de formation, Mohamed Merouani, a indiqué que la formation permettra d’améliorer les capacités des chargés de communication dans la rédaction des communiqués de presse et l’utilisation des nouveaux médias, en plus de l’élaboration d’un plan de commu- nication d’entreprise, la gestion et l’organisa-

tion des manifestations et séminaires.Pour M. Merouani l’adaptation de la communica- tion au nouvel environnement a imposé aux responsables de la communication des charges supplémentaires dont, à titre d’exemple, «la rapidité dans le traitement et la vérification de l’information et sa mise à la disposition du public afin d’éviter les rumeurs et les fake news».Les nouvelles technologies dans le domaine de l’information ont permis aux personnels impliqués au niveau des ins- tances et des directions publiques de s’orien-

ter vers un domaine plus dynamique à tra- vers l’utilisation de la photo et de la vidéo, ainsi que recourir à l’infographie afin de sim- plifier et de diversifier l’information mise à la disposition des utilisateurs.La première jour- née de la session de formation a visé les chargés de communication de plusieurs com- munes et daïras, des directions exécutives, ainsi que les secteurs des douanes, de la pro- tection civile, des ressources en eau et des instances de sécurité sociale, a-t-on relevé de même source.

u

ne caravane de sensibilisation et d’in- formation s’est ébranlée à Nâama pour sillonner les zones d’ombre de la ré- gion afin de faire connaître les nouvelles me- sures visant la promotion de l’entreprenariat et la création de micro-entreprises .Cette ca- ravane est animée par des cadres d’antennes locales de plusieurs organismes comme l’Agence nationale d’appui à l’entreprenariat, l’ANGEM, la CNAC et des directions du tou- risme et de l’artisanat, ainsi que la direction de l’action sociale. Les zones d’ombre des com- munes d’Aïn Sefra, de Moghrar et Mekmen Benmaamar seront ciblées dans une première étape par les animateurs de la caravane.Le chargé de la communication de l’antenne de l’Agence nationale d’appui à l’entreprenariat de Nâama, Ahmed Belmahi, a indiqué que

«cette opération s’inscrit dans le cadre d’un programme de travail portant sur la stratégie du ministère délégué de tutelle pour être ef-

fective sur le terrain, notamment au niveau des zones d’ombre afin de présenter aux po- pulations ciblées l’ensemble des informations à l’effet de créer des petites entreprises et contribuer au développement».»La caravane poursuivra son travail tout le long du mois de mars et ciblera près de 73 zones d’ombre de la wilaya afin d’informer les populations sur les nouvelles mesures leur permettant d’in- vestir le monde l’investissement et bénéficier du dispositif de l’Agence nationale d’appui à l’entreprenariat», a-t-il ajouté.Parmi les autres mesures, la même source a cité l’octroi de prêts sans intérêts supplémentaires et le refi- nancement des micro-entreprises notamment celles qui étaient confrontées à des contraintes financières et ce, jusqu’à ce qu’elles trouvent la possibilité de rééchelon- ner leurs dettes et de continuer d’exercer leurs activités.D’autres mesures d’accompagne- ment portent sur l’attribution d’une partie des

locaux réalisés par l’OPGI pour abriter les jeunes micro-entreprises, outre le renforce- ment des connaissances, par un programme de formation, des porteurs de projets.Pour sa part, le directeur local du tourisme et de l’ar- tisanat, Maazouz Abdelhamid, a indiqué que

«les animateurs de cette caravane comptent aider à promouvoir plusieurs activités en lien avec l’artisanat assuré par les femmes des zones d’ombre et offrir divers services en lien avec le tourisme dans des créneaux répondant aux attentes des populations de ces zones et de leurs spécificités».Le programme de la ca- ravane d’information et de sensibilisation comprend, entre autres, des émissions radios, la distribution de dépliants et supports d’in- formation, de même que la tenue d’exposi- tions de certains projets réussis financés par différents dispositifs de soutien afin d’encou- rager les jeunes des zones enclavées à suivre ces exemples, ont souligné les organisateurs.

Nâama

une caravane d’information sur la promotion de l’entreprenariat au profit des zones d’ombre

M’sila

journées d’informations sur le centre d’instruction 551

oran vers la

distribution de plus de 3.000 logements promotionnels aidés

P

lus de 3.000 logements promotionnels aidés (LPA) devraient être dis- tribués, durant l’année en cours, dans différentes com- munes de la wilaya d’Oran, a-t- on appris auprès de la Direction locale du logement.Inscrit dans le cadre de l’ancien pro- gramme, ce quota de loge- ments connaît un taux d’avancement important et une grande partie a été déjà ache- vée, alors que l’autre partie est en voie d’achèvement dont les travaux d’aménagement exté- rieur et des équipements édu- catifs, sanitaires et administratifs.L’ancien pro- gramme a connu un retard pour différentes raisons, a indi- qué le directeur de wilaya du

logement, Yacine

Khourkhi.Pour rappel, 79.000 logements de la formule LPA ont été distribués, début mars courant à Belgaïd (commune de Bir El-Djir), en attendant la distribution d’un quota de 180 autres logements de la même formule, vers la fin mars en cours, a-t-on indiqué.Il est éga- lement prévu la distribution, vers la fin du mois de juin pro- chain, de 315 logements LPA (ancien programme) ainsi que 160 et 200 autres unités, res- pectivement durant les mois de septembre et décembre pro- chains dans les différentes communes de la wilaya, à l’ins- tar de Bir El-Djir, Bethioua, El- Ançor, Misserghine, El-Kerma et autres.Dans le même cadre, quelque 2.500 logements LPA sont, actuellement, en phase d’étude. Ce programme a connu un retard dans le lance- ment des travaux, en raison de l’absence d’assiettes foncières, a indiqué M. Khourkhi, notant que ce programme de loge- ments a été localisé au nou- veau pôle urbain «Ahmed Zabana» de Misserghine.M.

Khourkhi a ajouté que les tra- vaux de réalisation de ce quota de logement, dont 1.500 en- trant dans le cadre du nouveau programme, devraient être lan- cés durant l’année en cours.

L

a Maison de la culture Guenfoud El Hamlaoui de M’sila abrite depuis, pour une durée de deux jours, des journées d’informations sur le centre d’instruction 551 chahid Zerouak Bayazid, spécialisé dans le transport et rattaché à la pre- mière région militaire (Blida).»Cette manifestation in- tervient dans le cadre de la mise en œuvre de la politique de

communication de proximité, préconisée par l’Armée natio- nale populaire (ANP)», a indiqué le commandant du centre, le co- lonel Abdelaali Bouchlita, dans son allocution d’ouverture de la cérémonie d’inauguration à la- quelle ont assisté les autorités locales, civiles et militaires.»Le but recherché à travers cette manifestation est d’informer le public sur les réalisations de

l’ANP dans le domaine du trans- port», a souligné la même source.Le centre d’instruction 551 de M’sila, spécialisé dans le transport, vise en outre à pré- senter aux visiteurs de l’établis- sement, ses ressources humaines, ses équipements et la formation qu’il dispense, a ajouté le colonel Bouchlita pré- cisant que l’établissement forme des conducteurs de

semi-remorque, de poids lourds, de poids légers et de motocycles.Le centre assure également le «recyclage de promotions issues de différents établissements militaires», a-t- il ajouté.Une exposition pré- sentant le matériel et les équipements du centre d’ins- truction 551 a été organisée à la Maison de la culture de M’sila.En marge de l’ouverture

de cet évènement, le colonel Labidi Brahim a indiqué que ces portes ouvertes permettront aux visiteurs de connaitre ce corps de transport.Créé en 1996, le centre d’instruction 551 chahid Zerouak Bayazid est situé à Draa El Hadja, relevant de la commune de M’sila, et as- sure une formation aux élèves contractuels et de réserve, a-t- on conclu.

Références

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2) Par contre, et conformément à ce qui avait été prévu, leur allure est très différente dans la zone de début de charriage: Einstein prévoit dans cette phase, une mise en

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