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LE CW 74 À BIR EL DJIR«LIBÉRÉ»

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Academic year: 2022

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LA FIN DE L’IMPUNITÉ

L' Echo d'Oran L' Echo d'Oran

Respecter les valeurs de notre société, défendre notre pays, servir nos compatriotes

Q u o t i d i e n n a t i o n a l d ' i n f o r m a t i o n

Dix-Neuvième année - Numéro 5916 - Dimanche 22 Décembre 2019 - Prix 20 DA

E E E E E Q

Q Q

Q Q uelle poque !

P. 12-13

NÂAMA

Saisie de 75 kg de kif traité et arrestation de deux individus

RELIZANE

9 Kg de kif traité saisis

P. 12-13

TIZI-OUZOU

Dérapage d’un bus à Oued Fali, cinq morts et 35 blessés

Arrestation de personnes pour maltraitance d’enfants autistes à Constantine

Arrestation de personnes pour maltraitance d’enfants autistes à Constantine

LE CW 74 À BIR EL DJIR«LIBÉRÉ»

DES EAUX STAGNANTES

LE CW 74 À BIR EL DJIR«LIBÉRÉ»

DES EAUX STAGNANTES

P. 3

Elles déclarent avoir été lésées lors

de l’attribution des logements sociaux Ecole supérieure en sciences biologiques

Ouverture d’une nouvelle spécialité en génie enzymatique

ORAN

17 familles de Boutlélis

P. 2

interpellent le wali

L’opération avait été interrompue à cause de l’opposition des agriculteurs

Reprise des travaux de raccordement de Boufatis

et El Braya au gaz naturel

P. 3

200 stagiaires de l’école de police, Taibi Mohamed, plantent 500 arbustes au cimetière

SIDI BEL ABBÈS

P. 4 P. 3

Réalisation de plus de 75 pour cent du tronçon de la double

voie ferrée électrifiée

TLEMCEN

LIGUE 2 (15ème journée)

L’OM chute lourdement, le RCR réalise une première à Bouakeul

LIGUE 1 (15ème journée)

Les oranais n’y ont

pas cru, la JSS

toujours en panne

(2)

Oran aujourd'hui

Dimanche 22 Décembre 2019

2

Direction - Rédaction - Administration Haï Fellaoucène - Résidence « DJEBBARI » - Oran Tél-fax:(041) -75-54-65 (041)-75-54-66 (041)-75-54-67

website : www.echodoran.com

Email : lecho_doran@yahoo.fr / lechodoran@gmail.com Bureau à Alger : Maison de la presse Tahar Djaout Place

du 1er Mai - Alger N°Tél-Fax: 021-65-46-09

Les manuscrits, photographies ou tout autre document adressés ou remis à la rédaction ne seront rendus à leurs propriétaires qu'a leur demande et peuvent être conservés par le journal par necessité légale.

Reproduction interdite de tous les articles sauf accord de la rédaction.

L'Echo d'Oran

Respecter les valeurs de notre société, défendre notre pays, servir nos

compatriotes.

Impression: Ouest S.I.O - Centre S.I.A Distribution: (MPS) Tél: 041 53 81 19

Directeur de la Publication

Abdelkader BELALIA

L’Echo d’Oran est édité par la SARL MONDE INFOS

Président Fondateur

Youssef DJEBBARI

Rédacteur en chef Slimane Bensayah

Directeur technique Mohamed TAOUTI

32 A32 A32 A32 A32 A32 A 32 A32 A

Commentaire Slimane B.

Ce genre de scènes où l’on voit des engins de transport public des voyageurs renversés et com- plètement détruits après un accident sont légion.

Le malheur est que malgré le fait que les raisons à l’origine de la multiplication des accidents impli- quant les bus de transport des voyageurs soient connues, rien de concret et de sévère n’a été en- trepris pour mettre fin à cette hécatombe.

Ces jours-ci, des démarches ont été engagées par des professionnels de l’agrumiculture pour la la- bellisation de la clémentine, une variété d’orange née chez nous, plus précisément à Misserghine, mais qui y est faiblement produite. Justement, le combat de ces agrumiculteurs gagnerait plus de force, le jour ou cette belle orange reprendra la place qui lui est due et qu’elle envahisse le marché mondial.

Bloquer entièrement une rue, installer des tables et des chaises pour recevoir ses convives pour une zerda post-électorale, voilà la prouesse d’un élu de la ville frontalière de Maghinia, qui se croit tout permis par ce que son hôte est proche du nouveau président. Et pourtant, avec la suppres- sion de « fakhmatouhou» l’on croyait que ces pra- tiques étaient définitivement révolues.

Ecole supérieure en sciences biologiques d’Oran

Ouverture d’une nouvelle

spécialité en génie enzymatique

7è édition du Salon national de l’artisanat

160 participants attendus jeudi au CCO

L

’école supérieure en scien ces biologiques d’Oran (ESSBO), lancera à partir de la prochaine rentrée universi- taire une nouvelle spécialité en génie enzymatique, a-t-on appris samedi de la directrice adjointe chargée des systèmes d’informa- tion et de communication et des relations extérieures de cet établis- sement.

Il s’agit d’une nouvelle spécialité, récemment agréée par le ministère de l’enseignement supérieure, a précisé Mme Fouzia Rahli, ajou- tant que d’autres spécialités, en l’occurrence le bio-engineering, l’immunotechnologie et la biomé- canique orthopédique, sont en cours de préparation et seront lan- cées progressivement au cours des années à venir.

Le génie enzymatique est une spé- cialité qui consiste à utiliser les

enzymes à une fin précise, à l’ins- tar de la production de l’insuline, en passant par l’identification de ses spécificités, ses caractéristi- ques, sa production et les condi- tions de son utilisation.

L’ESBO offrira ainsi à partir de la rentrée universitaire 2020/2021, cette nouvelle spécialité, ayant des débouchées intéressantes en matière de création d’entreprises spécialisées dans le domaine de la production de molécules pour l’in- dustrie pharmaceutique et chimi- que.

«L’école supérieure en sciences biologiques d’Oran a pour ambi- tion de constituer un pôle de réfé- rence dans la formation supérieu- re, la recherche scientifique et le développement technologique dans le domaine des sciences bio- logiques de pointe, destinées au secteur économique», a déclaré

Mme Rahli. L’école, récemment créée, est issue de la transforma- tion de l’Ecole préparatoire en sciences de la nature et de la vie, conformément à un décret datant d’octobre 2017, a-t-elle dit.

Son objectif de formation vise, dans un premier temps, à apporter aux étudiants du 2 cycle, une for- mation d’excellence en biologie moléculaire, mais aussi dans les autres domaines, tels que la bio- engineering, le génie enzymatique, l’immunotechnologie et la biomé- canique orthopédique.

Globalement, cette formation a pour but de permettre la maîtrise des bases théoriques et pratiques de ces spécialités fines de la bio- logie qui sont dispensées lors des enseignements théoriques et des ateliers pratiques, mais également à l’occasion des stages en labora- toire et/ou en entreprise.

Une convention de coopération a été signée jeudi par les deux parties

Partenariat entre l’USTO et l’Algérienne des industries textiles «Tayal»

L

’Université des sciences et de la technologie d’Oran

«Mohamed Boudiaf»

(USTO-MB) a renforcé son parte- nariat avec le secteur économique par la signature, jeudi, d’une nou- velle convention de coopération avec l’Algérienne des industries textiles «Tayal», a-t-on appris des responsables de cet établissement d’enseignement supérieur.

Le développement de la formation constitue l’objectif majeur de cet- te convention conclue jeudi au complexe intégré des métiers du textile (usine Tayal) de Relizane, en marge d’une visite guidée au

profit des étudiants, a précisé à l’APS le vice-recteur de l’USTO- MB, Pr Amine Hammou. L’accord entre les deux parties prévoit éga- lement l’organisation de stages d’induction au sein de l’usine et l’accompagnement des étudiants pour la réalisation de leurs projets de fin de cursus, a expliqué le vice- recteur.

L’enjeu essentiel de cette initiati- ve est de «consolider l’employa- bilité des diplômés de l’universi- té», a-t-il fait valoir, rappelant qu’une convention similaire avait débouché, l’année dernière, sur le recrutement par l’usine «Tayal» de

7 majors de promotion de l’USTO- MB au poste d’ingénieur textile.

Fruit d’un partenariat algéro-turc selon la règle 51-49, le complexe

«Tayal» est entré en production en 2018 à Relizane où il s’étend sur une superficie de 250 hectares qui fait de lui le plus grand à l’échelle africaine. L’Algérienne des industries textiles a été fon- dée avec la vision de positionner l’Algérie, en collaboration avec ses partenaires, comme un pays producteur et exportateur du tex- tile de haute qualité, et de faire du

«Made in Algeria» une référence mondiale, a-t-on souligné.

P

as moins de 160 artisans sont attendus au 7e salon national de l’artisanat et des métiers qui se tiendra à partir du 26 décembre en cours au Cen- tre des conventions «Mohamed Benahmed» d’Oran, a-t-on appris des organisateurs. Le directeur de la chambre de wilaya de l’artisa- nat et des métiers a indiqué que cette manifestation qui se poursui- vra jusqu’au 2 janvier prochain verra la présence de 160 artisans de différentes wilayas du pays pour exposer leurs produits d’art et faire connaitre leurs performan-

ces dans ce domaine. Initié par la chambre d’artisanat et des métiers et organisé par la direction du tou- risme et artisanat, le salon consti- tue une opportunité pour la popu- lation d’Oran et ses hôtes de dé- couvrir les variétés d‘artisanat dans différentes wilayas du pays et le niveau atteint par le secteur, a souligné Noureddine Mehtar Tani.

La nouveauté dans cette édition est la participation de la Maurita- nie comme invité d’honneur, se- lon le même responsable qui a dé- claré que cette initiative s’inscrit dans le cadre de la coopération

entre le ministère du Tourisme et de l’Artisanat et son homologue mauritanien. Le programme du sa- lon qui coïncide avec les vacan- ces scolaires d’hiver, comporte des ateliers de métiers au profit des enfants pour leur inculquer les méthodes de dessin sur verre, sur céramique, sur bois et sur tissu et leur ancrer l’amour de l’artisanat.

Pour rappel, la chambre d’artisa- nat et des métiers d’Oran était pré- sente à coté d’autres chambres de wilayas du pays au salon interna- tional d’artisanat organisé derniè- rement au Mali.

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Oran aujourd'hui 3

tag

Dimanche 22 Décembre 2019

Bir El Djir

Le CW 74 «libéré» des eaux stagnantes

L’opération avait été interrompue à cause de l’opposition des agriculteurs

Reprise des travaux de raccordement de Boufatis et El Braya au gaz naturel

I

nterrompus depuis quelques mois, à cause de l’opposition de certains agriculteurs au sujet du transit du gazoduc vers leurs terres situées dans la com- mune d’El-Braya, les travaux de raccordement des deux communes Boufatis et El Braya en gaz naturel reprendront très prochainement.

Selon un communiqué de la wilaya, le secrétaire général a réussi à con- vaincre les agriculteurs de la né- cessité de poursuivre les travaux en raison de l’importance straté- gique de ce projet, qui vise à ali- menter les communes de Ben Freha et Boufatis en gaz naturel et à re- lier 3.400 foyers à cette source d’énergie. Dans cette optique, une réunion au niveau de la daïra de Oued Tlélat, à laquelle avaient pris part le directeur de l’Energie, le chef de daïra et des représentants de la délégation de l’ingénierie du gaz, afin de sensibiliser les agriculteurs à l’importance du projet de la con- duite devant alimenter les deux communes Boufatis et El Braya en gaz naturel , a eu lieu, a-t-on fait savoir de même source.

Pour rappel, les travaux ont été interrompus il y a plusieurs mois, 17 km ayant été achevés et 1,5 km

est restés inachevés. Les agricul- teurs qui s’étaient opposés ont été informés des procédures juridi- ques concernant l’opération d’in- demnisation.

La société nationale de l’électrici- té et du gaz œuvre pour élever le taux de raccordement au réseau du gaz de ville dans la wilaya. Cette action initiée au niveau national évitera au citoyen la rude quête de la bobonne de gaz butane et tous les dangers qu’elle véhicule.

Dans ce cadre, des centaines de foyers seront raccordés au réseau du gaz de ville a travers plusieurs communes de la wilaya, a encore fait savoir la même source. Les habitants ont, à maintes reprises sollicité les autorités locales pour trouver une solution à leurs pré- occupations.

Il s’avère que, très souvent, no- tamment durant la saison hiver- nale, vu la large utilisation de la fameuse bonbonne, la demande dépasse largement l’offre car même ceux qui sont raccordés au gaz naturel, pour une bonne par- tie d’entre eux, continuent d’utili- ser leurs anciens réchauds, qui fonctionnent au gaz butane.

Ziad M

Elles déclarent avoir été lésées lors de l’attribution des logements sociaux

17 familles de Boutlélis interpellent le wali

Des démarches pour vulgariser la technique sont actuellement menées par le Conseil interprofessionnel de la filière

Le «Pergola», la solution pour moderniser la viticulture

17 familles habitants de la daïra de Boutlélis vivent le martyre. Elles attendent, et ce, depuis une cin- quantaine de jours la réponse au recours qu’ils ont introduit auprès des services chargés de la gestion du logement social. Aux derniè- res informations, ces lettres de re- cours sont sur le bureau du direc- teur général (DG) de l’OPGI. En attendant que leur requête abou-

tisse, ces 17 familles disent ne plus savoir quoi faire, eux qui, ont-ils déclaré, ont pourtant vu leurs noms inscrits sur la liste établie envoyée à la commission de wi- laya. Cette dernière a fait son en- quête ordinaire où elle n’a trouvé aucune anomalie, puisque ces mêmes familles ont reçu leurs bons de versement. Il est utile de souligner que le jour où elles al- laient payer à l’OPGI de Boutlélis, elles ont trouvé leurs noms rayés de la liste sans qu’aucune explica- tion ne leur soit donnée. Les 17 familles ont alors introduit des re- cours à la daïra qui, de son côté, l’a transmis à la direction générale de l’OPGI, il y a de cela 50 jours environ, et sans résultat jusqu’à aujourd’hui. «Nous interpellons le wali d’Oran, car il y a une injusti- ce. Nous avions été victimes au motif fallacieux selon lequel nous avions des héritages, ce qui est archi faux, vu que le fichier natio- nal le prouve. Nous savions que nous devions être remplacés par des gens plus aisés alors que ce sont des logements sociaux. Nous attendons avec impatience d’être logés. Nous sommes algériens et fiers de l’être», concluent ces 17 familles malheureuses.

Badro B.

Le Conseil national interprofessionnel de la filière viticole œuvre à sensibiliser les agricul- teurs à généraliser la technique «Pergola» en viticulture, a-t-on appris jeudi à Oran de son président Bouazza Maarouf Abdelkader. Le Conseil national interprofessionnel de la filiè- re viticole entreprend des démarches au ni- veau national pour généraliser cette techno- logie afin de développer la viticulture et réali- ser une production abondante du produit du vignoble, a indiqué M. Bouazza en marge d’une journée d’étude et de sensibilisation sur le traitement des vignobles en hiver orga- nisée à la station régionale de protection vé- gétale de Misserghine. «Cette technique, adoptée actuellement au niveau de vignobles de certaines wilayas du pays dont Oran, Ain Temouchent, Boumerdes et Blida, nécessite

intensification et généralisation ce qui permet de gagner des espaces et atteindre une pro- duction abondante de raisin, avec un rende- ment de 500 à 600 quintaux à l’hectare de rai- sin de qualité et exportable contre 50 à 50 qx/

ha par l’utilisation de la méthode traditionnel- le», a-t-il souligné. Le président du conseil national interprofessionnel de la filière vitico- le a appelé les agriculteurs qui utilisent le «Per- gola» «à ne pas se limiter au cépage précoce, à se tourner vers le cépage tardif qui nécessi- te six à sept mois, voire même neuf mois, «afin d’assurer une production abondante et de qualité au grand bonheur du consommateur algérien et à ne pas recourir au stockage dans les chambres froides ce qui nécessite des frais supplémentaires.» La journée d’étude vise à sensibiliser les agriculteurs aux méthodes

modernes d’élagage des vignes basées sur la technique «Pergola» et à l’utilisation ration- nelle des produits phytosanitaires, a précisé le président du conseil interprofessionnel de viticulture de la wilaya d’Oran, Mourad Be- layachi, le premier à adopter cette technique à Bousfer (Oran) en 2005. Cette rencontre a été également une occasion de présenter certains pionniers de la filière viticole dans les wilayas d’Oran et d’Ain Temouchent qui œuvrent à développer la viticulture afin de s’imprégner de leurs méthodes de traitement hivernal des vignobles et de lutte contre les insectes nui- sibles, les parasites et les maladies, partant du fait que les vignes sont considérées com- me des plantations «sensibles», a souligné la responsable de la station régionale de protec- tion végétale de Misserghine.

Protection contre les inondations

La Seor a recensé plus de 20 points noirs

L

a Société de l’eau et de l’as sainissement d’Oran – SEOR- a recensé plus de 20 points noirs. Ces points sont répartis sur plusieurs quartiers et cités. Ces zones d’habitation souf- frent à la moindre averse, où des flaques d’eaux pluviales se cons- tituent, obstruent tout accès et toute circulation automobile.

Dans ce cadre, le wali d’Oran a chargé cette société d’aménager certains axes routiers tandis que les communes d’Oran et de Bir El Djir sont chargées d’éradiquer les points noirs. Cette décision a été prise la semaine passée, lors d’une réunion présidée par le wali et or-

ganisée dans le cadre de la mise en œuvre du dispositif préventif spécial hiver, indique-t-on. Lors de cette réunion de coordination, l’ac- cent avait été mis sur l’évaluation et le recensement des différents points noirs et à la préparation de l’opération d’aménagement de l’ensemble des réseaux routiers et d’évacuation des eaux pluviales au niveau du groupement urbain d’Oran, qui du fait de sa configu- ration et sa position géographi- que est fortement exposée à de ter- ribles inondations.

La gestion de crise en cas d’inon- dation peut-être renforcée, mais rien n’empêchera ce genre de ca-

tastrophe. La protection de cer- taines communes contre les inon- dations est l’une des priorités du secteur de l’hydraulique à Oran.

La Protection civile estimait dans un rapport sur les risques d’inon- dation qu’il « n’existe pas de ré- gions prémunies contre ce risque et, que ces évènements sont im- prévisibles dans le temps et dans l’espace.

Ces inondations sont les catastro- phes naturelles les plus fréquen- tes et les plus destructrices qui provoquent d’importants dégâts humains et matériels» , soutient le même organisme.

Mehdi A

S

uite aux averses qui ont eu lieu dans la nuit de mercre di à jeudi derniers, le tron- çon du chemin de wilaya numéro 74 reliant Bir el Djir à Hassi Bounif via haï Chahid Mahmoud a été submergé par les eaux pluviales bloquant ainsi complètement la cir- culation automobile dans la mati- née de jeudi. Cela a conduit le chef du parc de la commune de Bir el Djir qui empruntait, jeudi matin, cette route escortant un retro-char- geur pour l’opération de démoli- tion des constructions illicites à

Sidi el Bachir a utiliser cet engin pour ouvrir deux brèches sur le bord de cette route afin d’évacuer les importantes quantités d’eau pluviale qui stagnaient dans cet endroit. L’intervention qui a per- mis de dégager la circulation auto- mobile, a été, d’ailleurs, par les automobilistes qui étaient blo- qués. Pour rappel, le tronçon de route du CW 74, plus exactement au lieudit El Bouachkha, s’inonde à la moindre averse et pose un sé- rieux problème aux automobilis- tes du fait qu’un important embou-

teillage de plusieurs kilomètres se forme paralysant ainsi la circula- tion automobile pendant des heu- res et provoquant des pannes sur cet important axe routier à circula- tion dense. Ce segment du réseau routier extramuros est, à juste ti- tre, considéré comme l’un de points noirs auxquels sont con- frontés les automobilistes et, qui jusqu’ici, perturbait énormément la circulation automobile, comme nous l’avions déjà rapporté plu- sieurs fois dans nos éditions.

A.Bekhaitia

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Régions

Dimanche 22 Décembre 2019

4

Sidi Bel Abbès

200 stagiaires de l’école de police, Taibi Mohamed, plantent 500 arbustes au cimetière

Université de Mostaganem

Ouverture de six nouveaux parcours de licence et master

Six nouveaux parcours en licence et master ont été ouverts à l’université

«Abdelhamid Ibn Badis» de Mostaganem au titre de l’année universitaire 2019-2020, a-t-on appris du recteur de cet établissement d’enseignement supérieur.

B

elhakem Mustapha a Indiqué que ces parcours sont ouverts en partenariat avec le secteur économique national et d’universités européennes dans les domaines de la maintenance industrielle, des technologies de transformation des céréales, de l’aquaculture et pisciculture, l’assistance technique en pro- duction végétale et de produits naturels, les cos- métiques et l’efficacité énergétique des construc- tions. Le nombre d’étudiants recensés aux trois établissements universitaires de la wilaya de Mostaganem a dépassé cette année 29.000 dont 335 de pays arabes et africains.

Celui des inscrits aux facultés et instituts de l’uni- versité de Mostaganem a atteint, selon Pr Belha- kem, 26.622 dont 4.728 nouveaux qui s’ajoutent à plus de 2000 étudiants qui suivent leurs étu- des à l’Ecole nationale supérieure d’agronomie et l’Ecole nationale supérieure des enseignants.

L’université de Mostaganem assure, au titre de cette année universitaire, 12 sur 14 domaines re- tenus en enseignement supérieur à travers 74 parcours de licence et 105 de master, a-t-il fait savoir, signalant que le nombre des inscrits en doctorat a atteint 1.379 dont 84 nouveaux, dans 14 filières et 25 spécialités. L’université de Mos- taganem dispose actuellement d’un centre d’en- seignement à distance basé sur la technique de téléconférence, d’un centre d’enseignement in- tense des langues, d’un centre de recherche d’emploi en partenariat avec l’Angleterre et d’un centre de simulation médicale le quatrième au niveau national, a indiqué Pr Belhakem.

Dans le cadre du programme de la numérisation, cet établissement de l’enseignement supérieur a créé un éventail documentaire dernièrement sur Internet, qui répercute sur le Net les travaux de conférences et les thèses et mémoires dont le nombre a atteint, à l’année universitaire écoulée, 226 thèses de doctorat (sciences et troisième cycle et magister, selon le même responsable.

Tlemcen

Réalisation de plus de 75

pour cent du tronçon de la double voie ferrée électrifiée

L

e taux d’avancement des travaux du premier tron çon de la double voie fer- rée électrifiée de Tlemcen a atteint 75,51%, a-t-on appris auprès de la direction de wilaya des transports.

Le tronçon, dont le coût est esti- mé à 174 milliards DA, s’étend sur une distance de 44 kilomètres de- puis la commune d’Aïn Nehala jus- qu’à la gare de train de la ville de Tlemcen, a indiqué le chef de ser- vice transport ferroviaire, Bou- zidi Mohamed.

Le projet comprend la construc- tion de 35 ouvrages d’art, un via- duc d’une longueur de 640 mè- tres avec un taux d’avancement de travaux, estimé à 95 pour cent, en plus de la pose de rails et des équipements de voie des- tinés à l’alimentation en énergie électrique et la mise à niveau de la gare de chemin de fer de Tlem- cen, a-t-on ajouté de même sour- ce. Le même responsable a sou- ligné, également, la construction en cours de travaux du deuxiè- me tronçon du projet de la ligne

de chemin de fer en double voie électrifiée reliant l’ancienne gare ferroviaire à la gare «Akid Ab- bas» de Maghnia sur une dis- tance de 66 kilomètres et qui comprend 30 ouvrages d’art et 14 tunnels, assurant que le taux d’avancement des travaux de ce tronçon est estimé à 5 pour cent à cause de la résiliation du pre- mier contrat concernant ce pro- jet que devait réaliser le groupe- ment d’entreprise algéro-portu- gais.

Les travaux de ce tronçon ferro- viaire ont été confiés à deux en- treprises, l’une est algérienne et l’autre turque, pour un coût de 157 milliards DA, répartis sur plusieurs zones de la wilaya no- tamment au niveau des commu- nes de Mansourah, Sebra, Bou- hlou, Sidi Medjahed et Maghnia.

Selon M. Bouzidi, ce premier tronçon dont la livraison est at- tendue en début d’année 2022, permet l’exploitation de trains jusqu’à une vitesse de 220 kilo- mètres à l’heure.

Lancement de l’opération

de plantation de 8.000 arbustes

U

ne campagne de planta tion de 8.000 arbustes a été lancée la semaine der- nière à Saida, dans le cadre de la journée mondiale des montagnes, a-t-on appris auprès de la conser- vation des forêts.

Le coup d’envoi de cette opéra- tion, donné par le wali, Louh Seif El Islam, a permis la plantation de plus de 1000 arbustes au mont

«Arlam» à haï Sidi Kacem de Sai- da avec la participation d’éléments

de l’Armée nationale populaire (ANP), de la conservation des fo- rêts, de la protection civile, d’as- sociations locales et du Croissant rouge algérien (CRA). Cette cam- pagne vise à densifier le couvert végétal dans cette zone endomma- gée par les incendies et consacrer la culture environnementale chez les citoyens en les impliquant dans le reboisement, selon le conserva- teur des forêts, Rachid Fetati. Or- ganisée par la conservation des

forêts sous le slogan «l’importan- ce des montagnes chez les jeu- nes», cette campagne se poursui- vra dans les prochains jours par le reboisement d’autres zones mon- tagneuses de la ville de Saida.

Il est prévu, dans la wilaya de Sai- da, la mise en terre de 500.000 ar- bres fruitiers et autres au titre du programme national «un arbre pour chaque citoyen» visant la plantation de 43 millions d’arbres à travers le pays.

Saida

Récupération de plus de 1.800 ha de terres agricoles inexploitées

U

ne surface globale de 1.850 hectares de terres agricoles inexploitées par les bénéficiaires a été récupérée cette année dans la wilaya de Sai- da, a-t-on appris samedi auprès de la cellule d’information de la wi- laya.

Ces terres, attribuées dans le ca- dre de la mise en valeur et le sou- tien à l’investissement agricole, ont été récupérées suite à des ins- pections d’une commission de wilaya compétente qui a adressé des mises en demeure à 10 bénéfi- ciaires avant la résiliation des con- trats de concession, a-t-on indi-

qué. Les terres agricoles récupé- rées sont réparties à travers les régions de Oued Tekkouk (com- mune d’Ain Skhouna), de Ma- ghdar et Mechraa Benhaouar (commune de Maamora), de Hamra (commune de Sid Ahmed), a-t-on précisé à la direction des services agricoles. Quelque 9.500 ha de ter- res agricoles attribués à 49 bénéfi- ciaires ont fait l’objet d’inspection dans le cadre du programme d’as- sainissement du foncier agricole dans différentes commues de la wilaya de Saida. Il est prévu, dans ce cadre, la récupération de tou- tes les terres agricoles dont les

bénéficiaires n’ont pas concrétisé leurs projets

agricoles d’investissement, a-t-on indiqué. Les bénéficiaires retarda- taires seront remplacés par d’autres projets de développe- ment du secteur agricole au titre de cette opération à laquelle les autorités locales ont accordé un grand intérêt.

La surface globale des terres attri- buées dans le cadre des projets d’investissement agricole dans la wilaya de Saida a atteint 14.100 ha répartis sur 212 bénéficiaires pour l’arboriculture et l’élevage, selon la DSA.

P

as moins de 500 arbustes de cyprès ont été mis en terre le samedi matin, au niveau de l’expansion du cimetiè- re de Sidi Bel Abbès, par la sûreté de wilaya, en collaboration avec la conservation des forêts.

Dans le cadre de la mise en œuvre du programme national de reboi- sement lancé le 1er octobre sous le slogan «un arbre pour chaque citoyen», organisé par le minis- tère de l’Agriculture, du Déve- loppement rural et de la Pêche, la campagne a vu la participa- tion, de plus de 200 stagiaires de l’école de police Taibi Moha- med, leurs encadreurs et les élé- ments de la sûreté de wilaya et des cadres de la conservation des forêts.

Les stagiaires de la police qui ont reçu des conseils de la part de leurs encadreurs pour réussir leur plan- tation, ont mis en terre chacun deux à trois arbres. La direction de la conservation des forêts a mobi- lisé les moyens matériels néces- saires pour réussir l’opération de plantation des arbustes.

Les organisateurs de la campa- gne ont souligné l’importance d’intensifier les campagnes de reboisement et aussi pour incul- quer aux futurs policiers la cul-

ture de protéger l’environne- ment, indiquant que l’opération entamée avec plusieurs secteurs a permis depuis son lancement la plantation de 224.870 plants de différentes espèces, le plata- ne, peuplier, laurier rose, pin d’Alep, Eucalyptus et a distri- bué pas moins de 18.000 arbus-

tes de diverses espèces aux as- sociations, aux représentants de la société civile et aux adminis- trations publiques pour le reboi- sement des espaces verts, dans les quartiers et cités d’habita- tion et au niveau des établisse- ments scolaires, a-t-on indiqué.

Fatima A

(5)

Régions

Dimanche 22 Décembre 2019

5

Blida

Caisse nationale des assurances sociales

Les employeurs appelés à effectuer la déclaration annuelle des salaires dans les délais

Récolte d’olive à Tizi-Ouzou

Utilisation du peigne électrique pour éviter les accidents

L

’utilisation du peigne élec trique pour la cueillette des olives permettra d’améliorer la récolte et d’éviter les chute des personnes des oliviers, ont souligné à Tizi-Ouzou les ani- mateurs d’un atelier de formation sur les bonnes pratiques de récol- te d’olive à huile abritée par l’Ins- titut de technologie moyen agri- cole spécialisé ( ITMAS).

Lors de cette formation organisée par la direction locale des servi- ces agricoles (DSA) l’expert natio- nal de l’agence Expertise France,

Maza Tahar, a expliqué que cet outil permet de récolter entre 70 à 110 kilos de fruits par heure ce qui ga- rantie une récolte rapide des oli- ves.

Cela permet de récolter une quan- tité importante d’olive en une jour- née, récolte qui peut être achemi- né dans les meilleurs délais vers l’huilerie au lieu de stocker, a-t-il expliqué. Par ailleurs ce peigne qui est dotée d’un bras extensible pouvant atteindre jusqu’à six mè- tres, est adapté au relief très acci- denté de la wilaya et évitera aux cueilleurs de grimper sur l’arbre pour aller chercher les fruits sur les branches en hauteur et les pré- server ainsi du risque de chutes, a observé, lors de cette atelier initié dans le cadre des activités du Pro- gramme d’appuis au secteur de l’agriculture (PASA), la chargée de la filière oléicole à la DSA, Samia Hadjih. Selon les explications don- nées par M. Maza, le peigne fonc- tionne avec une batterie rechar- geable d’une autonomie de 6 heu- res.

Pour une utilisation optimale de cet outil, l’arbre doit être bien taillé et non pas négligé, ce qui rend le passage du peigne difficile. Seule contrainte que représente ce ma- tériel est son coût qui est vendu entre 30.000 et 80.000 DA selon le modèle et le fabricant. Plusieurs agriculteurs ont indiqué qu’il n’est pas à leur portée mais qu’il est plu- tôt destiné aux exploitants de gran- des oliveraies. D’autres ont rele- vé que ce matériel peut être ache- té dans le cadre d’une quête, par un groupe d’agriculteurs, par le comité de village ou une associa- tion d’oléiculteurs, qui le mettront à la disposition de ceux qui le sol- licitent.

Cette formation sera reproduite au niveau des 20 subdivisions agri- coles de la wilaya, au profit des agriculteurs. Pour cela un pro- gramme de proximité a été déjà tra- cé par la DSA. La semaine prochai- ne des formations seront organi- sées au profit des oléiculteurs des localités de d’Azeffoune, Boghni, Draa El Mizan et Tizi Gheniff, a souligné Mme Hadjih.

La Caisse nationale des assurances sociales des travailleurs salariés (CNAS) a lancé jeudi un appel aux employeurs (entre entreprises publiques et privées et autres patrons) en vue d’effectuer la déclaration des salaires et des salariés

(DAS) pour l’année 2019 dans les délais fixés pour l’opération.

«Les employeurs sont appelés à effectuer la déclaration annuelle des salaires et des salariés (DAS) à partir du 1 janvier 2020, en vue de permettre à la Caisse de s’orga- niser et d’actualiser, à temps, les informations relatives aux salaires et aux salariés», a indiqué Oussa- ma

Nemamcha, chargé de l’informa- tion auprès de l’agence CNAS de Blida, en marge d’une journée de sensibilisation sur le sujet. Le res- ponsable a déploré «le retard»

enregistré, par la Caisse, dans les DAS et les DAC (déclaration an- nuelle des cotisations) d’une ma- jorité des entreprises publiques, notamment les administrations (daïras et communes), en dépit de ces appels réitérés pour la «régu- larisation de leur situation», a-t-il assuré. Il a appelé les entreprises à «verser leur cotisations dans les plus brefs délais possibles», en vue de «ne pas entraver le règle- ment des dossiers des rembour- sements- maladies, congés mala- dies et de retraite notamment», a- t-il expliqué. Il a signalé la mise à disposition de nombreuses facili- tations, à cet effet, dont la télé- déclaration (ou déclaration à dis- tance), qui se fait via le téléphone portable ou un ordinateur, H24 et 7j /7. L’opportunité de cette jour-

née de sensibilisation, organisée sous le signe «s’adapter à la tech- nologie pour un service publique efficient», a aussi donné lieu à l’in- formation des assurés sociaux sur le service «EL Hanaa-mobile» de la CNAS. Une nouvelle application permettant aux assurés sociaux et à leur ayant droit de suivre leur dossier d’assurance sur leur mo- bile. Une fois téléchargée sur son téléphone portable, cette applica- tion permet à l’assuré social d’avoir un formulaire d’adhésion à la Caisse, ou de demande de car- te de Chiffa, mais surtout de se tenir informé des dossiers de rem- boursement des médicaments, ain- si que les paiements des congés de maladies ou de maternité, entre autres. Cette application est télé- chargeable sur le site www.cnas.dz.

De nombreux citoyens présents, sur place, se sont félicités de ce nouveau service assuré par la CNAS. «La création de cet espace numérique est bénéfique à plus

d’un égard, car il nous offre des réponses à toutes nos questions sans avoir à nous déplacer jusqu’à notre agence», a estimé un ci- toyen. Une autre assuré social a, quant à elle, axé sur les «facilités offertes par ce service pour les habitants des communes rurales et de montagne éloignées des agences CNAS», plaidant pour davantage de facilites «pour at- teindre l’administration numéri- que», a-t-elle ajouté. A noter l’or- ganisation, par l’agence CNAS de Blida, les 17 et 18 de ce mois, d’une campagne d’information au profit des stagiaires des établissements de la formation professionnelle de la wilaya, sous le signe «l’assu- rance sociale vous accompagne durant votre cursus de formation».

Selon M.Nemamcha, les stagiaires ont été informés de leurs droits et des remboursements auxquels ils ont droit en cas d’accidents de travail et de maladies profession- nelles, notamment.

1650 nouvelles aides destinées à la réalisation de

logements ruraux

La wilaya de Blida a bénéficié d’un programme de 1650 aides au logement rural au titre de l’année 2019, a indiqué le direc- teur de l’habitat, Tarek Souissi.

La wilaya de Blida a bénéficié récemment d’un nouveau pro- gramme de 1650 aides à la cons- truction du logement rural dont 20% ont déjà été distribuées, a indiqué M. Souissi. Qualifiant de «relativement faible» l’inté- rêt de la population de Blida pour cette formule de logement, M. Souissi appelle les habitants des régions montagneuses et rurales souhaitant construire une demeure à se rapprocher de leur commune pour y déposer un dossier de demande d’aide.

Selon le directeur local de l’Ha- bitat, les autorités publiques ont mis en place plusieurs mesures facilitant l’octroi de ces aides destinées essentiellement aux habitants de la campagne.

Boumerdes

Vers la relance des chantiers de 3.520 logements sociaux promotionnels et promotionnels aidés

D

es démarches sont actuel lement en cours à Bou merdes en vue de la re- lance des chantiers de 3.520 loge- ments sociaux promotionnels et promotionnels aidés, a-t-on appris jeudi auprès du directeur du loge- ment de la wilaya.

«Nous œuvrons actuellement en vue de la levée de l’ensemble des contraintes entravant la poursui- te des chantiers de cet important programme de 3.520 unités dans les formules socio-promotionnel- le et promotionnelle aidée», a in- diqué Nabil Yahiaoui. Il a cite par- mi ces contraintes, examinées du- rant une rencontre présidée par le wali et élargie aux représentants des entreprises de réalisation en charge, « la durée des procédures de délivrance des différents docu- ments nécessités pour la réalisa- tion des projets de logements, cel- les notamment liées aux actes des promoteurs, les permis de cons- truction, et autres documents ad- ministratifs divers». Dans son in- tervention, à l’occasion, le chef de l’exécutif de la wilaya a souligné l’impératif de «la levée de toutes les réserves et contraintes entra- vant les projets de logements dans ces deux formules», appelant à la

« fédération des efforts de tous et à la mobilisation de tout les moyens nécessaires pour ce fai-

re», a-t-il dit. «Il est devenu vital de mettre en place un échéancier pour le a réception des ces projets de logements», a-t-il ajouté, assu- rant «le rejet de tout retard dans les délais de livraison». Sachant que des rencontres régulières sont programmées pour le suivi de l’avancement de ces chantiers, et la consécration de cet objectif, est- il signalé. A noter la réalisation en cours d’un programme globale de pas moins de 10.500 logements, toutes formules confondues, à tra-

vers 26 communes de la wilaya, et dont une grande partie enregistre un état d’»avancement considé- rable», selon la direction du sec- teur.

Près de 4000 unités de ce program- me de logement en réalisation sont destinées à l’éradication du reste des chalets (au nombre de 6.200) encore debout à travers la wilaya, au moment ou le nombre restant (du même programme) sera affec- té au profit des bénéficiaires des logements sociaux, est-il ajouté.

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Régions

Dimanche 22 Décembre 2019

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Bechar

La sauvegarde de la palmeraie plus que millénaire de Béni-Abbès soulignée

El Bayadh

Vers la réalisation de 109 kilomètres d’électrification de périmètres agricoles

Djelfa

Mise en service d’un nouveau siège pour le Crédit populaire algérien

Un nouveau siège pour l’agence du Crédit populaire algérien (CPA) de Djelfa a été mis en exploitation dimanche, au titre des efforts de modernisation des prestations de cette institution bancaire.

La cérémonie d’ouverture de cette nouvelle agence, dont le siège à été transféré vers de nouveaux locaux mitoyens à l’ancien siège, situé au centre ville, a été présidée par le directeur central, chargé du réseau auprès du CPA, Hamma- di Belkhiri. Dans une déclara- tion à la presse, à cette occa- sion, M. Hammadi a signalé un renforcement futur de la wilaya de Djelfa, par un autre siège du CPA, dont le «plan architectu- ral est déjà finalisé alors que le chantier est programmé au lancement en 2020», a-t-il indiqué. «Une autre agence de cette même banque est, égale- ment, prévue au profit de la commune de Messaàd (à 75 km au sud de Djelfa), au titre du programme d’extension de son réseau et du rapprochement de ses prestations des citoyens de la région», a-t-il par ailleurs ajouté. Le responsable a réitéré, par la même, la stratégie du CPA (2020/2024) visant, a-t-il dit, la « numérisation du secteur et la promotion des prestations fournies aux citoyens avec la proposition de nouvelles offres et produits relatifs, entre autres, à la carte magnétique et aux crédits accordés à ses clients, susceptibles», selon lui, de

«contribuer au développement national», a-t-il estimé.

La sauvegarde de la palmeraie plus que millénaire de Béni- Abbés est une nécessité pour la conservation et la préservation de cet espace naturel, agricole et touristique, ont estimé plusieurs agriculteurs et phoeniciculteurs.

gique, il est important de faire une étude globale visant le renforce- ment des connaissances sur l’état de l’écosystème et les solutions de conservation à mettre en place, la sensibilisation des propriétaires en abandon de leurs palmiers-dat- tiers sur la nécessité de la reprise des opérations d’entretien et d’ir- rigation de cet espace végétal pro- pre aux régions sahariennes et la réalisation d’actions de conserva- tion par la prise en charge des dif- férentes contraintes biologiques et naturelles, ont souligné des agronomes membres de l’associa- tion nationale des agronomes lors d’une récente table-ronde sur le thème du palmier-dattier et les va- riétés de dattes de la région, orga- nisée par la radio locale. Pour ces spécialistes de l’agronomie, sont nécessaires un programme d’ac- tions portant sur la réalisation d’un

diagnostic de situation de ce site, avec la participation de l’ensem- ble des parties concernées par le développement agricole ainsi que les agriculteurs locaux , l’introduc- tion de technologies pouvant con- tribuer à la prise en charge de cet- te palmeraie et enfin l’identifica- tion et la mise en place d’un meilleur système durable d’entre- tien du palmier-dattier ainsi que des activités génératrices de reve- nus alternatives notamment dans les domaines de l’écotourisme.

«Ce programme d’actions doit être réalisé avec la contribution aussi des secteurs du Tourisme, de la Culture et des Forêts dans le but de préserver et développer ce site de 8.500 palmiers-dattiers, jadis source principale de revenus des populations de Béni-Abbès», a expliqué M. Mohamed Ameur. Il y a deux années, les responsables

locaux du secteur du tourisme ont suggéré la création, avec l’aide des services de l’agriculture, d’activi- tés économiques en rapport avec les petites entreprises de transfor- mation de matières et produits de la phoeniciculture, tels que la con- fiture de datte (Rob), des produits dérivés de dattes, des nattes et des parasols en palmes de palmiers et des sculptures sur bois de pal- miers, des activités inscrites au registre de l’artisanat et des mé- tiers traditionnels.

Sauvegarde aussi d’un savoir-faire ancestral du

patrimoine socioculturel

Ces activités permettent, en plus de la création d’emplois, la péren- nisation de certains anciens mé- tiers et traditions liés à la phoeniciculture, un moyen de contribution à la sauvegarde du savoir-faire ancestral et du patri- moine social et culturel des habi- tants de 62 palmeraies de grandes, moyennes et petites tailles recen- sées à travers les 21 communes de la wilaya, à l’instar de Béni-Abbes et Boukais, a-t-on précisé. La ré- habilitation, ces cinq dernières années, par les services de la di- rection locale des services agrico- les de 67.885 mètres linéaires de réseaux d’irrigation traditionnelle (seguias), de 85 bassins d’irriga- tion de 50 m3 chacun, le curage de 36 puits traditionnels et la réhabi- litation de 2.620 foggaras, un sys- tème d’irrigation ancestral très ré- pandu dans le Sud-ouest du pays, ainsi que la protection des oasis (brise-vents) et la réhabilitation de 14.783 mètres linéaires de parcours agricoles au niveau de ces 62 oa- sis, a permis une avancée appré- ciable en matière de sauvegarde de ce genre d’espaces agricoles et naturels de la région. Il a été, de même, procédé à la réalisation d’un réseau électrique de 10 km au profit de huit (8) oasis et de 41 km de pistes agricoles au niveau de neuf communes relevant des régions de Bechar et de Béni-Ab- bés, une opération qui contribue à la valorisation de ces endroits naturels et touristiques, selon les services agricoles.

«La sauvegarde de la palmeraie de Béni-Abbes, en plus de son ap- port à l’augmentation de la pro- duction de dattes dans la région, seront un atout très important au développement du tourisme dans cette wilaya à vocation réellement touristique de par ses différents autres sites et endroits naturels très prisés par les touristes, no- tamment ses dunes du grand Erg occidental », ont estimé des pro- fessionnels locaux des secteurs de l’Agriculture et du Tourisme.

L

a dégradation du sol où est localisée cette palme raie en forme de scorpion de 42 ha à cause de facteurs natu- rels tels que les crues de Oued Saoura, l’un des plus importants cours d’eau du Sud- ouest du pays, les incendies et l’apparition de l’araignée rouge, en plus de l’abandon des palmiers-dattiers par leurs propriétaires, sont les principaux maux dont souffre ce site naturel, a affirmé Mohamed Ameur, membre de l’association des vulgarisateurs agricoles et cadre de la direction locale du sec- teur de l’Agriculture. «Malgré le recul de plusieurs et dangereuses maladies, telles que le Bayoud et le Boufaroua, qui avaient décimé dans le passé des milliers de pal- miers-dattiers à travers la région, les facteurs persistent et causent d’importants dégâts au site, un outil économique pourtant très im- portant pour plusieurs familles de la région de Béni-Abbes», a dé- claré M.Ameur. Maintenant et pour la sauvegarde cette palme- raie d’intérêt biologique et écolo-

U

ne opération de réalisation de 109 kilomè tres du réseau d’électrification a été lancée dernièrement à travers plusieurs périmètres irrigués dans la wilaya d’El Bayadh, a-t-on appris jeudi du directeur des services agricoles (DSA), Saad Lahouari.

Le projet de développement, inscrit dans le cadre de la stratégie du ministère de l’Agriculture, du Déve- loppement rural et de la Pêche, vise à fournir les meilleures conditions de travail pour les agriculteurs et les investisseurs pour relancer le secteur agricole, a-t-il souligné.

Le même responsable a indiqué que le projet touche- ra plusieurs périmètres agricoles dans les commu- nes de Chellala, El Bnoud, Brizina, El Kheither, La- biodh Sidi Cheikh et Cheguig, signalant que 20 km de ce réseau ont été achevés à ce jour à El Bnoud, Labiodh Sidi Cheikh et Cheguig et que l’opération se poursuit pour être achevée totalement avant la fin du premier semestre de l’année prochaine. Ce réseau nécessaire bénéficiera à 140 opérateurs entre agri- culteurs et investisseurs dans le domaine dont la plupart sont des jeunes, selon la même source qui a

fait savoir que ce projet financé par le Fonds natio- nal de développement rural (FNDA) pour une enve- loppe de 350 millions DA, a été confié à une entrepri- se publique spécialisée en ce domaine.

Par ailleurs, des travaux de réalisation et ouverture des pistes agricoles seront lancés sur 75 kilomètres à travers les périmètres agricoles des communes de Brizina, El Bnoud, Labiodh Sidi Cheikh, Chellala et Cheguig dans le cadre de l’encouragement et la faci- litation de l’investissement agricole dans la wilaya, a ajouté le DSA.

Saad Lahouari a indiqué que les procédures admi- nistratives de ce projet tirent à leur fin une entreprise sera désignée prochainement pour le concrétiser dans un délai de 3 mois au profit de plus d e130 opérateurs entre agriculteurs et investisseurs à travers des ré- gions agricoles précitées.

Une autre opération de réalisation de 13.000 mètres cube de cloison de protection, du périmètre de l’oa- sis de la commune de Arbouet et des champs limitro- phes totalisant une superficie de 700 hectares ex- ploitée par plus de 300 agriculteurs, contre les inon- dations et l’érosion, a-t-on ajouté.

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Régions

Dimanche 22 Décembre 2019

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Khenchela

Aménagement prochain de 25 sites de logements ruraux groupés

D

es travaux d’aménage ment des sites de 25 lo gements ruraux groupés seront «prochainement» lancés dans la wilaya de Khenchela, ap- prend-on auprès du directeur lo- cal de l’urbanisme, de l’architec- ture et de la construction, Boua- lem Keriket.

L’opération débutera au cours du premier trimestre 2020 et sera sui- vie durant la même année par une opération similaire qui touchera 35 autres sites de logements ruraux groupés, selon le même responsa- ble qui a précisé que «toutes pro- cédures administratives de lance- ment ont été effectuées et ne reste que la désignation des entreprises qui se chargeront de l’exécution».

Selon la même source, dix neuf (19) des sites concernés se trouvent

dans la commune de Babar avec un total de 959 lots, 5 dans la com- mune d’El Hamma (237 lots) et un site dans la commune de N’sigha (53 lots). Les travaux projetés con- cerneront l’aménagement de rou- tes et la pose des divers réseaux primaires et secondaire en plus du raccordement des sites au réseau d’électricité, a indiqué M. Keriket

qui a relevé que ces 25 figurent parmi 60 sites concernés, répartis sur 12 communes et totalisant 2.726 lots. En 2012, une envelop- pe financière de 440 millions DA a été consacrée à l’aménagement de 45 sites de logements ruraux grou- pés et en 2019, 1 milliard DA ont été octroyé à l’aménagement de 60 sites similaires, est-il indiqué.

Mila

Lancement «prochain» des travaux d’aménagement extérieur de 13 nouveaux

projets d’habitat

Des travaux d’aménagement extérieur de 13 nouveaux pro- jets d’habitat seront «prochai- nement» lancés dans la wilaya de Mila, a indiqué le directeur de l’urbanisme, de l’architectu- re et de la construction, Mos- tefa Bouchelouch.

L’appel d’offre pour l’exécution de cette opération d’une auto- risation de programme de 600 millions DA a été lancé et ses travaux répartis en 7 lots de- vront être engagés dans les quelques prochaines semaines à travers les six communes con- cernées, a précisé le même ca- dre. Les cités retenues pour l’opération dans la commune de Sidi Merouane sont celles des 290 logements publics locatifs (LPL), 400 logements AADL et 85 logements promotionnels publics (LPP) du POS-3 de Ferd- houa. A Chelghoum Laïd, les travaux toucheront sur le POS- 2 les cités 600 LPL, 300 LPL et 190 LPP tandis qu’à Ferdjioua, seront concernées les citées 300 logement AADL, 242 unités Cnep-immo des POS-4 et POS- 1, selon la même source. Les cités 400 logements AADL, 80 LPA et 100 LPA du POS-13 sont programmées dans la commu- ne de Grarem Gouga outre les cités 100 logements AADL à Zeghaïa et 350 LPL à Tadjena- net, a précisé Bouchelouch.

Les travaux retenus pour tou- tes ces cités porteront sur la réalisation de routes et les rac- cordements aux divers réseaux, a ajouté le même directeur.

Une enveloppe de 130 millions de dinars pour la réalisation d’une polyclinique à Metoussa

U

ne enveloppe financière de l’ordre de 130 millions de dinars a été allouée à la réalisation d’une polyclinique dans la commune de Metoussa dans la wilaya de Khenchela, a-t- on appris du président de l’assem- blée populaire de cette collectivi- té locale, Nouar Sabek.

Cet élu a indiqué que le projet de réalisation et d’équipement d’une polyclinique à Metoussa pour un montant de 130 millions, a été ins- crit conformément aux instructions données par le wali, Kamel Nou- cier, lors d’une réunion de travail tenue durant le mois d’aout der- nier. Cette enveloppe financière a été puisée des subventions de la caisse de garantie et de solidarité des collectivités locales de l’an- née budgétaire, selon le P-APC de Metoussa qui encore révélé que le terrain devant abriter ce site vient d’être désigné et que les travaux de réalisation de cet établissement de santé au cours de premier tri- mestre 2020. Evoquant la détério- ration de l’ancienne polyclinique

de Metoussa, cet élu a fait savoir que deux logements de fonctions relevant du patrimoine communal ont été récemment mis à la dispo- sition de la direction de la Santé et de la population afin d’assurer la continuité des prestations médi- cales offertes à la population de cette commune.

La réalisation d’une nouvelle po- lyclinique dans la commune de Metoussa devra permettre d’assu- rer des consultations médicales générales et spécialisées en plus de l’application programme élargi de vaccination notamment au pro- fit des mères et des enfants.

Pour rappel, la commune de Me- toussa avait dernièrement bénéfi- cié d’une enveloppe globale de 744 millions de dinars, dans le ca- dre du programme communal de développement et du fonds de garantie et de solidarité des col- lectivités locales, pour la réalisa- tion de dix projets de développe- ment dans plusieurs groupements d’habitations rurales relevant de cette localité.

Constantine

Remise des clés de plus de 500 logements promotionnels aidés à leurs bénéficiaires

U

ne opération de remise des clés de 544 loge ments promotionnels aidés (LPA) à leurs bénéficiaires a été organisée dans la wilaya de Constantine.

Présidée par le wali Abdessamie Saidoune, la cérémonie de remise de clés, a également été l’occasion pour remettre 46 aides financières aux logements ruraux, ainsi que 12 actes de propriété de logements promotionnels aidés et des lotis- sements sociaux.

Cette attribution de 544 LPA sera suivie «en février prochain» par la distribution d’un autre lot de 332 logements de même type, a indi- qué le directeur du logement Mes- saoud Fekhar, rappelant que 942 LPA ont été attribués en novem- bre dernier. La wilaya de Constan- tine avait bénéficié au titre des deux précédents plans quinquen- naux (2010-2014) et (2015-2019), a- t-il dit, d’un total de

16.000 LPA dont les clés de 5.354 habitations ont été remises à leurs bénéficiaires au cours des deux dernières années. S’agissant de l’habitat rural, pas moins de 750 aides financières ont été réservées à la wilaya au titre de l’exercice 2019, a par ailleurs ajouté Mes- saoud Fekhar, soulignant que le taux des travaux de réalisation des habitations réparties sur diverses localités a dépassé 40%. Une en- veloppe financière estimée à 525 millions DA a été allouée dans la wilaya pour la concrétisation de ce projet, a-t-il affirmé, rappelant que 126 aides similaires ont été attribuées en novembre dernier.

Une dizaine de moudjahidine et d’agents de la garde communale a été honoré lors de cette cérémo- nie marquée également par la dis- tribution «des attestations de re- connaissance» aux trois premiers lauréats du concours du meilleur porteur de projet entrepreneurial.

El Tarf

Raccordement d’une centaine de foyers au réseau du gaz naturel à Guergour

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rés de cent (100) foyers répartis à travers l’agglomération rurale de Guergour 3, relevant de la communes d’El Tarf ont été raccor dés, le week-end dernier, au réseau de distribution publique du gaz naturel, a-t-on indiqué auprès des services de la wilaya.

Cette opération s’inscrit dans le cadre de l’amélioration des conditions de vie des populations notamment celles résidant en zones rurales et éparses réputées pour leurs hivers rigoureux, a souligné la même sour- ce. Une opération portant, également, sur le raccordement en gaz natu- rel de 14.000 autres foyers, répartis sur différentes localités de cette région frontalière, sera entamée «avant la fin de cette année », a déclaré la même source relevant que des opérations similaires sont prévues durant l’exercice 2020, au profit de 5.000 autres foyers. En matière d’ali- mentation en électricité des localités rurales de la wilaya d’El Tarf, la même source a rappelé le raccordement « récemment » de 30 foyers de l’agglomération rurale de Guergour A1 soulignant que le taux de rac- cordement au réseau du gaz naturel dans la wilaya d’El Tarf a atteint plus de 70% alors que celui de l’alimentation en électricité est de l’ordre de près de 60%.

Souk Ahras

Raccordement à hauteur de 90 % au réseau

d’assainissement dans la wilaya

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es différents programmes et investissements pu blics dont a bénéficié la wilaya de Souk Ahras, ont permis de porter le taux de raccordement au réseau d’assainissement à 90%, a-t-on appris auprès de la direc- tion des Ressources en eau.

Long de 941,47 km dont 308,88 km dans le chef-lieu de wilaya, le ré- seau d’assainissement réalisé à la faveur des programmes de déve- loppement accordés ces dernières années à la wilaya de Souk Ahras a permis d’atteindre un taux de couverture de 98% en zone urbai- ne et 95% en zone rurale, selon la même source. La direction des res-

sources en eau ont engagé des tra- vaux d’extension de ce réseau sur près de 230km linéaire à travers toute la wilaya, a-t-on ajouté. Les mêmes services ont également af- firmé que la wilaya de Souk Ahras est devenue une «référence» en matière d’assainissement, souli- gnant «qu’aucune fuite ni de cas de maladie à transmission hydri- que n’a été relevée au cours de ces dernières années».

Pour rappel la wilaya de Souk Ahras recense trois (3) stations d’épuration d’eaux usées implan- tées dans les communes de Sedra- ta, Lehnancha et au chef-lieu de wilaya.

Photo d(illustration

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Evènement

Dimanche 22 Décembre 2019

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Les modalités d’intégration des bénéficiaires des dispositifs d’aide à l’insertion

des diplômés fixées

Un décret exécutif portant intégration des bénéficiaires des dispositifs d’aide à l’inser- tion professionnelle et à l’insertion sociale des diplômés a été publié dans le dernier numéro du Journal officiel.

Le présent décret fixe les modalités d’intégra- tion, à titre exceptionnel, des bénéficiaires du dispositif d’aide à l’insertion professionnelle et du dispositif d’insertion sociale des jeunes diplômés dans les institutions et administra- tions publiques.

«Les concernés doivent être en activité dans les institutions et administrions publiques à la date du 31 octobre 2019», stipule l’article 2 précisant que ces derniers seront intégrés dans les grades de fonctionnaires en qualité de stagiaires, ou de contractuels à durée in- déterminée dans des emplois correspondant à leurs qualifications.

Titularisés et reclassés conformément à la ré- glementation en vigueur, l’«intégration des bénéficiaires s’étalera sur trois ans (2019, 2020 et 2021) et s’effectuera sur les postes budgé- taires réservés à cet effet».Selon l’article 4, les bénéficiaires doivent aussi répondre, outre aux conditions générales d’accès à un emploi public, aux conditions statutaires exigées pour le recrutement dans le grade ou l’emploi con- cerné.

L’intégration interviendra également auprès de l’administration d’insertion, dans un gra- de ou emploi correspondant au titre, diplôme ou qualification des bénéficiaires lors de leur placement, après examen des dossiers.

Dans le cas où l’administration d’insertion ne dispose pas de grade, ou d’emploi qui corres- pond au profil du titre, diplôme ou qualifica- tion du bénéficiaire concerné, celui-ci est in- tégré dans une autre institution ou adminis- tration publique, souligne l’article 5 du dé- cret. Par ailleurs, une commission centrale et des commissions de wilaya seront installées et chargées du suivi de la mise en œuvre de l’opération d’intégration, de l’examen des re- cours éventuels des bénéficiaires concernés et de se prononcer sur toute question y affé- rente. Elles sont appelées, aussi, à assurer la mise en œuvre des dispositions du présent texte. La commission centrale est composée notamment des représentants du ministère chargé de l’emploi, de l’intérieur et des collec- tivités locales, des Finances de la Solidarité nationale, ainsi que de la Santé.

Quant à la commission de wilaya, elle est com- posée des représentants du wali, du directeur de l’emploi de wilaya, du chef d’inspection de la fonction publique, du contrôleur financier de wilaya et du chef d’antenne de wilaya de l’agence nationale de l’emploi. S’agissant de l’intégration dans le secteur public économi- que des bénéficiaires du dispositif d’aide à l’insertion professionnelle et du dispositif d’in- sertion sociale des jeunes diplômés en activi- té à la date du 31 octobre 2019, celle-ci s’ef- fectuera selon les dispositions législatives et réglementaires régissant les relations de tra- vail en vigueur, relatives aux conditions et modalités de recrutement au sein de ce sec- teur (Art 10).

Examiné et adopté le 20 novembre dernier lors d’une réunion du Conseil du gouvernement, le décret relatif à l’intégration des bénéficiai- res du dispositif d’aide à l’intégration profes- sionnelle et sociale des diplômés concerne 456.791 cas.

Les résultats du premier trimestre meilleurs que ceux de l’année passée

Optique-lunetterie

Accord de partenariat entre les ministères de la Santé de la formation professionnelle

Un accord de partenariat a été signé, mercredi à Alger, entre les ministères de la Santé, de la Population et de la Réforme hospitalière et de la Formation et l’Enseignement professionnels portant notamment sur la régularisation de la situation des diplômés de l’école de formation professionnelle, spécialité optique- lunetterie promotion 2003-2005.

Signé par les ministres de la Santé, de la Population et de la Réforme hospitalière et de la Formation et de l’Enseignement professionnels, respectivement Mohamed Miraoui et Belkheir

Dadamoussa, l’accord prévoit également «la prise en charge de la formation continue des agents d’accueil et d’orientation exerçant dans les établissements publics de santé».

S’exprimant à cette occasion, M.

Miraoui a précisé que cet accord a pour objectif

«l’humanisation des établissements de santé, étant un facteur

complémentaire de l’action sanitaire», soulignant que le malade n’a pas uniquement besoin de soins mais aussi d’orientation et de prise en charge psychologique pour vaincre sa maladie.

Formation d’assistants en fauteuil dentaire et d’auxiliaires de puériculture

Près de 100.000 candidats au concours national

Près de 100 000 candidats ont re- joint, samedi matin, les différents instituts pédagogiques nationaux pour le concours national d’accès à la formation spécialisée d’assis- tants en fauteuil dentaire et d’auxi- liaires de puériculture de la santé publique, a affirmé à l’APS la di- rectrice de l’Institut national pé- dagogique de la formation para- médicale (INPFP), Mme Laalaoui Abir.

Mme Laalaoui qui a donné le coup d’envoi du concours national à l’INPFP d’Hussein Dey (Alger), a précisé que le nombre de candi- dats inscrits au titre de l’année 2019-2020 avoisinait les 100 000 candidats, inscrits au niveau des 35 instituts nationaux de formation paramédicale répartis à travers le territoire national.

Le nombre d’inscrits pour cette année a connu une hausse de «20

% par rapport à l’année dernière», a-t-elle fait savoir, expliquant cela par «l’engouement» des jeunes ayant un niveau terminal pour les offres de formation et d’emploi proposées par le ministère de la Santé, de la population et de la ré- forme hospitalière dans le cadre de

la stratégie du gouvernement vi- sant à renforcer les soins médi- caux. Les épreuves portent sur des matières scientifiques,dont les ma- thématiques et les sciences, en sus de matières facultatives comme le français, l’anglais, l’allemand et l’espagnol, a-t-elle ajouté, préci- sant que l’INPFP a travaillé en coordination avec les autres insti- tuts de wilaya pour l’organisation de ce concours, notamment en ce qui concerne la

préparation des questions et ré- ponses types, et supervisé l’im- pression de plus de 700 000 co- pies de sujets.

Les résultats seront connus dans les délais fixés par le Statut géné- ral code de la Fonction publique, a-t-elle déclaré précisant que les services de santé ont consacré 750 places pédagogiques aux candi- dats retenus dans la spécialité d’as- sistants en fauteuil dentaire de santé publique et 750 autres pla- ces aux auxiliaires de puériculture de santé publique.

Pour sa part, le directeur de l’insti- tut national pédagogique de for- mation paramédicale (INPFP) d’Hussein-Dey, Rachid Ait Mezia-

ne a fait savoir que le nombre des inscrits au niveau d’Alger s’est établi à 847 candidats, dont les 60 meilleures auront des postes dès qu’ils terminent leur formation, soit après deux ans d’études théo- riques et pratiques.

Les lauréats seront répartis sur les Centres hospitalo-universitaires (CHU) de la wilaya d’Alger, notam- ment les services de maternité.

Le ministère de la Santé a lancé

«pour la première fois» une for- mation dans la spécialité d’assis- tant en fauteuil dentaire en vue de combler le déficit enregistré en la matière, a expliqué M. Ait Mezia- ne.

L’organisation des concours dans ces spécialités s’inscrit dans le cadre du plan de formation de la direction de la formation au minis- tère de la Santé, a-t-il précisé sou- lignant qu’un intérêt particulier est accordé à la formation de spécia- listes en radiologie, réanimation et anesthésiste.

Il fait état en outre, de l’introduc- tion d’une formation, courant 2020, en fabrication de montures de lu- nettes et de lentilles de contact pour la première fois en Algérie.

Le ministre de l’Education natio- nale, Abdelhakim Belabed a affir- mé mercredi à Alger que les résul- tats du premier trimestre de l’an- née scolaire 2019/2020 étaient

«meilleurs que ceux enregistrés l’année passée, en dépit des ru- meurs relayées».

Dans une déclaration à la presse, en marge du séminaire des prési- dents de commissions wilayales des observateurs aux concours professionnelles session décem- bre 2019», M. Belabed a précisé que les résultats du premier trimes- tre de l’année scolaire 2019/2020 étaient «meilleurs que ceux enre- gistrés l’année passée». Les dé- tails des résultats seront révélés une fois l’évaluation achevée, a indiqué le ministre, faisant état de plus de «500.000 enseignants ayant accompli leur devoir malgré la situation sensible par laquelle passe le pays».

A propos des sit-in organisés par la Coordination des professeurs d’enseignement primaire (PEP) ces dernières semaines, M. Bela- bled a salué «l’attitude des insti- tuteurs du cycle primaire, et par extension tous les professeurs qui ont fait preuve de calme et de sa- gesse», assurant que son dépar- tement s’attèle à améliorer la situa- tion socioprofessionnelle des en- seignants et à garantir une meilleure prise en charge avec l’aide du partenaire social.

Evoquant, par ailleurs, le calen- drier des examens nationaux et des vacances de l’année scolaire 2019/

2020, le ministre a indiqué que les dates des épreuves de fin de cy- cle et des vacances avaient été revisitées afin de les adapter à cer- taines situations et à répondre aux revendications des enfants du Sud qui souffrent des températu- res élevées notamment en fin d’an- née scolaire». Et afin de «garantir l’encadrement nécessaire avant la reprise des élèves en début d’an- née», la prochaine rentrée scolai- re a été fixée au 13 septembre 2020, et les examens de fin d’année ont été avancés. A noter que le dépar- tement de l’Education nationale avait arrêté le calendrier des exa-

mens scolaires nationaux session 2019/2020, de façon à organiser l’examen de fin du cycle primaire le 28 mai 2020, celui du Brevet de l’enseignement moyen (BEM) du 1 au 3 juin 2020 et les épreuves du baccalauréat du 7 au 11 juin 2020.

De surcroît, l’inscription aux exa- mens nationaux s’effectue cette année et pour la première fois via la plateforme numérique en l’es- pace d’une semaine contrairement à l’ancien mode d’inscription de- puis les cybercafés qui perdurait autrefois plus d’un mois. Plus ex- plicite, M. Belabed a relevé le taux 95% des inscriptions des élèves des trois paliers d’enseignement une semaine après le lancement de cette opération.

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