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Quelques recherches sur la proportion des anciens syphilitiques parmi les vieillards · BabordNum

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(1)

FACULTÉ DE MÉDECINE ET DE PHARMACIE DE BORDEAUX

ANNÉE 1899-1900 N" 59

QUELQUES RECHERCHES

SUR LA

PARMI LES VIEILLARDS

THÈSE

POUR LE

DOCTORAT EN MÉDECINE

Présentée et soutenue publiquement le 26 janvier 1900

PAR

Edouard DEU

au Mas-cl'Agenais (Lot-et-Garonne) le T août 1873.

I MM.ARNOZAN, professeur Président.

MOUSSOUS, professeur....\ DUBREUILH, agrégé Juges Le DANTEC, agrégé )

Le Candidat répondra auxquestions qui lui seront faites sur les diverses parties

de l'Enseignement médical.

BORDEAUX

G. GOUNOUILHOU, IMPRIMEUR DE LA

FACULTÉ

DE

MÉDECINE

ii, rue guiraude, ii -

19°°

Examinateurs de la Thèse:

(2)

FACULTÉ DE MEDECINE ET DE PHARMACIE DE BORDEAUX

M. de NABI AS Doyen. | M. PITRES. Doyen honoraire.

PROFESSEURS:

MM. MICE . . DUPUY.. .

MOUSSOUS Professeurshonoraires.

Clinique interne . . . Cliniqueexterne. . .

Pathologieetthérapeu¬

tique générales. . .

Thérapeutique. . . .

Médecineopératoire . Cliniqued'accouchements.

Anatomiepathologique. . Anatomie

Anatomie générale et histologie

Physiologie ...

Hygiène

MtVI.

PICOT.

PITRES.

DEMONS.

LANELONGUE YERGELY.

ARNOZAN.

MASSE.

LEFOUR.

GOYNE.

GANNIEU.

VIAULT.

JOLYET.

LAYET.

Médecinelégale . Physique ....

Chimie

Histoire naturelle Pharmacie . . .

Matière médicale.

Médecineexpérimentale .

Clinique ophtalmologique.

Clinique des maladies chi¬

rurgicales des enfants . Clinique gynécologique Clinique médicale des maladies des enfants Chimie biologique . .

MM.

MORAGHE.

BERGONIÉ.

BLAREZ.

GUILLAUD.

FIGUIER.

DENABIAS.

FERRÉ.

BADAL.

PIÉGHAUD.

BOURSIER.

A. MOUSSOUS.

DENIGÈS.

AGREGES EN EXERCICE:

section dejuédecine(Pathologie interneetMédecinelégale.) MM. CASSAET.

AUGHÉ.

SABRAZÈS.

MM. LE DANTEC.

HOBBS.

section de chirurgie et accouchements

MM.DENUCÉ.

Pathologieexterne. YILLAR.BRAQUEHAYE GHAVANNAZ.

Accouchements.IMM. CHAMBRELENT.

FIEUX.

Anatomie .

section des sciences anatomiques et physiologiques

(MM. PRINCETEAU. I Physiologie . . . MM.PAGHON.

' '( N... | Histoire naturelle. BEILLE.

Physique.

section des sciences physiques

MM.SIGALAS. Pharmacie . . M.BARTHE COURS COMPLEMENTAIRES:

Clinique des maladies cutanées et syphilitiques MM.DUBREUILH Clinique des maladies des voies urinaires

Maladies dularynx, desoreillesetdunez. .

Maladiesmentales Pathologie externe Pathologie interne Accouchements Chimie

Physiologie Embryologie Ophtalmologie

Hydrologieetminéralogie

POUSSON.

MOURE.

RÉGIS.

DENUCÉ.

RONDOT.

CHAMBRELENT.

DUPOUY.

PACHON.

N...

LAGRANGE.

GARLES.

Le Secrétairede la Faculté: LEMAIRE.

Par délibération du 5 août 1879, la Faculté a arrêté que les opinionsémises dansles Thèses qui lui sont présentées doiventêtre considérées comme propresà leursauteurs,et qu'elle n'entend leur donner ni approbationni improbation.

(3)

A

MON PÈRE, LE DOCTEUR A. DEU

A MA

MÈRE

(4)
(5)

A LA

MÉMOIRE DE MES GRANDS-PARENTS

A MA

GRAND'MÈRE

A LA

MÉMOIRE DE MA SŒUR

A MA SŒUR

A MES

MAITRES

DE LA FACULTÉ DE MÉDECINE ET DES

HOPITAUX

A MES PARENTS

ET A MES AMIS

(6)
(7)

A MON PRÉSIDENT DE THÈSE

MONSIEUR

LE DOCTEUR ARNOZAN

PROFESSEUR DE THÉRAPEUTIQUE A LA FACULTÉ DE MÉDECINE

DE BORDEAUX MÉDECIN DES HOPITAUX OFFICIER DE L'INSTRUCTION PUBLIQUE

(8)
(9)

INTRODUCTION

Bien que

depuis

quatre

siècles qu'elle est

connue en

Europe,

la

syphilis ait

ou

paraisse avoir diminué de gravité

et nous

prenons

ici

ce mot

dans

son sens

le plus large

elle n'en

reste pas moins une

des maladies les plus dangereuses. Avec

la tuberculose et le cancer, elle forme une

triade redoutable

contre laquelle sont venus se

briser les multiples efforts de la

science médicale. Ce

qu'elle

a

perdu

en

qualité,

en

virulence

immédiate, ellel'a

regagné,

et au

delà,

en

quantité

;

le nombre

des syphilitiques augmente

dans des proportions considérables,

ettoutrécemment encore, au

Congrès international de Bruxelles

pourla prophylaxie

des maladies vénériennes, tous les syphiligra-

phes d'Europe

souscrivaient

aux

paroles de M. le professeur

Fournier, signalant le

danger social de la maladie et demandant

des mesures énergiques pour enrayer son

extension. Elle est

toujours le «fléau morbide...

qui imprègne les organismes

pour

la vie; dont la contagiosité se

développe

sous

des modes infini¬

ment variés, dans l'exercice

des fonctions les plus essentielles

de

l'existence,

dans les actes et

les circonstances les plus ordi¬

naires des rapports sociaux;

qui souille

non

seulement l'in¬

dividu, mais la race, à cause

de

sa

transmissibilité hérédi¬

taire; et qui, depuis quatre

siècles, malgré tout

ce

qu'on

a entrepris contrelui, n'en reste pas

moins

une

des plus fré¬

quentes et des plus dangereuses

maladies de notre espèce.

» (Dr Ch. Mauriac, Semaine

médicale, 1893,

p.

570.)

(10)

10

Tous les auteurs sont d'accord sur ce point, et vouloir démontrer une fois de plus que la syphilis est une maladie grave, serait plaider une cause déjà gagnée et répéter une vérité que personne ne songe à contester aujourd'hui. Il n'est pas d'appareil qui

échappe

à ses

localisations,

et les modifica¬

tions qu'elle amène dans les divers organes déterminent toute

une série de troubles, de gravité variable, qui ont fait l'objet

de

longues

et minutieuses

descriptions.

Mais parmi celles-ci

et pourtant elles sont nombreuses nous n'en avons

trouvé aucune l'influence de la syphilis sur la durée générale de la vie ait été recherchée.

M. leprofesseur

Arnozan,

en 1890, avait commencé à l'hos¬

pice desVieillards et des Incurables de

Pellegrin

une enquête

surles antécédents

syphilitiques

des pensionnairesde

l'hospice.

Surtrente sujets environ qu'il examina à ce point de vue, et qui tous avaient passé soixante ans, aucun ne parut avoir été

atteint de syphilis.

S'agissait-il

d'une série particulièrement

heureuse ou bien,

réellement,

« ceux-là seuls ont-ils chance de dépasser soixante ans qui n'ontjamais eu la syphilis ou qui

l'ont euepeut-être, maistel lementbénigne qu'ils n'enontgardé

ni trace ni souvenir?» Ces recherches furent malheureusement

interrompues

et ne purent être reprises.

M. le professeur Arnozan a bien voulu nous charger de reprendreet de continuer cette enquête; nous l'avons essayé,

mais nous ne nous dissimulons pas que nous n'y avons pas réussicomme nous l'aurions voulu. Notre thèseestsimplement

une thèse de statistique : mais peut-on réellement donner ce nom de statistique à un ensemble de

quelques

observations,

recueillies trop vite, sans avoir le loisir de réexaminer plu¬

sieurs fois les mêmes malades et de les suivre pendant plusieurs jours ou même plusieurs mois?

Quelque incomplètes

que soient, à notre avis, les recher¬

ches que nous avons faites, nous osons espérer cependant qu'elles ne seront pas tout à fait inutiles. Sans douteelles ne

viendront pas rendre plus éclatante encore la démonstration du

danger

de la syphilis; sansdoute, non plus, elles nefixeront

(11)

11

pas

d'un façon absolument définitive la mortalité des syphiliti¬

ques

et l'âge moyen

de leur vie ou de leur syphilis — auquel

succombent ces

derniers.

Sielles ne peuvent

ni

ne

veulent

prétendre à élucider

ces deux

questions, elles pourront peut-être servir quelque

jour

à

une

statistique plus exacte et plus nombreuse, dont

nous ne les

considérons aujourd'hui que comme une faible

ébauche.

Mais avant de commencer,

qu'il

nous

soit permis d'adresser

nos remercîments à tous ceux

qui, dans le cours de nos études

médicales, nous ont

prodigué leurs encouragements et leurs

conseils.

Monsieurle

professeur Bergonié, dont nous avons suivi les

très intéressantes leçons

pendant notre première année

d'études, nous a

témoigné depuis une bienveillance qui ne

s'est jamais

démentie;

nous

sommes heureux de pouvoir lui

dire combien nous en avons

été touché et quel souvenir

reconnaissant nouslui en conserverons

toujours.

M. le docteur Baudrimont,

M. le professeur Lanelongue et

M. le professeur

Picot ont été, tour à tour, nos chefs de service :

noussavonstout ce que nous

devons à leur enseignement et

nousles prions

de croire à notre entière gratitude.

M. leprofesseur

agrégé Auché nous a soigné avec une ama¬

bilité qu'il nous est

doux de rappeler ici; à lui aussi nous

adressons l'assurancede notre

respectueuse sympathie.

M. le professeur

Arnozan

a

bien voulu nous faire le très

grand honneur

d'accepter la présidence de notre thèse; il

augmente

ainsi la dette de reconnaissance déjà bien lourde que

nous avons contractéevis-à-vis

de lui

;

de simples remercîments

ne sauraientl'acquitter.

(12)
(13)

QUELQUES

RECHERCHES

SUR LA

PROPORTION DES ANCIENS SYPHILITIQUES

PARMI

LES VIEILLARDS

CHAPITRE PREMIER

Historique. Délimitation du sujet.

Nous ne nous attarderons pas longtemps

à

essayer

de faire

un exposé

historique des recherches qui ont précédé les nôtres.

Nous avons eu beau chercher, en

effet,

nous

n'avons trouvé

aucune statistique, aucun

travail qui ait

pu nous

servir de

modèle, qui ait eu

le

même

but.

Si l'on parcourtles

traités spéciaux, si

on

lit les monogra¬

phies spéciales, on retrouve

dans tous

que

la syphilis est une

maladie extrêmementdangereusepour

l'individu d'abord, pour

la race ensuite; mais nulle part

n'est établie, n'est même sim¬

plement énoncée laduréemoyenne

de la maladie,

son

influence

générale sur l'âge des

sujets qui

en

sont atteints. Tous les

auteurs, Ricord, Diday,

Fournier, Jullien, s'accordent à

reconnaître quele danger

n'est

pas

à la période primaire ni

à lapériode secondaire, mais

bien à la période tertiaire, à la

période des localisations

profondes; mais, s'ils décrivent à

celles-là unedurée moyenne ou

plutôt

une

époque d'apparition

à peu près fixe, aucun d'eux

n'essaie d'assigner, à celle-ci des

limites même approximatives.

Sage réserve dont

on

ne saurait

(14)

14

les blâmer

lorsqu'on

songe auxdifficultés

énormes,

à

l'impossi¬

bilité absolue même de pareille délimitation.

Les

syphilitiques,

en

effet,

meurent de diverses manières et

avec une rapidité plus ou moins

grande,

ceux qui meurent de leur maladie tout au moins; et combien qui meurent d'affec¬

tions

diverses,

que la syphilis exercesur l'évolutiondecelles-ci

une influence aggravante, ce qui est le plus

fréquent,

ou

qu'elle conserve à leur égard uneindifférence absolue. L'infec¬

tion

syphilitique

modifie d'une façon profonde la

constitution,

le tempérament du sujet qui en est atteint; sur ce terrain ainsi bouleversé les diverses maladies trouverontune raison de plus

pour évoluer

différemment,

le plus souvent pour précipiter

leur marche etaugmenter la vigueur de leurs localisations de toute la résistance dontest diminué

l'organisme.

A

l'époque

encore récente

l'usage

de

l'antisepsie

n'était

pas

répandu,

les anciens chirurgiens avaient remarqué com¬

bien,

chez les

syphilitiques,

les plaies accidentelles ou opéra¬

toires suppuraient avec facilité et guérissaient avec difficulté et

lenteur;

ils avaient remarqué, et le regretté professeur

Verneuil est un de ceux qui appelèrent le mieux l'attention sur ce point, ils avaient remarqué la

fréquence

plus grande de

la mortalité

chirurgicale

chez les malades de cette catégorie et

la gravité des

traumatismes,

même en dehors de toutesolution de continuité des

téguments;

l'influence retardante de la

syphilis sur la consolidation des fractures est universellement admise aujourd'hui. Récemment encore, en

1897,

au Club médical de Vienne,

Frey

insistait sur la

fréquence

des pseudar-

throses,

et sur la nécessité du traitement spécifique en pareil

cas. Ces phénomènes étaient d'autant plus nets et d'autant plus graves que la vérole était plus récente et ses accidents

depuis

moins

longtemps disparus.

De là cette règle formelle

de ne jamais pratiquer

d'opération

chez un syphilitique qui

n'aurait pas suivi un traitementpréalable sérieux et pas pré¬

senté de manifestations de sa maladie depuis au moins six mois. A l'heure actuelle,

l'antisepsie

permet de ne plus

redouter la suppuration comme autrefois, on observe encore

(15)

lo

le même précepte, et,

si l'on est forcé d'intervenir,

on a

le

soin de soumettre en même temps le patient

à

un

traitement approprié.

La tuberculose évolue d'une façon incontestablement plus

grave

chez

un

syphilitique

que

chez tout autre individu. «La

pire

association morbide

que

je connaisse, disait M. Landouzy

au Congrès de

la Tuberculose de 1897, est l'union d'une

tuberculose avec une syphilis commençante. »

C'est aujour¬

d'hui l'opinion de tout

le monde,

et

bien

que

dans certains

cas, les trois de Monteverdi, par

exemple (Gazz. degli osped.,

30 juillet 1899), la vérole ait paru

améliorer la tuberculose,

ces apparentes exceptions ne font que

confirmer

une

règle

universellement admise aujourd'hui. Cette

influence néfaste

est facile à expliquer, aussi bienpour

la tuberculose

que pour

toutes les autres infections où elle se manifeste également : l'ignorance où nous sommes encore de l'agent

infectieux

spécifique de la vérole et de ses

propriétés biologiques

ne

nous permet pas de conclure à une

association microbienne

favorable; bien que ceci soit infiniment

probable, il serait

prématuré de l'affirmer. Mais l'étude de la vérole nous a

appris qu'elle était une maladie anémiante au premier chef;

Piicord, Fournier se sont plu à lui reconnaître un

pronostic

moins grave chez les sujets robustes, vigoureux, non

anémiés,

que chez les autres; les recherches hématologiques ontpermis

de constater une diminiftion de l'hémoglobine et du

nombre

des globules rouges dès le début de la

maladie. Cette anémie

peut être parfois considérable; tel le cas présenté en novembre

1890 par Klein à la Société império-royale

des médecins de

Vienne, dans lequel le nombre des

globules était tombé à 900,000

par millimètre cube et le pouvoir

colorant du

sang était égal à 1,7; la mort survinttrès rapidement.

De plus, la syphilis agit sur le

système lymphatique dont

elle détermine très rapidement une

inflammation de plus

ou

moins

longue

durée; les

angioleucites

et

les adénites ainsi

produites diminuent la résistance des barrières que les vais¬

seaux et les ganglions lymphatiques opposent

normalement

(16)

16

auxinfections ;

l'organisme devient plus vulnérable

et

de

plus

en plus incapable de

résister victorieusement à

ses ennemis.

M. Chrétien a expérimenté sur

des cobayes à

qui

il

a injecté

d'abord du sang de

syphilitique à la période secondaire, puis,

après un temps

plus

ou

moins long, des produits tuber¬

culeux: sur quatre animaux

ainsi traités,

un

seul, le dernier,

est mort après l'animal

témoin;

la mort

des trois

autres est

survenue beaucoup plus tôt que celle

des témoins

;

le dernier

avait reçu l'injection de produits

tuberculeux plus de trois

mois après l'injection de sang; et

l'on sait

que

la syphilis

n'est pas inoculable aux animaux.

Nous n'insisterons pas plus longuement sur cette

influence;

elle est signalée partout.

«La vérole, dit Fournier, est parfois une véritable cause d'aggravation

(je serais

presque

tenté de dire de malignité)

pour les affections

incidentes

qui peuvent

sévir

sur un orga¬

nisme contaminé.

» La vérole, diminuant la résistance de

l'organisme,

en exa¬

gère par cela même la

susceptibilité morbide, lâche le frein

aux prédispositions organiques, ouvre

le champ

aux

diathèses

latentes. C'est de la sorte, par exemple,

qu'elle conduit à la

scrofule, au nervosisme, à la tuberculose, certains sujets

qui,

sans elle, n'y auraient peut-être pas abouti. »

Ce serait sortir du cadre de cette thèse que d'énumérer une à une les diverses affections qui, du fait de leur

association

avecla syphilis, prennent une

marche irrégulière

et augmen¬

tent de gravité. La

syphilis

est trop souvent assez

puissante

par elle-même pour entraîner par

les seuls accidents qui relè¬

ventde son évolution la mort dusujet contaminé.

Il estexceptionnel que l'accident

primitif, le chancre, déter¬

mine des complications assez graves pour provoquer

la

mort; il est très rare que les accidents de la période

secondaire puis¬

sent,euxaussi,amener undénouement

fatal

en

dehors cependant

de certaines altérations viscérales, peu

fréquentes

sans

doute,

mais qu'il importe de bien connaître parce

qu'elles peuvent

menacer rapidement la vie: nousvoulons parler de la

néphrite

(17)

17

dela

période secondaire, parfois

asssez

intense

pour provoquer de véritables accès d'urémie, nous voulons parler aussi de

l'ictère qui,

s'il

est presque

toujours bénin, n'en

constitue pas moins pour la

cellule hépatique

une gêne

à

son bon fonc¬

tionnement et diminue sa résistance aux infections secon¬

daires. Mais le véritable danger réside à la période tertiaire: tous les auteurs, nous l'avons vu,sontd'accord sur ce point.

C'est à la période tertiaire, en effet, qu'appartiennent les productions gommeuses; le

danger

de leurs localisations est trop connu pour que nous voulionsy insister bien longtemps.

Aucun appareil ne leur échappe; en dehors des troubles

énormes que peut provoquer leur développement dans les

centres nerveux ou les divers parenchymes viscéraux, elles peuvent amener dans les diverses parties constituantes de l'appareil locomoteur des désordres moins graves, sans doute,

mais qui constituent de pénibles infirmités quand toutefois,

parleur étendue etparleur durée, ils ne tuent pas le malade.

Entre la gomme de petit volume du cerveau

s'accompagnant

d'accidents intellectuels, épileptiformes et comateux, etabou¬

tissant finalement à la mort, et la gomme plus ou moins

volumineuse de la cuisse ou du mollet évoluant soit seulement dans les parties molles, soit sous le périoste, ily a sans doute

une différence de gravité; la première est infiniment plus

redoutable que la seconde, mais celle-ci, lorsqu'elle arrive

à la suppuration, produit une plaie

anfractueuse,

sanieuse, qui est exposée à toutes les complications septiques des plaies et qui constitue toujours par elle seule une infirmité

tout aumoins désagréable.

De

plus,

dès son début, la syphilis exerce sur le système

vasculaire une influence nocive qui se traduit par de l'endar- térite et qui aboutit à l'artério-sclérose. On peut la constater dès le

chancre,

dans l'endartérite des petites artérioles du

derme;

mais c'est surtout à la période tertiaire^que se mani¬

festent ces

altérations,

d'où dépendent les diverses scléroses organiques si fréquentes chez les vieux syphilitiques. Pour les énumérer il faudrait passer en revue toutes ou presque toutes

(18)

les maladies chroniques des organes viscéraux et du système

nerveux central. Nous ne le ferons pas ici.

Nous nous contenterons aussi de signaler simplement, sans y insister, les affections que M. le professeur Fournier décrit

sous le nom de «parasyphilitiques »; elles ont la plupart

pour substratum anatomique une lésion scléreuse plus ou moins étendue de l'axe nerveux encéphalo-médullaire. Bien

que l'accord ne soit pas encore complètement fait entre les

auteurs sur leur étiologie exacte, il n'en reste pas moins

reconnu que la vérole est relevée avec une grande fréquence

dans les antécédents pathologiques des sujets qui en sont atteints; la paralysie générale progressive et l'ataxie locomo¬

trice ensont les deux types principaux.

Tels sont, rapidement exposés, les multiples dangers de la syphilispourl'individu; nous enauronscomplètement terminé

avec eux en disantun mot de la syphilis héréditaire, qui, elle,

modifie profondément la race et constitue une

perpétuelle

menace pour sa vitalité. Le syphilitique, en

effet,

après avoir pendant plus oumoins longtemps présenté des

accidents de

sa maladie, peut se marier. Dans un certain nombre de cas,

il

peut être frappé de stérilité absolue ou relative, soit que

la

conception n'ait pas lieu, soit qu'un avortement vienne inter¬

rompre la grossesse; et on sait

quelle

est

la fréquence des

avortements chez lessyphilitiques ! Dans le premiercas comme dans le second, c'est lamort sans phrase pourla race,

rapide¬

ment menacée d'extinction. Mais la grossesse est

parfois aussi

menée à bon terme : dans l'immense majorité des cas, l'enfant vient chétif, malingre, véritable avorton

à

peu

près

incapable de se défendre contre les

multiples infections qui

vontbientôt l'assaillir; quelquefois bien portant et

vigoureuse¬

mentconstitué, cecilorsque les parentsn'ont

depuis longtemps

présenté aucune manifestation de la vérole ou

suivent

un traitement rigoureux. Et nous ne

parlons

que

de l'influence

sur l'état général de santé de l'enfant, nous

laissons de côté

toutes les manifestations de la syphilis

héréditaire qui sont

très suffisantes par elles-mêmes pour entraîner

la mort.

(19)

Il est

cependant

un

certain nombre d'individus chez lesquels

la vérole estloinde

produire des désordres aussi

graves. «

La

syphilis, écrit Diday, est semblable chez tous les individus qui

l'ont contractée,

semblable, oui, mais

non

identique... Chez

chacun elle secomporte,

sévit, croît

ou

décroît, dure,

se

ter¬

mine ou s'enracine de façon

diverse... Indépendamment de

toute influence médicatrice,

il existe des

cas

où la syphilis est

faible et des cas où elle est forte; et

cela dans la proportion

établie parune

enquête faite d'abord de 1855 à 1863, puis

de1871 à1874, etportant en

tout

sur

93 malades,

dans la

proportion, dis-je, de 53 syphilis faibles contre 34 fortes... En

groupant

les

cas

si diversifiés

que

m'a offerts la clinique, je les

ai classés en cinq

catégories représentant chacune

un

degré

de plus en

plus fort d'intensité du mal, savoir: 1° syphilis

ébauchée; 2° syphilis

faible (ou secondaire proprement dite

ou

tégumentaire)

;

3° syphilis faible (à éléments non résolu¬

tifs); 4°

syphilis galopante; 5° syphilis tertiaire ou syphilis

diathèse. »

Ilne nous paraît pas

utile d'insister beaucoup

sur

l'impor¬

tance qu'offre

pareille constatation. Le pronostic en découle

directement etil est certain que les

sujets qui n'ont présenté

aucunemanifestation tertiaire de lavérole, ontplus

de chances

que les autres d'échapper

à la mort du fait de cette maladie.

« Je me suis demandé, nous

dit M. le professeur Arnozan, si

réellement ceux-là seuls ont chance de dépasser soixante ans

qui n'ont jamais eu

la syphilis,

ou

qui peut-être'l'ont eue, mais

tellement bénigne

qu'ils n'en ont conservé ni trace ni souve¬

nir. » C'est ce que nous avons

recherché.

Mais avant d'exposer nos

observations, il est important de

bien définir ce que nousavons

voulu faire.

Notre intention n'est nullement d'étudier la

marche de la

syphilis chez le vieillard, ni son

influence

sur

la durée de son

existence. On sait depuis longtemps

qu'elle est particulière¬

ment grave auxpériodes

extrêmes de la vie

: «

chez les toutes

» jeunes femmes ou,pour

mieux dire, chez les enfants rendues

» prématurément femmes par

la débauche; elle l'est aussi et

(20)

20

» plus encore'dans la vieillesse. Si vous voulez avoir la vérole,

» a ditM.

Ricord,

profitez pour cela du temps où vous êtes

ï> jeunes, car il ne fait pas bon lier connaissance avec elle

» quand on est vieux. »

(Fournier,

Leçons sur la

syphilis.)

La syphilis est d'autant plus grave chez le vieillard que ses accidents primaires et secondairespeuvent être assez peu mar¬

qués pour qu'on soit embarrassé pour se prononcer sur leur vraie nature. Et

cependant,

dit M.

Besnier,

il est très impor¬

tant d'être fixé pour commencer le traitement à cause desa

gravité

fréquente

dans ces conditions; les accidents graves

surviennent,

en

effet,

très souvent entre la deuxième et la troisième année ou même plus tôt, quelquefois même malgré

le traitement. C'est surtout chez les vieillards que la syphilis prend une marche véritablement galopante.

Ces faits sont aujourd'hui connus, mais le plus généra¬

lement on ne prend pas la vérole après

cinquante-cinq

ou soixanteans; c'est entre vingt et trente ans que la proportion

des maladies

vénériennes,

en

général,

est la plus forte,

et nous avons voulu rechercher si l'on trouvait

beaucoup

de

vieillards ayant eu la vérole vers vingt à trente ans, en ayant présenté des accidents sérieux et en conservant encore

des traces.

Pour cela, voici le procédé que nous avons suivi :

A tous les malades que nous avons examinés, nous avons

fait subir un

interrogatoire

aussi minutieux que possible sur la possibilité chez eux d'accidents

syphilitiques,

l'étatde-santé habituel de leur conjoint, le nombre d'enfants vivants ou morts qu'ils avaient eus, le nombre d'avortements; s'ils

avaient eu la vérole, à quel âge, quels accidents étaient apparus, quel traitement avait été suivi et pendant combien de temps; puis nous regardions si les organes

génitaux,

du

moins pour les

hommes,

la peau, la gorge, les ganglions,

les parties molles, le squelette, ne présentaient aucune

lésion pouvant faire penser à l'existence d'une syphilis

ancienne.

Quelquefois

peut-être nous nous sommes trompé et nous

(21)

21

avons été trompé.

Nous

ne

voulons point penser qu'il était

alors difficile

d'éviter l'erreur. Mais si l'on est trop tenté de

nous faire ce

reproche

trop

facile,

que

l'on veuille bien se

reporter

à toutes les statistiques, quelles qu'elles soient et se

demander si, elles

aussi,

ne

contiennent

aucune

erreur!

(22)

CHAPITRE II

Observations

HOMMES

1° DE CINQUANTE A SOIXANTE ANS a) Non syphilitiques.

Observation I. Antoine P..., cinquante et un ans, portefaix;

hémiplégie(H. I.). Célibataire.

Aucun accident syphilitique. Organes génitaux, peau, gorge, gan¬

glions, sains.

II. Louis G..., cinquante et unans,tailleur de pierres; hémiplégie (H. S. A.). Marié; trois enfants bien portants; pas de fausse couche.

Aucun accident syphilitique. Organes génitaux, peau, gorge, gan¬

glions, sains.

III. François B..., cinquante et un ans, manœuvre; bronchite (H. S. A ). Célibataire.

Aucun accident syphilitique. Organes génitaux, peau, gorge, gan¬

glions, sains.

IV. Johanni M..., cinquanteetunans, danseur;varices(H. S. A.).

Célibataire.

Aucun accident syphilitique. Organes génitaux, peau, gorge, gan¬

glions, sains.

V. Isidore D..., cinquante et unans, ferblantier; tuberculose pul¬

monaire (II. S. A.). Célibataire,pas d'enfants.

Aucun accident syphilitique. Organes génitaux, peau, gorge, gan¬

glions, sains.

VI. Gabriel Ch..., cinquante-deux ans, manœuvre (H. S. A.).

(J) Abréviations: H.V., hospice desVieillards.h. I., hospicedes Incurables

II. S.A., hôpitalSaint-André.

(23)

Marié; femme morteà

trente-deux

ans; un

enfant mort à trois ans; pas

de faussecouche.

Aucun accident syphilitique.

Organes génitaux,

peau,

gorge, gan¬

glions, sains.

VII. Jean S..., cinquante-deux ans,

chiffonnier (H. S. A.). Marié;

temme vivante; quatre enfants; pas

de fausse couche.

Aucun accident syphilitique. Organes

génitaux,

peau,

gorge, gan¬

glions, sains.

VIII. Martial G..., cinquante-trois ans,

tuilier; hémiplégie

(H. S. A.).

Célibataire.

Aucun accident syphilitique. Organes

génitaux,

peau, gorge,

gan¬

glions, sains.

IX. Charles L..., cinquante-trois ans,

plâtrier (H. S. A.). Femme

vivante; deuxenfants vivants; deux

fausses couches.

Aucun accident syphilitique. Organes

génitaux,

peau,

gorge, gan¬

glions,sains.

X. Ignace S...,

cinquante-trois

ans,

chemisier; rhumatisme

(H. S. A.). Pas

marié.

Aucun accident syphilitique. Organes

génitaux,

peau, gorge,

gan¬

glions, sains.

XI. Pierre G..., cinquante-trois ans,

ajusteur; névrite alcoolique

(H.S. A.).

Femme vivante; neuf enfants dont sept

bien portants; deux morts

en bas-âge; pasdefaussecouche.

Aucun accident syphilitique. Organes

génitaux,

peau, gorge,

gan¬

glions, sains.

XII.— Jean D..., cinquante-trois ans,

garde-magasin; pleurésie,

(H. S. A). Célibataire, sans

enfants.

Aucunaccidentsyphilitique.Organes

génitaux,

peau,

gorge, ganglions

sains.

XIII. Arthur R..., cinquante-trois ans;

tuberculose pulmonaire

(H. S. A.). Célibataire.

Aucunaccidentsyphilitique. Organes

génitaux,

peau,

gorge, ganglions,

sains.

XIV. Pierre G..., cinquante-quatre ans;

cimentier (H. S. A.).

Marié; femme morte à quarante-sept ans; un

enfant vivant; pas de

fausse couche.

Aucunaccidentsyphilitique.Organes

génitaux,

peau,gorge,

ganglions,

sains.

XV. Glovis G..., cinquante-quatre ans,

verrier; coliques hépa¬

tiques (H. S.A.).

Marié; femme vivante;unefille; pasde fausse

couche.

(24)

24

Aucun accidentsyphilitique. Organes génitaux,peau, gorge,ganglions,

sains.

XVI. François M..., cinquante-quatre ans, terrassier; bronchite (H. S.AucunA.).accidentMarié; femme morte à trente-deux ans; pas de grossesse.

syphilitique. Organes génitaux, peau, gorge,ganglions,

sains.

XVII. JeanD..., cinquante-quatreans, commissionnaire;bronchite (H. S. A.). Marié; quatreenfants bien portants, un mort à cinq mois;

pas de fausse couche.

Aucun accidentsyphilitique. Organes génitaux, peau, gorge,ganglions,

sains.

XVIII.— Bertrand A...,

cinquante-quatre

ans, manœuvre; emphy¬

sème(H. S. A.). Célibataire.

Aucun accidentsyphilitique. Organes génitaux,peau,gorge, ganglions,

sains.

XIX.— Théodore L...,

cinquante-quatre

ans, tonnelier; tuberculose

pulmonaire (H. S. A.). Femme morte à quarante-deux ans; un enfant mort à l'âge de quatre ans; pas de fausse couche.

Aucun accidentsyphilitique.Organes génitaux, peau,gorge,ganglions,

sains.

XX. Michel L...,

cinquante-cinq

ans, scieur de long; contusion lombaire (H. S. A.). Femme vivante; trois enfantsvivants, trois morts

vers deux ans; pas de fausse couche.

Aucun accident

syphilitique. Organes génitaux, peau, gorge, gan¬

glions, sains.

XXI. Nicolas G...,

cinquante-cinq

ans, tailleur (H. S. A.). Femme vivante;chacun euneun enfantfausse mort à quinze ans; sept en vie; deux femmes,

couche.

Aucun accident syphilitique. ^Organes génitaux, peau, gorge, gan¬

glions, sains.

XXII.— Guillaume L...,

cinquante-cinq

ans, manœuvre (H. S. A.).

Femme morte à trente-sept ans de couches; trois enfants dont deux morts à sixet onze ans; pas de faussecouche. Remarié;femme vivante;

pas de fausse couche.

Aucun accident syphilitique. Organes génitaux, peau, gorge, gan¬

glions, sains.

XXIII. Pierre Mi*.,

cinquante-cinq

ans, menuisier; emphysème pulmonairede faussecouche.(H. S.A.). Marié; femmevivante; cinq enfants vivants; pas

Aucun accident

syphilitique. Organes génitaux, peau, gorge, gan¬

glions, sains.

XXIV.— Pascal L...,

cinquante-cinq

ans, portefaix; emphysème

(25)

m ~

pulmonaire

(H. S. A.). Célibataire; à trente-six ans, chancres avec

bubon suppuré.

Rien

autre.

XXV. Henri B...,

cinquante-cinq

ans,

cultivateur; luxation de

l'épaule(H.

S. A.). Femme vivante; quatre enfants; pas de fausse couche.

Aucun accident syphilitique. Organes

génitaux,

peau,

gorge, gan¬

glions, sains.

XXVI. Pierre D...,

cinquante-cinq

ans, manœuvre;

hydrocèle

(H. S. A.). Femme

vivante; quatre enfants morts avant dix-huit

mois; pas de fausse

couche.

Aucun accident syphilitique. Organes

génitaux,

peau,

gorge, gan¬

glions,sains.

XXVII. PierreR..., cinquante-cinq ans,

homme d'équipe (H. I.).

Pasmarié.

Aucun accident syphilitique. Organes

génitaux,

peau,

gorge, gan¬

glions, sains.

XXVIII. André C..., cinquante-six ans, paveur;

ahcès froids

(H. S. A.).

Marié; femme vivante;

un

enfant mort à huit mois.

Aucun accident syphilitique.

Organes génitaux,

peau,

gorge, gan¬

glions, sains.

XXIX. Lucien P..., cinquante-six ans,

maréchal ferrant; dysen¬

terie(H. S. A.). Célibataire.

Aucun accident syphilitique. Organes

génitaux,

peau,

gorge, gan¬

glions, sains.

XXX. Jean D..., cinquante-six ans,

marin; fracture de la colonne

vertébrale(H. S. A.). Marié;

femme morte à cinquante-six ans; sept

enfants vivants; trois morts à trois, quatre,

neuf

ans; pas

de fausse

couche.

Aucun accident syphilitique. Organes

génitaux,

peau,

gorge, gan¬

glions, sains.

XXXI. Hubert T..., cinquante-six ans,

cordonnier; bronchite

(H. S. A.). Célibataire.

Aucun accident syphilitique. Organes

génitaux,

peau,

gorge, gan¬

glions, sains.

XXXII. Pierre F..., cinquante-sept ans,

bûcheron (H. S. A.).

Marié; femme vivante; deux enfants dont

l'un mort à vingt-deux ans;

pasde fausse couche.

Aucun accident syphilitique. Organes

génitaux,

peau,

gorge, gan¬

glions, sains.

XXXIII. Dominique B...,

cinquante-sept

ans;

rétrécissement de

l'urètre (H. S. A.). Marié; femme

vivante;

pas

de grossesse.

Aucun accident syphilitique. Organes

génitaux,

peau,

gorge, gan¬

glions, sains.

(26)

26

XXXIV. Pierre C...,

cinquante-sept

ans,

domestique;

tumeur de

la vessie (H. S. A.). Femme morte àcinquante-huit ans; trois enfants;

une fausse couche.

Aucun accident

syphilitique. Organes génitaux, peau, gorge, glions, sains. gan¬

XXXV.— Auguste P..., cinquante-huit ans, manœuvre (H.

S. A.).

Célibataire.

Aucun accidentsyphilitique. Organes génitaux, peau,gorge,ganglions,

sains.

XXXVI.Eug. V...,cinquante-huitans, colporteur; ulcère variqueux (H.Aucun accidentS. A.). Marié;syphilitique. Peau,femme morte à quarante-huitgorge,organesans; pasgénitaux, ganglions,de grossesse.

sains.

XXXVII. FrédéricCh..., cinquante-huitans, manœuvre(H. S. A.).

Marié; femme morte àtrente-sept ans; un enfant vivant; deux morts à dix etdouze ans; pas de faussecouche.

Aucun accidentsyphilitique. Organesgénitaux, peau,gorge,ganglions,

sains.

XXXVIII.— Jean D..., cinquante-huit ans, plieur de cercles; néo¬

plasme stomacal (H. S. A.). Célibataire.

Aucun accidentsyphilitique. Organesgénitaux,peau, gorge,ganglions,

sains.

XXXIX.— Jean P..., cinquante-huit ans; hémiplégie (H. S. A.).

Marié; femme morte à soixante-dixans; pas de grossesse.

Aucun accidentsyphilitique.Organesgénitaux, peau, gorge,ganglions?

sains.

XL. MarcL..., cinquante-huit ans; tumeur du genou (H. S.

Célibataire. A.).

Aucunaccident

syphilitique. Organes génilaux,peau, gorge, ganglions,

sains.

XLI. LouisJ..., cinquante-huit ans, layetier; fistule stercorale du cœcumAucun(H.accidentS.A.).Femmevivante; unenfantvivant;pasdefaussecouche.

syphilitique. Organes génitaux,peau, gorge,ganglions, sains.

XLII. Antoine B..., cinquante-huit ans, boulanger; entorse

(H. S. A.). Célibataire.

Aucun accidentsyphilitique. Organes génitaux,peau, gorge,ganglions, sains.

XLIII. Jean B..., cinquante-néuf ans, tonnelier; fracture de la colonne vertébrale(H. I.). Célibataire.

Aucun accident syphilitique. Organes génitaux, peau, gorge, gan¬

glions, sains.

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