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Analyse des techniques culturales utilisées par les producteurs pour la production des bananes plantains dans la commune de Toffo

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Academic year: 2022

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Texte intégral

(1)

Réalisé par Martial Fernand NOUKPLIGUIDI Page a

REPUBLIQUE DU BENIN

---

Ministère de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche Scientifique

---

Université d’Abomey-Calavi

---

Ecole Polytechnique d’Abomey-Calavi

(EPAC)

---

Centre Autonome de Perfectionnement (CAP)

Filière : Sciences Agricole

Option : Production végétale Rapport de fin de formation pour l’obtention du diplôme de la

licence professionnelle

THEME :

Analyse des techniques culturales utilisées par les producteurs pour la production des bananes

plantains dans la commune de Toffo

Sous la direction de : Dr HOUENON Janvier

Enseignant à l’EPAC

Sous la supervision de : Ir OGOUDEDJI Georges

RDR Toffo Présenté et soutenu par :

Martial Fernand NOUKPLIGUIDI

Année Académique : 2013 -2014 7ème Promotion

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Réalisé par Martial Fernand NOUKPLIGUIDI Page i DEDICACES

A ma feue Mère, KAKPO Victoire qui a été subitement arrachée de ma vie le jour où je finissais la dernière épreuve du BEPC session 2001. Tes vœux de succès à mon endroit ont été exhaussés en ton absence car je faisais partir des admis au cours de cette session .Que ton âme repose en paix et que et que la lumière divine éclaire tes progénitures.

A mon feu Père, NOUKPLIGUIDI Basile qui m’a quitté subitement au moment même où je venais à peine de réussir brillamment au concours des Agents contractuels de l’Etat en Juin 2007 grâce à tes bénédictions et conseils, que ton âme repose en paix et que la lumière divine éclaire tes progénitures comme tu l’a toujours voulu .

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Réalisé par Martial Fernand NOUKPLIGUIDI Page ii REMERCIEMENT

Cette œuvre a été réalisée avec l’apport, le soutien matériel, financier, spirituel et la collaboration de certaines personnes à qui nous témoignons ici nos profondes reconnaissances.

Nos remerciements vont particulièrement à l’endroit de :

 Mr HOUENON Janvier, Enseignant à l’Ecole Polytechnique d’Abomey- Calavi (EPAC/ UAC) qui, malgré ces nombreuses occupations, ses multiples sollicitation, tant familiales qu’administratives à accepter sans hésitation et condition aucune, de parrainer nos travaux de recherche. Nous lui adressons toutes nos salutations pour sa disponibilité, la diligence dont il a fait preuve de superviser notre rapport. Ses conseils, sa simplicité, son humilité sont quelques souvenirs est un modèle de référence que nous gardons de lui ;

 Mr OGOUDEDJI Georges, Ingénieur Agronome, RDR Toffo votre clarté d’esprit et votre sens d’organisation font de vous un grand tuteur. Veuillez trouver ici l’expression de notre sincère reconnaissance et de notre indéfectible attachement ;

 Tous les enseignants de l’EPAC, à qui nous rendons hommage mérité pour les loyaux services rendus aux étudiants ;

 Tous les amis de l’amicale fraternité(G9) que Dieu tout puissant nous unisse d’avantage ;

 Tous les collègues du SCDA-Toffo pour leur franche collaboration et leurs soutiens ;

 Madame NOUKPLIGUIDI Aubierge née AVOCE et ses enfants Victoire et Leader pour leur abnégation et leur patience ; que vos sacrifices soient récompenser par l’Eternel ;

 Tous mes frères et sœurs pour leurs soutiens et leurs conseils

(4)

Réalisé par Martial Fernand NOUKPLIGUIDI Page iii

Tables des matières

CERTIFICATION ………...i

DEDICACE ………...……… ..………..ii

REMERCIEMENT ………... iii

Tables des matières ………iv

Liste des tableaux ……… ..………vii

Liste des figures..………..………..…....vii

Liste des photos en annexe………..……….vii

Liste des sigles ……… ..………viii

Résumé ……… …………...ix

Abstract ………..x

Introduction ……….. 1

1. Objectifs et hypothèses ……… ….2

1.1 Objectif général ………..2

1.2 Objectifs spécifiques………. …2

2. Hypothèses ………2

CHAPITRE 1 : REVUE DE LITTERATURE ………... 1. Revue de littérature ……….3

1.1 Origine et distribution ……… ...3

1.2 Morphologie ………3

1.3 Botanique ………4

1.4 Ecologie ………...5

1.5 Importance économique ………..6

2- Techniques culturales recommandées……….6

2-1- Choix du site de plantation……….……… .6

2.2 Choix du matériel de plantation ……… …..6

2.3 Préparation du matériel de plantation………...7

2.4 Préparation du terrain………...7

(5)

Réalisé par Martial Fernand NOUKPLIGUIDI Page iv

2.5 Trouaison ………...8

2.6 Mise en terre des rejets ………...8

2.7 Période de plantation………...8

2.8 Entretiens ………...…...9

2.8.1 Elimination des mauvaises herbe………...9

2.8.2 La fertilisation du bananier plantain ………...9

2.8.3 L’effeuillage ………...9

2.8.4 Le paillage ……….10

5.8.5 Le tuteurage ………..10

2.8.6 L’œilletonnage ………..10

2.8.7 Elimination de l’inflorescence mâle ………10

3. La récolte ………...10

4- Maladies et parasites courantes du bananier………....10

4-1 Charançon (Cosmopolites sordidus)………...11

4-2 Cercosporioses………...11

4-3 Nématodes……….11

4-4 Maladies virales………12

4-5 Méthodes de prévention………..12

CHAPITRE 2 : DESCRIPTION DU MILIEU D’ETUDE, MATERIELS ET METHODES 1. Milieu d’étude ………..13

1.1Relief ………...13

1.2Climat ………..13

1.3 Hydrographie ………14

1.4 Sol ………..14

1.5 La flore et la faune ……… .15

1.6 Organisation socio-économique ………...15

2. Matériels et méthodes ………..18

2.1 Matériels ………18

2.2 Méthodes ………..18

(6)

Réalisé par Martial Fernand NOUKPLIGUIDI Page v CHAPITRE 3 : RESULTATS ET DISCUSSION, CONCLUSION ET SUGGESTIONS …….

1. Résultats ………..20

1.1Inventaire des pratiques culturales utilisées par les producteurs...20

1.2 Description des pratiques culturales inventoriées ………..20

2. Comparaison des aspects importants des pratiques culturales utilisées par les producteurs aux pratiques culturales recommandées par la recherche………22

3. Revenus Bruts Moyens Annuels Générés par la banane plantain………...27

4. Discussions ……….27

5. Conclusion et suggestions ………...28

Bibliographie………..30 ANNEXE………

(7)

Réalisé par Martial Fernand NOUKPLIGUIDI Page vi

Liste des tableaux

Tableau I : classification taxonomique du bananier……….….4

Tableau II : Inventaire des techniques culturales utilisées dans les (04) arrondissements…20 Tableau III : Comparaison des aspects importants des techniques………..22

Tableau VI : Revenus bruts moyens annuels générés par la banane plantain………….27

Liste des figures

Figure 1 : Carte de la commune de Toffo montrant les zones d’étude………..……17

Figure 2 : Niveau de maîtrise des techniques culturales recommandées par les producteurs……….…….……25

Figure 3 : Niveau de maîtrise des techniques culturales recommandées par les Agents d’encadrement………..…….….26

Liste des photos

Photo 1 : Culture de case des bananes plantains………23

Photo 2 : Culture en plein champ des bananes plantains………...…23

Photo 1 : Variété Gnivlan………24

Photo 2 : Variété Aloga………. ……….24

Photo 3 : Variété Akpahissi ………...24

Photo 4 : variété Gbavé………..24

(8)

Réalisé par Martial Fernand NOUKPLIGUIDI Page vii

Liste des sigles

CAP :

Centre Autonome de Perfectionnement

CARDER

: Centre Agricole Régionale pour le Développement Agricole Cm : Centimètre

CRA :

Centre de recherche Agricole Dr : Docteur

EPAC :

Ecole Polytechnique d’Abomey- Calavi

FCFA :

Franc de la Communauté Financière Africaine

g :

Gramme

INRAB :

Institut National pour la Recherche Agricole du Bénin

Ir :

Ingénieur

Kg :

Kilogramme

L :

Litre

m :

Mètre

m

2

:

Mètre carré

mm :

Millimètre

PSRSA :

Plan Stratégique pour la Relance du Secteur Agricole

SCDA :

Secteur Communal Pour le Développement Agricole

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Réalisé par Martial Fernand NOUKPLIGUIDI Page viii

RESUME

Dans la commune de Toffo, les bananes plantains continuent d’être cultivées de façon traditionnelle par les petits producteurs autour des cases, le long des routes et en petits lots dispersés dans les champs. Son importance pour les producteurs est d’abord économique car elle leurs génère des revenus non négligeables de façon durable. En dehors de son intérêt économique, elle constitue une source alimentaire pour les hommes et les animaux. Malgré son importance du point de vue économique et nutritionnel, elle a très peu bénéficié du soutien des pouvoirs publics et des structures en charge de l’Agriculture. La production des bananes plantains malgré les avantages et opportunités qu’elle présente, reste cependant confrontée à plusieurs problèmes. La présente étude a pour objectif d’analyser les techniques culturales utilisées par les producteurs pour la production des bananes plantains dans la commune de Toffo. Les enquêtes ont été conduites avec un échantillon de quarante (40) producteurs et quatre Agents d’encadrement dans quatre arrondissements de grosse production de la commune à savoir : (Sey, Agué, Toffo- centre et Coussi). Les producteurs et encadreurs ont été enquêtés respectivement dans leur ménage et service suivi des visites d’exploitations. Les résultats de notre étude ont révélé que les technique culturales recommandées par la recherche pour la production des bananes plantains sont très peu maîtrisées par les producteurs et peu maîtrisées par les Agents d’encadrement. . Cette étude vient à point nommé afin de contribuer à l’amélioration des techniques culturales pour une bonne productivité des bananes plantains dans la commune de Toffo.

Mots clés : Techniques culturales, productivité, échantillon, exploitation

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Réalisé par Martial Fernand NOUKPLIGUIDI Page ix

Abstract

In the commune of Toffo, plantains continue to be traditionally cultivated by small producers around huts along the roads and in small lots scattered in the fields. Its importance for producers is primarily economic because it generates their significant income sustainably. Apart from its economic significance, it is a food source for humans and animals. Despite its importance for economic and nutritional point of view, it has few benefits from the support of public authorities and bodies in charge of Agriculture. The production of plantains despite the advantages and opportunities it presents, remains confronted with several problems. This study aims to analyze the cultivation techniques used by growers for the production of plantains in the town of Toffo. The surveys were conducted with a sample of forty (40) producers and four coaching Agents in four districts of big production of the municipality namely: (Sey, Ague Toffo center and COUSSI).Producers and trainers were surveyed respectively in their household and Service monitoring visits to farms. The results of our study revealed that farming technology recommended by research for the production of plantains are mastered by very few producers and few mastered by framing Agents. . This study is timely to contribute to the improvement of cultural techniques for good productivity of plantains in the town of Toffo.

Keywords: Cultivation techniques, productivity, sample, exploitation

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Réalisé par Martial Fernand NOUKPLIGUIDI Page 1 INTRODUCTION

La production bananière occupe le quatrième rang des productions agricoles dans le monde ; la production mondiale est estimée à 74 millions de tonnes. Ils sont cultivés dans plus de 120 pays des zones tropicales et subtropicales .Selon Lassourdière (2007), la banane serait le fruit le plus vendu au monde. La consommation des bananes par habitant et par jour varie de 30 grammes à plus de 500 grammes dans certains pays d’Afrique de l’Est (André CHARRIER et al, 1997 : L’amélioration des plantes tropicales : p110). Au Bénin, les statistiques nationales nous donnent fort peu d’indication sur la valeur réelle de la production des bananes plantains (LOKOSSOU, avril 2003).Pendant longtemps, la production bananière a suscité très peu d’attention au niveau des services de l’Etat au point où il n’existe aucune statistique (superficie, production, rendement) en la matière. Cependant, les travaux d’enquête et d’estimation de Pedro (1999) indiquaient qu’en 1997, la production bananière était de 22199 tonnes représentant 0.6% de la production vivrière totale. En1998, cette production était de 31050 tonnes. Elle serait de 40000 tonnes en 1999.La culture des bananiers et bananiers plantains est concentrée dans la partie sud du pays dans les départements de l’Atlantique, de l’Ouémé, du Mono et du Zou-sud. La superficie totale occupée par les bananiers et bananiers plantains est de 20070 ha. Les bananiers « dessert » occupent 90% de la superficie totale pendant que les bananiers plantains n’en occupent que 10%. Dans l’Atlantique la zone de TOFFO est la plus grande productrice des bananes et plantains, viennent ensuite ALLADA et ZE (Pedro 1999).

Par ailleurs, bien qu’elles soient une nourriture secondaire après le maïs, le manioc, le niébé, l’igname, le riz pour les différentes couches sociales, elles jouent un rôle primordial dans la vie des populations aussi bien sur le plan social que nutritionnel.

(Nkenda et Akyeampong, 2003).

Toutefois Près de 90% de la culture des bananes plantains proviennent des petits agriculteurs, produisant pour la consommation domestique et les marchés locaux.

Avec le développement de l’urbanisation, les bananes sont de plus en plus souvent produites dans les arrières cours, en petits lots dispersés dans les champs, le long des routes et en ville dans les terrains vagues.

Au niveau des plantations dans la commune de Toffo, on assiste à une baisse de productivité c’est ce qui fait l’objet de notre étude dans le cadre de l’élaboration du rapport de fin de stage pour l’obtention de la licence professionnelle qui a pour thème : Analyse des techniques culturales utilisées par les producteurs pour la production des bananes plantains dans la commune de Toffo au Bénin.

La première partie de cette étude est essentiellement bibliographique ; la deuxième partie renseigne sur le milieu d’étude et les matériels et méthodes utilisés ; la dernière partie est consacrée aux résultats et discussions, à la conclusion et enfin les suggestions.

(12)

Réalisé par Martial Fernand NOUKPLIGUIDI Page 2 1- OBJETIFS ET HYPOTHESES

1-1 OBJECTIF GENERAL

L’objectif général est d’analyser les techniques culturales utilisées par les producteurs pour la production des bananes plantains dans la commune de Toffo.

1-2 OBJECTIFS SPECIFIQUES

 Inventorier les techniques culturales utilisées pour la production des bananes plantains dans la commune de Toffo.

 Comparer les techniques culturales utilisées par les producteurs au paquet technologique recommandé (bonnes pratiques) par la recherche.

 Evaluer le niveau de connaissance des producteurs et des Agents d’encadrement par rapport au paquet technologique recommandé par la recherche pour la production des bananes plantains.

2- HYPOTHESES

 L’inventaire des techniques culturales permet de connaitre les pratiques utilisées par les producteurs pour produire les bananes plantains.

 La comparaison des techniques culturales utilisées par les producteurs au paquet technologique recommandé par la recherche permet de déceler les insuffisances des techniques culturales utilisées par les producteurs.

 Les Agents d’encadrement et les producteurs maîtrisent mieux le paquet technologique recommandé pour la production des bananes plantains.

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Réalisé par Martial Fernand NOUKPLIGUIDI Page 3 1- REVUE DE LITTERATURE

1-1 ORIGINE ET DISTRIBUTION

Le bananier est originaire d’Asie du Sud-Est et au Nord de l’Australie où se situe la plus grande diversité ainsi que le centre primaire de diversification du genre. Les centres de diversification secondaire sont basés en Afrique de l’Ouest et du Centre (bananiers plantains) et sur les hauts plateaux d’Afrique de l’Est (bananes à cuire et à bière) .La culture de la banane remonte à la plus haute antiquité (VALMAYOR, 2001 ; LASSOUDIERE ,2007).

Le bananier fut introduit d’abord en Ethiopie au VI siècle et répandu dans tout le continent, puis au Canaries(1482) et de là aux Antilles(1516) et Amérique latine.

Il serait apparu en Nouvelle-Guinée sous des formes d’agriculture primitive dès le néolithique et existerait depuis 10000 ans. Suite aux nombreuses migrations qui ont eu lieu durant des millénaires, le bananier s’est répandu dans toutes les zones intertropicales humides et chaudes (VALMAYOR, 2001 ; LASSOUDIERE, 2007).

1.2 Morphologie

Les bananiers sont des plantes herbacées .La taille du pseudo tronc varie de 1,5 à 8 m de hauteur selon les espèces et les variétés .D’une couche souterraine vivace, globuleuse (0,30 à 0,60 m de diamètre) appelée aussi rhizome ou bulbe naissent d’abord de longues feuilles de dimension croissantes. Le méristème terminal de la souche reste au-dessus du niveau du sol au cours de la période végétative, pendant laquelle quinze à vingt-cinq feuilles fonctionnelles sont émises au rythme d’une par semaine environ. Leurs gaines s’imbriquent, en une phyllotaxie spirale, pour former le pseudo tronc

L’inflorescence est un épi de cyme : l’axe inflorescentiel porte des bractées à l’aisselle desquelles les fleurs sont en général insérées sur des rangs. L’ensemble d’une bractée et des fleurs correspondants forme ce que l’on appelle communément main, chaque fleur représente alors des doigts. Les premières fleurs développées sur les six à douze premières mains sont dites femelles et donneront ultérieurement les

(14)

Réalisé par Martial Fernand NOUKPLIGUIDI Page 4 fruits du régime .Les fleurs des mains qui suivent sont dites mâles. Le régime qui est constitué de l’ensemble des mains de bananes et de l’axe (hampe) porteur est généralement récolté avant maturité.

1-3 Botanique

Le bananier est une graminée monocotylédone .Il appartient à l’ordre des scitaminales ou Zingibérales .Sa classification taxonomique est présenté dans le tableau1 :

Tableau1 : classification taxonomique du bananier

Classe Monocotylédones

Ordre

Scitaminales Zingibérales

Famille

Musacées

Genre

Musella Ensete Musa

Section

Australimusa Callimusa Rhodochlamys Eumusa

Espèce

Musa acuminata Musa balbisiana Musa basjoo

Groupe

AA AAA AB AAB ABB

Source : LASSOUDIERE, 2007

Le genre Musa est plus diversifié et comprend plus de mille variété dont les plantains.

Les différentes nomenclatures des groupes se définies comme suit

(15)

Réalisé par Martial Fernand NOUKPLIGUIDI Page 5 AA= bananier diploïdes à 2 génomes Musa acuminata

AAA=bananier triploïdes à 3n génomes Musa acuminata

AB=bananier diploïdes à 1 génome Musa acuminata et 1 génome Musa balbisiana AAB=bananier triploïdes à 2 génomes Musa acuminata et 2 génomes Musa balbisiana

Le groupe AAB est essentiellement des bananes à cuire avec une prédominance des plantains

Les bananes dessert se répartissent sous les groupes AA, AAA, AB et AAB tandis que les bananes à cuire appartiennent au groupe AB et aussi au groupe AAB (LASSOURDIERE ,2007)

1-4 Ecologie

Le bananier est une plante exigeante en eau, sensible aux basses températures et aux vents les sols doivent être sains, aérés et riches en azote et potasse.

 Eau : 125 à 150mm par mois bien répartie. Ces besoins sont plus élevés en condition chaudes et sèches ou ventées.

Le bananier résiste mal aux sécheresses de plus d’un mois.

 Température : L’optimum est voisin de 28 degré Celsius. Des anomalies apparaissent au-delà de 35-40°C .En en dessous de 24°C la vitesse de croissance baisse pratiquement de façon linéaire jusqu’à 15-16°C. Elle s’annule complètement vers 10°C.

 Lumière : Le bananier supporte de fortes insolations si l’approvisionnement en eau est satisfaisant. La nébulosité ralentie la végétation et augmente la taille des rejets.

Seuil limite 1500à 1800 heures.2000 à 2400 heures sont favorables.

 Vent : Les vents violents provoquent la cassure du pseudo tronc et la lacération des limbes.

 Sols : Les sols favorables au bananiers sont les sols meubles bien aérés et riches en matières organiques. Eviter les sols durs, gravillonnaires, mal

(16)

Réalisé par Martial Fernand NOUKPLIGUIDI Page 6 drainés, compacts ou dont la nappe phréatique se trouve à moins de 80 cm de profondeur.

Le bananier supporte des ph de 3,5 à 8 et une salinité allant jusqu’à 300mg par litre de NaCL (Mémento de l’agronome, Février 2006).

1-5

Importance socio – économique

La consommation régulière des fruits et particulièrement de la banane plantain est d’une grande importance pour la santé humaine. Les bananes plantains jouent un rôle important pour la sécurité alimentaire, la sécurité nutritionnelle, l’emploi, la diversification des sources de revenus, la réduction de la pauvreté et contribuent à près de 20 % des revenus des planteurs. . Elles sont consommées crues ou transformées, bouillies, grillées, frites ou pilées. Outre l’utilisation habituelle du fruit, différentes parties de la plante (les feuilles, les racines, le pseudo tronc etc…) sont utilisées en médecine traditionnelle. Les feuilles sont utilisées pour l’alimentation des animaux et pour la fabrication des emballages et des objets artisanaux (AKE Assi L.1996).

2- TECHNIQUES CULTURALES RECOMMANDEES 2.1 Choix du site de plantation

Les sols ferralitiques moyennement dénaturés conviennent à la culture des plantains.

Il faut absolument éviter les sols trop argileux, trop sableux et les bas Fonds où l’eau stagne pendant longtemps.

2.2 Choix du matériel végétal

On conseille d’utiliser des rejets baïonnette à feuilles pointues avec un bulbe bien formé. Leur récolte dans les plantations intervient quand les dernières mains du régime se forment ou 1 à 2 mois après la récolte des régimes.

Si la collecte intervient à la floraison, récolter les rejets qui sont sous le régime. Cette récolte peut se faire à la machette ou au sucker digger.

Au cours de l’opération de récolte de rejets, faire attention pour ne pas trop blesser le rhizome de la plante mère.

La récolte de rejets doit être faite lorsqu’on est prêt de les planter. On peut également utiliser d’autres types de rejets pour la plantation il s’agit de la souche, du rejet adulte ou le rejet de pépinière. La souche sera coupée entre 20 et 30 cm du

(17)

Réalisé par Martial Fernand NOUKPLIGUIDI Page 7 collet et entre 30 et 60 cm pour le rejet adulte. Empêcher absolument la repousse des souches à partir du cœur.

2.3 Préparation du matériel de plantation Après la récolte des rejets il faut :

- Nettoyer le bulbe à la machette en enlevant la racine et les parties nécrosées du bulbe

(Parage)

- Supprimer les dernières gaines foliaires

- Tremper au choix le rejet nettoyé pendant 20 mn soit dans l’eau chaude (55°C, soit dans la bouillie de graine de neem, soit la solution aqueuse de vieille cendre, soit dans un mélange de nématicide (1g de matière active par souche) et de pâte argileuse (pralin).

Comment préparer les différentes solutions ?

- Eau à 55°C : Mélanger l’eau bouillante avec l’eau froide à volume égal, l’utiliser et la renouveler quand elle n’est plus chaude

- Bouillie de graines de neem (à préparer la veille) : écraser 2 kg de graines de neem et mélanger avec 10 l d’eau. Ajouter le lendemain 1/8è de savon palmida et remuer pour obtenir une bouillie épaisse. La quantité ainsi préparée permet de traiter 300 rejets.

- Solution aqueuse de vieille cendre : mélanger 2 kg de vieille cendre dans 10L, d’eau. La solution obtenue permet de traiter 200 à 300 rejets.

Comment traiter les rejets ?

Mettre les rejets dans un panier et plonger ce dernier dans la solution préparée.

Les rejets ainsi traités sont séchés à l’ombre d’un arbre pendant 20 mn et ne doivent pas toucher le sol

2.4 Préparation du terrain

Enlever la végétation naturelle s’il s’agit d’une jachère.

Préparer les piquets de 60cm pour matérialiser les emplacements des plants et de 80 cm les emplacements des lignes.

Procéder au piquetage à l’aide d’un cordeau d’au moins 50m selon les options retenues (culture pure ou cultures associées).

En culture pure veiller à orienter les lignes dans le sens du déplacement du soleil et veiller à installer une brise vent autour de la plantation. Dans le cas contraire, le sens

(18)

Réalisé par Martial Fernand NOUKPLIGUIDI Page 8 des vents dominants l’emporte sur cette possibilité, car si les lignes servent de barrière, le vent peut endommager partiellement ou totalement la plantation. Les lignes sont séparées de 3m et les piquets de 2m sur la ligne en culture pure ce qui donne une densité de 1666 plants à l’hectare.

En cultures associées les emplacements des lignes et des plants sont séparés de 4m ce qui donne une densité de 676 plants à l’hectare.

On peut associer au bananier l’arachide le soja le pois d’angol. Eviter le goussi, le gombo, la tomate.

Il faut signaler que sur les terrains en pente le piquetage doit être fait suivant les courbes de niveau.

2.5 Trouaison

Faire des trous cubiques de 40cm en tous sens, séparer la terre de surface et la terre de profondeur. Utiliser pour cette opération une petite houe et un coupe-coupe. Cette opération relativement avancée avant la plantation permet une désinfection du trou.

2.6 Mise en terre des rejets

Avant la mise en terre des rejets il faut procéder à leur triage en les classant par taille (ou nombre de feuilles fonctionnelles) si c’est des rejets de pépinière. Les rejets de même taille seront plantés alors ensemble pour éviter la compétition entre les plants.

Reboucher le trou avec la terre de surface à compléter avec la terre de profondeur jusqu’à un niveau où le collet ne serait pas enterré à plus de 10 à 15 cm au rebouchage. Il est conseillé de mélanger 5 à 10 kg de compost ,fientes de volailles ,fumier bien décomposé à la terre de rebouchage.

Poser le rejet au milieu du trou et ramener la terre autour en tassant progressivement.

2.7 Période de plantation

Elle est fonction du cycle et de la variété choisie, des objectifs et des systèmes de production.

La culture du plantain étant souvent pluviale chez les petits producteurs il est conseillé de planter le plantain dès l’installation des pluies (Avril, Mai).

(19)

Réalisé par Martial Fernand NOUKPLIGUIDI Page 9 2.8 Entretiens

2.8.1 Elimination des mauvaises herbes

Il faut procéder au désherbage de la plantation le plus fréquemment possible pour limiter la concurrence avec les plants surtout dans les jeunes plantations encore non couvertes par les bananiers.

2.8.2 La fertilisation du bananier plantain

Apporter 200g de NPK (10-20-20) par plant, soit 2 petites boites de tomate bien remplies à 1 mois après la plantation et à 3 mois après la plantation. A 6 mois après la plantation apporter 200 g de KCl à chaque plant. Apporter l’engrais en couronne de 50 cm de rayon autour du pied.

Ce mode de fumure est valable pour la culture pluviale du plantain. Dans le cas de la culture semi intensive avec possibilité d’irrigation, on apportera :

100g de NPK (10-20-20) par plant soit une petite boite de tomate bien remplie en 6 apports.

Le premier apport se fait à 1 mois après plantation et les autres à intervalle de 2 mois. Apporter l’engrais en couronne de 50 cm de rayon autour du pied.

Observation : Sur les terrains en pente l’apport d’engrais se fait en demi-couronne en amont de la pente.

2.8.3 L’effeuillage

Elle consiste à couper les vieilles feuilles et leurs gaines qui pendent le long du pseudo tronc ainsi que les feuilles vertes attaquées. Veiller à conserver 6 à 8 feuilles fonctionnelles sur le plant. L’effeuillage se pratique en saison pluvieuse (juillet, août, octobre). Elle est à éviter en saison sèche. Procéder à la coupe au début du limbe avec un outil bien tranchant.

L’effeuillage a les avantages suivants : - Apparition de nouvelles feuilles

- Contrôle d’insectes qui abritent les feuilles

- Les rayons solaires pénètrent les parties vertes internes de la plante

- Certains travaux d’entretien sont facilités (épandage d’engrais, de pesticides, meulching)

- La plantation est attrayante.

(20)

Réalisé par Martial Fernand NOUKPLIGUIDI Page 10 2.8.4 Le paillage

Faire le paillage dès novembre et le maintenir jusqu’en avril ou mai, période à laquelle il faut l’enlever parce qu’il abrite des micro-organismes nuisibles au plant. Le paillage a l’avantage de limiter l’enherbement, d’apporter de la matière organique, de protéger le sol contre l’érosion, de faciliter l’infiltration de l’eau et de lutter contre la sécheresse.

2.8.5 Le tuteurage

Des plantes au pseudo tronc fragile ou mal encrés sont susceptibles de se renverser sous l’effet du vent ou de leur propre régime. Pour éviter cela, il faut les soutenir avec les tuteurs (tuteurage et étayage) ou les amarrer avec des liens en plastique (haubanage)

2.8.6 L’œilletonnage

Il consiste à enlever les rejets excédentaires afin d’éviter toute compétition en début de croissance. Il permet aussi de choisir le meilleur rejet successeur .Il intervient à la floraison ou au plus tard 1 à 2 mois après la récolte du pied mère. On conseille de répéter l’opération chaque 6 à 8 semaine.

Sélectionner un rejet moyen que l’on est sûr de retrouver sur tous les plants.

2.8.7 Elimination de l’inflorescence mâle

Dès que la dernière main du régime est formée, éliminer l’inflorescence ou le bourgeon mâle, soit environ 15 à 20 jours après la floraison. Cela permet un gain de 2 à 5 % de poids de régime. Laisser environ 20 à 25 cm de rachis sous la dernière main.

Cette opération peut se faire à la main, avec une fourche de bois ou à la machette.

L’élimination de l’inflorescence mâle permet d’éviter la maladie du cigare and rot.

3. La récolte

La récolte des régimes intervient 3 à 4 mois après l’apparition de la fleur : c’est la maturité physiologique. Eviter d’attendre la maturité morphologique avant de récolter (attaque de chauve-souris, difficulté de transport, attaque des rongeurs).

4- Maladies et parasites courantes du bananier

Le bananier plantain est attaqué par plusieurs maladies et parasites.

Voici les parasites et maladies courants :

(21)

Réalisé par Martial Fernand NOUKPLIGUIDI Page 11 4-1 Charançon (Cosmopolites sordidus)

La larve de cet insecte pénètre dans la souche pour se nourrir, provoquant ainsi la destruction du système racinaire. La plante est mal alimentée et mal « ancrée » dans le sol entraînant sa chute au moindre vent. La lutte peut être chimique ou biologique.

La poudre de Neem, mélangée au sol, a un effet sur les charançons. Les produits chimiques sont appliqués sur le sol, au ras de la souche et sur une couronne de 10 - 15 cm de large (bien enlever d’abord les détritus organiques).

Les produits efficaces autorisés sont peu nombreux et relativement chers (5000 FCFA

par litre) - Dursban (matière active Chlorpyrifos) : pesticide de contact liquide à pulvériser autour du bananier plantain.

- Furadan (matière active Carbofuran) : pesticide systémique en granulé à disperser autour du bananier plantain.

Appliquer le Dursban ou le Furadan 2 à 4 fois par an, selon le degré d’infestation.

Utiliser ces pesticides seulement en saison pluvieuse.

4-2 Cercosporioses

Ces maladies sont provoquées par un champignon qui se développe sur les feuilles provoquant une fanaison prématurée de celles-ci. Les fruits sont mal remplis et la maturation est anormale (mauvaises qualités gustatives).

Quand la maladie est présente :

- Enlever les feuilles malades (et brûler si possible) ;

- Favoriser les plantations en conditions peu humides : réduire la densité de plantations afin de faciliter la circulation de l’air, éviter les parcelles trop humides, désherber régulièrement.

4-3 Nématodes

Ce sont des « vers » microscopiques qui pénètrent et se multiplient dans les racines provoquant leur destruction. Les racines infestées se nécrosent et les bananiers sont mal nourris et sensibles au vent. Pour lutter contre les nématodes, on peut appliquer sur la base du rejet une bouillie constituée d’eau, d’argile et du nématicide. Toutefois, le moyen le plus efficace est d’utiliser des semences saines et de pratiquer la rotation des cultures en y introduisant des plantes nématicides telles que le tagète ou le neem.

(22)

Réalisé par Martial Fernand NOUKPLIGUIDI Page 12 4-4 Maladies virales

Une grave maladie virale du bananier plantain, le « Bunchy Top », due au virus BBTV (Banana bunchy top virus), est en pleine expansion dans certaines zones de production. Elle se manifeste par un jaunissement du bord des feuilles et par des stries vertes foncées sur les feuilles et le pseudo-tronc. Sur les pieds très malades, les feuilles sont étroites et dressées en « bouquet ». En cas d’observation de ces symptômes, déraciner et enterrer immédiatement les pieds malades et leurs rejets.

4-5 Méthodes de prévention

Quelque soit le système de culture, le meilleur moyen de prévenir et de lutter efficacement contre les parasites est d’utiliser des semences saines telles que les vitro plants et PIF, la lutte chimique n’étant rentable qu’en culture intensive sur de très grandes surfaces.

Source : CRBP (Centre de Recherche sur les Bananes Plantains) ,1988 : fiche technique « plantain ».20p.

(23)

Réalisé par Martial Fernand NOUKPLIGUIDI Page 13

1- MILIEU D’ETUDE

La commune de Toffo est située à l’extrême Nord du département de l’Atlantique.

Elle est limitée :

 au nord par la commune de Zogbodomey dans le département du Zou

 au sud par la commune d’Allada,

 à l’est par la commune de Zè (Sud-Est) et lac Hlan (Nord-Est),

 à l’ouest par le fleuve Couffo qui sert de frontière naturelle avec la commune de Lalo dans le département du Couffo.

La commune de Toffo couvre une superficie de 492 km², soit 0,43% du territoire national avec une population de 92900 habitants et 8803 ménages agricoles (RGPH-3,2002).

La commune de Toffo est traversée par la route nationale inter état Cotonou – Niamey. Le chef-lieu de la commune (Toffo-centre) est situé à 81Km de cotonou.

Les principaux marchés qui s’animent dans la commune sont ceux de : Houègbo, Sèhouè, Sey, Houèglé, Toffo-gare et Kpomè. Ces différents marchés s’animent à une périodicité de cinq jours.

1-1Relief

Le relief est très accidenté et constitué essentiellement de plateau en terre de barre, avec la dépression alluvionnaire de la Lama, qui est une zone de terre argileuse noire, assez fertile pour la production agricole.

1-2 Climat

La commune de Toffo s’insère dans la zone climatique de type subéquatorial caractérisé par la succession annuelle de quatre saisons par alternance: deux saisons sèches (une grande, de décembre à mi-mars, et une petite de mi-juillet à août), et deux saisons des pluies (une grande, de mi-mars à mi-juillet et une petite de septembre à novembre).

(24)

Réalisé par Martial Fernand NOUKPLIGUIDI Page 14 Le niveau des précipitations (en moyenne 1100 mm pour la grande saison et de 800 mm pour la petite saison), permet deux saisons de cultures appelées campagne agricole à l’instar des communes du Bas-Bénin.

Les températures moyennes mensuelles varient entre 27 et 31 °C. Les écarts entre le mois le plus chaud et le mois le moins chaud est de l’ordre de 3,8 degrés.

L’humidité relative de l’air varie selon les mois entre 65% de janvier à mars, et 97% pour les mois de juin et juillet.

1-3 Hydrographie

Le réseau hydrographique de la commune est quelque peu pauvre et composé de deux cours d’eau : le fleuve Couffo à l’Ouest sur une étendue d’environ 0,12 km² sur la limite Ouest des arrondissements d’Agué et de Djanglanmey, et le lac Hlan à l’Est qui s’étend sur environ 1,65 km² sur la limite Est de l’arrondissement de Kpomè. On dénombre également quelques sources sacrées comme Akpali à Toffo- centre, Adjagbé à Colli et à Agué, les rivières Nouvo et Houèto à Djanglanmè, et Adjikoui à Kpomè. A cela s’ajoutent les mares d’Adjagamè et d’Ahé dans l’arrondissement de Damè.

1-4 Le sol

La couverture pédologique de la commune de Toffo est caractérisée par :

 des sols ferralitiques appauvris dans la région de Houègbo, d’Agbotagon et de Djanglanmè ;

 des sols ferrugineux tropicaux lessivés non concrétionnés et hydromorphes au sud de la région de Sèhouè puis le long de la dépression de la LAMA ;

 des sols hydromorphes situé tout au long du fleuve Couffo ;

 des vertisols dans la région de Sèhouè et de Kpomè ;

 des bas-fonds à Ahogbèmè et Gomè dans Coussi.

(25)

Réalisé par Martial Fernand NOUKPLIGUIDI Page 15 1-5 La flore et la faune

La végétation est composée en grande partie de savane herbacée et arbustive. Elle est interceptée par endroit par des reliques de forêts et de plantations

 Au niveau des plantations, on rencontre des plantations privées de Tectona grandis (le teck), et de Elaeis guinensis (le palmier à huile) notamment dans les domaines des quatre (4) Coopératives d’Aménagement Rural (Houègbo, Agbotagon, Agon et Assagota), de la Société SOPROVA à Sèhouè et à µGankpétin et sur des fermes privées

 Au niveau des forêts classées, il y a celle de la LAMA (16250 ha y compris la partie de Zogbodomey dans le département du Zou), la zone reboisée de l’ONAB d’une superficie de 4882,1 ha, celle de l’ex projet «Bois de feu » de 2330 ha de superficie, et la forêt de Djigbé qui occupe une partie des arrondissements de Damè, de Kpomè et de Sèhouè.

 A côté des forêts classées, on rencontre également quelques forêts sacrées dont Zêko dans Toffo-centre, Zounhouè dans Coussi, Zounkidja-Zoun dans Sey, Nouvo-Zoun dans Djanglamè, et bien d’autres dans les villages de Takon et de Kinzoun dans l’arrondissement d’Agué.

En ce qui concerne la faune, les espèces les plus rencontrées sont constituées de rongeurs et de serpents caractéristiques des zones humides, de même que des oiseaux et les insectes comme : les fourmis, les abeilles etc….

1-6 Organisation socio-économiques

Les activités économiques menées par les populations reposent sur les activités de production agricole (production végétale, animale et halieutique), la transformation, la commercialisation et l’artisanat.

Les principales cultures vivrières de la commune sont : le maïs, le manioc, la tomate, le piment, la patate douce, le niébé, les bananiers, le taro, le riz, les légumes feuilles, les orangers, les papayers, la pastèque, la canne à sucre etc.…

(26)

Réalisé par Martial Fernand NOUKPLIGUIDI Page 16 Les cultures de rente disponibles se limitent au palmier à huile (naturel et sélectionné) et à l’ananas.

L’élevage pratiqué est à prédominance domestique et concerne les petits ruminants et les volailles ; les porcs sont aussi élevés de façon traditionnelle et très peu améliorée on y rencontre quelques élevages de type conventionnel de volailles. La cuniculture et l’aulacodiculture se développent peu à peu.

En production halieutique, la pêche traditionnelle et la pisciculture sont pratiquées (Rapport annuel SCDA Toffo 2013).

(27)

Réalisé par Martial Fernand NOUKPLIGUIDI Page 17 Figure1 : Carte de la commune de Toffo montrant les zones d’étude

Source : rapport annuel 2013 SCDA Toffo

(28)

Réalisé par Martial Fernand NOUKPLIGUIDI Page 18

2- MATERIELS ET METHODES

2-1 Matériels

Dans le cadre de cette étude, les documents, les publications, les rapports, les notes ont été consultées pour la collecte des données et la synthèse bibliographique.

Les personnes ressources acteurs de la filière bananière comme : les producteurs de banane et les encadreurs ont été interrogés respectivement dans leur ménage et leur service.

2-2 Méthodes

Dans le cadre de cette étude, la collecte des données a démarré par une recherche documentaire dans les centres de documentation et d’information du CRA-SUD Niaouli, Lycée Agricole Meidji de Sékou, CARDER Atlantique – Littoral, SCDA- Toffo ; les sites de publication sur le bananier plantain ont été aussi consultés afin de collecter, traiter et interpréter les informations déjà disponibles sur la filière.

Les outils à utiliser pour la collecte des données, notamment les guides d’entretien ont été élaborés.

Quarante(40) producteurs à raison de dix(10) producteurs par arrondissement et (04) Agents d’encadrement intervenant dans les zones de productions de ces producteurs ont été échantillonnés et enquêtés.

Les producteurs échantillonnés sont les producteurs des arrondissements de grosses production de la commune à savoir : Sey, Toffo centre, Agué et de Coussi et qui ont au moins 400m2 de bananeraie.

Quatre (04) Agents d’encadrement intervenant dans les arrondissements retenus ont été enquêtés dans leur service.

Des entretiens structurés ont eu lieu au niveau des producteurs échantillonnés et des Agents d’encadrement à l’aide des guides d’entretiens respectivement dans leurs ménages et services.

(29)

Réalisé par Martial Fernand NOUKPLIGUIDI Page 19 Les données techniques et économiques ont été collectées au niveau de toutes les exploitations échantillonnées (exploitations de case et des exploitations de plein champ) suite des visites d’exploitation.

Après la phase de terrain, les données collectées ont été dépouillées, traitées et analysées avec les logiciels Word et Excel.

(30)

Réalisé par Martial Fernand NOUKPLIGUIDI Page 20

1- RESULTATS

Les enquêtes de terrain et les visites d’exploitations nous ont permis d’inventorier les techniques culturales utilisées par les producteurs de banane plantain.

1-1 Inventaire des techniques culturales utilisées par les producteurs

Le tableau II présente l’inventaire des pratiques culturales utilisées dans les (04) arrondissements

Tableau II : Inventaire des techniques culturales utilisées dans les (04) arrondissements.

Techniques culturales Arrondissements

Choix du terrain

Choix du matériel végétal Plantation

Fertilisation Œilletonnage Effeuillage Désherbage Tuteurage Récolte

Sey Agué Toffo-centre

Coussi

Les techniques culturales utilisées par les producteurs pour la production des bananes plantain dans les quatre (04) arrondissements sont identiques.

1-2 Description des techniques culturales inventoriées

Choix du terrain

Les bananiers sont cultivés sur des tas d’ordures, le long des routes, en bordure des cours d’eau, en plein champ, ou au tour des cases sur des sols ferralitiques, sableux, sablo-argileux et sur des sols argilo-limoneux, sols hydromorphes relativement pauvres.

(31)

Réalisé par Martial Fernand NOUKPLIGUIDI Page 21

Choix du matériel végétal

Pour installer les plantations, les producteurs utilisent différentes variétés de rejets mélangés sur une même superficie. Les rejets utilisés sont des rejets adultes ou des rejets baïonnettes provenant des exploitations de leurs paires qu’ils plantent

directement sans aucun traitement préalable.

Plantation

La plantation se fait généralement en saison pluvieuse à des écartements variés (3mx3m ; 3mx4m ; 3mx2m etc.… en culture pure), les mêmes écartements sont aussi utilisés en culture de case.

Les trous sont creusés directement et les plants mis en terre à une profondeur définie par chaque producteur.

Fertilisation

Les cultures de case seules bénéficient des ordures ménagères, de la cendre de bois et quelques déjections d’animaux domestiques

Œilletonnage

Elle est faite à volonté chez certains producteurs qui éliminent les rejets

excédentaires en laissent 3-4 rejets autour de la plante mère, on observe aussi des touffes au niveau de certaines exploitations

Effeuillage

Elle se fait à volonté par quelques producteurs qui éliminent les vieilles feuilles ou feuilles mortes du bananier

Désherbage

Il se fait à volonté par les producteurs en fonction de l’âge de la plantation au moins deux (02) fois par an

Tuteurage

Certains producteurs placent des tuteurs aux plants qui portent de régime et qui ont tendance à tomber.

(32)

Réalisé par Martial Fernand NOUKPLIGUIDI Page 22

Récolte

La récolte se fait après observation du régime (grosseur des mains, couleur de la peau etc…)

2- Comparaison des aspects importants des techniques culturales utilisées par les producteurs aux techniques culturales recommandées par la recherche

Le tableau III présente la comparaison des aspects importants des techniques paysannes aux techniques recommandées par la recherche.

Tableau III : Comparaison des aspects importants des techniques.

paysannes aux techniques recommandées par la recherche.

Techniques

Techniques

culturales utilisées par les producteurs de banane plantain

Techniques culturales

recommandées par la recherche

Choix du matériel végétal

Utilisation des rejets tout venants non traités

-Utilisation des rejets sains

Nettoyer les rejets après récolte (enlever les racines et les parties nécrosées, supprimer les dernières gaines)

Désinfecter le rejet nettoyé (tremper le rejet nettoyé soit dans l’eau chaude, soit dans la bouillie de graine de neem, soit la solution aqueuse de vieille cendre, soit avec un produit chimique)

Plantation

- Non fertilisation du trou de plantation

- Non respect de la densité (3mx4m, 3mx2,5 m etc.… en culture pure)

- Mauvaise orientation des lignes de plantation

- Mélange des rejets de différent âge sur une même parcelle

- Fertiliser les trous de plantation (compost, fumier, fiente de volailles)

- Densité (3mx2m ou 3mx4m en culture associée)

- Orienter les lignes de plantation dans le sens du déplacement du soleil

- Trier les rejets

Fertilisation

- Non utilisation d’engrais chimique

- Faible utilisation d’engrais organiques (seules les cultures de case bénéficient les ordures ménagères)

- Utiliser les engrais chimiques (NPK, KCL) - Utilisation d’engrais organiques (compost, fumier, fiente de volailles)

Œilletonnage -Présence des touffes - Elimer les rejets excédentaires

Effeuillage

- Mauvaise application (non maitrise des attaques foliaires)

- Couper les vieilles feuilles, les feuilles attaquées et les feuilles mortes

Connaissance des maladies et parasites

- Non maitrise des maladies et parasites

- Lutte contre les maladies et parasites

L’analyse du tableau III nous montre que les producteurs de banane de la commune de Toffo n’appliquent pas correctement les pratiques culturales recommandées par la recherche.

(33)

Réalisé par Martial Fernand NOUKPLIGUIDI Page 23 TYPES DE PLANTATION RENCONTRES DANS LA COMMUNE DE TOFFO

Photo N°5 : Culture de case des bananes plantains.

Photo N°6 : Culture en plein champ des bananes plantains.

Source : enquête de terrain Janvier 2015 ; Martial Fernand NOUKPLIGUIDI

(34)

Réalisé par Martial Fernand NOUKPLIGUIDI Page 24 QUELQUES VARIETES DE PLANTAINS RENCONTREES DANS LA COMMUNE

DE TOFFO

Photo N° 1 : Variété Gnivlan Photo N° 2 : Variété Aloga

Photo N° 3 : Variété kpahissi Photo N° 4 : Variété Gbavé

Source : enquête de terrain Janvier 2015 dans le marché Houègbo (Commune de Toffo) ;

(35)

Réalisé par Martial Fernand NOUKPLIGUIDI Page 25 Martial Fernand NOUKPLIGUDI

La figure2 : Maîtrise des techniques culturales par les producteurs

Sur quarante(40) producteurs enquêtés soit 100%, 55% des producteurs ne maîtrisent pas le paquet technologique recommandé par la recherche, 45%

maîtrisent peu et aucun producteur ne maîtrise bien.

0%

10%

20%

30%

40%

50%

60%

Peu maîtrisées Non maîtrisées

Biens maitrisées

55%

45%

0%

Peu maîtrisées Non maîtrisées Biens maitrisées

(36)

Réalisé par Martial Fernand NOUKPLIGUIDI Page 26 Figure3 : Maîtrise des techniques culturales par les Agents d’encadrement

Sur quatre (04) Agents d’encadrement enquêtés soit un pourcentage de 100%, 65% maîtrisent peu le paquet technologique recommandé par la recherche contre 35% qui maîtrisent qui ne maitrise pas, aucun Agent ne maitrise bien.

0%

10%

20%

30%

40%

50%

60%

70%

Bien maîtrisées Peu maîtrisées Non maitrisées 0%

65%

35% Bien maîtrisées

Peu maîtrisées Non maitrisées

(37)

Réalisé par Martial Fernand NOUKPLIGUIDI Page 27

3- REVENUS BRUTS MOYENS ANNUELS GENERES PAR

LA BANANE PLANTAIN

Le tableau VI présente les revenus bruts moyens annuels générés par la banane plantain dans le système de culture de case et de culture plein champ.

TABLEAU VI : Revenus bruts moyens annuels générés par la banane plantain.

SYSTEMES DE

CULTURE

SUPERFICIE (ha)

ECARTEMENTS (m)

NOMBRE DE

PLANTS

NOMBRE DE

REGIMES

PRIX MOYENS (FCFA)

REVENUS MOYENS BRUTS (FCFA) Culture De

Case 1 3m x 2m 1666 1666 800 1.332.800

Culture De Plein Champ

1 3m x 2m 1666 1666 700 1.166.200

DISCUSSIONS

L’étude menée relève dans un premier temps que dans la commune de Toffo, les producteurs de banane plantain ne maîtrisent pas les bonnes pratiques culturales qui sont très déterminantes pour une bonne productivité des bananes plantains.

Pour ces producteurs la banane plantain est une culture secondaire et par conséquent aucune attention ne lui est accordée de façon particulière.

Dans un second temps, les Agents d’encadrements des structures Etatiques qui accompagnent les producteurs n’ont pas une connaissance approfondie des bonnes pratiques culturales recommandées par la recherche. De plus la filière banane plantain n’est pas parmi les filières prioritaires retenues par le Ministère de l’Agriculture de l’Elevage et de la Pêche dans le Plan Stratégique de Relance pour le Secteur Agricole (PSRSA) à savoir : le maïs, le riz, l’anacarde, l’igname, le coton, l’ananas, le manioc, le palmier à huile et les cultures maraîchères ce qui justifie la faible attention accordée par ces derniers à la culture des bananes plantains.

De tout ce qui précède nous pouvons dire que la non maîtrise des bonnes pratiques culturales recommandées par la recherche par les producteurs et la faible

(38)

Réalisé par Martial Fernand NOUKPLIGUIDI Page 28 connaissance de ces pratiques par les Agents d’encadrement contribuent à la baisse de la productivité des bananes plantains dans la commune de Toffo.

CONCLUSION ET SUGGESTIONS

Au terme de notre étude nous pouvons retenir que dans la commune de Toffo, les producteurs de banane plantains produisent la banane plantain de façon traditionnelle sans l’application des bonnes pratiques culturales recommandées par la recherche. Aussi, les Agents d’encadrement des structures Etatiques qui accompagnent les producteurs ont une faible connaissance de ces pratiques recommandées.

L’analyse des pratiques culturales utilisées pour la production des bananes plantains nous a permis d’inventorier les pratiques utilisées pour la production des bananes plantains, de comparer les pratiques culturales utilisées pour la production des bananes plantains dans la commune au paquet technologique recommandé par la recherche et d’évaluer le niveau de maîtrise du paquet technologique par les producteurs et les Agents des structures Etatiques en charge de l’encadrement . Eu égard à tout ce qui précède nous pouvons dire que la non maîtrise du paquet technologique recommandé par la recherche pour la production des bananes plantains constitue un problème pour l’amélioration de la productivité des bananes plantains dans la commune de Toffo.

Pour ce faire nous suggérons :

 A l’endroit du ministère de l’Agriculture de l’Elevage et de la Pêche :

 Contribuer à l’organisation de la filière banane plantain

 Prendre en compte la filière banane plantain dans le Plan Stratégique de Relance pour le Secteur Agricole(PSRSA)

 Renforcer le partenariat Recherche-Ministère de l’agriculture

 Former les Agents d’encadrement des producteurs sur le paquet technologique recommandé par la recherche pour la production des bananes plantains.

(39)

Réalisé par Martial Fernand NOUKPLIGUIDI Page 29

A l’endroit des Agents d’encadrement :

 Former les producteurs de banane plantain sur le paquet technologique recommandé par la recherche pour la production des bananes plantain

 Suivre la mise en œuvre des acquis de la formation

 Vulgariser le paquet technologique recommandé pour la production des bananes plantains

 Sensibiliser les producteurs de banane plantain sur l’importance de cette culture

 Organiser les producteurs au tour de cette culture

 Promouvoir la culture des bananes plantains

A l’endroit des producteurs :

 Mettre en application les techniques culturales recommandées pour la production des bananes plantains

 Mettre en application les conseils des Agents d’encadrement

 S’organiser au tour de cette culture

Promouvoir la culture de la banane plantain.

(40)

Réalisé par Martial Fernand NOUKPLIGUIDI Page 30

Bibliographie

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Acte de l’atelier de formation des formateurs, Niaouli / Bénin 22-23

Juin 2011 ,69p.

CHARRIER André, JAQUOT Michel, HAMAN Serge, NICOLAS Dominique 1997 : l’amélioration des plantes tropicales, 623p.

CRBP

(Centre de Recherche sur les Bananes Plantains) ,1988 : Fiche Technique « plantain »,20p.

LASSOUDIERE A., 2007.Le bananier et sa culture, 383p.

MEHOU F.J.Dègla, analyse des systèmes de culture des bananiers et

plantains dans la commune de Zè au Benin, 53p.

Mémento de l’agronome Nouvelle édition, Février 2006,1691p.

NKENDA R. et AKYEAMPONGE,

2003.Données socio-économiques sur la filière plantain en Afrique centrale et de l’ouest.

LOKOSSOU Bernadin, SIKIROU Rachidatou, 2005. Comment mieux

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PEDRO J., 1999.La production bananière au bénin, 32p.

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VALMAYOR R.V. 2001 .Classification et caractérisation de Musa

exotica, M.alisanaya et M. accuminata ssp

(41)

Réalisé par Martial Fernand NOUKPLIGUIDI Page 31

ANNEXES

(42)

Réalisé par Martial Fernand NOUKPLIGUIDI Page 32

QUESTIONNAIRE

1- Depuis quand avez-vous commencez la culture des bananiers ?

………

………

2- Quelles sont les variétés de plantain cultivées ?

………

………..

3- Quelles est la variété la plus cultivée ? Et pourquoi ?

………

………...

...

4- Quelle est la superficie totale de votre bananeraie ?

………

………

5- Quelle est la superficie de la variété la plus cultivée ?

……….

6- Quels est l’âge de votre plantation ?

………

7- Quels sont les types de rejets que vous utilisez ? DEPARTEMENT :

COMMUNE :

ARRONDISSEMENT : VILLAGE/HAMMEAU : Nom du producteur : Prénoms du producteur : Age :

Sexe :

Position dans le ménage : Taille de ménage : Téléphone :

(43)

Réalisé par Martial Fernand NOUKPLIGUIDI Page 33 1= rejets adultes ; 2= rejet baillonnettes ; 3= rejetons ; 4=autres à préciser………

……….

8- Traitez-vous les rejets avant plantation ?

1=Oui 2=Non

9- Si oui quels sont les différents types de traitements que vous pratiquez ?

………

………

10- Quelle sont les différentes opérations que vous effectuez dans la conduite de votre plantation ?

Entretiens Période Fréquences Type d’engrais

Dose par plant

Observations

Fumure organique Fumure minérale Effeuillage Œilletonnage Paillage Désherbage Tuteurage Récolte

11- Quels sont les principaux ennemis rencontrés dans votre exploitation ? 1-charançons 2-némathodes 3-fusariose 4-bactérioses

………

………

12- Quelles sont les stratégies de lutte que vous développez pour lutter contre ces ennemis ?

………

………

………

13- Bénéficier-vous des appuis techniques ?

1=Oui 2=Non

14- Si oui quels sont les différents types d’appuis techniques que vous aviez bénéficié ? Et quelles sont les structures responsables.

(44)

Réalisé par Martial Fernand NOUKPLIGUIDI Page 34

………

………

………

15- Etes-vous satisfaits des rendements obtenus ? 1=Oui 2=Non

15-Quelles sont les périodes d’abondances et de pénuries des régimes ?

………

………

………

16-Quels sont les prix moyens en période d’abondances et de pénuries ?

………

………

………

17- Qui sont vos clients ?

………

………

………

………

………..

18- Quelles sont les difficultés rencontrées dans la production de la banane plantain ?

………

………

………

………

19- Quelles sont vos suggestions pour l’amélioration de la production ?

………

………

………

………....

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