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Faut-il maintenir les patients en décubitus dorsal après un traumatisme du rein ? Résultats de l’étude multicentrique nationale Traumafuf

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Academic year: 2022

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Communications rapides 797

Déclaration de liens d’intérêts Les auteurs n’ont pas précisé leurs éventuels liens d’intérêts.

http://dx.doi.org/10.1016/j.purol.2016.07.254

CR 39

Faut-il maintenir les patients en décubitus dorsal après un

traumatisme du rein ? Résultats de l’étude multicentrique nationale Traumafuf

B. Peyronnet1,∗, S. Bergerat2, R. Betari3, L. Freton1, J. Olivier4, M. Ruggiero5, P. Panayatopoulos6, Q. Langouet7, I. Dominique8, X. Matillon8, A. Chebbi9, T. Caes4, P. Patard10, N. Szabla11, N. Brichart7, A. Bohem12, L. Sabourin13, K. Guleryuz11, C. Millet13, C. Dariane14, C. Lebacle5, J. Rizk4, A. Gryn10, F. Madec15, F. Nouhaud9, B. Pradère12, K. Bensalah1, G. Fiard16

1CHU de Rennes, Rennes, France

2CHU de Strasbourg, Strasbourg, France

3CHU d’Amiens, Amiens, France

4CHU de Lille, Lille, France

5Hôpital Kremlin-Bicêtre, Kremlin-Bicêtre, France

6CHU d’Angers, Angers, France

7CH d’Orléans, Orléans, France

8CHU de Lyon, Lyon, France

9CHU de Rouen, Rouen, France

10CHU de Toulouse, Toulouse, France

11CHU de Caen, Caen, France

12CHU de Tours, Tours, France

13CHU de Clermont-Ferrand, Clermont-Ferrand, France

14HEGP, Paris, France

15CHU de Nantes, Nantes, France

16CHU de Grenoble, Grenoble, France

Auteur correspondant.

Adresse e-mail :peyronnetbenoit@hotmail.fr (B. Peyronnet) Objectifs Le traumatisme du rein est le traumatisme génito- urinaire le plus fréquent, retrouvé dans 10 % des cas de traumatisme abdominal. Les sociétés savantes recommandent le maintien en décubitus dorsal après un traumatisme du rein. Pourtant, il n’existe aucune donnée dans la littérature en faveur de cette recommanda- tion. L’objectif de cette étude était d’évaluer l’impact du décubitus dorsal sur le devenir des traumatismes du rein.

Méthodes Une étude multicentrique rétrospective nationale (Traumafuf) a été conduite, incluant tous les patients pris en charge pour traumatisme du rein dans 15 centres hospitaliers entre 2005 et 2015. Les traumatismes iatrogènes étaient exclus de l’étude. Pour la présente analyse, les patients pour qui le jour du premier lever n’était pas retrouvé dans le dossier étaient également exclus. Les patients ont été divisés en 2 groupes : lever au cours des pre- mières 24 heures (lever précoce : LP) et premier lever > 24 heures (lever tardif : LT). Les groupes ont été comparés et des analyses multivariées ont été réalisées.

Résultats Parmi une cohorte de 1284 patients, la donnée sur le jour du premier lever était disponible pour 619 patients : 107 dans le groupe LP et 512 dans le groupe LT. Les taux de transfusion et de traitement chirurgical après le premier lever étaient simi- laires dans les groupes LP et LT (p= 0,99 etp= 0,60). En revanche la reprise du transit était plus précoce dans le groupe LP (3,8 vs 5,9 jours ; p< 0,0001) et la durée d’hospitalisation plus courte (4,7 vs 14,4 jours ;p< 0,0001). En analyse multivariée, le LP n’était pas associé au risque de traitement chirurgical ni à la transfu- sion après le premier lever, mais restait associé à une accélération de la reprise du transit (␤= 0,35 ; p< 0,0001) et à une durée d’hospitalisation plus courte (␤= 0,17 ;p< 0,0001).

Conclusion Dans cette étude multicentrique, le lever précoce après traumatisme rénal n’augmentait pas le risque de transfusion ni de traitement chirurgical ou radio-interventionnel secondaires

et était associé à une accélération de la reprise du transit et à une durée d’hospitalisation plus courte.

Tableau 1 Comparaison des groupes lever précoce (≤24 heures) et lever tardif (> 24 heures).

Déclaration de liens d’intérêts Les auteurs n’ont pas précisé leurs éventuels liens d’intérêts.

http://dx.doi.org/10.1016/j.purol.2016.07.255

CR 40

Traumatismes du rein de bas grade : vers une prise en charge en

ambulatoire ? Résultats de l’étude multicentrique nationale Traumafuf

L. Freton1,∗, J. Olivier2, Q. Langouet3, M. Ruggiero4, I. Dominique5, C. Millet6, S. Bergerat7, P. Panayatopoulos8, R. Betari9, X. Matillon5, A. Chebbi10, T. Caes2, P. Patard11, N. Szabla12, N. Brichart3, L. Sabourin6, K. Guleryuz12, C. Dariane4, C. Lebacle4, J. Rizk2, A. Gryn11, F. Madec13, F. Nouhaud10, B. Pradere3, K. Bensalah1, G. Fiard14, B. Peyronnet1

1CHU de Rennes, Rennes, France

2CHRU de Lille, Lille, France

3CHU de Tours, Tours, France

4AP—HP, Paris, France

5Hospices civils de Lyon, Lyon, France

6CHU de Clermont-Ferrand, Clermont-Ferrand, France

7Hôpitaux universitaires de Strasbourg, Strasbourg, France

8CHU d’Angers, Angers, France

9CHU d’Amiens, Amiens, France

10CHU de Rouen, Rouen, France

11CHU de Toulouse, Toulouse, France

12CHU de Caen, Caen, France

13CHU de Nantes, Nantes, France

14CHU de Grenoble, Grenoble, France

Auteur correspondant.

Adresse e-mail :lucas.freton@gmail.com (L. Freton)

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798 Communications rapides

Objectifs Le traumatisme du rein est le traumatisme génito- urinaire le plus fréquent. Les sociétés savantes recommandent une hospitalisation systématique en cas de traumatisme du rein, y compris en cas de traitement conservateur pour surveillance. Pour- tant, il n’existe aucune donnée dans la littérature confirmant cette recommandation. L’objectif de cette étude était d’évaluer la prise en charge en ambulatoire des traumatismes du rein de bas grade.

Méthodes Une étude multicentrique rétrospective nationale (Traumafuf) a inclus tous les patients pris en charge pour trau- matisme du rein dans 15 centres hospitaliers entre 2005 et 2015.

Étaient exclus les traumatismes iatrogènes et les traumatismes de haut grade (grades 4 et 5 de l’AAST) et les patients ayant des lésions viscérales/osseuses associées. Les patients ont été divisés en 2 groupes : hospitalisation≤24 heures (ambulatoire) et hospi- talisation > 24 heures (hospitalisation). Le choix de prise en charge était pris au cas par cas. Les facteurs prédictifs de réhospitalisation, et de traitement chirurgical et/ou radio-interventionnel secondaire ont été recherchés par analyse multivariée.

Résultats Parmi 1293 patients ayant un traumatisme rénal, 811 patients avaient un traumatisme de bas grade (62,7 %). Trois cent soixante et un n’avaient pas de lésions viscérales/osseuses associées (27,9 %) et ont été inclus dans l’analyse : 41 dans le groupe ambulatoire et 320 dans le groupe hospitalisation (Tableau 1).

L’ambulatoire n’était pas associé à un risque augmenté de néphrec- tomie (0 % vs 1,9 % ; p= 0,99) ni de réhospitalisation (0 % vs 4,4 % ;p= 0,61), de traitement secondaire (0 % vs 10,3 %,p= 0,23) ou de complications à long terme (4,8 % vs 4,9 % ; p= 0,98).

Seul 22 patients dont le traitement initial était conservateur ont nécessité un traitement chirurgical et/ou radio-interventionnel secondaire (6,1 %). Six patients ont nécessité une néphrectomie (dont 2 néphrectomies partielles).

Conclusion Cette étude multicentrique démontre la faisabilité de la prise en charge en ambulatoire des traumatismes du rein de bas grade. D’autres études sont nécessaires pour confirmer ces résultats et préciser les éventuels critères de sélection des patients éligibles à cette prise en charge.

Tableau 1 Comparaison des groupes ambulatoires (hospitalisation

≤24 heures) et hospitalisation (hospitalisation > 24 heures).

Déclaration de liens d’intérêts Les auteurs n’ont pas précisé leurs éventuels liens d’intérêts.

http://dx.doi.org/10.1016/j.purol.2016.07.256

CR 41

Traumatismes fermés du rein avec rupture de la voie excrétrice : existe-t-il encore des indications à une dérivation endoscopique ?

C. Overs, J. Long , G. Fiard , J. Rambeaud , B. Boillot ,

N. Terrier , G. Pic , J. Lee , N. Peilleron , D. Carnicelli , D. Poncet , Q. Franquet , C. Lanchon , J. Lefrancq , J. Descotes

CHU de Grenoble, Grenoble, France

Auteur correspondant.

Adresse e-mail :camille.overs@gmail.com (C. Overs)

Objectifs Évaluer la place du traitement endoscopique des trau- matismes du haut appareil avec extravasation urinaire.

Méthodes Entre 2004 et 2015, une étude prospective multi- centrique évaluant le traitement conservateur des traumatismes fermés du rein a été conduite. Les données des patients avec fuite de produit de contraste au temps tardif sur la TDM initiale, ont été rétrospectivement collectées. Les facteurs prédictifs de dérivation urinaire par sonde JJ ou urétérale étaient évalués en analyse uni- variée. Les résultats à long terme étaient évalués par un scanner à 3 mois et une scintigraphie rénale au DMSA.

Résultats Quatre-vingt-dix-neuf des 323 patients de la base de données présentaient une rupture partielle de la voie excrétrice.

Il s’agissait d’homme (85 %), de 20 ans (IQR : 19—39), présen- tant un accident de sport (70 %). Une néphrostomie et 33 poses de sonde JJ/urétérale ont été réalisées au 3e jour (IQR : 1 ; 9), en raison d’une progression d’extravasation au scanner du 5ejour (75 %), de fièvre (21 %), de douleurs de colique néphrétique (12 %) et d’insuffisance rénale aiguë sur rein unique (6 %). Aucun facteur

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Mais par contre pour les diabétique je trouve ça intéressant, effectivement, une réunion euh, par rapport au, prise en charge du diabète, bon après des réunions médecins