• Aucun résultat trouvé

UTILISATION DU SOJA POUR LA PRODUCTION DU BISCUIT AU CENTRE SONGHAÏ DE PORTO-NOVO

N/A
N/A
Protected

Academic year: 2022

Partager "UTILISATION DU SOJA POUR LA PRODUCTION DU BISCUIT AU CENTRE SONGHAÏ DE PORTO-NOVO"

Copied!
36
0
0

Texte intégral

(1)

MINISTERE DE L’ENSEIGNEMENT SUPERIEUR ET DE LA RECHERCHE SCIENTIFIQUE

°°°°°°°°°°

UNIVERSITE D’ABOMEY-CALAVI

°°°°°°°°°°°°°

ECOLE POLYTECHNIQUE D’ABOMEY-CALAVI

°°°°°°°°°°°°°°°°°

DEPARTEMENT DE TECHNOLOGIE ALIMENTAIRE

Option : Génie de la Technologie Alimentaire

Pour l’obtention de la licence professionnelle

UTILISATION DU SOJA POUR LA

PRODUCTION DU BISCUIT AU CENTRE SONGHAÏ DE PORTO-NOVO

Présenté et soutenu par : Sous la Direction de :

Adam SALIFOU &

Aurore Abikè OLOU

Pr. Mohamed SOUMANOU Professeur en Biochimie

Enseignant – Chercheur à l’EPAC Tutrice : Madame Sébastienne DOHOU

Année Académique 2007 – 2008 1ère Promotion

(2)

INTRODUCTION

La mondialisation des technologies alimentaires et la modernisation des pays africains semblent être des essais de solution à quelques problèmes alimentaires dont souffrent les pays en voie de développement. En effet, ces problèmes alimentaires se sont aggravés ces dernières années en Afrique et se caractérisent actuellement à la fois par une sous alimentation et une malnutrition chronique (NAGO et HOUNHOUIGAN, 1999).

Ainsi, la malnutrition constitue l’un des plus grands problèmes nutritionnels recensés par l’OMS à travers le monde. Elle entraîne des maladies comme le Kwashiorkor et le Marasme qui sont dues à des carences en protéines.

Quant à la sous alimentation, elle se caractérise par une alimentation insuffisante en quantité et en qualité.

Au Bénin, comme dans les autres pays, les technologies alimentaires traditionnelles de transformations et de conservations d’une multitude de produits vivriers (céréales, légumineuses, oléagineuses, racines tubercules, etc.) contribuent fortement à la valorisation des produits locaux. Ces technologies ont réussi à préserver leur importance et leur vitalité et à se développer en offrant des produits et des services correspondants aux nouveaux styles de vies des populations démontrant ainsi leur dynamisme et leurs grandes capacités d’adaptation. Malgré ces essais, le problème demeure toujours. S’agissant des transformations industrielles, elle est très peu développée au Bénin.

En dépit de tout, pour remédier de façon générale à ces maux, il semblerait que l’apport d’un aliment riche en protéine serait nécessaire

C’est dans cet ordre d’idée que le soja (Glycine max (L.) Merill, famille des légumineuses sous famille des papilionoidae), originaire

(3)

d’Asie Orientale probablement de Chine Septentrionale et Centrale (Zeki B.,1993) est une culture essentiellement Subtropicale. Le soja est recherché aujourd’hui à cause de sa teneur en protéines (40% à 45%) ce qui peut résoudre le problème de malnutrition. Hormis sa richesse en huile, le soja contient encore d’autres substances (vitamine, acides gras essentiels, minéraux etc.).

Le centre Songhaï de Porto-Novo qui dispose des unités de transformation semi industrielle et dont l’objectif est d’aider les jeunes à se promouvoir en utilisant des ressources naturelles, a essayé d’utiliser le soja pour la production du biscuit.

Pour cela, nous nous sommes fixé comme : Objectif général

Montrer comment on utilise le soja dans la fabrication du biscuit au centre Songhaï de Porto-Novo ;

Objectifs spécifiques :

- Inventorier les différents équipements et ingrédient qui servent

dans la préparation de ce produit.

- Décrire les méthodes de préparation

- Proposer des solutions pour améliorer la qualité de produit.

(4)

I- Généralités

I-1 Présentation et historique du centre songhaï de Porto-novo

Le centre songhaï est une ONG (Organisation Non

gouvernementale) de Développement créé en 1985 par le Prêtre dominicain d’origine africaine (Ibo), le Frère Godfrey NZAMUJO

ensemble avec un groupe d’africain et d’amis de l’Afrique révoltés par le niveau de développement sur le continent et soucieux de redonner à l’Afrique sa dignité d’alors.

Ce centre est situé dans le département de l’ Ouémé, en plein cœur de la ville de Porto-Novo, Capitale de la République du Bénin, précisément à Ouando non loin du Centre Horticole et Nutritionnel de Ouando même alignement à gauche en venant de Pobè, et s’étend actuellement sur près de quinze hectares. Il est limité au Nord par le quartier Foun-foun, au Sud par le marché Ouando, à l’Est par le quartier Houinmè et à l’Ouest par le quartier Tokpota.

Sa vision, est de se constituer en une organisation porteuse d’un projet de société basé sur une conception systématique articulant le

« social-économique-spirituel » comme approche pour assurer le développement des capacités techniques, organisationnelles des populations afin qu’elles se prennent en charge par l’entreprenariat basé sur l’agriculture, dans une logique de développement intégré touchant l’industrie et le commerce axé sur la valorisation des ressources disponibles localement tout en faisant preuve d’un esprit d’ouverture et d’absorption sélective.

Il vise l’élévation du niveau de vie en Afrique. Il s’agit d’assurer l’animation des pôles d’excellence, de compétitivité et de croissance pour un aménagement économique équilibré du territoire en utilisant des ressources locales, des méthodes traditionnelles et modernes, en les

(5)

rationalisant, en pratiquant une gestion rigoureuse et en stimulant la prise de responsabilité et d’initiative par la concentration et l’écoute de tous pour la création d’une entreprise agricole viable.

Ses objectifs se résument en deux :

• Développer des compétences techniques et entreprenariales au sein des communautés locales en générale et de la jeunesse en particulier.

• Etablir une structure organisationnelle et appropriée pour développer des activités économiques responsables.

Ainsi, quatre grands domaines d’activités sont développés :

- La formation et le suivi/ accompagnement des entrepreneurs

agricoles

- Le secteur primaire : production animale, végétale, piscicole,

biogaz, compostage

- Le secteur secondaire : transformation agroalimentaire, technologies appropriées, artisanat

- Le secteur tertiaire : TICs, services et écotourisme.

La transformation agroalimentaire comprend : - un département de découpe et charcuterie

- un complexe de transformation des fruits et légumes en sirops, jus, concentrés, confitures etc. sans additifs chimiques.

- une laiterie qui produit du yaourt et des fromages à base de lait de vache et de lait de soja

- et une pâtisserie qui valorise les farines locales (soja, manioc, etc.) à la place du blé pour la production du pain, biscuits et gâteaux.

C’est dans cette dernière section qu’on a effectué notre stage et ayant conduit au présent rapport.

Elle est divisée, en quatre compartiments:

• Le premier sert à garder les gaz à fours

(6)

• Le second sert de préparation (il est muni d’une table)

• Le troisième est la laverie

• Et enfin le quatrième sert à déposer les ustensiles lavés.

Les photos suivantes montrent une brève aperçue des produits finis qu’on peut trouver à la pâtisserie de songhaï de Porto-Novo

Photo 1 : Aperçu des différents produits finis obtenus Source : Songhaï2008

Aujourd’hui, en dehors du site mère de Ouando, songhaï dispose d’autres sites à Savalou, à Parakou et à Kinwédji.

I-2 Définition du biscuit

Le biscuit est un produit sec obtenu à partir de la cuisson d’une pâte constituée d’un mélange de farine composée (blé et céréales et/ou légumineuses locales), de matières sucrantes, de matières grasses et de tout autre produit alimentaire, parfums et autres condiments autorisés (fruits, noix, etc.), susceptible après cuisson de conserver leurs qualités

(7)

organoleptiques et commerciales durant au moins une période supérieure à un mois (ASIEDOU et THIEKORO, 1991).

I-3- Description et caractéristiques des matières premières du biscuit au soja produit par Songhaï

I-3-1- Description et caractéristiques du Soja I-3-1-1- Description:

Le soja est une plante herbacée annuelle. Il existe de très nombreuses variétés.

La plante est entièrement (feuilles, tiges, gousses) revêtue de fin poils gris ou bruns. Les tiges dressées ont une longueur de 30 à 130cm.

Les feuilles trifoliées (portant rarement cinq folioles) et rappellent la forme générale des feuilles de haricot. Les folioles mesurent 6 à 15cm de longueur et 2 à 7cm de largeur. Comme chez le haricot les deux premières feuilles sont entières et opposées. Les feuilles tombent avant que les gousses soient arrivées à maturité. Les fleurs, blanches ou pourpres de petites tailles, presque inaperçues, apparaissent à l’aisselle des feuilles, groupées en grappes de 3 à 5. Elles sont hermaphrodites et autogames, cependant la pollinisation croisée est parfaitement possible.

Les fruits sont des gousses velues, longues de 3 à 8cm, de forme droite ou arquée et contiennent en général 2 à 4 graines. Les graines de formes sphériques ou elliptiques ont un diamètre de 5 à 11mm.

(8)

I-3-1-2- Caractéristiques du soja :

I-3-1-2-1-Caractéristiques physiques et morphologiques

Les variétés courantes de fèves de soja ont des formes variables, tantôt presque sphériques, tantôt plates ou allongées. Les variétés industrielles cultivées pour l’huile sont presque sphériques et de couleur jaune tandis que celles utilisés comme légumes sont plates ou allongées considérablement plus grosses de couleur verte, brune ou noire. Le poids des graines de soja industriel varie entre 10 à 20g pour 100 graines.

Le poids des graines de soja est constitué d’environs 8% de coques (pellicules), 90% de cotylédons et 2% d’hypocotyles. La pellicule tient ensemble les deux cotylédons et forme une couche protectrice efficace.

Ces cotylédons contiennent dans leurs cellules palissadiques la quasi- totalité de l’huile et des protéines. Un examen microscopique de ces cellules révèle la présence de corps protéique (aleurone) et de corpuscule lipidiques (sphérosomes) qui sont les structures de réserves respectives des protéines et des lipides. Les corps protéiques mesurent en moyenne 10 microns tandisque les corpuscules lipidiques ont typiquement entre 0,2 et 0,5 microns de diamètre (ZEKI, 1993).

I-3-1-2-2- Composition chimique et valeur Nutritionnelle de soja

La composition chimique de la graine entière et de ses parties constituantes en acides gras, en acides aminés et en vitamines est regroupée dans les tableaux n°I au n°IV. Cette composition chimique présente quelques légères différences suivants les variétés et selon les conditions du sol et de l’environnement.

(9)

Tableau I Composition chimique représentative des graines de soja

Partie de la graine

Poids de la graine (g)

% base matière sèche Protéines

N x 6, 25 Lipides Glucides Cendres Cotylédon 90 43 23 43 5,0

Pellicule 8 9 1 86 4,3

hypocotyle

s 2 41 11 43 4,4

graine

entière 100 40 20 35 4,9

Source : Cheftel et al. (1985)

Tableau II Composition en acides gras d’une huile de soja

Acides gras Symbole % en poids

Laurique 12 :0 4,5

Myristique 14 :0 4,5

Palmitique 16 :0 11,6

Stéarique 18 :0 2,5

Oléique 18 :1 21,1

Linoléique 18 :2 52,4

Linolénique 18 :3 7,1

Source : Wahmon et al. (1988)

(10)

Tableau III Compositions en acides aminés des protéines des graines de soja (en g par 16g d’azote)

Types d’acides aminés Acides aminés Graine de soja

Les acides aminés essentiels

Isoleucine Leucine Lysine Méthionine Cystine

Phénylalanine Tyrosine Thréonine Tryptophane Valine

4,5 7,8 6,4 1,3 1,3 4,9 3,1 3,9 1,3 4,8

Les acides aminés non essentiels

Arginine Histidine Alanine

Acide aspartique Acide glutamique Glycine

Proline Sérine

7,2 5,5 4,3 11,7 18,7 4,2 5,5 5,1 Source : FAO, 1970

(11)

Tableau IV Teneur en vitamines des graines de soja

Vitamines Valeurs extrêmes en micro gramme/g de graines de soja

Thiamine Riboflavine Niacine Pyridoxine Biotine

Acide pantothénique Acide folique

Inositol Choline

Carotène (sous forme de provitamine A)

Vitamine E Vitamine K

11,0 – 17,5 3,4 - 3,6 21,4 - 23,0

7,1 – 12,0 0,8 13,0 – 21,5

1,9 2300 3400 0,18 – 2,43

1,4 1,9

Source: SHURPALKAR et al. (1961)

Les proportions des divers acides gras contenus dans l’huile de soja (tableau II) représentent environs 15% d’acide gras saturés (principalement acide palmitique et acide stéarique ) et 85% d’acide gras non saturés (25% d’acide oléique, 55% d’acide linoléique et 5% d’acide Linolénique). L’huile de soja doit sa richesse en acide gras essentiel, la place de choix qu’elle occupe parmi les huiles végétales utilisées pour l’alimentation humaine. Elle a également une teneur élevée en tocophérols et en phosphatides (1,8%). La lécithine du soja du commerce obtenue par le dégommage l’huile brute de soja, est un mélange de phosphatides et d’autres minéraux lipides et non lipides ; elle est largement utilisée pour l’alimentation des produits pharmaceutiques,

(12)

cosmétique, les peintures, les produits tirés de caoutchouc et du pétrole, ainsi que dans les industries de cuir et des textiles.

La graine entière de soja contient 35% d’hydrate de carbone, mais une proportion très importante se présente sous forme de galactanes, de pentosanes, et d’hémicelluloses qui sont mal assimilables. D’après certains rapports, la fraction totale d’hydrates de carbone ne serait biologiquement utilisable qu’à 40% seulement. A l’inverse des autres légumineuses, la graine de soja ne contient que peu ou pas d’amidons.

Parmi les sucres libres, le sucrose, le raffinose, le stachyose sont représentés en quantité notable.

Les graines de soja représentent une source assez riche en sels minéraux (potassium, sodium, calcium, magnésium, phosphore, iode, fer, aluminium, etc.) et des vitamines (tableau IV). Toutefois, le calcium et le phosphore présents sont mal utilisés en raison de son taux élevés en acide phytique.

Enfin de compte, la valeur exceptionnelle des graines de soja dans le domaine de la nutrition tient à leur teneur élevée en protéines de bonne qualité (40% voir tableau I). Les données relatives à la composition en acide aminé de cette protéine montrent qu’à part certaines déficiences en acides aminés sulfurés, elle est bien équilibrée en ce qui concerne les autres acides (tableau III).

De toutes les légumineuses, la graine de soja offre l’exemple le plus frappant d’une substance dont la valeur protéique est améliorée de façon significative par un traitement thermique appliqué à la température optimale. Cela est dû à l’inactivation ou à la destruction par la chaleur, de divers facteurs antinutritionnels tels que les inhibiteurs de trypsine, des hémagglutinines, des saponines, des glucosides-isoflavines et des éléments antivitaminiques présents dans la graine crue. Un traitement thermique bien conduit, avec contrôle strict de la durée, de la température

(13)

et de l’humidité sera donc de toute première importance pour la production de farine de soja de qualité optimale au point de vu nutritionnel. Le traitement par la chaleur a en outre pour résultat d’améliorer de manière notable la saveur des produits.

Le tableau V présente quelques réactions biologiques des facteurs antinutritionnels du soja et leurs méthodes de destructions.

Tableau V Quelques réactions biologiques des facteurs antinutritionnels du soja et leurs méthodes de destructions

Substances Réaction biologique

Méthode de destruction Référence

Inhibiteurs de trypsine

Synthèse et sécrétion

accrues d’enzymes pancréatiques

hypertrophie pancréatique et inhibition de

croissance

Traitement par la chaleur humide : addition de

protéolytiques

Rackis et al.

(1979)

Uréase Libération accrue d’ammoniaque

intoxication

Cuisson à 200°C

Haemaglutinines Agglutination des globules

rouges

Traitement par chaleur humide : digestion de

pepsine

Lis et al…

(1966) Goitrogène Hypertrophie

de la glande thyroïde

Addition d’iode à l’alimentation : stérilisation à l’autoclave

à120°C pendant 15mn

Turner et Liener (1975)

Oestrogènes Inhibition de croissance :

poids utérin accru

Extraction par éthanol aqueux : préparation

d’isolats

Kanijn et al…

(1973)

Allergène Allergie et asthme

Stérilisation à l’autoclave à 120°C pendant 15mn

Rabner et al (1955) Raffinose et

stachyose

Flatulences Extraction aqueuse comme dans la

Perlman (1965),

(14)

préparation de concentras et d’isolats, trempage, germination

ou fermentation

Cristofaro et al. (1974), Rackis (1976) Phosphatidycholin

e oxydé

Aigreur Traitement par la chaleur humide : trempage

Wolff (1982) Acides

phénoliques

Astringence Cuisson à 200°C Sugimoto et Van Buren (1970). Mital et Steinkrans

(1975) Acides Linolénique

oxydés

Saveur aigre Inactivation des lipoxygénases par broyage humide à 80°C ou plus. Chauffage à sec des graines broyées puis

cuisson par extrusion blanchiment des graines

inactes : trempage des graines dans l’alcool

aqueuse Source : LIENEUR, (1972)

Valeurs nutritionnelles des différents types de farine de soja Le tableau VI donne a composition de différents types de ces farines.

On a indiqué par comparaison, la composition de la graine entière.

Comme la teneur en eau des produits varie au cours du stockage, les pourcentages des protéines, lipides, fibres et cendres sont donnés par rapport à la matière sèche. La teneur en eau usuelle est aussi indiquée.

(15)

Tableau VI Analyses typiques de graines et de farines de soja

Les teneurs en protéines, lipides, fibres et cendres sont donnés en base sèche ; protéine en (%) = N (%) * 6,25

Produits Protéine Eau lipide Fibre Cendre Graines de soja 42,6 11,0 20,0 5,3 5,0 Farine de soja

complète

46,2 5,0 22,1 2,1 5,2

Farine de soja délipidée

59,0 7,0 0,9 2,6 6,4

Farine de soja enrichie en lécithine

48,6 5,5 16,4 2,2 5,3

Source : Circle et Smith (1972)

I-3-1-3 - Transformations et Utilisations du soja en divers produits Traditionnels

I-3-1-3-1- Transformations

Le soja a tendance à favoriser le développement des champignons.

Il faut donc veiller à ce qu’il soit convenablement stocké. Une teneur en humidité inférieur à 13% dans les régions tempérées et à 8% sous les tropiques permet d’éviter les dégradations. Le soja non traité ne joue pas un rôle important dans l’alimentation humaine car, outre le fait d’être acidulé, il est relativement difficile à cuire à l’aide des techniques traditionnelles. Le soja est plus agréable à la consommation, plus facilement digestible et plus nutritif sous la forme de divers produits dont les plus importants sont :

(16)

• La farine de soja plus riche en protéine et pauvre en glucides, souvent mélangée à d’autres farines

• Le lait de soja ou tonyu est une boisson, non laitière, riche en protéine, pauvre en lipides et en calcium sans cholestérol

• L’huile de soja, sert à fabriquer la margarine et certaines huiles de cuisson, lorsqu’elle est sous une forme très raffinée.

• Le tofu est fabriqué à partir de lait de soja qui, une fois caillé, donne une purée, elle-même transformée en une sorte de fromage qui peut être utilisé tendre, ferme ou frit

• Le tempseh est fabriqué à partir de graines fermentées et à une consistance plus ferme que le tofu

• Le natto est fabriqué à partir des graines fermentées et à une consistance plutôt gluante

• Le miso est fabriqué à partir d’une pâte de soja fermentée et peut être utilisé dans les soupes, les sauces et comme aromate

• Le shony est une sauce fabriquée à partir des graines de soja fermentées et d’une céréale torréfiée avec un goût plus doux que le tamari

• Le tamari est une sauce de soja fermentée, sans blé dont le goût est plus prononcé que le shony

• Les germes de soja sont des jeunes gousses de haricot mungo (Vigna radiata, exemple : phaseolus) de 3 à 5 jours. Ils sont blanchis ou cuits pour une meilleure digestion et n’ont rien de commun avec le soja (ASIEDOU et THIEKORO, 1991)

I-3-1-3-2- Utilisations

Le soja peut être utilisé dans trois grands domaines alimentaires :

¾ Produits entièrement gras :

(17)

- soja soufflé : friandises feuilletées ; - soja cuit à la vapeur : pâtisseries ;

- soja cuit au four : biscuits, croquettes, friandises;

¾ Produits à protéines :

- farine de soja : produits cuits, produits carnés, sauces, pâtisseries ;

- soja concentré : produits carnés, produits végétariens ;

- protéines de soja isolé : produits carnés, boissons panachées, produits laitiers, sauces, blanchisseur de café ;

¾ Produits oléagineux :

- huile de soja raffinée : margarine, mayonnaise, huiles alimentaires, sauces de salade ;

- stérol ;

- acide gras ;

- glycérol ;

- lécithine de soja : produits cuits, friandises, matières grasses, sauces de salade. (American Soybean Association, 1981)

I-3-2- Description et caractéristiques du blé I-3-2-1- Description:

Le blé est une céréale herbacée monocotylédone qui appartient au genre Triticum de la famille des graminées. Les deux espèces qui dominent sont : le blé tendre et le blé dure. La farine de froment ou farine de blé utilisée en panification est un produit pulvérulent obtenu à partir du blé ordinaire (blé tendre) après mouture (AZAKPOTA ; 1999) sa richesse en gluten fait d’elle une farine de référence. Le gluten est un complexe de protéines composées de gliadines et de glutéines. Le gluten du blé se

(18)

distingue de celui des autres céréales par son aptitude à former un réseau continu élastique extensible et imperméable au gaz.

I-3-2-2- Caractéristiques:

I-3-3-2-1- Caractéristiques Physiques et Morphologiques

Du point de vu morphologique, le grain de blé a une forme ovoïde et

présente sur la surface ventrale un sillon qui s’étend sur toute la longueur.

A la base dorsale se trouve le germe qui est surmonté d’une bosse.le grain mesure entre 5 et 6 mm de long et entre 2,5 et 3,5 mm d’épaisseur, pour un poids compris entre 20 et 50 mg. Le grain est constitué de différentes couches ainsi, de la surface externe vers le centre du grain, on trouvera l’enveloppe du fruit ou péricarpe, puis l’enveloppe de la graine ou testa, et enfin, à l’intérieur de la graine, la bande hyaline, l’albumen et le germe.

Composition des différents tissus

Chacun des tissus du blé à une composition qui lui est propre. On a ainsi :

• Le péricarpe est divisé en deux composantes : le péricarpe interne et le péricarpe externe. Ce dernier est constitué majoritairement de cellulose et d’hémicellulose (pentosanes) et de lignine. Le péricarpe interne est formé de trois couches cellulaires : les cellules intermédiaires, les cellules transversalles et les cellules tubulaires ou endocarpe ;

• La testa, enveloppe de la graine, est constituée de deux couches cellulaires, et contient majoritairement les pigments et des composés lipidiques.

(19)

• L’albumen est constitué de deux tissus bien distinct : la couche à aleurone et l’albumen amylacé plus interne. La couche à aleurone riche en protéines et en lipides renferme d’important quantité de micronutriments (minéraux, vitamines et antioxydants). L’albumen amylacé est constitué d’amidon enchassé au sein d’une matrice protéique plus ou moins dense. L’essentiel de l’albumen amylacé se retrouve dans les farines et semoule après mouture du grain.

I-3-3-2-2- Valeur nutritionnelle et composition chimique

Le tableau VI montre les différentes compositions chimiques du blé TableauVII Valeur nutritionnelle du blé et de ces composantes

Constituants en %

Blé entier Endosperme Son Germe

Eau 12 12 12 10

Glucides 69 76 44 46

Protéines 12 10 15 28

Graisses 2 1 5 9

Cendres 2 0,5 10 5

Fibres brutes 3 0,5 14 2

Microgramme /100g

Thiamine 350 200 810 2000

Riboflavine 160 70 620 700

Niacine 5400 1100 27500 4500

Pyridoxine 500 200 1800 3000

Acide

pantothénique

1300 750 4500 1000

Acide folique 36 15 65 500

Biotine 10 4 45 17

Carotène 5 - - 200

Tocophérol 500 - - 2700

Milligramme /100g

(20)

Calcium 45 18 200 70

Fer 4 1 20 8

Phosphore 430 226 2100 1100

Magnésium 180 28 680 270

Potassium 450 105 210 840

Source : ACHAYA K.T., 1980

Etude comparative des graines de soja et du blé

Le tableau n°VIII donne la composition en acides aminés des graines de soja et du blé

Tableau VIII composition en acides aminés des graines de soja et du blé

Acides aminés Graine de soja Blé

A B A B Acides aminés essentiels

Isoleucine Leucine Lysine Méthionine Cystine

4,54 7,78 6,38 1,26 1,33

114 110 118

3,26 6,67 2,86 1,50 2,54

82 94 53

Méth. + Cyst. 2,59 74 4,05 116 Phénylalanine

Tyrosine

4,94 3,14

4,51 2,99

PH.ala. + Tyr 8,08 133 7,50 124 Thréonine

Tryptophane Valine

3,86 1,28 4,80

96 133 97

2,93 1,09 4,42

73 113 89 Acides aminés non essentiels

(21)

Arginine Histidine Alanine

Ac Aspartique Ac Glutamique Glycine

Proline Sérine

7,23 2,53 4,26 11,70 18,70 4,18 5,49 5,12

4,61 2,29

3,62 4,93 29,86 3,92 9,94 4,59 Source : FAO (1970)

Notes : A : g/16g d’azote

B : pourcentage de la valeur calculée provisoire de l’acide aminé

(22)

II- Matériel et méthodes

II- 1-Equipements et leurs rôles

Comme matériels utilisés pour la préparation de biscuits de soja nous avons :

Une batteuse mécanique composée de :

- une cuve de base dans lequel on réalise la préparation

- un fouet qui permet de battre le mélange sucre, beurre margarine,

œufs jusqu’à l’obtention d’un produit de couleur blanche

- un crochet qui permet le malaxage pour l’obtention de la pâte de biscuits

Photo 2 : Batteuse mécanique Source : Songhaï 2008

Les plaques pâtissières sur lesquels on procède à la mise en forme des biscuits

Les douilles qui permettent de donner une forme aux biscuits

(23)

Photo3 : Plaques pâtissières et douilles Source : Songhaï 2008

Une balance qui permet de peser les matières premières

Un four traditionnel et des fours à gaz qui sont utilisés pour la cuisson des biscuits et d’autres produits

II-2- Les méthodes de préparations

II-2-1- Diagramme de production de la farine de soja

L’application de certaines opérations unitaires telles que : le concassage, le dépelliculage, la torréfaction, la mouture etc. sur les graines de soja conduisent à l’obtention de la farine de soja qui sert à préparer le biscuit au soja du centre songhaï de Porto-novo.

(24)

Le diagramme de fabrication de la farine se présente comme suit :

Figure N°1 : Diagramme technologique de production de la farine de soja

au centre songhaï

II-2-2- Les ingrédients du biscuit au soja

- Sucre 1,125Kg - Margarine 450g

- Sel 2 cuillères à café à ras - L’huile Gino 450g

- 13 oeufs frais

Torréfaction

Mouture

Farine de soja Graines de soja

Grainesconcassées

Vannage Pellicules

(20 minutes environ à 200°C)

Concassage Triage

(25)

- L’eau 450g

- Farine de blé 2,250Kg - Farine de soja 750g

- Levure chimique 12cuillères à café à ras

- Noix de muscade râpée 2 cuillères à café à ras

II-2-3- Mode de préparation

II-2-3-1- Réalisation de la pâte du biscuit

L’obtention de la pâte de biscuits de soja produit par songhaï se fait en deux phases :

Première phase :

On mélange les quantités de sucre, margarine et une partie des œufs (7environs). On bat ce mélange pendant une trentaine de minutes environs à l’aide d’une batteuse mécanique. On complète le reste des œufs (6) tout en continuant de battre le mélange jusqu’à l’obtention d’un produit de couleur blanche après 20 minutes environs. On passe ensuite à l’ajout de l’huile (450g) et de l’eau afin d’obtenir de nouveau un produit blanc crémeux plus liquide. L’ajout de ces deux ingrédients (huile et eau) permet d’avoir une pâte de biscuits mole pour faciliter la mise en forme et avoir un biscuit croustillant.

Deuxième phase :

On procède au mélange de la farine de soja (750g), de la farine de blé (2,250Kg), de la levure chimique (12CCr), noix de muscade râpée (2CCr), anice moulu (2CCr) et du sel (2CCr) dans une matière plastique.

Ce mélange est ajouté petit à petit dans le produit liquide blanc crémeux obtenu précédemment tout en malaxant l’ensemble dans le but d’obtenir une pâte homogène de couleur plus ou moins jaunâtre : c’est la pâte de biscuits de soja.

(26)

II-2-3-2 Mode de cuisson

La pâte, une fois obtenue, à l’aide des douilles on lui donne quatre formes sur les plaques pâtissières (dans lequel on passe préalablement l’huile) dans le but d’augmenter la surface d’échange. Ces plaques chargées de biscuits non cuits sont ensuite introduites dans un four traditionnel qu’on chauffe d’avance avec du bois. Quinze à vingt minutes après, on obtient des biscuits cuits. Il est à noter que des essaies se font d’avance pour contrôler la température de ce dernier dans le but de ne pas avoir des biscuits caramélisés. La température de cuisson des biscuits est d’environs 200°C.

Une fois que les biscuits sont cuits, on fait ressortir les plaques qu’on laisse refroidir pendant 2 à 3minutes à la température ambiante.

Le contenu de ces plaques est renversé dans un sceau en plastique fermé avant d’être conduit dans la salle de conditionnement pour l’ensachage.

Photo : 4 Biscuits au soja après la mise en forme

Photo : 5 Biscuits au soja après cuisson Source : Songhaï 2008

(27)

3- Diagramme de production de biscuits au soja

Figure 2 : Diagramme technologique de la production de biscuit à base de soja

Mélange de farine : Soja + blé

Mélange

Homogénéisation manuelle

Mélange homogénéisé

Noix de muscade 2CCr Levure chimique 12CCr Anice moulu 2CCr Sel 2CCr

Produit blanc crémeux Sucre + margarine + œufs + huile +eau

Battage

Cuisson à la chaleur sèche (15 à 20mn à 200°C)

Refroidissement à l’air ambiant

Biscuit au soja

Ensachage

Biscuits au soja commercial Malaxage

Pâte de biscuit au soja

Mise en forme de la pâte

(28)

II-4- Caractéristiques de la pâte

Avant la cuisson des biscuits, deux hypothèses peuvent être émises concernant la couleur de la pâte obtenue avant la mise en forme.

• La couleur de la pâte obtenue (jaune) serait due aux composés phénoliques contenus dans le blé et dans le soja.

• Cette couleur serait due du fait qu’aucours du processus de transformation du blé et du soja les composés phénoliques qui se trouvent en grande majorité dans la testa sont enlevés lors des opérations du dépelliculage et / ou décorticage.

De ces deux hypothèses nous pouvons dire que les caractéristiques organoleptiques d’un produit fini dépendent des opérations unitaires intervenues lors de la transformation.

Cela peut être aussi lié au type de farine utilisée. Selon le Codex Alimentarus (1995), plus le taux d’extraction des farines est élevé plus le taux de pigments extractible est élevé.

Après la mise en forme de la pâte, la couleur obtenue serait due à diverses réactions qui se seraient produites aucours de la mise en forme en présence d’oxygène de l’air ou bien à un brunissement enzymatique comptenu de la composition chimique du soja.

Ainsi, on constate que tout juste après la mise en plastique hermétiquement fermé de la pâte présente quelques caractéristiques :

- couleur : jaune ; - texture : molle

Lors de la mise en forme, cette pâte initialement molle en présence d’air devient un peu dure et tendre, de couleur jaune qui tend vers brune

Les réactions qu’on peut envisager dans ce cas sont :

- La réaction d’oxydation qui a lieu en présence d’oxygène d’air car la farine n’est pas délipidée et en plus l’huile est ajoutée lors de la

(29)

préparation. Cette réaction serait responsable du changement d’état de la pâte (dure et tendre)

- La deuxième est celle de Maillard mais qu’on ne peut pas dire avec

certitude car les conditions nécessaires à la réalisation de cette réaction ne sont pas réunies (forte température, pH très bas ou très élevé etc.)

En effet, après cuisson la couleur brune obtenue prouve qu’il y avait début de la réaction de Maillard qui s’est manifesté car l’une des conditions est vérifier (le biscuit cuit est obtenu à 200°C). Cette réaction débute par une condensation qui met en jeu une fonction carbonyle libre (=c=o) et une fonction amine (NH2).

(30)

III – Résultats et Discussions

Le test d’évaluation sensorielle réalisé sur 20 personnes donne les appréciations dont les résultats en pourcentage sont résumés dans le tableau suivant :

Tableau IX Résultats des appréciations du biscuit

Appréciations Paramètres

+ / - + ++

Odeur 35 30 35

Couleur 20 60 20

Goût 15 65 20

croustillant 10 80 10

Légendes

Odeur + - = passable + = bon

++ = agréable

Couleur + - = passable + = jolie ++ = très jolie

Goût + - = peu sucré + = sucré ++ = très sucré

Croustillant + - = peu croustillant + = croustillant ++ = très croustillant

(31)

A partir de ce tableau, nous pouvons faire ressortir ce qui suit :

L’odeur est appréciée par la majorité de nos dégustateurs (65%) contre 35% de non appréciable.

Quand à la couleur, elle est aussi plus appréciable (80%) contre 20%de passable.

Le goût : s’agissant du goût sucré, elle est relative mais plus de la moitié de nos dégustateurs (65%) ont apprécié ce goût contre 15% de moins sucré et 20% de très sucré

Et enfin pour la texture c'est-à-dire croustillant, 80% des dégustateurs ont apprécié cet aspect.

Nous pouvons donc dire que nôtre biscuit est appréciable par la majorité des dégustateurs. Bien que ce biscuit soit accepté, il existe des corrections que nous pouvons apportés pour qu’il soit amélioré.

Comme approche de solutions il faut :

• Respecter les barèmes (temps et température) de cuisson pour ne pas obtenir des produits caramélisés, trop croustillant, amer etc.

• Essayer de mettre les biscuits au four tout juste après la mise en forme afin d’éviter le prolongement des réactions qui pourrait affecter la valeur nutritionnelle du biscuit

• Garder les matières premières dans des conditions hygiéniques

• Utiliser la farine déshuilée dans le but de prolonger la durée de conservation du biscuit car la composition en acide gras insaturés d‘une huile de soja est environs 80,6% (Ac oléique 21,1% ; Ac linoléique 52,4% ; Ac linolénique 7,1%).

(32)

Conclusion et suggestions

Depuis son existence, ce n’est qu’au début du19ème siècle que les populations ont commencé par reconnaître l’importance du soja comme source potentielle de protéines et d’huile d’excellent qualité dans l’alimentation humaine après le riz, le blé, etc. Grâce au développement des industries agroalimentaires, on a commencé par prendre conscience de nombreuses propriétés fonctionnelles des graines de soja, et en conséquence, des possibilités offertes par leurs protéines pour améliorer les produits alimentaires courants et en créer de nouveaux plus attirants pour le consommateur.

Ainsi, le centre songhaï de Porto-Novo qui est un centre de formation production et développement en entreprenaniat agricole nous a permis d’apprendre utilisation des matières premières dont le soja dans la production du biscuit. Sur ce, nôtre objectif visé pour aller à songhaï est atteint car cela nous a permis de lier les cours théoriques à la pratique et de connaître certaines réalité du terrain. En effet, malgré les efforts fournis par ce centre, il serait souhaitable que:

• une amélioration soit faite au niveau de la salle de production

• les règles d’hygiène soient strictement respectées

• des analyses nutritionnelles et microbiologiques soient faites au niveau des produits semi-finis ou finis

• Installation d’un système HACCP.

• d’instaurer le port des badges pour connaître les personnes qui sont dans le centre y compris les stagiaires

(33)

REFERENCES BIBLIOGRAPHIQUES

ASIEDOU JJ. et THIEKORO C., 1991. La transformation des produits agricoles en zone tropicale. 335p

BROUTIN C., 2003. Transformer les céréales pour les nouveaux marchés urbains. 296p.

Cheftel et al., 1985 in Technologie de production de farines alimentaires et de produits protéiques issus du soja. Rome. 192p

Circle et Smith, 1972 in Technologie de production de farines alimentaires et de produits protéiques issus du soja. Rome. 192p

Cristofaro et al., 1974 in Alimentation et Nutrition dans les pays en développement. 370p

FAO, 1990. Utilisation des aliments tropicaux : céréales. 120p.

FAO, 1990. Utilisation des aliments tropicaux : légumineuses tropicales.

76p.

FAO, 1990. Utilisation des aliments tropicaux : graines oléagineuses tropicales. 92p

FAO, 1970. in Technologie de production de farines alimentaires et de produits protéiques issus du soja. Rome. 192p

HOUNHOUIGAN D.J., NAGO M.C., MONHOUANOU J. et

EGOUNLETY M., 1999. La transformation alimentaire traditionnelle des légumineuses au Bénin (Les publications du CERNA) P. 5–6

Kanijn et al., 1973 in Alimentation et Nutrition dans les pays en développement. 370p

LARCHER J., 1988. Le soja en régions tropicales : une synthèse des recherches de l’IRAT. 185p.

LEMONNIER D., INGENBLEEK Y. et HENNART P. 1991. Alimentation et Nutrition dans les pays en développement (4ème journées Scientifiques Internationales du GERM) Ed. KARTHALA, ACCT et AUPELF. 370p

(34)

LIENEUR, 1972 in Alimentation et Nutrition dans les pays en développement. 370p

Lis et al., 1966 in Alimentation et Nutrition dans les pays en développement. 370p

Mital et Steinkrans, 1975 in Alimentation et Nutrition dans les pays en développement. 370p

NAGO M.C. et HOUNHOUIGAN D.J., 1999. Transformation alimentaire des céréales au Bénin (les publications du CERNA) P. 7-8

Perlman, 1965 in Alimentation et Nutrition dans les pays en développement. 370p

Rabner et al., 1955 in Alimentation et Nutrition dans les pays en développement. 370p

Rackis, 1976 in Alimentation et Nutrition dans les pays en développement. 370p

Rackis et al., 1979 in Alimentation et Nutrition dans les pays en développement. 370p

SHURPALKAR et al., 1961 in Technologie de production de farines alimentaires et de produits protéiques issus du soja. Rome. 192p

Sugimoto et Van B., 1970 in Alimentation et Nutrition dans les pays en développement. 370p

Turner et Liener, 1975 in Alimentation et Nutrition dans les pays en développement. 370p

Wahmon et al. in Technologie de production de farines alimentaires et de produits protéiques issus du soja. Rome. 192p

Wolff, 1982 in Alimentation et Nutrition dans les pays en développement. 370p

ZEKI B.1993. Technologie de production de farines alimentaires et de produits protéiques issus du soja. Rome. 192p

(35)

ANNEXES

Test de dégustation

Nom : Prénom : Date et lieu

Vous avez en face de vous des biscuits au soja

Nous vous demandons de déguster et donner vos appréciations selon ces paramètres

Tableau VIII : Appréciations du biscuit Appréciation

Paramètres

+ - + ++

Odeur

Couleur Goût

Texture : croustillant Légendes

Odeur + - = passable + = bon

++ = agréable

Couleur + - = passable + = jolie ++ = très jolie

Goût + - = peu sucré + = sucré ++ = très sucré

Croustillant + - = peu croustillant + = croustillant ++ = très croustillant

(36)

Références

Documents relatifs

Cette année, il n’y a pas eu de fête de fin d’année, ni de réunion de rentrée ; mais comme il est important pour nous de continuer à vous accueillir au sein des locaux,

Il leur dit comment battre des pattes pour se défouler et respirer pour se calmer, comment parler pour trouver des solutions, vers qui aller pour trouver de l’aide

• Si ces deux cartes sont les plus petits châteaux, ils mettent chacun au-dessus de leur carte une carte, face cachée, puis une carte face découverte. Celui qui a mis

Mais un jour, dans le mauvais temps, un jour qu’il était si sage, il est mort par un éclair blanc,. tous derrière et

Des tapis de carreaux ciment pour délimiter l’entrée et la cui- sine, un habile décloisonnement qui force le respect autant que l’espace, des ouvertures qui ouvrent les perspectives

- je colle des gommettes dans les bulles du poissons - remplir une surface limitée : le poisson à la craie grasse (TPS) et les animaux de l’album comme le livre ( PS )

Je reconstitue le titre de l'album dans deux systèmes d'écriture (attention des

Le troisième côté est compris entre 16 et 36, différence et somme des deux autres ; ainsi le côté 10 est le plus petit et est opposé au plus petit angle ; celui-ci est l’angle