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[On mande de Stuttgart que les peintres suisses occupent la plus belle salle de l'exposition des pays des bords du Rhin]

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Academic year: 2021

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CONOMISEZ 20 cts.i

^ u r chaque 7 5 cts. de d épense ' ' pour vos le ssiv e s, y

' G ôm aflU SJ ä vôffe éplclSt tèSiT p .q u e ts de S o d e x qui contien» nent les coupons 6pêolaux C o lle c tio n n a i 5 de ces cou pon s "et votre épicier vous remettra gratis un paquet de V .O M O “ à 2 0 .cts. L ’„ O M O “ est je nouveau produit solentlflque pour blanchir et laver, / 1 r Les paquets de Sô3en qui

contiennent ce ooupon spô-1 clal portent

l'étiquette----A55G(2)

e O K H E S P O N D H M C E Gros et petits bateaux

, ’ Genève, 9 juin.

M onsieur le rédacteur,

• Veuillez insérer dans les colonnes de votre estim é quotidien la pétition suivante que nous avons déjà adressée au D épartem ent de justico e t police, mais d o n t les résultats attendus n ’ont pas été obtenus.

ci A Monsieur le président du D ép arte­ m ent de justice e t police, Genève,

o Monsieur le président : D epuis bien long­ tem ps déjà, nous observons que les bateaux à vapeur e n tre n t dans la rade e t en so rten t à une vit€sse exagérée. Celle-ci n ’offre a u ­ cun danger pour la circulation, il est vrai, mais nos petites em barcations de plaisance en souffrent énorm ém ent.

o Les vagues quo cet excès d ’allure occa­ sionne, bousculent tellem ent nos canots e t nos liquettes, qu’ils s’entrechoquent, se b risen t e t les am arres même sau ten t. Les corps-morts les plus lourds sont insuffisants à les ten ir en sécurité.

«Ainsi, il y a trois semaines, M. Verdel, garde-port, a constaté personnellem ent que te « Marcos » e t la n Concha » o n t subi des dégâts d ’une tren tain e de francs, causés p a r les vagues du « M ontreux » e t il en a p ré­ venu M. le directeur de la Cie Générale de Navigation, qui, paraît-il, a fa it le néces­ saire.

« E n outre, bien que de votre côté, vous ayez averti tous les capitaines, ceux-ci ne tiennent aucun com pte du règlem ent e t sem blent même en trer e t so rtir plus vite

qu’auparavant.

«Nous vous prions donc de veiller à ce que l’art. 1er du règlem ent d u 16 février 1877, concernant la navigation, so it observé strictem ent, ou à défaut, comme chaque entrée e t sortie des bateau x est toujours s u r­ veillée par nous, plainte sera déposée à qui de droit, contre le délinquant, p our que de tels abus cessent.

aD ans l’a tte n te que nos droits seront res­ pectés dorénavant, afin que nos petits b a ­ te a u x soient tranquilles, nous vous p ré­ sentons, Monsieur le président, avec nos rem erciements, etc.

Un groupe d'une trentaine de 'propriétaires.

***

Nous avons comm uniqué la requête ci- dessus à la Cie Générale de N avigation, qui nous a répondu ce qui suit :

o Nos bateaux arrivent dans la rade et en sortent à la vitesse autorisée p a r le rè­ glement intercantonal do navigation, soit

12 kilom ètres à l’heure e t le plus souvent même ils ne m archent pas à cette allure.

« Nous vous ferons rem arquer que ces petites em barcations sont am arrées au quai, alors qu’il serait préférable pour leur sécu­ rité qu’elles soient libres de ces attach es e t sim plem ent tenues à un corps-m ort.

« D’au tre p a rt, certains de nosbateaux, to u t en m archant à la même vitesse, font une « menée » beaucoup plus forte que d ’a u ­ tres d ’u n tonnage plus conséquent. Veuillez bien croire que nos capitaines font leu r pos­ sible pour éviter ces réclam ations. h

Autour d’une découverte

{ " Berne, 9 juin.

t Monsieur le R édacteur,

Assailli de dem andes de renseignem ents & la suite d ’un article paru dans la Tribune

de Genève où l’au to rité de m on nom a été

invoquée, je vous prie de dire que je n ’ai p as d ’opinion sur-la valeur dé la m éthode de M. Spahlinger pour le tra ite m e n t de la tu ­ berculose. J e ne me suis associé à aucune dé­ m arche en faveur de ce mode de traitem ent.

«. Veuillez agréer, etc.

\ s ' B. H uguenin.

D octeur en médecine, professeur à l ’U niversité de Berne.

. -? Pour les animaux

Genève, 8 juin. . Monsieur le rédacteur,

, Æmes e t MM. les membres de la Société protectrice des anim aux, qui ne perdent ()as une occasion de défendre toutes les Jjêtes, les chevaux en particulier, ceux-ci Çtant les plus exposés au x m auvais tr a ite ­ m ents, seraient bien inspirés en surveillant ou en faisant surveiller les charretiers chargés de l’arrosage des rues.

L a p lu p a rt de ces hommes ne com ptent p ar les coups de fouet qu’ils distribuent, sans raison aucune, à de pauvres bêtes pesam ­ m ent chargées. Ils ne se d o u ten t pas du to u t que le chevaux qu’ils sont chargés de con­ duire sont très gênés dans leur trav ail p ar le fait que les arroseuses n ’o n t quo deux roues, grand inconvénient qui a pour effet, à chaque creux ou bosse, de faire p o rter to u te la charge s u r le dos des chevaux.

E n a tte n d a n t les arroseuses autom obiles, lp crois qu’il serait bon de donner une petite leçon à ces chevaliers du fouet.

P our cette fois je ne ferai pas de person­ nalités, mais si le fait devait se reproduire je me verrais dans l’obligation do dénoncer les coupables.

Agréez, etc.

M . D.

i

N O T E S j y M R T

Le critique d ’a r t H ans Mühlestein écrit dans K u n st fu r Aile :

o Une noble femme, liée à H odler p a r une longue am itié, é ta it gravem ent m alade de­ puis deux ans, e t a v a it subi plusieurs opé latio n s. Comme on p arlait d ’une nouvelle intervention chirurgicale, désespérée peut- être, H odler fu t profondém ent ému. La physionomie de la m alade, véritablem ent sublim e, fit une vivo impression sur l’a r­ tiste, qui pensa fixer pour toujours les traits et cette tête suberbe. Il p rit de la terre ot m odela de ses m ains, sans au tre secours, oe fboste expressif, au milieu des difficultés m atérielles les plus grandes.

f, P e n d a n t une sem aine, H odler venait voir

la m alade tous les jours. On ne l’autorisait & trav ailler que p endant un q u a rt d ’heure du une heure, la m alade d ev an t se tenir but son Béant dans le lit. C’est ainsi que le buste fu t conçu e t achevé. »

• ** >

On m ande de S tu ttg a r t que les peintres Buisses occupent la plus belle salle do l’ex position des pays des bords du R hin.

Les artistes de notre pays, qui o n t été invités p a r leurs confrères allem ands à e x ­ poser, sont : A m iet (O.-chwand), B u rk h ard t (Bâle), D ick (Bâle), W ürtem berger (Zurich), Sturzenegger (Schaffhouse), H odler (Genève) H erm an jat (Le Crêt), Meyer (Bâle), B urg­ meier (A arau), B a rth (Bâle), H artu n g (Zu­ rich), Donzé (Bâle), H eer (Arlesheim), Itsch- ner (K üsnacht), W idm ann (Rüschlikon), Ih o m a n n (K ilchberg), Vollenwoider (Beau), T hom ann (Zollikon), K olb (Stoin), G attiker (Rüschlikon), W yler (A arau), H um m el (Zu­ rich), Ruegg (Zurich), Buri (Brienz), H u- gonnet (Morges), F iechter (Bâle), Lœw fBâle), Mangold (Bâle), G iacom etti (Stam pa), B rack (G w att), Righini (Zurich), A m sler (Schaffhouse). W agner (Lungern).

LA! VÏEf GENEVOISE

DANS LES SOCIÉTÉS

r Union civique de Genève

Le com ité rappelle a u x m em bres de l’U ­ nion e t à leurs am is la courso projetée à l’Exposition do B erne pour le dim anche

2 1 courant.

Les inscriptions so n t reçues jusqu’au 12 chez MM. W eber e t Cie, place du Molard.

Le Cervin

Le local de ce club m ontagnard a été transféré de l’hôtel du J u r a a u café Coppel, place des X X II-C antons.

Samedi e t dim anche, course mensuelle au Praz de L ys e t Pic de Marcelly. D épart sam edi soir, à 7 h. 35, de la statio n du Mo­ la rd ; 10 h. 50 Taninges. — Dimanche, 5 h., diane; 10 h., P raz-de-L ys; 12 h., dîn er;

8 h. 40, Genève. Chef de course, M. Curlaz. Club Sigma indépendant

On nous écrit :

P o u r sa prem ière sortie le club Sigm a in ­ d ép en d an t très nom breux a été favorisé par le beau tem ps. L a gaîté a régné su r to u t le parcours. U n accident peu grave a été à déplorer. A F erney principalem ent les heures passées o n t été agréables, collation splendide offerte à l’H ôtel de F rance e t concert donné p a r des musiciens e t artistes de la société.

P o u r sa prochaine sortie de juillet le club espère être encore plus nom breux e t avoir le m êm e succès.

Association pour le suffrage féminin On lit dans le Mouvement fém iniste : « N otre com ité no perd pas de vuo la question des p ru d ’femmes, qui a de nouveau fait l’objet de d éb ats très chauds au G rand Conseil sous la forme d ’un pro jet de loi abrogeant cotte in stitu tio n , e t voté à une m ajorité relativem ent faible, — ce qui prouve bien la sym pathie que rencontrent nos idées chez beaucoup de députes. Mais il étudie aussi d ’autres moyens de faire avancer notre cause; l’introduction dos femmes dans certaines commissions offi­ cielles, su jet sur lequel nous serons bientôt suffisam m ent docum entés ■ pour pouvoir faire une dém arche; différentes publications; l’organisation d ’un cours de discussion pour l’hiver prochain; les préparatifs de notre assemblée générale. Celle-ci a eu lieu le 7 juin, à Céligny, sur une terrasse aim able­ m ent mise à notre disposition p a r deux de nos mem bres, e t a été suivie d ’un souper en comm un. L a p artie adm inistrative a été courte, mais la réunion charm ante do cordialité. L a p articipation de plusieurs suffragistes vaudoises nous a fait le plus grand plaisir. N otre Association vient de recevoir les très jolis insignes qu’a fait exé­ cu ter l’A ssociation nationale suisse, e t les lie n t à la disposition de ses mem bres, au prix de 1 fr. 20 le bouton. »

Nouvelles r e lig ie u s e s

Eglise nationale protestante

L a distribution des prix de l’enseignem ent religieux au x élèves protestants des établis­ sem ents d ’instruction secondaire (le Collège de Genève, l’Ecole secondaire e t supérieure des jeunes filles, l’Ecolc professionnelle et l’Ecole ménagère), au ra lieu dim anche p ro ­ chain 14 juin, à 10 heures, dans la cathédrale de Saint-Pierre.

O rdre de la cérémonie : Je u d ’orgue; prière d u m odérateur de la Compagnie des p asteu rs; allocution de M. M aystre; choeur de jeunes filles {Hymne. M éhul); allocution du président d u Consistoire; rap p o rt de l’inspecteur de l’Enseignem ent religieux; distribution des p rix : a)jeunes filles; 6) je u ­ nes gens; chant final p a r l ’assemblée du cantique 2me, dernière strophe ; bénédiction.

LE CENTENAIRE

Le théâtre du Centenaire

Le public genevois a suivi jo u r par jour, aveo un vif in térêt, les progrès de la géante construction du th é â tre du Centenaire. Au m om ent où cet édifice est entièrem ent achevé, pour la charpente, du moins, et les estrades, la maison W eber, au Mo­ lard, expose dans ses vitrines une série de docum ents concernant les diverses phases de l’entreprise. On y voit, en particulier, une fort belle perspective du bâtim ent, avec u n principe de décoration p our lequel M. H enri M aillard, architecte du th éâtre, innove u n systèm e to u t à fa it original.

Les au tres clichés, pris sur le vif p ar M. Jullien, photographe, m o n tren t les étapes les plus caractéristiques dans les tra v a u x de ce form idable chantier. Tous ces docu­ m ents seront du reste réunis, avec tous les plans du th é â tre de M. H. Maillard, dans une m agnifique p laq u ette qui p a ra î­ tr a sous peu.

Ce qui com plète cette exposition d ’ac­ tu a lité artistique, ce sont les quelques m aquettes d u peintre H.-C. Forestier, égalem ent exposées en vitrine, e t qui don­ n en t u n av an t-g o û t de ce que seront les cos­ tum es de la F ête de Ju in . Ces m aquettes sont d ’un style e t d ’une couleur admirables.

Quartier des Acacias

Les com ités e t commissions chargés de s’occuper de la célébration du Cen­ tenaire dans le q uartier des Acacias ont été provisoirem ent désignés comme su it :

Comité d ’honneur : MM. D. M oriaud, m aire de Carouge; W illemin, m aire de Plain- p a la is;le s députés B eats, Casaï, Dusseiller, P erret e t P riv a t; les professeurs D uparc e t E tem o d ; MM. Rom ieux, ancien conseil­ ler d ’E ta t ; Ferdinand H odler, artiste peintre. Comité d ’organisation : Association des In térêts des A cacias; L. P erret, président; Jo h n D unand-M artin, président de la com- ..lission des fêtes e t conférences ; Maurice B ertrand, secrétaire.

Commission de m usique e t décoration : MM. Pelletier, Chapuis, C onstantin, Cham- bon, M orhardt, W ælti, Kellor, W enger, P uthod, K ustner fils.

Commission des finances e t réjouissances : MM. Pierre D unand, H ufsohm idt, Pileur, Déléam ont, D u tru it, B ocquet, G randjean, Gaffiot, Charles Cogne, J . B u rk h ard t, Charles Scaram uzzi, E douard Scaram uzzi, Vinci, Dalphin.

Commission de polioe : MM. A lbert G ui­ gnard, Desbiolles, P asquet, Em ile Guignard, T ritten , A rm and Sponi, Perret-G entil, K u s t­ ner père.

Commission des vivres e t liquides : MM. Borei, Pallud, T ony B rand, Roiron, Da- layrac, Steffen, Bosson, Philippe, Meier, Jau n in , Q uêtant, F ra n tz Muller, Mieusset, Clara, R othgeb, Germain, Francia.

Commission de réception : comité de l’Association.

Ces comités e t commissions seront com­ plétés dans une nouvelle réunion qui aura lieu le vendredi 1 2 juin, à 8 h. l/ 2 du soir, au café Auguste Girod, café-brasserie du Grand-Bureau.

Program m e définitif : Samedi 4 juillet,

8 h. m atin, salves; 11 h., cam pagne Wolf, apéritif-concert, réception des invités; pique- nique; 2 h., concert; 3 h., fête des enfants, bal sur plancher, illum ination, em brasem ent de la cam pagne, feu d ’artifice.

; A Saint-Gervais.

Les délégués des com ités de rues étaient éta ie n t réunis en grand nom bre, m ercredi soir, au café Zeier, rue des C orps-Saints, sous la présidence de M. P erret, député e t m aire du Faubourg.

Une discussion anim ée s ’est engagée au su jet de diverses questions intéressant la célébration dos fêtes.

Pour la deuxième lois, il a été émis le

vœ u que le cortège historique du sam edi soir 4 juillet traverse le quartier. Il a été décidé qu’une dém archo se ra it faite dans ce sens, l’assemblée a y a n t jugé que le rôle joué par le F aubourg dans l ’histoire genevoise ju s ti­ fia it pleinem ent cette décision.

E n ce qui concerne les pique-niques, to u te latitu d e a été laissée au x comités de rues pour les organiser à leur guise. Les com ités qui désireraient avoir des délégués officiels, so n t priés d ’en faire la dem ande au président, M. Louis P erret.

U ne m anifestation sera Organisée le d i­ m anche 5 juillet. Le m atin , la diane sera jouée dans les rues d u q u artier p ar la F anfare de Saint-G ervais, la Coloniale, l’H annonie du G rütli e t la F anfare dos employés fédéraux.

A 10 h. y 2, apéritif-concert su r la place de Saint-G ervais. D es discours seront prononcés p a r les représentants des autorités fédérales e t cantonales. A Jcetto m anifestation p ren d ra p a rt la délégation fri bourgeoise, y compris les grenadiers en costumes.

T o u t fa it prévoir quo le F aubourg célé­ brera avec e n tra in les fêtes d u Centenaire. P a r conséquent, il est à souhaiter q u ’un a c ­ cueil favorable soit fa it à la dém archo du comité, relative a la m odification de l’itin é­ raire du cortège historique.

Les répétitions

Je u d i 11, à 1 h. 30, écolo du boulevard Janxes-Fazy, tous les enfants ry thm iques; à 8 heures 30, T h éâtre do la Ville, tab leau x du 1er acte, D ucs e t R évolution; à 8 heures 30, A ula, chœ urs do scène du 3me acte

be PorHMr

« Il est assurém ent étrange, écrit au

Journal de Genève le m ajor H enry Galopin, de voir constam m ent l’appellation de Port- Noir associée au débarquem ent des troupes suisses do n t nous commémorons le centenaire alors que ni le nom ni m êm e l’em placem ent n ’ex istaien t en 1814. Vous perm ettez peut- être à un contem porain de la construction du P ort-N oir de rappeler ce qui lui v alu t ce nom.

« Ju s q u ’au milieu du siècle dernier la côto de Cologny n ’a v a it accès du côté de la villo que p a r le chem in de Plongeon, su p ­ prim é depuis bien des années, m ais qui alors, à p a rtir des bains Lullin, form ait au trav ers des cam pagnes la continuation d u chem in des Eaux-V ives. A u bord du lac il n ’ex istait, do Genève à la B elotte, aucune voio publique sauf en tre les cam pagnes de T ra în a n t e t de B elle-Fontaine, où courait un é tro it sentier dallé souvent recouvert p ar les hautes eaux. Le chemin do Cologny aboutissait donc aprÔ3 sa jonction avec ce­ lui de Plongeon au lieu d it lo « Bas de la Côto » à une p etite grève située sensible­ m en t en re tra it du tracé de la route ac­ tuelle. E n fait do p o rt il n ’y av a it là qu’un modeste abri pour les petites em barcations.

« Ce fu t 1e gouvernem ent provisoire de 184G qui, au début de l’an 1847, décréta la construction do la route d ’H cnnanco con­ quise en grande p artie su r lo lac. Lorsque cette route nouvelle a tte ig n it le Bas de la Côte, l’E ta t fit étab lir là un p o rt de dim en­ sions suffisantes pour pouvoir recevoir des barques. On p la n ta une double rangéo de pilotis en bois enduits de goudron de gaz, dans l’intervalle desquels on versa des blocs de Meillerie. L a tein te noire duo au goudron é ta n t le tr a it caractéristique de cette cons­ truction, les riverains e t les « pirates » la désignèrent bientôt en tre eux sous le nom de Port N oir, term e qui d e v in t peu à peu d ’usage général. Toutefois, au cours des 25 années qui suivirent, les parties visibles des pilotis e t des charpentes qui les reliaient tom bèrent en pourriture, e t l’entassem ent des blocs de meillerie, qui form aient le corps de l ’ouvrage, resta seul visible, m ais sans plus offrir un aspect spécialem ent noir.

« Il e st perm is de reg retter que l’au to rité qui p rit l’utile initiative de la construction do ce p o rt n ’a it pas jugé utilo de le baptiser officiellem ent; il a u ra it dû être appelé Port

de la Côte ou Port de Traînant, du nom du n a n t qui y ab o u tit. Ces appellations eus­ sen t eu un sens géographique local, tandis que l’appellation do Port-Noir n ’en a plus aucun. Le génération actuelle n ’a u ra it pas l’im pression pénible de voir un qualificatif évocateur d ’obscurité, de ténèbres ou d ’o­ rage, constam m ent accolé à un des événe­ m ents les plus volum ineux do notre his­ toire : l’arrivée dans notre ville des troupes suisses, prélude de la prochaine adm is­ sion de Genève dans la Confédération suisse.

« L ’em placem ent au bas de la côte du prem ier e t m odeste m onum ent comm é­ m oratif du 1er juin, d o n t beaucoup de nos contem porains se souviennent sans doute, é ta it très probablem ent le vrai. Le second m onum ent, beaucoup plus décoratif, fu t placé à l’ex trém ité du terre-plein du port. C’é ta it, en 1814, le plein lac, les barques am en a n t nos Confédérés y o n t très pro­ bablem ent flotté, m ais es n ’est pas là quo ceux-ci ont pu sen tir sous leurs pieds le sol genevois. »

CAUSERIE MUSICALE

G I L U C 1 C

Lo 2 juillet prochain, le monde musical fêtera lo bi-centenaire de la naissance du célèbre oom positeur d ram atique C hristophe­ W illibald Gluck, né lo 2 juillet 1714, à Wei- denw ang dans le h a u t P a la tin a t. Après avoir parachevé sos études musicales, Gluck aborda la scène p ar l’opéra Artaserse, représenté à Milan en 1741. A cet ouvrago succédèrent une grande q u an tité d ’autres opéras. E n 1715, il fu t appelé à Londres p a r l’adm inis­ tra tio n d u th é â tre italien de H ay-M arket. L ’opéra in titu lé L a Caduta de Oiganti,n ’ob­ tin t aucun succès; H aendol déclara cette œ u­ vre détestable e t d isait quo son cuisinior sa v a it m ieux lo C ontrepoint que G lu c k !... A près bien des vicissitudes inhérentes à la carrière d ’un com positeur dram atique, Gluck, grâce à la proteotion de la dauphine M arie- A ntoinette, p arv in t, à faire représenter à l’O péra do P aris Iphigénie en Aulide, le 19 avril 1774. Cette adm irable p a rtitio n fu t su i­ vie le 2 a o û t 1774 p a r Orphée et Eurydice, au tre chef-d’œuvre. Le 23 avril 1776, Gluok d o n n ait à l’Académic royale do musique

Alceste e t l’annéo suivante (3 m ars 1777)

Arm idee t enfin Iphigénie en Tauride lo 18 mai 1779. Ces cinq adm irables chefs-d’œ uvre classiques, so n t e t dem eurent lo plus grand titre de gloire de Gluck. Le puissant com po­ siteur ne fu t pas épargné p a r la critiquo; ses adversaires lui opposèrent le oomposi- tour italien Piccini. I l s’ensuivit uno querelle m onstre en tre le p a rti G luckistc e t le p arti Picciniste, connue sous le nom do tt Guerre des coins », e t la salle do l’O péra d ev in t dès lors un cham p de bataille : du côté de la loge du roi se rangèrent les cham pions du m aître allem and, tan d is que sos ennem is priren t rang du côté de la loge de la reine. J e a n -J a c ­ ques Rousseau après avoir entendu les opéras de Gluck, tém oignait sa haute estim e p our lo célèbro com positeur dans des « O bservations sur l’Alceste » e t dans 1’ « E x tra it d 'u n e ré ­ ponse du p e tit faiseur à son prête-nom sur un morceau de YOrphéc de M. G luck », qui o n t paru dans les collections de ses œuvres.

I

G A L E R I E M O O S . lo , Ü d - Q u a i lî x p o s i t. : “ JEAN NER ET” , “ F. GOS” .

“ BORGEAUD” , “ REDMOND”

d e 9 à 7 h e u r e s A2S7

V j g j W — PB I . L U «g

)

L ’ E N N E M I

C’e s t l ’a r t l i r i t i s i n e . l’e n n e m i im p la c a ­ b le q u i, d è s q u ’o n le c h a s s e d ’u n e n ­ d r o i t , r e p a r a î t in s id i e u s e m e n t e t se m a n if e s te a il le u r s p lu s r e b e l le q u e ja m a is . C’e s t a in s i q u ’u n r h u m a ti s m e s o ig n é p a r le s m o y e n s o r d i n a i r e s d is ­ p a r a î t a ’u n g e n o u p o u r r e p a r a î t r e il l ’é p a u le , o u b ie n se m a n if e s te s o u s f o r m e d ’e c z é m a , d e d o u le u r s d e r e in s , d e g o u tte , d e c o liq u e s n é p h r é t i q u e s e tc . Il n ’e s t q u ’u n s e u l m o y e n d e s ’e n d é ­ b a r r a s s e r , c ’e s t d e fa ir e u s a g e de l ’A rth ri-S e l. L a b o îte p o u r t r a i t e m e n t d e 20 j o u r s , e s t v e n d u e fr . 3,50 à la P h a r m a c ie P r in c ip a le , r u e d u M a rc h é ,

5 e t 7, G e n è v e . A465

Vers la fin de l’année 1779, Gluck q u itta la France e t retourna à Vienne. Il en tretin t p ar la suite des relations amicales avec Mo­ z a rt; p ar la correspondance de ce dernier avec son père, nous apprenons quo Gluck s’intéressait très sincèrem ent non seulem ent à l’opéra l’Enlèvement an Sérail,mais ap p ré­ ciait beaucoup aussi d ’autres compositions d u jeune m aestro, que p ar deux fois il in ­ v ita à dîner chez lui.

A joutons que M ozart composa dix jolies variations pour piano, su r l’air «Unser dum ­

mer Pœbel m eint», tiré des Pèlerins de la

Mecque, opéra de Gluck.

On connaît la grande adoration de B er­ lioz pour les œuvres dram atiques de Gluck. R ichard W agner, de même que R obert Schu- iliann, ten aien t également en haute estim e le génie de l’illustre compositeur.

Signalons aussi l’adm irable édition des principales œuvres en partitions d ’orches­ tre, de Gluck, duo aux soins de Mlle F anny Pclletan, qui consacra uno partie de sa fo r­ tune à ce véritable m onum ent, pour accom ­ plir un vœ u formulé par Berlioz dans un do ses livres et do n t Camille S aint-S iens fut chargé de m ener à bonne fin l’édition en cours de publication.

M entionnons encore les belles représenta­ tions d 'Orphée, de Gluck, données en 1911 au T héâtre du J o ra t, à Mézières, sous la d i­ rection de M. G ustave Doret.

G luck m ourut à Vienne, le 15 novem bre 1787. H . K L IN O . professeur au Conservatoire L i s e z l’é d i t i o n d u m a t i n d e la ‘ T R I B U N E ” q u i u a r a î t ' t o u s les j o u r s il 5 Ii. e t d o n n e t o u t e s les n o u v e l l e s d e l a n u i t .

1

FR A N C E

Le comité du Cercle de l’U nion de la Co­ lonie s’est,(dans sa séance de m ardi au café H om inal, occupé activem ent de la fête cham pêtre d u 14 juin à la cam pagne Blanc, au Grand-Saconnex. M. Muller, président, ainsi que les mem bres do la commission ont pu co n stater que toutes les dispositions av aie n t été prises pour assurer lo succès de cette journée, si le soleil daigne se m ontrer. On sa it quo l’Union m usicale p rêtera son gracieux concours à cette fête familiale. Il reste encore quelques billets de la loterie organisée à cetto occasion.

LE COIN DU POETE

Chant du Cycliste (Air : Boulez, tambours.)

Partons qaiement pour faire noire course, Vélocemen, am is du beau m atin.

N'oublions pas de garnir notre bourse De quelque argent et de beaucoup d ’entrain.

Le ciel serein, la route belle Favorisent le véloc’man;

Allons, amis, sur notre selle. Parlons gaiement !

Qui peut te. suivre en ton chemin sans trace, Coursier fougueux, toi qui roules toujours', Comme le vent, lu dévores l'espace,

P ar monts, par vaux, sans souci du parcours. Devant toi s'ouvre la carrière, t Ou tu t'élances courageux,

Toujours rapide, téméraire, Coursier fougueux ! A notre but nous arrivons sans peine, E n noble aisance et superbe m aintien; £ . N ous soumettons, sans perdre Jmleine, Notre cheval a u x volontés du frein.

Fidèle am i, loti jours docile, A la course jam ais dernier. T u dépasses le plus agile,

Noble coursier !

Bénirons, amis, avant que la nuit sombre Couvre la roule et nous laisse aux a bois; Belle f illellc en nous voyant dans l'ombre

R irait soudain de son rire, sournois. Et le vélo qui s'impatiente, Donne à chacun le même avis, Bépétanl de sa voix pressante :

Benlrez, am is !

Luc BEVOL.

SPORTS

A V IA T IO N

L’aviateur Gilbert fait en trente-neuf hsures son tour de France

L’aviateur Eugène G ilbert, lo héros des

1.000 kilomètres en cinq heures, e t des voyages de la Coupe Pomm ery, vient de m ettre à nouveau à son actif une des plus belles performances de l’aviation.

Malgré le tem ps abom inable, qui sévit p ar to u te la France depuis deux jours, G ilbert, sur son habituel m onoplan Morano- Saulnier, a couvert pour la première fois le parcours com plet de la Coupe Michelin, c’est-à-dire 3.000 kilom ètres au to u r de la Franco, en moins de quarante heures, arrêts do jour e t de n u it compris, ce qui bat de loin toutes les performances du même genre exécutées en France, en Allemagne e t en Russie.

Rénaux bat des records

Mardi après-midi, malgré de nombreuses averses, l’aviateur Eugène R énaux a b attu , sur la piste d ’E tam pes, des records du monde do vitesse avec passager.

Les voici ; 250 kil. 2 h. 21’ 56” ; 300 kil. 2 h. 50’ 28” ; 350 kil. 3 h. 18’ 44” ; 400 kil. 3 h. 47’ 17” ; 450 kil. 4 h. 15’ 29” (record n ou­ veau); 500 kil. 4 h. 43’ 10” (record nouveau). Moyenne à l’heure Bur 500 kilomètres : 100 kilomètres.

B O XE Badoud contre Demlen

M. Hellers, m anager de Badoud, a déposé l’enjeu personnel de 1.000 francs pour le com bat du champion suisse, le mercredi 17 juin prochain, à la sallo W agram , contre le cham pion de Belgique, Demlen, com bat qui décidera de l’adversaire à opposer pour le titre do cham pion d ’Europe à Jolm ny Summers, cham pion d ’Angleterre.

Hellers ne nous a pas caché que Badoud e t lui avaient la plus grande confiance dans l’issue du m atch do mercredi prochain.

Badoud est dans sa grande forme et il a tte n d le com bat aveo confiance.

T enez! d it l'A u to , dem andez à Jack Johnson ce qu’il pense do B adoud e t de sa puissance ? Le cham pion du monde a été stu p éfait le jour où il a commencé à boxer avec Badoud.

V E R S

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V E N T E

d a n s tontes les bonnes p h a rm a c ie s de Genève.

FO O TBALL

Les matchs à i Exposition nationale C’est dim anche qu’au ra lieu à Berne, pour la clôture des m atchs do l’Exposition, la rencontre toujours intéressante do la Suisse allem ande contre la Suisse rom ande.

Les équipes sont composées comme su it : Suisse rom ande : D r D reyfus (Servette); D uriaux (Stella), Fehlm ann (Servette); Che- nel (Servette), Freeley (Stella), C hâtelan (M ontriond); Vœgeli (Cantonal), A b b o tt (M ontriond), P. W yss (Etoile), Morier (Ser­ vette), Collet (M ontriond). R em p laçan t : Rev (M ontriond).

Suisse allem ande : Schmid (St-Gnll); Bessm er (Aarau), R ubli I (A arau); K al­ tenbach (Bâle), Neumeyor frères (St-Gall); Brcdschneider (Bâle), Mærki (A arau). R u ­ bli (A arau), A lbicker (Bâle), Mangold (Young Boys). R em plaçant : E. Weiss (Berne).

Le m atch comm encera à 3 heures précises, sous la direction do M.Dondelinger.

Championnat suisse

D im anche, en Suisse centrale, rencontre Chaux-de-Fonds-O id Boys, à L a Chaux-de- Fonds. Si Old Boys gagne, c’est le F.-C C haux-de-Fonds qui devra particip er aux m atchs de relégation.

Ceux-ci continueront égalem ent dim anche avec le m atch Coneordia ( Yvcrdon)-Veltheim à Olten, sous la direction de M. R iesterer, de Bâle.

***

Le Sport 'Suisse public au jo u rd ’hui la page d ’or de l’Association suisse de football. T ous les footballers la liront avec in térêt e t la conserveront avec soin.

***

L ’assemblée générale de l’A. S. F. se tien d ra le3 25 e t 26 juillet, à Berne.

A T H L E T IS M E

L a Commission d ’A thlétism e du Genève F. C. fait savoir, contrairem ent à ce qui a été annoncé dernièrem ent, quo l’accè.3 du terrain do l’H ippodrom e est exclusivem ent réserve au x mem bres du F. C. Genève.

Toutefois, pour p erm ettre au x concurrents de la réunion du 28 juin de reconnaître l’em ­ placem ent des concours, le terrain sera à leur disposition, le dim anche après-midi,

2 1 juin.

Les cham pionnats d ’athlétism e du F. C. Genève sont organisé? le 21 juin, à 8 heures du m a tin ; les mem bres du club so n t invités à s’en traîn er en vue de cette m anifestation.

A Lancy

La traditionnelle journée sportive de l’ins­ titu tio n Brunel-H accius à Lancy, au ra Heu le sam edi 13 juin, dès 2 h. de l’après-midi. Les vingt-sept épreuves inscrites au pro­ gram m e sont placées sous la présidence de M. Lucien B runei, d ’un com ité composé de MM. A.-R. Green, V. D. Johnson, A. G riffith, Pavoncelli, F ran ça, B raun e t

Couchman. ■

A titre de renseignem ents voici les records établis au château de L ancy :

100 yards (F. Leland. H erm andez), 10” 3/5. •— 220 yards (Assadoullah), 24” 2 5. — 440 yards (F. Leland), 56” . — 880 yards (Assadoullah), 2’ 23” . — Course de haies (W. L ovett), 15” . — S au t en h au teu r (Church), 1 m. 60. — S au t en longueur (Pavoncelli), 6 m. 18. — S aut à la perche (G. Downe), 2 m. 70. — J e t de la balle de cricket (H em andez), 84 m. 80. — L ancem ent du disque (Tchouvaldjis), 30 m. 40. — Lan cernent du boulet (Diepholz), 9 m. 90. — L ancem ent du javelot (Tchouvaldjis), 41 m. 18.

MOTOCYCLISME La course de Nyon-Saint-Cergue La courso de côte do N yon-Saint-Cergue organisée p ar l’Auto-Sport,sera disputée le 21 juin, pour la troisièm e fois. A l’heure a c ­ tuelle e t bien que le registre d ’inscriptions ne soit ouvert que depuis quelques jours, les engagem ents parviennent nom breux aux organisateurs. Voici les caractéristiques de l’épreuve :

D ista n c e : 14 kilom ètres 600: différence d ’a ltitu d e : 633 m ètres; pento m ax im u m : 16 % . La prem ière p artie du parcours est peu accidentée, taudis que la seconde, e ’est- à- dire de T rélex à Saint-Cergues, e3t sinueu­ se e t en pente très accentuée.La ro u te est en excellent é ta t e t nullem ent dangereuse en aucun point d u parcours.

Le record de la course fu t établi en 1912 p ar A lfter, en 13 m inutes 57” , puis b a ttu en 12’ 43” 1/5, p a r le même coureur.

Cette épreuve est la plus belle épreuve européenne do ce genre ot l’une des plus grandes m anifestations de l’industrie m o­ tocycliste.

Cetto épreuve a reçu sa consécration défi­ nitive ces jours derniers, des principaux or­ ganes étrangers a y a n t placé la course sous leur patronage. E n effet, V Aéro, de Paris, la Gazzetta déllo Sport, do Milan, le Lyon

Sport o n t assuré les organisateurs de leur concours. Il est donc à prévoir que le nom ­ bre d ’engagés qui atteig n ait, l’an dernier, la quarantaine, arrivera, le 2 1 juin, à to u t près de cent, s’il no le dépasse pas. C’est donc un justo hommage rendu à l’une de nos plus belles organisations dans le dom aine spor­ tif e t un succès certain que nous enregistre­ rons avec plaisir.

C YC LISM E Pédale de St-Gervais

D im anche 14 juin, ohanipionnat de 50 km ., Vésenaz, Thonon, Corsier, d é p a rt à

6 heures du m atin.

D im anche 21 juin, sortie subventionnée. B u t : Cluses. D ép art à 0 heures du m atin du local. Aller p ar Tanninges >.t retour par Bonno ville.

Un nouveau club aux Eaux-Vives U n groupe de cyclistes des Eaux-Vives, désirant fonder un club pour l’extension du sp o rt cycliste, avise les jeunes gens qui dési­ reraient en faire p artie, qu’une assemblée au ra lieu lo jeudi 11 juin à 9 h. du soir, au café Vachoux, avenue Frontenex, pour constituer la société. In v itatio n cordiale à tous.

V. C. Jonction

Le Vélo-Club de la Jonction fera courir son cham pionnat de 25 km. lo 14 juin sur le parcours St-Julien-E trem bières e t retour; départ du local à 7 b. précises.

PRENE

, Madame

P A R ! S

B o n n e p e n s io n -fa m ille , a u c e n tr e d e la v ille e t d e s é c o le s . C onf. m o d e r n e . P r ix , d e fr . 5,50 à fr. 8,— p a r j o u r . N o m ­ b r e u s e s r é f é r e n c e s e n S u is se . M lles T Y R O D E , 28, b d S t A n d ré des- A i'ts (A ngle p la c e S t-M ichel). A 620,

É T A T - C I V I L

(Dit 1 er au 7 juin)

Naissances. — Jean-Louis-Cam ille Falk, Genève. —

Décès. — Auguste-Henri W aldvogel, m a­ rié, 51 ans, Genève. — Louiso-Antoinetto Babbaz, veuve F enollant, 60 ans, Genève. — Jérém ie P crréard, oclibataire, 27 ans, Franco. — E rnest H auser, m arié, 70 ans, Alsacç. — Anne-Marie Lacroix, veuvo Çul- let, 80 ans, France.

vous commence!? â g ro s\ir, f)E g ro ssir, c'est vieillir. Prenez don c /tous | les\ jours de ux dr âgées de

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OU redeviendralevelte, -4 Le\?Q con de 5 0 d r a g é e s e st e x p é d ié frà n c'o I jid r ( c .L A B O R A T O I R E ,

8 M\ r u e de Dnn Kd r qd o) Pf e rl l , contr e m a n d a t - p o s t e d e 10*.

T R A IT E M E N T ih é r r t N S iF oà ABSOLUMENT CERTAIN en ayant soin nejibi'eo spécifier tV /ftyro«///!? BOUtjf.

A 473

Mariages. — Ivnrl-O skar Loob, Zurich, ot Janne-B abette Lévy, France. — Cons- ta n t-J e a n Defailly, Franoe, e t Ida-Elisa Cherix, Vaud. — Jean-C harles F azan , Vaud, e t Jean n e B crtholet, Genève. — Joseph Die- trioh, Lucerne, e t R achel-Janne Charbonnier, Genève. — Aimé H aldy, Berne, e t Lucie- Adèle Zaugg, Fribourg. — Henri-Lucicn C'onti, Genève, e t M arie-A ntoinotto P e tit­ Bon, France. — E m ilc-Joseph Gadoux, e t Marie-Alphonsine Cham bct, France. — Jean - Sim on-Adrien P éronnet e t A nna Lanicr, France. — Em ile-A ntonin Schm utz e t M arie­ Louise Cantni, Fribourg. — Ernest-C har- Ies-Auguste-Edm ond Bolomey, V aud, et Joséphine Schneider, née Ju illet, Appenzell. — P au l A rnaud, V aud, et Jospéhine-Lina- Lehrian, Argovie. — Mare-Marcel Bouché e t Hedwig-M aria M einhnrdt, Genève. — E douard Dcvegney, Vaud, e t A gnès-K atha- rina A ndenm atten, Valais. — Em ile Gasser, Genève, e t B erth a Bommel, France. — J u ­ les Nanjoud e t M arie-H erm ancc C arian t, Franco.

B IV E D R O IT E

Du 1er au 8 ju in

Naissances : Joseph-Philippe Renaud-

Dreyfus, Allemagne. — E rn est F lü ri, So- leure. — M arius-Em ile Picut-, France. — B ernard Lévy, T urquie. — Charles Fischer, Argovie.

Décès : Francesca A ndina, mariée, 45 ans, Tessin. — Rose-Louisa Novel, veuve, 45 ans, Genève. — Louise W uichet, céli­ bataire, 53 ans, Vaud. — Féücie M orand, mariée, 40 ans, Valais.

PL A IX P A L A IS

{Du 1 er au6juin)

Mariages. — Eugène-Louis-Frédéric-Ro- bert R egnault de la Susse, France, e t Mar- celle-Marie Brolliet, Genève. — E m ile­ E douard Vuille, Genève, e t F a n n y Schw itz­ eriet, Berne. — A lbert-Joseph B urin, et Hélène-Eugénie Nerbollier, Genève. — J u ­ lien Frei, Genève, e t M arie-Anna L au ren t, Vaud. — Jean-Joseph Ju lita , Italie, e t Zaïnara-R o3e-C harlotte Salomon, Vaud. — Joseph M erillat, France, e t M arguerite H auck, Genève.

CAROUGE

(Du 1 er au 31 m ai.)

Naissances : Juliette-A dèle B arro, Genève.

— H enri-D om inique Milani Italie. — Adèle C apelletti, Italie. — H enri-Louis Boulens, Franoe. — Irène-M arie H ornung, V aud. — Em ile-Louis F ontaine, France. — M arie­ Louise D ufraisne. France. — H enri Stàm pfli, Soleure. — Germaine-Louise G attone, I t a ­ lie. — Jeanne-A ngèle D onna, Ita lie . — Ger- m aine-A ntoinette D onna, Italie.

Mariages : Eugène-Francis Colomb, N eu ­

châtel, e t A nna Gassm ann, Soleure. — A r­ m and-Joseph Suys, Belgique, e t A nthelm et- te-Clotilde Ceria (Italie). — C harles-Joseph Purro, F ribourg e t E lisabeth Schilliger, Lucerne. — W illiam R oulin, V aud, e t Lydie- A nna A lm ayrac, née B ram , Algérie. — E m ile-François B ataillard, F rance e t Marie Césarine Peillex, France.

Décès: Marche-Céline Bosson, 2 ans, F ra n ­ ce.

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que seul un rem ède recommandé par le corps médical mérite la confiance, é ’est ce qui explique l’usage répandu desC om prlm é« " B a y e r " d 'A s p ir in e , remède souverain contre les maux de tête, maux de dents, névralgies, grippe, influenza etc. Le tube de

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bles chapeaux : un casque de pompier, un entonnoir orné d ’un plum et e t une toiture étrusque fleurie de roses.

M ordillant son cigare, M. Georges Foy- deau regarde, sourit à peine e t soupire ;

— L a campagne du baroque...

THEATRES. CONCERTS. ETC.

/Cette rubrique n'enqage en rien ta responsabilité

de la rédaction. J

Au G rand-Théâtre. Prochains spectacles :

Lundi 29 juin, M. Brasseur, dans M a tante

d’Honfleur.Le m ardi 14 juillet, la troupe des Galeries S aint-H ubert de Bruxelles, dans

La Demoiselle de Magasin. D u 1er au 30 sep­ tem bre, saison Baret.

* * • Au K ursaal.

A 8 h. 1/4, program m e d ’attractio n s. * + *

A1’Apollo.

Il y au ra beaucoup de m onde à la m atinée de cet après-midi car toutes les vues du pro gram m e constituent un spectacle de familles de prem ier ordre.

Ce soir irrévocablem ent dernière représen tation.

Au nouveau program m e de dem ain un film sensationnel Maudite soit la Guerre,tragique vision des horreurs que déchaînerait une con flagration européenne.

***

R oyal-B iograph, 11, rue du Marché. C iném a-Palace, rue des Allemands. G rand-Ciném a, 42, rue du Rhône. Cinéma g ra tu it au x Bastions. *** Au Café de la Couronne. Concerts de 5 h. à 6 h. y2 e t de S h. à 11 h. y2 *** Brasserie du T rianon. Concert tous les soirs.

*** Concerts g ratu its :

C.‘ soir jeudi, au x Bastions, concert de la chorale Coneordia (direction Poclion).

***

Lo corps de m usique d ’E lite donnera un concert à la Prom enade du Lac (Jardin anglais), le m ardi 16 juin prochain, à 8 h. % du soir.

Nous aurons l’occasion de revenir su r le program m e de ce concert.

***

La société chorale « La Coneordia » donnera jeudi 1 1 courant, à 8 h. ]/% du soir, sous la direction de M. Pochon, un concert à la prom enade des Bastions.

Le program m e com prendra les œuvres suivantes :

Marche, chœ ur (Bäcker). — Fahr wohl, double quatuor (II. Pieil). — Dort liegt die

Heimat, chœ ur (Attenhofer). — Die Uhr, solo de baryton, par M. Frey (Loewe). —

Seesturm,chœ ur (Opladen). — Sonntags am

Bhein,chœ ur (Schum ann). — Seemanns Los, solo de b aryton (Petric-M artell). — Schwan­

marie, double quatuor (Wiesner). — P aix

radieuse, duo p ar MM. Zbaeren e t Frey (Stoupanse). — Im Wahl,chœ ur (Speidel). —

Ckant suisse, chœ ur (Laubsr). ***

Le professeur Lucien de Flngny à Paris a eu une brillante réception musicale en l’honneur des com positeurs Pierre de Bré- ville, Léon Moreau, Gabriel Grovlez. qui accom pagnaient leurs œuvres interprétées avec un rare talen t par Mines Magda Lcymo, M arguerite Laeuffer e t M. Stéphane Austin. M. W illiam Gwin a chanté dans la perfection des chants anglais du XV'Ilmc siècle.

***

L a représentation en l’honneur d ’Antoine au ra lieu lo 20 juin. Le baron H enri de Rothschild a payé, sa loge 15.000 fr.

JE U D I

Musée d'art et d'histoire. — 10 h. à midi e t 2 h. à 5 li., entrée libre.

Musée du Conservatoire botanique. — 2 h. à 5 h., entrée libre.

Musée des arts décoratifs. — 10 h. à midi e t 2 h. à 5 h., exposition des gravures do M. Percival P ernet (entrée libre).

Union chrétienne de Servelie-Sl-Jean.

8 h. chez Mlle P eter, 16. rue des Chênes, séance missionnaire avec l'U nion des jeunes filles.

Armée du Salut. — 8 h. y 2, 3, rue de Fri- bburg, soirée musicale avec vente de fleura naturelles.

Société évangélique. — 8 h. y 2, salle pa­ roissiale des Eaux-V ives, 5, place de Jargon- n an t, assemblée générale.

Croix-Bleue. — 8 h. 15, n ie Calvin, sec­ tion allem ande; Chênc-Bougeries e t Vcrsoix, salle paroissiale; réunions publiques.

Ouvroir protestant national de Carouge.

10 h. à 6 h., maison de paroisse, vente a n ­ nuelle.

Répétitions du Fesispiel.1 h. Vs ,école du boul. Jam es-F azy : tous les enfant a rythm iques. — 8 h. y2, G rand-T héâtre : tab leau x du 1er acte, ducs e t Révolution. —

8 h.

y2,

Aula de l’U niversité, chœ urs de scène du 3me acte.

— 8 h. 15, Conservatoire, répétition de la Société de chant du Conservatoire.

Union chrétienne de jeunes gens. — 8 h. y2, 3, rue Général-Dufour, étude biblique m u­ tuelle : Le chrétien dans le monde. .

V E N D R E D I

Musée du Conservatoire botanique, 2 h. à 5 li., entrée libre.

Musée des arts décoratifs. — 10 h. à midi e t 2 h. à 5 h., exposition des gravures de M. Percival Pernet-.

Union chrétienne de Carouge. — 8 h. y2, bibliothèque paroissiale, Prom enades, étude biblique de M. E. Barro : séance adm inistra­ tive.

Armée du Salui. — 8 h. V2,3, rue de F ri­ bourg e t 5, rue Chausse-Coq, réunions d«

sainteté. •

Croix-Bleue. — 8 h. 15, 3, place de Mont­ brillant, réunion publique.

Secours mutuels aux orphelins.6 h.

yit

5, Taconnerie, séance du comité.

Répétitions du Festspiel.6 h. 45, th é â tre de Mou-Repos : enfants du 3me acte. — 7 h. y2, th é â tre de Mon-Repos, mise en scène d u 3me acte. — 8 h. %> Aula de l’U niversité, chœ urs du 4me acte.

Syndicats ouvriers. — 8 h.

y2,

maisoo communale de Plainpalais, meeting.

E C H O S ,

- \

L ’Evangile nouveau. L a soène se passe dans un paisible vil­ lage d ’Argovie, à O bersiggenthal. C’est di­ m anche m atin e t les fidèles, à l’églisej éooutent le serm on de leur pasteur. ; T out-à-coup, on ontend le ronflem ent d ’une hélice. L ’église se vide comme par enchantem ent. Le p asteu r se trouve seul avec le chantre. Tous deux so rten t à leur to u r e t tro u v e n t le troupeau en to u ra n t un aéroplane : un émule de B ider trav ersait le B œ tzberg e t av a it a tte rri fau te de benzine.

***

A propos des tirs m ilitaires. - C’é ta it à un cours de tir, auquel un offi­ cier de la Suisse allem ande assistait. Parm j les soldats se tro u v aien t un Vaudois e t un d« nos joyeux concitoyens bien connu, qui ne brillaient pas p ar leur adresse. L ’officiel d ’un geste brusque, s’em para du fusil de l’un d ’eux, le chargea, épaula, tira e t fit... 20. Alors, se to u rn a n t vers le jeune Vaudois s « Voilà gom m ent fous tirez ! » Il tire un se­ cond coup, qui se loge vers le 50 : « Voilà gom m ent fous tirez. » E nfin, un troisièm e coup fait centre : « E t voilà gom m ent je tire », dit-il, en re n d a n t l’arm e avec un geste plein de m ajesté.

***

Les joyeusetés de l’annonce. L a vénérable Feuille d 'A v is offre à vendre une servante. Il fa u t ajo u ter qu’elle est eu bois dur.

A la page 10606 « un F rançais désire place! en pension son en fan t de huit ans, libre pèiS. seur. »

...N ’y a plus d ’enfants. ***

Le p e tit jeu. \ Nous avons tiré l’horoscope du cabinet ao» tu el e t il présage — p eu t-être imprudem«

m ent — une longue vie.

J

D uP uy . \ DessOye _ . M aunoU ry D aRiac RevilLe R ibO t ClémeNtel BourGeois PeyTral AbEt ChauteMs DelcasSé

Le plein air et l’hygiène

A vec le s b e a u x j o u r s l’e x e r c ic e e n p le in a i r a tt e in t s o n m a x im u m d ’effi­ c a c ité e t d e p la i s i r . D é s ir e u x d ’o H r i r à to u s c e u x q u i ti e n n e n t ù se m e t tr e au b é n é fic e d e s d e r n i è r e s d é c o u v e r te s m é d ic a le s e t h y g ié n iq u e s c o n c e r n a n t l’in f lu e n c e d e l’a i r e t d e s r a y o n s s o la i­ re s , la p o s s ib ilité d e r é a l i s e r to u te s le s c o n d it io n s r e q u is e s , le d is tin g u é D ir e c te u r d e l ’F.cole d e C u ltu r e P h y s i­ q u e d e la r u e S é n e b ie r , M. J . ANEX, v ie n t d ’o u v r i r u n s ta d e à C h a m p e l, a u B o u l d u in o n d e . T o u t y e s t a d m i r a b le ­ m e n t c o n ç u e t le s m o in d r e s d é ta ils , q u i o n t le u r im p o r t a n c e e n p a r e il d o ­ m a in e , y o n t é té so ig n é s . D u t e r r a i n d e x e r c ic e s e t d e c u r e s o la ir e , l ’o n d e s c e n d p a r u n s e n t i e r r a v i s s a n t j u s ­ q u ’à l’A rv e o ù s a n s d a n g e r l’o n p e u t p r e n d r e u n b a in to n ifia n t e t in f in im e n t a g r é a b le à c e tte s a is o n . U n i n s t r u c t e u r se tr o u v e à la d is p o s itio n d e s é lè v e s q u i p o u r to u t r e n s e ig n e m e n t q u i le u r s e r a g r a c ie u s e m e n t d o n n é , n ’o n t q u ’à s ’a d r e s s e r à l’E c o le d e C u ltu r e P h y s i­ q u e , 4, r u e S é n e b ie r . T é lé p h o n e 53 90.

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