Incubation et O A C
Comment fonctionne un oeuf ?• Plusieurs compartiments
• Plusieurs fonctions durant le développement embryonnaire
LA COQUILLE
• Protection
• Echanges gazeux (O2et CO2)
• Mobilisation du Calcium
LE JAUNE apporte
• Protéines
• Acide gras (énergie)
• Vitamines et minéraux
YOLK
L’ALBUMEN apporte
• Protéines
• Vitamines et minéraux
Les CHALAZES
• Maintient du jaune au milieu de l’œuf
DISQUE GERMINAL
• Fertilisation de l’œuf
• Début du développement embryonnaire
Œuf idéal
Barrières naturelles à la contamination 1- Coquille
La coquille de l’œuf est une barrière pour les microbes qui tentent de pénétrer à l’intérieur
Pas de protection totale !!!!!
La coquille contient environ 8000pores
Certains suffisamment large pour permettre le passage des bactéries
L’épaisseur de la coquille joue
un grand rôle dans la
contamination
Soins aux OAC Les défenses naturelles
Qualité de coquille
Calcium particulairedans l’ aliment
Ca farine: Forte concentration sanguine après le repas mais disponibilité plus faible au moment de la formation de la coquille ( au cours de la nuit )
Ca particulaire: assimilation plus progressive
disponibilité plus grande pendant la formation de la coquille
Formules alimentaires
Niveaux de Calcium , phosphore , magnésium à respecter
Statut sanitaire: BI, NDV, SHS, EDS, etc.
Barrières naturelles
- Ph de l’ albumen
L’albumen de l’oeuf a un Ph relativement élevé (autour de 9) et la plupart des bactéries se développe
dans un Ph variant de 6 à 8
-
Enzymes anti microbiennes
L’avidin = propriétés anti microbiennes
Les chalazes contiennent de la lysozime qui ralentit la croissance bactérienne
-
La membrane vitelline
n’est pas une barrière à la contaminationPrécautions Sanitaires
Avant la ponte la Température de l’œuf est identique à celle de la poule
Aussitôt après la ponte, l’œuf subit un choc thermique.
La chambre à air se forme.
L’air extérieur pénètre dans l’œuf par la partie arrondie
Pénétration d’agents à la surface de l’œuf
Essayer de garder l’environnement immédiat de l’œuf sans contaminant
Précautions Sanitaires la salle de fumigation
Entrée
sortie Gaz Ou brouillard
Circulation de l’air
Conditions internes:
T° = 25°C HR = 70%
durée = 20’
extraction
Principes de l’incubation
• Œufs fertiles
• Température
• Humidité
• La Ventilation
• Retournement des œufs
Conditions de stockage des œufs
Incubation
Température
• Entre 37,3 – 37,7°C
• Les écarts de température au sein d’un même incubateur peuvent être extrêmement significatifs.
0,5 à 0,8°C (0,9 à 1,5°F) entre la zone la plus chaude et la zone la plus froide.
Ces écarts sont d’autant plus importants que:
Les chargements se font par chariots.
La capacité des incubateurs est importante.
La «surchauffe» de l’œuf
• Plus la température d’incubation est élevée, moins les réserves énergétiques de l’embryon sont sollicitées pour maintenir la température corporelle.
Il en résulte un poussin plus petit.
• De même, le poids du cœur est de 15% inférieur sur un poussin incubé à 104°F.
Les risques d’ascites sont bien plus importants.
• Le poids du vitellus à l’éclosion est de 30% supérieur sur un poussin incubé à 104°F.
Cela fait des poussins gonflés et peu mobiles à l’éclosion.
Leur démarrage en bâtiment d’élevage est plus difficile.
Humidité
• Les pertes en eau sont directement liées au rapport volume de l’œuf/surface de la coquille.
• Le réglage de l’humidité est fonction:
De la température d’incubation.
De la qualité de l’air qui est introduit dans la machine.
De la quantité d’air qu’on introduit dans la salle et dans la machine.
De l’ouverture des trappes de ventilation.
De l’humidité réelle dans la machine.
Mirage
• Plan commercial
– Détermine la qualité del’oeuf
– Observer des fissures
• Pendant l’Incubation
– Observer des fissures – Suivre le développementembryonnaire
– Entre 6 et 10 d’incubation – Avant transfert en éclosion
Préparation à l’éclosion
• Après 17 jours
– Augmenter le taux d’humidité – Mettre des éponges imbibées
d’eau
– Mettre des lingettes sous les grilles
– Ne jamais retourner les œufs
Eclosion
Retirer les poussins de l'incubateur une fois séchés (21 à 22 jours après le début)
Si les poussins ne sont pas secs, laissez les dans l'incubateur jusqu'au lendemain
Retirer les poussins de l'incubateur une fois par jour
Retirer les œufs non éclos 60 heures après les premières éclosions de poussins
Nettoyage et désinfection de l'incubateur une fois l’éclosion terminée
Paramètres influençant la qualité de l'air dans la zone de vie des animaux
Bâtiments d’élevage Avicole
Station de compostage Echangeurs de chaleurs
Chaudière à biomasse
Sas central
Barrières sanitaires
• Elevage sur litière
L’élevage des volailles de chair se fait généralement sur une litière accumulée (paille, copeaux, sciure) apportée en début de lot
• Elevage sur caillebotis
L’élevage sur caillebotis et pré-fosse (fréquent pour l’élevage de canards et poule pondeuse)
• Elevage en cages
Bâtiment d’élevage Importance du bâtiment
But: répondre aux exigences physiologiques des animaux (expression du potentiel génétique)
Rendements zootechniques élevés (viande, œuf) Coûts de gestion faible
Absence de problèmes sanitaires
• La ventilation naturelle ou statique
• Utilise les phénomènes physiques (différence de pression et/ou différence de densité de l’air (fonction de la température et de l’hygrométrie entre l’extérieur et l’intérieur) qui régissent le déplacement des masses d’air.
• L’air neuf entre par des entrées d’air placées sur les côtés du bâtiment et l’air vicié est évacué par le toit via un lanterneau.
• La ventilation dynamique
Permet de renouveler l’air de façon active à l’aide de ventilateurs électriques
Les ventilateurs sont de type « extracteurs » et sont placés au faîtage ou sur les côtés du bâtiment.
Ventilation en tunnel (longitudinale)
Ventilation transversale
2 types de Pad Cooling
Pad cooling avec brumisation Pad cooling avec recirculation
• Possibilité de combiner les deux dans des conditions d’hygrométrie très basses
Emplacement des panneaux de Pad Cooling
En pignon: Surface de pad généralement insuffisante sauf bâtiments très courts
En pignon + parois: facilite la gestion de la ventilation naturelle et de la lumière en production.
Sur parois avec panneaux courts et hauts: bout pad plus sombre et ventilation naturelle plus difficile .
Sur parois avec panneaux longs et étroits: permet une ventilation naturelle (et lumière) au dessus des panneaux.
• Trappe fabriquée d’un seul bloc en mousse de polyuréthane compressée (totalement isolée et sans aucune pièce supplémentaire)
• Assurer une veine d’air d’au moins 2 cm à ouverture minimum.
Température et humidité Sonde de CO2
Trajectoire de la veine d’air
Echanges thermiques au niveau de la poule
Conduction rayonnement Excrétion
fécale
Plumage Convection
Aliment
Corps chaud 41,5 °C
Evaporation Respiration
Humidité relative et température perçue
• HR = rapport entre la quantité d’eau contenue dans l’air et sa capacité de stockage
• La combinaison: température+hygrométrie+vitesse d’air qui va
déterminé la température réellement perçue par les animaux •Fournir l’oxygènenécessaire à la croissance des animaux
•Extraire l’eaudes fèces et la vapeur d’eau de leur respiration
•Extraire la chaleur excédentaire créée par les oiseaux et par la fermentation de la litière
•Extraire les gaz nocifs: gaz carbonique, ammoniac, poussière, etc
•Respect des consignes de T°et d’H/ une bonne régulation
Objectifs de la ventilation
Impact d’un manque d’oxygénation sur les performances zootechniques
• Mortalitésurtout en phase de démarrage
• Retardde croissance
• Ascite(épanchement de liquide dans la cavité abdominale)
• Excès d’humidité →→
Conséquences sur la production et le bien être
Principes de base en ventilation
20°C
18°C 22°C 24°C 26°C
16°C
Zone chaude Zone de confort
Zone froide
Températures d’ambiances Doseur cyclique
R1
Rmax R4 R3 Coupure froide R2
CHAUFFAGE PAD
COOLING
Qu’est ce que le doseur cyclique?
• Minimum de ventilation indispensable au renouvellement d’oxygène et à l’évacuation des gaz nocifs (ammoniac, CO2, CO, etc.)
• Utilisée systématiquement et de façon cyclique (tout âge)
• On le calcule de la manière suivante
–Débit doseur (m3/h) = Effectif x Poids Vif total (kg) x Besoin de ventilation (m3/h/kg)
–Temps de fonctionnement (s) = Débit doseur (m3/h) /capacité extracteur (m3/h) x temps du cycle (s)
Exemple et calcul du doseur cyclique sur un lot de repro âgé de 20 semaines
Exemple : Bâtiment 1000 m², densité : 6 femelles/m², équipées 12% de coqs Effectif total : 6720
P.V total = (6000x1,9) + (720x3,0) = 13560 kg
Débit Doseur = 13560 x 1 = 13560 m3/h Avec un extracteur de 15000m3/h Temps de cycle = 13560/15000 = 0,9 soit 90%
Sur un cycle de 180 secondes = (180x90)/100 = 162 secondes
Âge
(jours) P.V (g) Besoins (m3/kg PV/h)
7 125 0,5
14 295 0,5
21 475 0,6
28 660 0,6
35 815 0,7
42 950 0,8
49 1085 0,9
56 et plus 1215,
etc. 1,0
Exemple de besoins minimaux de ventilation en élevage repro-chair
Matériel utilisé pour le fonctionnement d’un doseur cyclique
• Extracteurs
• Minuteurs
• Chauffage (complément)
• Boitier de contrôle +Sondes de températures
La meilleure façon d’adapter les débits aux besoins en hiver
Pour le démarrage et l’hiver Permet de petits débits 7500 à 15000m3/h
0,60 à 0,90 m
Une excellente étanchéité est nécessaire pour une bonne ventilation particulièrement en hiver
L’air froid pénétrant par des défauts d’étanchéité dans la paroi et autour des rideaux tombe sur la
litière.
En utilisant plus de ventilateurs pour augmenter la dépression et ainsi obtenir un bon circuit d’air à partir des trappes augmente
aussi les entrées d’air par les défauts d’étanchéité.
Importance de l’étanchéité
Dans un poulailler étanche, la dépression permet à l’air entrant d’être projeté et donc réchauffé avant de
retomber lentement sur les animaux 4 °C
100 % 10 °C
75 % 15 °C
50 % 27 °C 25 % 4 °C
100 %
10 °C 75 %
Débit d’air = besoins de ventilation minimum.
Avec une mauvaise étanchéité la dépression est faible et l’air frais tombe directement sur les
animaux avant d’être réchauffé.
10 °C 75 %
Qu’est ce que la ventilation dynamique?
• VD est utilisée pour combattre l’augmentation de la température à l’intérieur des bâtiments avec de la vitesse d’air
• On le calcule de la manière suivante :
–Débit max (m3/h)= Effectif x Poids Vif total (kg) x Besoin max (m3/h/kg)
–Besoin max = 8m3/h/kg de PV en région chaude –Vitesse d’air (m/s)= Débit (m3/s) / Section (m²)
–Surface entrée d’air (m²) = Débit (m3/s) / Vitesse d’air (m/s)
• Mesurer facilement les vitesses d’air
• Système tunnel = la vitesse de l’air est plus importante que le changement de l’air
Moins de 0,1 mètres/seconde
0,1 à 0,3 mètres/seconde
0,3 à 0,8 mètres/seconde
Plus de 1 mètres/seconde
Vitesses d'air maximales au démarrage ( sauf en présence de
coup de chaleur)
Evaluer d’un coup d’œil la vitesse d’air