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Médicaments antiviraux contre la grippe saisonnière 2016-2017

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EDITOR IN CHIEF : Mark Abramowicz. M.D.EXECUTIVE EDITOR : Gianna Zuccotti, M.D., M.P.H., F.A.C.P., Harvard Medical School. EDITOR : Jean-Marie Pflomm, Pharm.D. ASSISTANT EDITORS, DRUG INFORMATION : Susan M. Daron, Pharm.D., Corinne E. Zanone, Pharm.D. CONSULTING EDITORS : Brinda M. Shah, Pharm.D., F. Peter Swanson, M.D. CONTRIBUTING EDITORS : Carl W. Bazil, M.D., Ph.D., Columbia University College of Physicians and Surgeons ; Vanessa K. Dalton, M.D., M.P.H., University of Michigan Medical School ; Eric J. Epstein, M.D., Albert Einstein College of Medicine ; Jules Hirsch, M.D., Rockefeller University ; David N. Juurlink, BPhm, M.D., Ph.D., Sunnybrook Health Sciences Centre ; Richard B. Kim, M.D., University of Western Ontario ; Hans Meinertz, M.D., University Hospital, Copenhagen ; Sandip K.

Mukherjee, M.D., F.A.C.C., Yale School of Medicine ; Dan M. Roden, M.D., Vanderbilt University School of Medicine ; F. Estelle R. Simons, M.D., University of Manitoba ; Jordan W. Smoller, M.D., Sc.D., Harvard Medical School ; Neal H. Steigbigel, M.D., New York University School of Medicine ; Arthur M.F.Yee, M.D., Ph.D., F.A.C.R., Weil Medical College of Cornell University. SENIOR ASSOCIATE EDITORS : Donna Goodstein, Amy Faucard. ASSOCIATE EDITOR : Cynthia Macapagal Covey. EDITORIAL FELLOW : Esperance A.K.Schaefer, M.D., M.P.H., Harvard Medical School. MANAGING EDITOR : Susie Wong. ASSISTANT MANAGING EDITOR : Liz Donohue.

PRODUCTION COORDINATOR : Cheryl Brown. EXECUTIVE DIRECTOR OF SALES : Gene Carbona. FULFILLMENT & SYSTEMS MANAGER : Cristine Romatowski.

DIRECTOR OF MARKETING COMMUNICATIONS : Joanne F. Valentino. VICE PRESIDENT AND PUBLISHER : Yosef Wissner-Levy.

Founded 1959 by Arthur Kallet and Harold Aaron, M.D. Copyright© 2017. The Medical Letter, Inc. (ISSN 0025 – 732X).

TRADUCTION ET ADAPTATION DE L’ÉDITION FRANÇAISE : Dr Pierre-Alain Plan, Grandson.

Médicaments antiviraux contre la grippe saisonnière 2016-2017

Les médicaments antiviraux peuvent être utilisés pour prévenir et traiter la grippe. Des informations fréquemment mises à jour au sujet de l’activité du virus de la grippe, de son dépistage et de la résistance aux antiviraux sont disponibles sur le site internet des CDC (www.

cdc.gov/flu).

Recommandations pour le traitement de la grippe saisonnière

• Le traitement antiviral doit être commencé aussi précocement que pos- sible après le début de la maladie, sans attendre le résultat du test de confirmation de la grippe.

• Le traitement est indiqué pour les personnes grippées présentant un haut risque de complications (y compris les femmes enceintes), grave- ment malades ou hospitalisées.

• Le traitement peut être envisagé pour des personnes précédemment en bonne santé avec une grippe non compliquée s’il peut être commencé dans les 48 heures suivant le début de la maladie.

• Les inhibiteurs de la neuraminidase (oseltamivir oral, zanamivir en inha- lation ou péramivir IV) sont les médicaments de choix.

• Ces médicaments sont plus efficaces lorsqu’ils sont commencés dans les 48 heures suivant le début de la maladie.

• L’oseltamivir est préférable pour le traitement des femmes enceintes et des patients hospitalisés.

INDICATIONS DU TRAITEMENT – Les CDC recommandent de commencer le traitement antiviral aussi rapidement que possible après le début de la maladie, sans attendre le résultat du test de confirmation de la grippe. Un traitement antiviral est indiqué pour toute personne présentant une grippe confirmée ou suspectée à haut risque de complications, y compris les enfants < 2 ans, les personnes

< 19 ans sous traitement chronique d’aspirine, les adultes ≥ 65 ans, les sujets présentant une obésité morbide (IMC ≥ 40), les femmes en- ceintes ou à ≤ 2 semaines de l’accouchement, les Amérindiens ou autochtones de l’Alaska, les pensionnaires des maisons de retraites ou d’autres établissement de long séjour, ainsi que les personnes im- munosupprimées ou présentant une maladie chronique (pulmonaire, cardiovasculaire, rénale, hépatique, hématologique, métabolique, neurologique ou neurodéveloppementale). Un traitement antiviral est recommandé pour tous les patients avec une grippe confirmée ou suspectée, qui présentent une maladie progressive, sévère ou avec des complications, développent des symptômes d’infection des

voies respiratoires inférieures ou nécessitent une hospitalisation. Un traitement antiviral peut être envisagé chez des personnes précé- demment en bonne santé avec une grippe non compliquée s’il peut être commencé dans les 48 heures suivant le début de la maladie.1 INDICATIONS DE LA CHIMIOPROPHYLAXIE – Une chimiopro- phylaxie avec un médicament antiviral n’est pas recommandée pour les personnes en bonne santé exposées à la grippe. Elle peut être envisagée pour des personnes à haut risque de complications non vaccinées contre la grippe cette saison, qui ont reçu le vaccin dans les deux semaines précédentes ou qui sont susceptibles de ne pas répondre à la vaccination, pour le personnel de santé non vacciné exposé à la grippe, et pour aider à contrôler les poussées épidé- miques dans les établissements médico-sociaux.

INHIBITEURS DE LA NEURAMINIDASE – Les inhibiteurs de la neuraminidase restent les médicaments de choix pour le traitement et la prévention de la grippe. L’oseltamivir (Tamiflu – F, CH, B) par voie orale et le zanamivir (Relenza – F, CH ; non commercialisé – B) en inhalation, sont approuvés par la FDA des Etats-Unis pour le traite- ment de la grippe aiguë non compliquée chez les enfants et les adultes ; les deux médicaments sont aussi homologués pour pré- venir la grippe. Aux Etats-Unis, une dose intraveineuse unique de péramivir (Rapivab – USA ; non commercialisé – F, CH, B) est ap- prouvée par la FDA pour traiter la grippe aiguë non compliquée chez les adultes.2

Efficacité – Utilisés pour prévenir la grippe saisonnière due à des souches sensibles du virus de la grippe de type A ou B, les inhibiteurs de la neuraminidase sont en général efficaces à environ 70-90 %.3 L’utilisation des inhibiteurs de la neuraminidase pour traiter la grippe peut raccourcir la durée des symptômes d’environ un jour.4,5 Bien que la plupart des études contrôlées avec ces médicaments n’aient pas été conçues avec une puissance suffisante pour déter- miner leur capacité à prévenir les complications graves de la grippe, les cliniciens experts ont généralement interprété les résultats com- binés des études cliniques contrôlées, des études observationnelles et des méta-analyses comme montrant qu’un traitement antiviral précoce des patients grippés à haut risque pouvait réduire le risque de complications.6

Moment et durée – Lorsqu’elle est indiquée, une prophylaxie avec l’oseltamivir ou le zanamivir devrait être commencée dans les 48 heures suivant l’exposition au virus de la grippe et poursuivie pen- dant 7 jours après la dernière exposition connue. Des prophylaxies plus longues sont souvent recommandées en cas de poussées épi- démiques en milieu institutionnel ou communautaire (voir tableau page 16).

Egalement dans ce numéro :

Une autre insuline glargine pour traiter le diabète ... p. 17 Ustékinumab pour traiter la maladie de Crohn ... p. 18 Ténofovir alafénamide pour traiter l’hépatite B ... p. 20

Vol. 39 No 3 (ML USA No 1511) 27 janvier 2017

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Le traitement de la grippe avec un inhibiteur de la neuraminidase est plus efficace s’il est commencé dans les 48 heures après le début de la maladie ; cependant, les résultats de certaines études d’obser- vation chez des patients gravement malades hospitalisés suggèrent qu’un traitement débuté aussi tardivement que 4-5 jours après le début de la maladie pourrait diminuer le risque de complications telles que pneumonies, défaillances respiratoires et décès.7-9 La durée habituelle du traitement pour les patients présentant une grippe non compliquée est de 5 jours avec l’oseltamivir et le zana- mivir, et de 1 jour avec le péramivir. Pour les patients gravement ma- lades ou immunodéficients hospitalisés, chez qui la réplication virale

peut être prolongée, un plus long traitement d’oseltamivir (p. ex.

10 jours) est souvent utilisé. Le péramivir IV (pendant au moins 5 jours) ou le zanamivir IV (drogue expérimentale) peuvent être envi- sagés pour les sujets qui ne peuvent pas prendre l’oseltamivir.1 Grossesse – Les femmes enceintes sont à haut risque de complica- tions en cas de grippe, y compris de décès.10 Un traitement antiviral rapide est recommandé pour les femmes enceintes ou à ≤ 2 se- maines de l’accouchement chez qui une grippe est suspectée ou confirmée. L’utilisation de l’oseltamivir et du zanamivir semble sûre pendant la grossesse, mais l’oseltamivir est préférable.11-13 Une pro- phylaxie antivirale peut être envisagée pour les femmes enceintes Médicaments antiviraux pour la prévention et le traitement de la grippe saisonnière 2016-2017

Médicaments Oseltamivir

Tamiflu – F, CH, B Zanamivir1

Relenza – F, CH ; non commercialisé – B

Péramivir Rapivab – USA ;

non commercialisé – F, CH, B Formes galéniques

et dosages F, CH, B : gélules à 30, 45 et 75 mg F, CH : flacons de 13 g de poudre pour suspension buvable à 6 mg/ml

Poudre pour inhalation à 5 mg/dose2 Solution en flacons-ampoules à usage unique à 200 mg/20 ml

Coût3 France € Suisse CHF (€) Belgique €

23.12 ND 29.49

19.02 ND

Prophylaxie

Posologie adulte 75 mg 1 ×/jour pendant 7 jours4 2 inhalations orales 1 ×/jour

pendant 7 jours4 Non approuvé par la FDA

Posologie adulte en cas

d’insuffisance rénale ClCr 30-60 ml/min : 30 mg 2 ×/jour

ClCr > 10-30 ml/min : 30 mg tous les deux jours  HD : 30 mg après chaque HD5

DPCA : 30 mg 1 ×/semaine après l’échange MRT sans HD : non recommandé

Aucun ajustement posologique n’est nécessaire en cas d’insuffi- sance rénale

Non approuvé par la FDA

Posologie pédiatrique 30-75 mg6 1 ×/jour pendant 7 jours 4 ≥ 5 ans

2 inhalations orales 1 ×/jour pendant 7 jours4

Non approuvé par la FDA

Traitement de la grippe sans complication

Posologie adulte 75 mg 2 ×/jour pendant 5 jours7 2 inhalations orales 2 ×/jour

pendant 5 jours 600 mg IV 1 ×/jour7

Posologie adulte en cas

d’insuffisance rénale ClCr 30-60 ml/min : 30 mg 2 ×/jour ; ClCr > 10-30 ml/min : 30 mg 1 ×/jour HD : 30 mg après chaque HD DPCA : 30 mg après l’échange MRT sans HD : non recommandé

Aucun ajustement posologique n’est nécessaire en cas d’insuffi- sance rénale

ClCr 30-49 ml/min : 200 mg 1 ×/jour ClCr 10-29 ml/min : 100 mg 1 ×/jour HD : posologie (basée sur la ClCr) administrée après l’HD

Posologie pédiatrique 30-75 mg 2 ×/jour 7 ≥ 7 ans : 2 inhalations orales 2 ×/jour

pendant 5 jours Non approuvé par la FDA

en usage pédiatrique

Ce tableau reflète l’édition américaine du Medical Letter et ne constitue pas nécessairement une revue exhaustive de toutes les préparations disponibles en Europe francophone.

DPCA = Dialyse péritonéale continue ambulatoire ; MRT = maladie rénale terminale ; HD = hémodialyse ND = prix non disponible.

1. Non recommandé chez les patients présentant une maladie sous-jacente des voies respiratoires (asthme, BPCO) ou ceux avec une grippe sévère, y compris les patients hospitalisés. Contre-indiqué chez les patients avec des antécédents d’allergie aux protéines du lait.

2. Les emballages de Relenza contiennent 5 Rotadisk, chacun contenant 4 doses unitaires de médicament (5 mg/dose) avec du lactose comme excipient, et un Diskhaler. Le zanamivir ne doit pas être utilisé dans un nébuliseur. Aux Etats-Unis, le zanamivir IV est disponible pour les hôpitaux dans le cadre d’une demande d’investigation urgente pour les patients hospitalisés avec une grippe sévère.

3. Prix pour 5 jours de traitement à la posologie adulte. Taux de change : 1 € = 1.10 CHF.

4. Après la dernière exposition connue. Pour une prophylaxie post-expositionelle au sein d’une famille, un traitement de 10 jours est recommandé. Pour la prophylaxie post-expositionelle dans les institutions, le médicament doit être pris durant au moins deux semaines et poursuivi une semaine après la fin de l’épidémie. Pour la prophylaxie pendant les poussées épidémiques dans la communauté, l’oseltamivir s’est montré efficace et sûr lorsqu’il est administré pendant jusqu’à 42 jours ; il en va de même pour le zanamivir si le traitement se prolonge jusqu’à 28 jours. Quelques cliniciens experts proposent de doubler les posologies quotidiennes pour la prophylaxie post-expositionelle chez les personnes fortement immunodéprimées.

5. La première dose d’oseltamivir peut être administrée avant le début de l’HD.

6. Posologie de l’oseltamivir pour les enfants de 1 à 12 ans : ≤ 15 kg : 30 mg ; 15,1-23 kg : 45 mg ; 23,1-40 kg : 60 mg ; ≥ 40,1 kg : 75 mg (1 ×/jour pour la pro- phylaxie et 2 ×/jour pour le traitement). La posologie approuvée par la FDA pour le traitement des nouveau-nés ≥ 2 semaines et < 12 mois est de 3 mg/kg 2 × / jour ; les CDC recommandent la même posologie pour le traitement des enfants < 2 semaines. Bien que non approuvé par la FDA pour la prophylaxie chez les enfants < 1 an, l’ACIP et les CDC recommandent une posologie de 3 mg/kg 1 ×/jour pour les enfants âgés de 3 à 11 mois. Pour les enfants prématu- rés, il faut consulter les recommandations des CDC (www.cdc.gov/flu).

7. Chez les patients hospitalisés, gravement malades ou immunodéprimés, un traitement plus long (p. ex. 10 jours) est souvent utilisé. L’oseltamivir peut être administré par sonde oro/nasogastrique aux patients incapables d’avaler des capsules. Le péramivir IV (pendant au moins 5 jours) ou le zanamivir IV (drogue expérimentale) peuvent être envisagés chez ceux qui ne peuvent pas recevoir l’oseltamivir. Au Etats-Unis, le zanamivir IV est disponible dans le cadre d’une demande d’investigation urgente auprès du fabricant (GSK 877-626-8019) pour les patients hospitalisés en raison d’une grippe sévère.

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ayant eu des contacts rapprochés avec quelqu’un susceptible d’avoir

été infecté par le virus de la grippe. Le zanamivir pourrait être préfé- rable pour la prévention en raison de son absorption systémique li- mitée, mais l’oseltamivir est une alternative raisonnable.

Résistance – La plupart des souches virales circulantes récemment testées par les CDC se sont montrées sensibles aux inhibiteurs de la neuraminidase.14 Une résistance de certaines souches virales (en particulier influenza A H1N1) à l’oseltamivir ou au péramivir peut émerger pendant ou après le traitement, en particulier chez les pa- tients immunodéficients avec une excrétion prolongée du virus.15,16 Les isolats résistants restent généralement sensibles au zanamivir, mais une sensibilité réduite à ce médicament a été rapportée.17 Effets indésirables – Les nausées, les vomissements et les cépha- lées sont les effets indésirables les plus fréquents de l’oseltamivir ; la prise de ce médicament avec les repas peut atténuer les effets indé- sirables gastro-intestinaux. Des diarrhées, des nausées, des sinu- sites, de la fièvre et des arthralgies ont été rapportées avec le zanamivir. L’inhalation du zanamivir peut provoquer des bronchos- pasmes ; ce médicament ne doit pas être utilisé chez les patients pré- sentant une maladie sous-jacente des voies respiratoires. Des diarrhées et des neutropénies se sont produites avec le péramivir.

Des événements neuropsychiatriques, y compris des automutila- tions et des délires, ont été rapportés chez des patients prenant des inhibiteurs de la neuraminidase, mais une relation de cause à effet n’a pas été établie, et les troubles neuropsychiatriques sont des com- plications connues de la grippe.18

Les inhibiteurs de la neuraminidase administrés dans les 48 heures avant ou moins de 2 semaines après l’administration du vaccin anti- grippal vivant atténué par voie intranasale (FluMist Quadriva- lent – USA ; non commercialisé – F, CH, B) peuvent interférer avec son efficacité. Le vaccin vivant atténué n’est pas recommandé pendant la saison de la grippe 2016-2017 parce qu’il s’est montré moins efficace que le vaccin inactivé lors des saisons précédentes.19 Les vaccins inactivés contre la grippe peuvent être administrés à n’importe quel moment lors de l’utilisation d’un inhibiteur de la neuraminidase.

Références

1. CDC. Influenza antiviral medications: summary for clinicians. Accessible à:

www.cdc.gov/flu/professionals/antivirals/summary-clinicians.htm.

Consulté le 20 décembre 2016.

2. Péramivir – un inhibiteur de la neuraminidase IV pour traiter la grippe. Med Lett Drugs Ther, édition française 2015;37:30.

3. Fiore AE, et al. Antiviral agents for the treatment and chemoprophylaxis of influenza – recommendations of the Advisory Committee on Immunization Practices (ACIP). MMWR Recomm Rep 2011;60:1.

4. Dobson J, et al. Oseltamivir treatment for influenza in adults: a meta-analy- sis of randomised controlled trials. Lancet 2015;385:1729.

5. IDSA. Statement by the Infectious Disease Society of America (IDSA) on the recent publication on «Neuraminidase inhibitors for preventing and treating influenza in healthy adults and children.» April 2014. Accessible à: www.

idsociety.org/influenza_statement.aspx. Consulté le 20 décembre 2016.

6. En bref – Inquiétudes à propos de l’oseltamivir. Med Lett Drugs Ther, édi- tion française 2015;37:21.

7. Louie JK, et al. Neuraminidase inhibitors for critically ill children with influenza. Pediatrics 2013;132:e1539.

8. Muthuri SG, et al. Effectiveness of neuraminidase inhibitors in reducing mortality in patients admitted to hospital with influenza A H1N1pdm09 virus infection: a meta-analysis of individual participant data. Lancet Respir Med 2014;2:395.

9. Louie JK, et al. Treatment with neuraminidase inhibitors for critically ill patients with influenza A (H1N1)pdm09. Clin Infect Dis 2012;55:1198.

10. Yudin MH. Risk management of seasonal influenza during pregnancy: cur- rent perspectives. Int J Womens Health 2014;6:681.

11. Oboho IK, et al. Benefit of early initiation of influenza antiviral treatment to pregnant women hospitalized with laboratory-confirmed influenza. J Infect Dis 2016;214:507.

12. Ghulmiyyah LM, et al. Influenza and its treatment during pregnancy: a review. J Neonatal Perinatal Med 2015;8:297.

13. CDC. Recommendations for obstetric health care providers related to use of antiviral medications in the treatment and prevention of influenza. Acces- sible à: www.cdc.gov/flu/ professionals/antivirals/avrec_ob.htm. Consulté le 20 décembre 2016.

14. Hurt AC, et al. Global update on the susceptibility of human influenza viruses to neuraminidase inhibitors, 2014-2015. Antiviral Res 2016;132:178.

15. Le QM, et al. A community cluster of oseltamivir-resistant cases of 2009 H1N1 influenza. N Engl J Med 2010;362:86.

16. Renaud C, et al. H275Y mutant pandemic (H1N1) 2009 virus in immuno- compromised patients. Emerg Infect Dis 2011;17:653.

17. Takashita E, et al. Influenza A(H1N1)pdm09 virus exhibiting enhanced cross-resistance to oseltamivir and peramivir due to a dual H275Y/G147R substitution, Japan, March 2016. Euro Surveill 2016;21(24):Article 2.

18. Toovey S, et al. Post-marketing assessment of neuropsychiatric adverse events in influenza patients treated with oseltamivir: an updated review.

Adv Ther 2012;29:826.

19. Vaccins contre la grippe 2016-2017. Med Lett Drugs Ther, édition française 2016;38:414.

Une autre insuline glargine pour traiter le diabète

La FDA des Etats-Unis a approuvé la Basaglar (USA ; Abasaglar – F, CH, B), une insuline glargine « apparentée » à 100 unités/ml similaire à la Lantus (Lantus – F, CH, B) dont le brevet a récemment expiré.

Une formulation d’insuline glargine à 300 unités/ml (Toujeo – F, CH, B) a été homologuée en 2015.1

INSULINE GLARGINE – L’insuline glargine, un analogue de l’insu- line humaine issu d’ADN recombinant, forme des microprécipités dans le tissu sous-cutané, ce qui prolonge sa durée d’action jusqu’à en moyenne 24 heures.2 Elle est associée à des variations moins im- portantes entre les concentrations maximales et minimales (peak‑to‑trough) et provoque moins d’hypoglycémies nocturnes que l’insuline NPH.

ESSAIS CLINIQUES – L’homologation de la Basaglar était basée sur des données démontrant l’efficacité clinique et la sécurité d’em- ploi de la Lantus.3 Les études comparatives n’ont pas montré de dif- férences significatives pour la pharmacocinétique, la toxicité ou l’immunogénicité entre la Lantus et la Basaglar.4,5

La Basaglar a été comparée à la Lantus dans deux études de non-in- fériorité chez des adultes présentant un diabète de type 1 ou 2. Dans une étude ouverte, 535 patients avec un diabète de type 1 ont été randomisés pour recevoir la Basaglar ou la Lantus, toutes deux en combinaison avec l’insuline lispro au moment des repas.6 Dans une étude contrôlée en double aveugle, 756 patients avec un diabète de type 2 qui prenaient ≥ 2 médicaments antihyperglycémiants oraux ont été randomisés pour recevoir la Basaglar ou la Lantus en plus de leur traitement oral.7 Dans les deux études, les réductions moyennes de l’HbA1c à la semaine 24 par rapport aux valeurs initiales ont été similaires avec les deux insulines glargines.

EFFETS INDÉSIRABLES – Dans les études cliniques, l’incidence des effets indésirables, y compris les hypoglycémies nocturnes et la prise pondérale, a été similaire avec la Basaglar et la Lantus. Les deux médicaments peuvent provoquer des réactions au point d’injection.

STATUT RÉGLEMENTAIRE – Bien que la composition, la concen- tration, la présentation, ainsi que les propriétés physicochimiques, structurelles et biologiques de la Basaglar soient très similaires à celles de la Lantus, et que la Basaglar semble produire les mêmes ré- sultats cliniques, elle n’a pas été désignée comme un médicament biosimilaire ou un produit interchangeable par la FDA en raison d’un détail technique : l’insuline est considérée comme une entité chimique et non pas biologique ; il n’y a ainsi aucun produit biolo- gique de référence pour l’insuline glargine. Les pharmaciens ne peuvent généralement pas substituer la Basaglar à la Lantus sans la permission du prescripteur.

GROSSESSE ET LACTATION  –  Il n’existe pas d’étude bien contrôlée concernant l’utilisation de l’insuline glargine chez les femmes enceintes. Chez des rates et des lapines ayant reçu jusqu’à 7 fois la dose initiale recommandée chez l’homme d’une insuline glargine avant et après l’accouplement ainsi que pendant toute la gestation, aucun effet indésirable sur le fœtus n’a été détecté. L’insu- line endogène est présente dans le lait maternel, mais on ne sait pas si l’insuline glargine est excrétée dans le lait humain.

POSOLOGIE ET ADMINISTRATION – La Basaglar est disponible en emballages de 5 seringues multidoses KwikPen (USA : non com- mercialisé dans cette forme – F, CH, B), chacune préremplie avec 3 ml d’insuline glargine à 100 unités/ml. Une seringue peut délivrer de 1 à 80 unités par injection. Elle doit être amorcée avec 2 unités d’insuline glargine avant chaque injection.

La Basaglar doit être injectée en sous-cutané une fois par jour au même moment de la journée. Les patients atteints d’un diabète de type  1 n’ayant jamais reçu d’insuline doivent commencer le

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