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(1)

Colites et co~opl----~ies fonctionnelles

Les colites et b colopathk neli lies ont pour seul Colltes et mlopithles fonctlonnellea sont traditdonnrd-t

c a m m commun de Wisw des atteintes diffuses du cadre Btud/Bes ensemble sur le pian radio log Qu^. Le tedinique colk?ue. Ces deux groupes d'aHections diffèrent fondamen- d'expkratlon en double contraste du cadre colique pimet,

talemenf dans leum manifestations cliniques, leur substratum grdce d la m u q r a p h i e d'excelknte qualité qu'& foumit, metornique

et

b e c t d ~ i q u e et, depuis I'avénement du de diIIBrencler d8Hnl#vemmt et sana aucune ambbultB ces double cùntmste, dans W tr~duction radiologique. deux entltds nosologiqw.

Wilnition

matoires de la muqueunre.

L a

d h t i o n e forictionuelles sont par contre oommunss aux àeux de colopathim Colites et colopathies fonctionnelles ont en commun d'être diffueee.

L a

di- inm-tio~ ~ara-cliniqm, et en des colopathies diffuses pouvant se traduire cliniquement particulier, 1- examens mdiOl&m et end-iqu- dei- par des phénom8nes douloureux abdominaux parfois très vent perme- de metwm en hidena da carres- inhneiee, associ6s

A

des troubles du transit plus ou moins pondant aux atteink ' b i r ~ de la paioi d i q u e 8Qvéira~. Il s'agit pourtant d'entitâi anatomo-diniques M e - de

ouv voir

*er de d i t e .

ment diffbrentes qu'il importe de savoir diagmatiquer avec précision car leur thhapeutique et surtout leur pronostic sont extrlmement variables.

Le terme de colite doit (tre r&semé aux atteintes Uipam-

plra

mrplantiorn -miqim motoires vraies d'une partie ou & la totalitb du côlon.

La

certitude diagno8tique repose sur l'étude histologique

de la muquew colique et sur

hm

eramsm b d r i o W m L'exploration radiolagique du cadre dique par le lavement ou paraaitd~quaa dm da. h d i k =nt amvent opaque traditionnel a largement contribué h maintenir la associées $ une &etinflnmmntnire % de tout OU partie m-On entre &te, au moins au initial, e t # chlm du tractua di-tif. ENes se haduiaent cliniquement par une irritable h atteintes colitiqua sur un lwement diarrhee, le plu8 W U m t au loiig m, % u d b l e de b+ classique se traduisent pu des imagea tout $ fait retentir gravement sur l'état &&al du malads. analogues à ceil- observBes dans le i &on irritable k :

Le terme de rnlop&hie fomtionRB& a &$ a m de troubles du péristaitisme, du hnus parietai et althati0lW nombreux p - 8 t& que mlih spmodique, mal d e e s et mobiles du plissement muqueux sur 1- colique, colite muqueuse, d i * mucxi-membramue, colciw, fich& à ' ~ ~ ~ t i o n

P%

etc., en fonction der di- c m m m physio-pahlo-

Le

dbwloppement des techniques d'exploration du tube giques en vogue. appai& aclmhment plus &P~B de digestif par les mbthodes en tl double contraste a a permis de 1 côlon irritable r, d é h i comme un trouble de la un p u en avant ementieI puisqu'il e$t maintenant possible motilité intestinale poui lequel aucune came m t o m o - d'obtenir des images tr&s précises de la muqueuae qui

~athologique ne peut rehu* et

dans

lequel lm viennent complbter trés efficaoement les données endosco- f a h m neu-psychiquea, ~dmf~mt 198 et piques 116 Mi lm], Dans le8 colopathies diEuses, l'étude du l'angoisse, jouent un grand

a.

=ement fréquerit en côlon en technique il double contrahite l, identifie formelle- pratique te P U ~ S ~ U ~ r e d m t e M) 70 % des

=-

ment Iea i6sions muqueuses colitiques m h e iorsqu'eIies s d t a t i o ~ ~ ~ de gm*ntémlo@, le irritable r se sont disséminbes ou de très petite taille. En l'aknce de traduit par des douleurs abdomindei paifok &mement Ibsions muqueuses visibles radiologiquement, on peut con- vive% s'acmm~agsant d m la m a j d dm cas de troubles clure sans aucune arriére-pensée et devant un tableau cli- du transit à type de comtiwtion, de diarrhee OU,

IU

plus nique évocateur un irritable.

dhdée - rxinstipation. D'autres trou-

Lm

choix du lavement bmyt4 en r double contraste i comme bles divexs et non spéciüquss sont souvent associée (eu$a

-

methode exclusive et de premiéE intentim dans rétude

de gaz. fhtulence, ~ ~ s é e s , v o d = m e n t a , céphl6se, bouffbee radiologique des colopathia di&ieee donc à dif- de chaleur et surtout fatigue) mais l ' k t génbral du patient ferents titreB :

est conservé. Les coiibs se distinguent donc du i cblon

irritable, par la pléaence de lésions anatomiques inflam- - détecter de petites atteintes muqueuses et sous-muqueu-

@as p h s;

C. WLUOWE : Chef de clmiquellnsitont dom Hbpltiuw k Isnney.

D. GENT Hôpilim : Yliftm dm

m.

& Conibmiem A a f h b de Rirrllolwli. R i d l o l w l i t i - -

- -

A. TRhEüX: hieamur & Radmlwie dlnlqw, Raâiologlih d u k )IMg, Chif du SenilCa de R d l o l a p l i ~ ~ l ! d l , CHU

- explomr l a l6aions r en f a m r en plus dea i m a g e s traditionnelles de O profil r ;

- appdcier avec exactitude l'étandue dea a t t e h =on- nelles :

- surveiller l'Bvolutivit4

da

ces alhiutes; . .

- dépister pr4wcemant

leure

complicationri graves.

D. ot TRaHEUX A,

-

C o l i ~ ~ QI io!opathiss ~ondionnslis~

-

ml.

--

a. h modalitBs W a u e i du lavement bawt4 en a dwble

(2)

insister sur le fait que oette technique n'ed ni plus m y e ,

ni plus douloumse qu'un lavement baryté conventionnel [sl], la pression endoluminale étant beaucoup moias impor- tante lors de l'insufüation du cadre colique que dans sa réplétion par du liquide incompressible.

Le lavement baryté I double wntzaiite i peut pour certains a u k m s'aommder d'une préparation m o h astreignmte au murs des colites où le régime sans résidus peut suffire B lui seul [ml].

JI

est cependant pHerab1e de proddar B un lavement prdptvateur avant l'exmnen p u r murer un nettoyage correct de la muqueuse et éliminer les mucosités i n h m a t o h

L'atXmation d'me atteinte colitique repose sur une bonne analm dméiologique de la muwgraphie en distension, mais les a g r a k m multiples dont le d o n peut être i'objet se traduieent par un nombre limit4 de lesions anatomiques.

Certajna dectim ont une traduction radioIogique carac- t8ristique, par le type des lésions, par leur répartition et leur ivolutim mais d'autres manquent de spécificité en particulier d w les atteintes pancolitiques.

Le diagnohitic de colite sera facilement porG eur les dom&

de l'examen radiologique u en double contraste a. L'identi- fication précise du type de colite en cause r e v sur un faimeau d'arguments anamnestiques, cliniques, radiologi- quea, endoacopiquea maia ~urtout sur les données & d a - gique8, bactbriologiques, parasitologiques et anatomo- pathologiques [si].

Radiologie en double contraste du &Ion normal Avant de préciser lea as- patholagiq~~~, il est m k a i r e de rappeler bridvemeat liaspect normal d a images de mucographie en distenaioa

iI4qu

Elle n'est pas d b l e m e n t diiBrenta aprb insuaiation de ce qu'elle aat en réplétion classique. Daris les conditions habituelles, deux ampecb peuvent 8 h O-:

- le d o n at d'un calibre n det

km

in&u b a d e a sont bien marquh, plua imprtautai arui le c8lon droit et le tramwrae que aur le &lm gauche et le iigmoYde. h incisures hawtrales puvent varier au cours de l'examen ;

- le côlon p&t 3tre tubulb, de d b r e normrrl et

les

hua- trations seulement 1- au côion droit.

L'aspect h l 6 .du cyiindre colique cammpcmd aux haus- trations qui sont l i k au tonus dm f i h c h d a i m inbines.

lklavement h y t 4 double contra& n'objective p u , le plue souvent, les bandelethi longitudindee, pai contre, les incisuïeg transversales &parant les haushaticma sont bien visibles. Les incisures ne sont pas symétriques et leurs

images radiologiques varient muvent d'un instant h l'autxe.

Eiles demeurent toujours perpendiculaims au segment coli-

que considéré et sur le plan physiologique, iont h l'origine de ia fragmentation du bol fécal.

Leur accentuation au cours des spmmes ou leur disparition au murs d'états atoniques explique lea troubles du t r a n ~ i t m t i s par le ptient

La mrirographic ca,

L'imprégnation M e est homoghe, de densité rhgulilre- ment m h t e sur les h r d s qui sont lisses, fina, comme trac& à la plume.

Afin d'interpréter correctement la mucographie, il faut connaître certains aspecta particuliers qui correspondent

A

des accidents normmx du relief muqueux ou éi des fausses

i m w traduisant la présenœ de réAdw ster(x>raux, de mucus, de M e s ou la mauvaise qualit& du film baiyt8.

Plusieurs &t.m de la mucographie sont h bien conndtm :

Les sillons înmminks (6g. 1)

Ils peuvent prendre plusieurs aspects:

-

de faœ, ils apparaissent comme de

fineai

stries opaques

paraWest et/ou entreaoinhs ( r é t i c u i h ) . C ~ B stries sont distante3 de moins de 2 mm, d8terminant de petites zones coliques parfois appelées area colonicae pour les rapprocher des area gastricae;

- de profl, ces sillons provoquent de f i n a indentations triangulaires à peine perceptibles. On les observe Ie plua muvent eur le côlon gauche, le sigmoIde et le rectum.

Leur sî&ation ~t &Ge: pour certaim, ces sillons peuvent traduire l'existence d'un d é m e muqueux, premier

signe de 1" " tion colique, IomquTls sont vus sur une zone &tendue [IB]. W~LIAMS les attribue à des contractions de la muscularis m u m e ou à l'opacification des glandeci de Liehkiîhn.

Pour COLE

p],

i i ~ sont lih

A

la juxtaposition de collections lymphoïâes d m la muqueuse colique : dans ces zones, la muqueuse est fine, ne présente pas de glandes de LieberWh et l'alignement de ces colIectiona lymphoïdes détermine un glissement qui, dans certaines circonstances, devient bien visible. MATSURA, avec une baryte c o r n p h n t &O g de sulfate de baryum pour 100 ml de euapension et à 100 kV,

1% les' pbierve dans BO 5% des lavementa bar* double con- tra& et en fait dea images normaies. Le mode de préparation de la baryte e t du cdlon semble jouer un rôle important dans la visibilité de cse sillons innomida pal. MAT~URA fait de leur visibilite un c r i t h e de qualiG du lavement en double contraste.

L'opacification de8 crypte8 & Lieberkühn

Elle serait aelon DMEL et S ~B 1'- N d% l'asped de micro-epiculations d a bords et de micro-po-tion des faces parfois o k d en double contra&

[q,

pouvant simuler un granite muqueux.

Las vaisseaux mus-muqueux

ns

peuvent exceptionnellement être mie en évidence mus la forme de fina i m a g ~ ramifi& pwl.

(3)

COLITES ET COLOPATHIES FONCTIONNELLES

La

mucographie colique normale peut 8tze d'interprétation délicate en raiaw de la s u m u e d'artéfacte, qu'il s'agiiee

d'une innuhtion inauffimte mponsable de

fines

d a t i o n s transversales amc spidtiom marginales infbriem

4

0,Smm w d'hypeddtion colique laissant des filaments de mucus d'mpect leninaire, accolée la paroi.

l h

-cm- quelures et une floculation de la baryte mnt habituellement

conaiécutives à des spasmes coliques ou & un &&&ment du film barytk lors d'un examen conduit trop lentemenL Ils sont le reflet de fautes techniques et doivent dtre hith.

Séméiologie radioldgfque d e i ~olopathies dififies On distingue deux types de 18sions : .

-

d a altérations du calibre colique libes - à des manifestations dy kinbtiques, - à des anomalies d'exganeion pafihtale,

(4)

-

des iéeions muqueuses l'on distingue :

-

lea signes d*Ϟ&me muqueux,

-

les ulcérations,

-

les léiions en ~urélhation,

-

les fidules.

Il n'exiak en effet qu'un nombre limite de réactions poaaibles de la paroi colique aux agressions de quelque nature qu'elles soient.

CM

explique la difficulté de trouver des éIdments draéiologiques radiologiques ~pécifiques des divers types de colopathies diffuses.

Elles ne doivent &tre prises en considération que si elles persistent

A

l'insufition. On peut distinguex d'une part Ies manifestations dyakindtiques transi- purement fonc- tionnelles visibles au stade aigu, et d*eutre part, les anomalies de l'expansion pariétale.

Les manifestations dyakin&tique$ t r a ~ i t ~ i r # (&. 5) Elles kaduisent le9 perturbations de la motricité colique et sont communes aux m l i h et aux colopathiee fonction- nelles. Elles n'ont donc qu'une valeur informative très mdeste et doivent surtout inciter le radiologiste B. traquer

Iea

lésions muqueuses qu'elles pwvent masquer.

Lom du remplissage, la baryte progresse par saccades, se bloquant sur des sp- 6tagés ou au contraire se répand en trombe dans un côlon abne.

Apds i n s f i t i o n , on peut observer :

- I'intoldrance d'un segment pathologique qui aa spasme en masse,

- l'inversion, i'altwpance ou l'emp&temnt de^ incisures haustraies,

-l'augmentation du nombre et le rapprochement de ces incisures, pouvant donner un aspect en r palissade B, en

pile d'assiette i ou en chapelet de saucieses B. Cette accentuation de la segmentation hau~traie s'accompagne d'un moroeliement accru du bol fkal et correspond B un état clinique de constipation. A l'inverse, la di8parition des incisuies et des haustrations coliques correspond souvent cliniquement h un 6tat de d i a r r f i .

La

anomaiies durabies de l'expansion pariétale Elles peuvent &tre localis6ea ou diffuses,

La disparition totale des hauskations sur tout le d o n s'accompagne en regle générale d'une réductbn de calibre et d'un raccourcissement colique.

Il

existe alors une ouver- ture des angles droit et gauche ainsi qu'une béance &

valvule ilhocaecale favorisant un reflux dans la dernière anse grêle. Habituellement considkrées comme la onSequence

d'une atteinta fibreuss cicatricielle majeuie, ces altérations d'ensemble du calibre du cadre colique sont en fait réver- sibles avec le temps et correspondent donc des troubla fonctionnels (fig.6). Dans un grand nombre de cas, les pous* évolutiveg s'accompagnent d'une eontrahon d'en- semble des segments atteints en longueur et en diamètre.

Les atteintes localisées du calibre colique correspondent à des s t é n m , uniques ou muitipk, d'aspect symétrique ou au contraire rétractant un bord et provoquant des sac- dations p s e u d o d ï v e r t i c u l ~ (6g. 7). Il s'agit alors de lésions d r e u s e s irréversibles correspondant à des aspecte cicatriciels.

(5)

COLITES ET COLOPATHIES FONCTIONNELLES

Elles sont essentielles et permettent seules d'affirmer la présence d'une colite vraie.

L ' ~ D E M E - l'œdème muqueux

C'est l'un des premiers signes de l'atteinte colitique, mais il s'agit de subtilités radiologiques d'appréciation difficile.

Pour HILLDELL et LINSTROM , l'œdème muqueux se tra- duit par de fines lignes transversales de face et de petites irrégularit6s des bords, (i en dents de scie P, de profil. Ces images qui ont les mêmes caractéristiques que les sillons innominés physiologiques, n'acquiérent une signification pathologique que si elles affectent des segments étendus du côlon.

- l'œdème sous-muqueux

Il déterminerait pour certains auteurs [da] l'apparition d'un plissement transversal persistant de façon anormale malgré l'insufflation. Les images observées sont semblables aux (I stries i décrites par WELIN qui les rapporte à des ulcérations transversales [sa] caractéristiques de la maladie de Crohn {fig. 8).

Elles témoignent du caractère évolutif des colites et per- mettent d'affirmer avec certitude i'organicité. On peut les distinguer en ulcérations superficielles et profondes.

Les ulcérations superficielles

Les micro-ulcérations (érosions) n'intéressent que l'épi- thélium de revêtement et sont en règle associées à un œdème muqueux. Elles donnent de face un aspect granité à la muqueuse et se présentent sous forme d'innombrables taches barytées punctiformes, parfois à la limite de la visibilité (fig. 9). Sur les bords, le liséré muqueux est épaissi, finement spiculé. Cet aspect, lorsqu'il est diffus, caracterise le u granité muqueux B, quasi pathognornonique de la RCH

[il.

Il doit être différencié des micro-~piculations et des sillons inno-, minés physiologiques.

8 lmrg. da s t r i i i t m v a r s d e i camotbrkH u i i tirun H m sourmuquiux (gm- ai*).

$r.-

rance &ul&atiarm Tdm~ a di.tnw (fichu langurni). Milmdim h mhn wlsqri..

Les ulcérations aphtoïdes (fig. 10) ont été individualisées par LOCKART - M U M ~ R Y et MORSON et correspondent anatomiquement à des érosions muqueuses en regard de follicules lympho'ides hypertrophiés [Ml.

Radiologiquement, elles sont surtout bien visibles de face et se présentent sous forme d'une tache barytée de petite taille entourée d'un halo clair à bords dégradés. L'ensemble donne une image en cocarde varioliforme mesurant de 1 à 5 mm. Sur les bords, les ulcérations aphtoïdes ne sont pas toujours visibles; elles peuvent apparaître sous forme de petites images d'addition triangulaires en retrait.

Dans certains cas, l'élément lacunaire prédomine, on parle alors de lacune marginale nodulaire ulcérée.

Les ulcérations aphtoydes siégent habituellement sur une muqueuse normale ou, à la rigueur, œdémateuse.

(6)

a

-

UIairm di l'emporte-pièce (punched-out ulmr), pd8 Mille, bords dbcol16s, surplombant un&

UMramm IJm,

Les ulcérations aphtgides ont été considérées par certains auteurs comme spécifiques de la maladie de Crohn dont elIes représenteraient le premier signe d'atteinte muqueuse

P31.

Les ulcérations à l'emporte-pièce (punched-out ulcer) sont caractéristiques par leur taille souvent importante (2 à 20 mm) et leur forme. Ce sont en effet des uloérations à fond plat et à bords décollés surplombant la partie péri- phérique de la zone ulcérée (schéma l).

Radiologiquement, elles se traduisent de face par des images rondes ou en carte de géographie ayant un aspect très évocateur de cibles à centres clairs, entourées d'un halo opaque (fig. Il).

Les ulcérations superficielles atypiques ne dépassent pas en règle la muscularis mucosae et peuvent prendre les formes les plus variées. Souvent multiples, elles se traduisent radiologiquement de face par un aspect moucheté de la plage intermarginale. Sur les bords coliques, elles produisent des images d'addition de petite taille, irrégulières au niveau de la muqueuse.

Les ulcérations profondes

Elles dépassent la muscularis mucosae et s'étendent dans la sous-muqueuse, créant sur les bords des images d'addition de profondeur variable, à bases larges ou des ulcérations

10 uwmtiyalh qh.

tordes d i ~ s e r n l ~ our le tectosigmddo eu courm d'une rnsla- d l i âa Crohn di- que. Présan- d'ub Eénttoni ptodtmdei

PW lm autres

m-

mgnt6 tallqucrs.

(7)

COLITES ET COLOPATH1ES FOMCTlONNELLES

11 UWntioni i rrmpork-plh. A) i n #cubltui, Isi ukCitiani da Li le poiHrkurm i i n t nmpiibi d i

doamnt dm Imigmi sn c d # i

~ n t r m ctalr (flhhoi).

E

B

' en i boutone de col de chemiee n (fig. 12). Elles peuvent coduer en profondeur rbaii~ant des aepects varia- bles : fiasuraire. longihdiua1, traasvaraal au mrpigineux. Ces ulcérations délimitent des plagea muqueuses saineq des mnm œdémtiées w s'associent à dea bourgeons charnus inflammatoires, l'ensemble pouvant aitre

A

l'origine des images de pavage (cobblestone) (fig. 13) [lob 78, 011.

11-1981.

-

C.C.

On

peut distinguer :

- lea ndulationa qui -pondent

des

Clemires de petite taille généralement disaéminéea sur les parois d i - ques. Ellea tracluiannt en *le àes remanîemenb de siége sous-muqueux ;

(8)

COLITES ET COLOPATHIES FONCTIONNELLES

" .

Lea peudo-polypw @g. 14 et 16)

P. a *

Sddmtiquement, on dbtingue deux types de Mons:

Les pseudo-polypss d base d'implontution brge ois

&-

polypes noduluires

-

les pseudo-polype8 qui sont d~ formations nodulaires ou pidiculées rl point de depart muqueux.

Les nadulatiow

p]

De face, elles d h n t un aspect clouté de la plage inbr- marginale, fait d'éléments arrondis de 1 B 3 m m de diamètre

A

bords estornpéa repaant sur une muquwse normale.

De

profil, lea nodulations produisent de petites encwhe8 marginales curvilignes peu grofondea, convexes vers la lumiére.

Le

c a r a h waatiel eut repr&mG par le bord eshmpé

des l i s i m vwm de £ac% qui Grnoigmnt de leur origine souk

muquauw et aurt~ut de ieur -&re très peu millant

LM U - T r

Re utebreur rinsrwt digitil- ; B nodulations correspondent i de volumineux follicules

-

-

~ymphoïdes w1want ~*épiWlium àe mrface, comme on

L-

#-

a,-& cs;sG

en rencontra i s o h w i n M e i dsns dam -ai

le

cadre d'une 1pphoYdes maladie nodulaires de Crohn.

-

ui -n*.

Ih

r e p b t e n t des P1oh de muqmum d é m a l i é e d v é e , a&& par des ulkationa ou dea bourgeom charnue

inflrunmatoiree. Iie sont par foi^ dé- mue le nom de pwudo-porypaS ' " t u h a ou hyperplasiqut~.

Iia comapondent la d 4 p i ~ ~ o n d ï i h de muqueme d8coliée par les uldrations.

h

mont paifoia appek paeudo- polypea cicatriciels. ili~ ne présentent aucun potentiel malin.

Radiolugiquement, i l ~ peuvent prendre l'aapect de polypa en bfitomet ou de polypeg digitif- dont la longueur et la forme sont variableg ila ont parfoh ramifi46 ou représentent de véritables ponts muqueux

[q.

im pmdo- po1- cicatriciel8 -nt en règle sur une muqueuse nor- male. IIB peuvent 8 b hcahéa, U i lei um contie lm autres ou d i i h n i d s mr tout le dlon. n i sont parfoii responsables de paeudo-tumeun en raison de leur nombre important ou de leur demitB [18,

q.

LES FISWLXS

E 3 h sont quasi path~gnpmoniquea de Ia maladie de Crohn et peuvent dtre internes (iléo-véaicaie, il6o-vaginale, iléo-

colique) w externes (entém-cutanées) ,

Place du bilan radiologique d*me colopathie diffuse L'étude 8ém~iolqique comporte quatre é t a p s :

*'Affirmer la présence d'une colite en prégence de lésiom organiques : &&ne de la muqueuse, ulcihations, nodula- tiom et pseudo-polypea ;

*

D&ir 1s steda ivolutif par lt6valuation de lésions élémentaires associées [66] ;

*

Analyser Iee signes spécifiques permettant une approche 6tioIogique ;

*

Rechercher des complications : st6noma fibreuses, &- t d e s , e t surtout canchisation.

La locdisation des 16dons leur &partition, leur aspect, leur extension, la phience de léaione associees et i'~vo1ution sont des éléments déterminanta. Il n'en demeure p moins que le diagnostic étiologique précis reste -eux.

(9)

-4

colites

A

Si la ciatrisation intervient,

fes

polypes persistent et se rd-épithéliaiisent, laieesnt la trace dea poussées idamnia- toiree antérieura.

n

faut envimger séparément deux grands types de colitas vraias :

- les colitm infiammatoima idiopathiques comportant la rectoalite hhorragique (RCH) et la maladie de Ciohn ;

-

les coltai d'étiologie reconnue pouvant parfoii simuler les précédentes : blites iwhhiquea, m l i ~ infectieuam.

La

recto-colite uldro-hémorragique

Elle se dbfmit comme une d e inflammatoire de la muqueuie, attsignant le côlon en partie ou en W i G . Elle évolue par poussÉes dont la traduction ~t un syndrome mum-hémorragique et afécal.

La

colite dœm-hémorragique est fréquente dana la troisième

&cade de la vie, elle touche plut8t la femme que l'homme dans une proportion de 9 pour 2. Elle peut survenir après

j0 ans, il existe alom souvent une hiitoire colitique antérieure négligée ou p a d e inaparçue.

La pathogénie demauw my&rieuse, bien que de nombreuses hypothèses

-

récentm aient ét4 émiaea: allergie au lait

de vache, auto-immunité, reepomabilitd de 1'Ehicherichia coli etc.

Sur le plan phydo-pathologique, l'atkinta oolique peut étre assimilée une brûlure du premier degré sur laquelle l'irritation dea matièm &des provoque des ui&rations muqueuii;ea. L'histamine liM& par les macrophages =rait responsable de l'œdème muqueux et de la ontrachre mus- culaire initialement dveraible qui peut par la s u i b devenir permanente, provoquant une hyperplasie des tuniques mus- culaires pariétales.

La RCH est une maladie muqueuse et ce n'at que dam d'exceptionnels caa de formes fuiminantes qu'elle atbint les couches profondes musculeuss et iséreuae. L ' i ~ ~ t i w

est de t y p démateux et conge~tif iam granulome, ni fibrose

W.

Au

début, la muqueuse est mdématibe, granulaire, veloutée, fragile, saignant au moindre contact, justifiant le terme de

a colite hémorragique m.

Sur cette muqueuse fragile surviennent des éraflures ree- ponsables d'ulcérations plus ou moins profondeg pouvant atteindre la saus-muquewe et m h e parfois la musculeu~e. . On observe quelquefois de grandm ulcérations longituklinales au niveau des bandelettes coliques, la muqueuse avoisinant les uicérationa n'& jamaîa Baine [lm]. Puis, un tissu de granulation cicatriciel apptudt mpidement.

Une atteinte polypd'ids est fdquente: lea mudo-polypes adoptent dm formes particulières, le plus souvent en bâtonnets, parfois en pont, ou filiformes.

C. DELQOWE : Ghd di allnlqin-Aoititnt d u Wplwœ de

m.

P. RCPEWT : Miltri d i Conlinn#i Ag- di miokgn.fMbkgi#i ki Hôpltaun da Ninoy.

A. TRIHEUX: ~roliiimur k dn& h Wpitwr d i Nincy, Chaf du 8irrki ds Riidokgk Embik, CHU

mwy Briibola.

L'atteinte reckle est w m t m t e et ia p r e m i h

A

survenir, justifiant le terme de rectaalite. Les Wons mcM88 et coliques sont continues sans i n t e 6 de muqueuse saine, bien que certaines zones pdmlogiques puissent &tre en- de surfaces moins touchh. L'atteinte iléale n'mt pim rare au cours del pancolites, sa fréquence est estimée B 10 9%

dei caa [dll 6% 7q.

L'évolution est progressive, citconfBrentielle et se fait de gauche h droite. Souvent, les l&sions sont rn- sur le côlon geuche. La zone limite e n < b la muqueuse saine et la muqueuse d a d e est le plus eouvent propasive. La régrmsion qmsi totale est posdble entre les pou& inflarn- matoires.

La

s u m u e de compliations graveB est $ redouhr lorsque le malade prbente une parnolits :

-

la colectasie auMent Mquemment, le côlon est alors dilat6. les parois sont min- risquant B tout moment la perforation. Cet état, reconnu sur le cliché d'abdomen sans préparation, doit faire réfutei l'opacification,

- le cancer coligue. Sa fréquence ~ ' a u x o î t avec b durée d'évolution, elle est & i d e par EDWARD et TRUELWE à 12,5 X après 20 ans d'évolution. Pour MORSON, la fréquence est multiplik par 20 entre 10 et 20 ans d'hdution, et par 30 au-delé. de 20 ans d'évolution

[Ml.

Macroscopiquement, le amcar est souvent atypique dans son mode d'expreaeion :

-

les tumeurs wnt souvent multiples,

-

frbquemment localides sur le calon gauche et le recto- iigmoYde oh elles prennent volontiers un aspect infiltrant.

Il est important de notsr la grande héquence des camera de grade Bled et de type callcfide d'où leur trés médimre pronostic.

Ces cwmt4ristiques expliquent que, depuia quelques aunLi, les auteurs cherchent des signes radiologiquaa maia surtout andoscopiques et histologiques permettant le dbpistage pré- coce de dysphies muqueuses pré-cancémweu [M. s7j.

Ces dysplasies peuvent revêtir trois types macroscopiques : - mpct plat d t r a n t ,

-

m w t verruqueux ou viileux,

-

as* franchement polypolde mais de contours irré- guliers, les polypes présentant dw contours

A

angle aigu.

Pour certains auteurs, ces dyspiahiies lorsqu'elles sont mises en évidence doivent conduira h la coloprotechmie totde praphylactique qui permettra muvent de retrouver

A

l'exa- men histolagique de la piece opératoire de petits cancers in situ.

Séméiologie mucographique àe la

RCH

aux différents stades éuolutifs

La muc~graphia remte l'aspect macrwicopique avec u n e corrélation anatomique s a t i s k t a [al.

On ihdividualise trois a s p h l&onn&, #intemité m i s - -te, qui peuvent &tre observés simultanément ou sueces- sivernent :

-

congestif;

-

uldreux ;

-

Ùldro-prolifhratif.

11-1#1. - C.C.

(10)

COLITES ET COLOPATHIES FONCTIONNELLES

(11)

COLITES ET COLOPATHIES FONCTIONNELLES

L'aspect congestif (6g. 16) : les micro-ul&ations diss6- minées se tiaduknt par un granité muqueux qui constitue la lesion de base constante et quasi pathognomonique.

Ls

répartition c i r ~ n f h n t i e l l e et l'exteneion mntinue du rec- tum vers le mcum n'hpargnant aueune mm muqueum sur la surface atteinte sont des éiémenta importants du die- -tic.

Da

modificatiom fmctionneIlea: perte dm haus- tratioas, diminution du d b r e du &lm, raccourcissement colique avec wverturs des angles splenique et Mpatipue font partie du tableau radiolagique. L'mae aigmoïde m réduit en longueur et en calibre, au niveau du rectum, l~

valmles de Houston p d m t leur individudité et l'espaae rétro-rectal garait hlargi. Cea rétrhcissements d q u e s p u - vent transitoires, disparaissant entre les poudes, Bur- tout au début.

L'aspect ulcèreux: il se caradriw par la p k c e d'ul-

&rations superficielles, plus g&. se dbveloppant sur une muqueuse d'aspect granité.

L'aspect ulcero-proiif&mtif: il cofrmpnd rl des ddrations prof& dépmsant la muqueuse, aaaociéea à des p u d o - polype^ inflnmmdoires.

On

décrit :

-

des formes

A

prbdominance ulo8reuw ;

-

des formes préàominanee mudo-polypeuse qui sont en fait t r h souvent associéea.

L'aspect cicatriciel : la mucographie redevient ~ubnormale.

Seuies peuvent persister Zea modifications de calibre, de longueur, la àbparition dee hauskations et des pseudo- polypes pst-inflammatoire&

Le dépistage du cancer colique

Ii

doit ltrs un souci consbnt, en miam de son évolution hidieuse. Quatre aapecta radiologiques ont été decrits

[Bel

:

- stknaee &e, toujours s u ~ p c t e malgré sa régularité habituelle, et qui i r n m un contrôle endoampique et biowique, forme la plus fdquente (&. 17 A),

- lésion en surélévation nodulaire ou polypdde (fig. 17

B),

- sténose annulaire, classique en m o n de pbmme, rare,

-

forme tumorale viiieuae, encore plua rare.

k grade tumoral eat d'autant plus &levé que la tumeur est plus idtrante. C & a h auteurs [X7j ont récemment d4montré qu'il Btait possible àe mettre en évidence les dpplasies précadreuses par lavement baryte en double contraste. Ellei

aa

p k t e r a i e n t radidagiquement comme des zones n o d u h m irréguliérea. Ces dysphies Mnt t&

fréquentss, puisque en cm de cancer colique sur

RCH,

l'examen de la pièce opératoire les retrouve dans Sû 100 9%

des cas.

Au total, l'aspect des 16sions, leur dpartition et l'évolution wnt suffisamment caractériatiqua pour £aire porter 1e dia- gnostic de recto-dite hémorragique. L'extension. e ~ t bien visible sur le lavement baryth en double cmstraate maia encore souvent sous-estimée

[a

4 9

,

.

O

La

maladie de Crohn

Décrite gour la première fois par Cmhn et coll. en 1932 mmme une inflammation chronique de l'iléon terminal, ses atteintes ano-rectales, puis coliques, ont ét4 rapporth glus r8wmment. Actuellemen& le concept de mdadie de Crohn s'élargit puisque l'on admet qu'elle peut toucher l'ensemble du tractus dipBtif depuis Ia bouche j w q u l l'anus [sr],

classiquement reconnue, fniaRnt ewpecter un te& &né- tique plutat qu'un phénodne kpidémiqua Cette maladie est particuliétement frbquente dans les pays -10-a-,

maia son extension dans Ies pays l a t h oh elle n'était pas habituelle (France, Italie, etc

...

) eat ind6niabIe.

Jusqu'il nos joure, aucun agent causal, micro-organisme ou -.antigdne, n'a pu 8tre isolé.

La

constatation frkquenk de tuméfactions gangliondm et l'atteinte de l'iléon bien connu poux sa richeaiw en organea lymphoïdes (plaques de Peyer) sont h i'ongine de nom- bre- suppasitim pathagbniques

[q.

Pour certains, le tropi~me lymphatique expliquerait la répartition topogra- phique des lkiiona en tmis formes : ilide pure, d i q u e et iléo-colique ["].

Le pic de fréquence ae situe entre 20 et 3û am, mais la maladie peut &tre o h &

A

tom

lm

&gea

Il

n'exisb pas de prédominance de sexe et une incidence familiale est

Le granulome inflammabire non cadi% et la oeIIuls de Langhani oomidérhe comme d r i s t i q u e a de la maladie ne sont retrou& que dans 50 % des cas [Hl.

Le premier signe d'atteinte mrtquewe est constitué par dee ulcératirna aphtoYde8, vmiables en taille, mai^ aouvent petitas et faclment méconnues, mame sur les pihces opéra- toires Pau]: Elles ee présentent comme de petitem ulcérations peu profondes, ~ u r un socle œdkmateux corrispondant his- tologiquement à I'ulcBxation de follicules lymphoïdes hyper- trophiha.

C a

ulcérations peuvent être ieolhes ou groupées, séparbes par une muqueuse d'aspect awvent normal macrwopiquement.

E h

peuvent constituer la prerniére lbioa d'une maladie débutanta ou coexister avec des attein- b dbjà évolu6es, Elles sont un facteur déterminant dans I'apprBciation de l'extension de la maladie, main on sait également (MAFWHAK, MORSON) que pluaieurai années peu- vent s'éaouier avant que ces ulœrationri ne provquent un retentissement dinique et radioltgique évident P7,W]. L'œ- dénie sous-muqueux h l t a n t de la stuw lymphatique est m u e n t et peut par endroit soulever la muqueuee ddter- minant ainsi un relief liakaire t r a n s v e d séparé par des sillons de profondeur et de largeur variabla

[Hl.

A un stade p h évolué, apparaissent des ulcérations plus proîonde~

A

a l'emporte-pièce ii, tmvemnt la mus-muqueuae,

A

bords en surplomb d 6 e a B dea noàuiei lymphoaebl hyperplasiquen ~urélevh et ulckrés.

Ces

l h i m ulcérauses prédominent hiouvent sur le bord mbsocoligue et leur confluence à é h m h e de profondm 6s- sures trammurah, véritables crevawei de formw variées :

linéaires, longitudinalm ou t r a n m e m k ou irrégulières, serpigineuses,

Lea

ulcérationa profondes peuvest commu- niquer entre ella, délimitant des nota de muqueuse de surface normale, mais s u d l e d e par l'œdème et l ' h f h ~ - mation. Cet ensemble l&îonneI d h m i n e un mpct carac- tériatique de pavage ou en r pa* du Roy rr (II Cobble8tone I.

dea auteurs angio-mm). Les ulchations p w v ~ n t donner lieu B des abcès intramuraux à I'origine de fistules internes ou e n W c u t a n k i thoignant de léaians gram et avancées.

L m des rémissions, il y a d-épith61iaiiaation dee &rations mais la perte de substance mua-muqueuee p e d laissant alors un pavage cicatriciel. La -on totaie des l&ions eat pwible [re]. Au cours da l'évolution apparaissent des mdiications de caiibre d'enmmble du cache : raccourcis-

sementa coliques. dieparition des hauatraticms. Ces imajps sont parfois réversibles et ne correspondent pas toujours

A

une fibrase. On o h m e en outre des a t 8 n m cimtricielles du-

A

une fibme qui dhtermine des rétrkcissementa l o d i d s asymhtriquea h type de sacdation.

(12)

COLITES ET COLOPATHIES FONCTIONNELLES

20 Coli t i griinulomatmuim : mapart d i i#oulrtleni

o i q u i n i l r ~ i i d.i ~migli pirudo-polypniiw

nir k Wmwrm (Ilben.i).

(13)

Topographie den hiïiune

Il

est particulièrement i m p r h t de la bien connaître :

-

L'atteinte colique peut &tre isolb ou mociée

A

une atteinte du grêle (une fois sur deux) a h que 1'iléite terminale isol6e est quatre cinq foia plus *umte.

- La répartition discontinue des lhiona eet cmwtkistique : les mnes atteintes sont largament dpdm les unes des autrea par une muqueuse normale. Ces léeiom mnt asy- mitriques et se locaiisent prbfbrentieiiement au bord m h i i q u e .

-

Enfin des lkions eont découvertes à l'eiramen anatomo- pathologique dans dei mnea paraissant solines aux examens radiologiques e t endcmcopiqwm [sc]. * .

. .

volu ut ion

des Iéeiomt (6g. 18 21)

On

observe au etade précoce de la maladie dee ulcérations nphtoydes (fig , 21 )

. La

muqueuse k a v d m n t e apparaît comme normale ou s o u l d par i'œdème muPrnuqueux

(~stripesx de WELIN). Parfois, un œdème muqueux peut être objectivé par I'accentuation des ügnerr i n n o m i h [re].

h a troubles fonctionnels sont à ce stade peu imprtmts, souvent l o c ~ i et asymétriques : simple &mction d'un bord, &pariticin ou empitement des hauatrations. L'in- blérance colique h La baryte du wgment atteint eist ici plus rate qu'au cours de la

RCH.

W i m auteur^ ont ohrvpl

des as- d'hyperplasie IymphoYde nodulaire colique,

COLITES ET CULOPATH I ES FONCTIONNELLES

analogues i ceux qui =nt vus fréquemment chez l'enfant et qui pnWderaient ou accompagneraient l'apparition des ulcérations aphtoïda [e4

Uldrieurement, a p p a r h t des uicéiatiou profondes qui se trtiduihient radiologiquement de face pai dm flaques de baryh de formel diva- h contours irrégubm bairiant dei tarritoiree en carte de géqgaphie.

De

p r d , cear ulcère prennent liespct d'images d'addition -lai- en épine, ou h fond plat, en créneau arrondi, ou en i bouton de col de chemiw m, traduisant alors I'exhmion ious-muqueuse.

Parfoii, on observe un w c t en double contour dû

A

la conüuenca et au d h i i m e n t de la muqueuse par dea ulo8ratiom sous-jacentee [SI.

Entre

les ul&rations, la muqueuw saine surélevée revêt un aspect typique en pavage.

La

troublea fonctionnel m stade ont fréquenta et importauta, ile traduisent l'hyper- trophie m d a i r e &&tale.

Le

caiibre wlique peut &txe réduit par des lésions fibrwsee irréversibles determinant des sténoses multiples et mym6triquea En cm & pancolite, l'épaississement pariétal & pour BAR- un élément de

~~

radiologique difEémntie1 en faveur de la maladie de Crohn [a].

Lors des dmkions, la mucographie peut redevenir h o - gène quasiment normale. Il peut persister cependant dei sténo- aaymétriquei déterminant des aspects peudo- diverticulaiies grossiers. On abaerve plus rarement des paeudo-polypes plus espack que dana la rem-mlik ulœro- hémorragique

w,

ou des pavages post-inflammatoim.

Le groupement et la répartition des lésions

Certains éléments séméiologiques prhenbnt une grande valeur dans Le dhgmoetie paeitif de la mmiladie de Crohn, mais également dam l'appdchtion de son évolutiviSB et de son extension [la1 WV 81, ab ios], Cg wnt :

-

b discontinuitb avec 4 lésions de saut n ( a skip area r des anglo-saxons), correspondant

4

deni mnea l e

se-

par des régions mines ;

- l'asynmétrie et Patteinte parceIlaire, non eûconf&rentielk prédominant aouvent sur le CM m8socolique avec ~ O Z I

en regard ;

- LQ topogrcphie dm I&swns, comportant :

-

l ' i n e t e w l'atteinte inégale du rectum,

-

1'atteint.a de la derniBe anse grêle (une fois aur deux),

-

la prédominance droite dea l&m.

L'exteneion radiologique des %ions net le plus souvent mésestimée e t bien des aspects de maladie demeurent e n m myst4rieux. C e r h h auteura

(hlmscm~,

MORSON,

H m )

mdignent que :

-

si la malaàie est localish A I'il4on b m i d , eile évolue progre&vement localement, maia il

n 5

a pas d'extension au-delà de la valvule de Bauhin ni vem l'ammt,

-

la maladie de Cmhn ühle et Ia maladie de Crohn ildo- -cale sont des varian& du mdme type de maladie, - l'atteinte isolée du d o n muche est extdmemnt rare et B y aurait toujourn

dana

ee cm des I6sians du c6tâ droit m6connues en raison des fluctuation8 locales de la maladie, - la régression hm@ et même la âisparition compléite des lésions ont pasaibleh

- l'atteinte segmentaire colique iwlée n'exi&t pas, 1'6tude histologique de zones apparwunent sahm révélerait mns- tamment des lesions inflammatoks,

-

e n h , le r81e du syst5ime lymphatique et ria dietribution expliqueraient la topagraphie des Ihidna de la maladie de Crohn.

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